Romeo Save Me.
Chapitre 1 :
Romeo … See Me.
La vie n'est pas toute belle toute rose, hein? Un bon nombre de personnes le savent. En effet, n'attendons rien d'autrui. La bonté n'existe plus. Du moins, a-t-elle déjà existé? Je ne préfère pas y répondre. Beaucoup s'échappe de la solitude comme ils le peuvent, quitte à jeter d'autre personne dedans. Chacun pour soit, oui, le plus faible se doit de souffrir. Cela, cette jungle, la dure loi, on la remarque entouré de jeunes adultes. Qui sont-ils? Des lycéens. Oui, la fausse aux lions n'est-ce pas. Ne me dites que votre séjours au lycée fut la plus belle expérience de votre vie, pardonnez moi mais je vous rirez au nez. Ah, si c'est pour vous préparer à la vie, là je vous dis que c'est un bon entrainement. Mais que d'hypocrisie ! L'entourage n'est que factice, les sourires, ah! Parlons en des sourires, des regards, ne vous y fiez pas ! Oh non, cela pourrait vous êtres fatales. Ne jamais baisser sa garde, c'est l'une des règles primordiales. Le lycée, aah … Le lycée, je crois que je pourrais déblatérer tellement de chose, je crois que … Oui, je crois que le lycée est une étape dans la vie qu'on SE doit de passer. C'est très important vous savez, c'est un passage à la vie d'adulte. On y trouve toute sorte d'énergumène là bas. Absolument de tout.
« Ah! Mais fait attention !! … Tu sais quoi? Tu commences à me taper sur les nerfs Miki !! Tu fais tout de travers !! Tu me soules grave !! »
Une lumière argentée éclaire le gymnase. Des drapeaux sont accrochés à des poutres suspendus au plafond. De beaux drapeaux d'un vert foret, avec en son centre une feuille dorée. Sur un terrain de basket, un groupe de pom-pom girl s'entrainait. La capitaine, une belle blonde à la silhouette sulfureuse, soufflait comme un bœuf.
« Ino-san…
- La ferme !! »
Elle se tourna rageusement vers la pauvre petite brune qui n'avait rien demandé.
« J'ai dit … La ferme. »
Rageusement, elle s'assit par terre et prit sa tête entre ses mains.
« Miki … Combien de fois ne t'ai-je pas répété : Droite, gauche, saut, levé !!? C'est pas compliqué. »
Elle se releva avec souplesse. Se tourna majestueusement vers ses girls pour se mettre dos à elle.
« One, two … One, two, Three !! »
Sans musique, à croire qu'elle l'avait dans la peau, elle se mit à danser d'un pas entrainant. Elle inspirait à toute personne la regardant l'envie de danser. Elle n'avait pas ses gestes secs de pom-pom girls, non, tout chez elle était fluide. C'était de la danse. Pas de pompon verts et dorés entre ses poings. Rien que son corps pour laisser couler le rythme. Sa chevelure dorée volait, attachée en une épaisse et haute queue de cheval. Son regard bleu brillait d'une joie que peu ne lui connaissait. La danse était sa vie, ça se voyait. Elle s'arrêta, essoufflée.
« Ce n'est pas si dure?! » S'écria-t-elle avec le peu de souffle qu'il lui restait
Aucune des pom-pom ne répondirent. Il y eu un toussotement. La blonde se retourna en grognant un : « Quoi encore? ». Elle se calma, et prit une teinte rosée.
« Sai-kun ? »
Les yeux de la blonde s'agrandirent de stupeur.
« Une pause les filles ! »
Ino se jeta dans les bras de l'arrivant. Elle l'embrassa langoureusement, tout en glissant contre ses lèvres.
« Tu m'as manqué. »
Des larmes de joies naquirent dans le coin des yeux bleus de la belle.
« Deux mois sans te voir … Ca fait du bien de te retrouver, murmura-t-il
- Tu m'as tellement manqué, souffla-t-elle
- Viens, allons ailleurs.
- Oui … »
Elle jeta un coup d'œil vers ses girls, jacassant sur leur couple.
« On arrête là ! » Déclara-t-elle d'une voix brisée par l'émotion.
Il faisait beau ce jour là. Le parc qui se trouvait à côté du lycée était sublime. Posé dans un coin d'ombre, protégé d'un arbre, le jeune couple s'admirait l'un l'autre. Imprégnant les traits de l'autre.
« Qu'as-tu fait pendant notre séparation ? »
Devant les autres, la capitaine des pom-pom girls était exubérante, c'est ce côté-là qui avait repoussé Sai au tout début. Puis, avec le temps, lorsqu'ils étaient en tête à tête, elle s'était montrée douce et réconfortante. Il avait connu une deuxième Ino. Une Ino qui aimait les fleurs, qui aimait parler philosophie et culture. Qui aimait rire, bien sûr. Une belle Ino, qu'il avait alors apprécié. Car Sai est ce genre de garçon calme, beau garçon, souriant, poli mais mystérieux. Qui aurait cru que la magnifique seconde Ino, capitaine des pom-pom girls, se retrouverait avec le terminal et si beau poète Sai ? Leur histoire était l'une des préférés des lycéens. Il y a de ça maintenant deux mois, Sai était parti en voyage, qu'il aimait appelé son pèlerinage. Il avait voyagé dans le monde, apprenant l'art. Ino avait un peu boudé quand il lui apprit, cependant … Elle ne pouvait qu'être heureuse pour lui. Mais deux mois … Deux mois c'est …
« C'est long. » Murmura Ino
Ce fut le premier mot d'Ino.
« Ino?
- Ah ! Pardon, j'étais dans mes pensées ! »
Elle éclata d'un beau rire. Sai l'admira. Un sourire doux s'étira sur ses lèvres.
« Ino … Tu me laisseras te peindre un jour? »
La blonde rougit, baissant brutalement son minois. Le garçon rit, aimant cette Ino là. La blonde releva son visage.
« Je … Bien sûr. »
Il attrapa son menton fragile, et l'embrassa.
« Tu m'as … Vraiment manqué, murmura-t-il
- Je t'aime Sai. »
Le vent gonfle ses cheveux, et sa longue écharpe en laine noire suit la cadence. Son regard vert brille. La joie s'entend dans son rire. Elle pédale, pédale le plus rapidement possible. Elle bifurque dans une rue en pente, et fait la danseuse. Elle est habillée d'un jeans noir, d'une tunique émeraude, allant de paire avec ses yeux, tout ça rehausser d'un gros gilet en laine gris et de ballerine noire couverte par des guêtres grises. Son sac, coincé sous son bras, se ballote contre son flanc droit. Elle secoue sa chevelure avec vivacité. Arrivée devant le lycée, elle attache son vélo, tout comme ses cheveux. Elle place sur son nez, de petites lunettes grises. Haruno Sakura est arrivée. Son sac est lourd, c'est bien normale, il y a tellement de livres. D'ailleurs elle arrive à la bibliothèque. Saluant poliment la responsable du CDI, elle dépose son sac et sort plein d'exemplaire.
« C'est la commande que vous avez faite à ma mère.
- Ah, merci Sakura-san. C'est pratique d'avoir la fille de la directrice de la bibliothèque centrale dans ce lycée » Soupire la responsable
Sakura sourit, elle referme son sac, et fait malencontreusement tomber ses clefs, elle se baisse et les attrape avec délicatesse.
« C'est vrai que cela doit vous enlevez un poids considérable.
- Oui, mais au point où nous en sommes, tu n'auras bientôt plus de dos, ma pauvre Sakura-san.
- Ne vous inquiétez pas pour moi !! Je suis robuste ! Bien, je vais y aller, sinon je vais être en retard.
- Et que serait Sakura Haruno en retard?
- Sûrement pas elle. » Marmonne Sakura
Elle sourit poliment, puis sort du CDI. C'est bien ça qui embêtait Sakura, cette image de fille modèle qui lui collait, SI BIEN, à la peau. Parce qu'elle était fille de bibliothécaire, parce qu'elle décrochait bon nombre de bonne note, que sa tenue était toujours correcte, elle était Sakura Haruno. Et elle se devait de ne jamais rien faire de travers. Sakura était parfaite partout … Sauf en amour. Au détours d'un couloir, elle bouscule quelqu'un.
« Oh ! Pardon !! » S'exclame-t-elle
Relevant le regard vers l'inconnu. Sakura rougit. Oui, elle est forte partout, sauf en amour ...« Uchiha-san. »
Il lui jette un bref regard en coin, puis part. Figée, elle reste là, pétrifiée.
« J'ai touché Sasuke-san … Oh ! Non, je l'ai bousculé je …, pense-t-elle
- Sakura?
- Neh? … Oui Shizune-san?
- Tu sais que cela va faire plus de cinq minutes que ça a sonné?
- Hein ?! Oh ! Oh!! J'y vais ! »
Elle détala. Et se fut bien la première fois de sa vie que Sakura fut si rapide. Elle dévala les escaliers comme personne. Inspiration, expiration. Elle toque férocement à la porte.
« Hn ? »
Elle entre. Le professeur, un homme bedonnant et aigri la questionne du regard.
« Et bien Horuna-san ? On s'est perdue dans les couloirs ? Pourtant … Vous êtes connue pour être la plus collante des … Oh pardon, je voulais dire, studieuse des élèves ? »
Sakura bouillonne. Dire que toute cette bande de triples imbéciles se marre.
« Moi ? Collante ? Mais pour qui vous prenez-vous ? Essuyez-vous la bouche sale crasseux !! Vous avez de la bave dans votre moustache !! Monsieur … Inki* … oups, je voulais dire … Kibaki !! »
Mais bien sûr, tout ça, Sakura ne fait que de le penser, et encore, ce n'est pas Sakura, ce n'est que sa conscience. Se cachant derrière sa chevelure, la jeune fille rougit.
« Euh … Euh … Je suis … Vraiment désolé.
- Je ne vous accepte pas. Vous pouvez aller en permanence … Haruna !
- Je … C'est Haruno.
- Pardon?
- Mon nom de fam…
- Déguerpissez !! »
Jetée comme une malpropre, elle aire désormais dans les couloirs. Son sac sous son bras, quelques livres entre ses mains. Elle allait tourner dans une des nombreuses ailes du couloir.
« Sasuke-san … Tu l'as?
- Ouais, tiens. C'est 800 yens.
- Quoi?! Mais … J'ai presque rien pris !
- C'est le prix. »
Sakura s'arrêta, elle entendit un grognement.
« Je me demande si je ne devrais pas chercher des tazes autre part ! Pff.
- Fais ce que tu veux, je m'en fous. En tout cas, si tu te fais balancer par cet autre type, viens pas te plaindre. »
L'acheteur grogna. Sakura resta statufiée durant quelque instant. De la vente … De drogue? Ses yeux s'agrandirent. Et … Sasuke-san était l'un des principaux acteurs. Elle se plaqua les mains sur la bouche, prise d'un soudain choc. C'était impossible ! Sasuke-san était si parfait, si beau, si …« Qu'est-ce que tu fous là?
- Hii !! »
Sakura se tourna brutalement. Rouge de confusion, mais aussi de panique.
« U… Uchiha-san ! »
Il haussa un sourcil, et lui jeta un regard meurtrier.
« Ca ne te dérange pas à se que je vois d'écouter les conversations.
- Je … Je n'ai pas fait exprès !
- Donc tu l'as bien entendu » Soupira-t-il
Sakura le regarda. L'admirer de si près la faisait rougir, mais elle en profitait. Elle imprimait chacun de ses traits, dessinait les courbes de son visage dans son imagination. Sans rien ajouter de plus, il la devança. Droite comme une statue de sel, Sakura n'osa bouger.
« Si tu dis quoique se soit à quelqu'un… »
Il se tourna, et elle eu le malheur de croiser son regard. Des frissons la firent trembler de peur. Son cœur se décrocha de sa pauvre poitrine pour tomber dans son ventre. Elle eu peur.
« Hn … Oui ! »
Elle avait comprit la sentence, pas besoin de parole, ça la ferait s'évanouir. Oui, Sasuke était beau, oui il avait de la prestance, et quel personnage ! Mais il était horriblement froid, et effrayant. Que Sakura se dit qu'en amour c'était mal barré pour elle. Lorsqu'elle releva les yeux, le couloir était vide, elle était seule. Elle eu un regard paniquée et s'exclama à voix haute :
« Oh Kami-sama !! Il doit me prendre pour une petite fouineuse ! Il ne me connait pas que déjà il se fait une mauvaise idée de moi !!! Aaah !! J'suis qu'une imbécile !! »
*Inki : Triste, sombre, grisonnant, glauque.
Le sport était une de ses activités favorites. C'est pourquoi Tenten se devait de mettre un point d'honneur à toutes ses aptitudes physiques. Pourtant, Tenten était bien la plus féminine des femmes de ce lycée. Bon, certes, Yamanaka-san était très féminine, mais Tenten étant plus âgée qu'elle, elle se trouvait la première à être féminine ! Et paf ! Son court short vert et doré met ses cuisses bronzés et fines en valeurs. Elle s'étire, démontrant un décolleté plus qu'attirant. Oh oui, Tenten avait un charme fou, et faisait des ravages certains. Elle en était d'ailleurs très fière. Après tout, sa mère lui avait toujours fait comprendre que la beauté est un avantage certain dans la vie. Elle attache ses longs cheveux bouclés en chignon pendouillant.
« Bien l'heure est fini ! Allez tous vous changer !
- Oui ! » Crient les élèves
Au pas de course Tenten part dans les vestiaires, elle se lave, et se change. Il lui semblait important pour elle d'être toujours d'une hygiène impeccable. Elle sort, habillée d'un bermuda vert kaki, d'un débardeur double, première couche rose, deuxième rose foncé, d'un gilet simple vert et de basket rose et kaki. Elle lâche ses longs cheveux bruns, qui cascadent le long de son dos. Son sac à dos noir en main, elle débarque dans les toilettes, s'applique une couche de gloss, seul effet illusoire qu'elle ne désire mettre. Rien d'autre. Selon Tenten, les lèvres sont les premières atout d'une femme. Posséder de belles lèvres, fermes et douces est important. C'est la pause déjeuner, et Tenten court pour aller à la cafétéria. Se faire une place dans la file d'attente, car il y a déjà du monde. Servie, elle cherche une place. Elle a trouvé. Sourire aux lèvres, elle se dirige vers une table.
« Lee-kun ! »
Un brun un peu étrange, je l'affirme, se tourne vers elle et sourit. En fait, c'est ses yeux qui font peur, des yeux qui vous dévore du regard avec admiration.
« Ca va Tenten ?
- Absolument bien, j'ai commencé avec deux heures de sport ce matin à neuf heures ! »
Le brun sourit.
« D'où tu tiens cette vivacité? Demande-t-il
- C'est toi qui me l'a transmise, baka-aa ! »
Elle enfourna dans sa bouche une brochette de tsukuné.
« Ils se sont surpassés aujourd'hui !!
- Tu ne le sais pas?
- Nani ?
- Les représentants de Suna débarquent ici !
- Neeh?! Pourquoi faire?? »
Baguettes en main, elle engloutit alors du curry au bœuf et au champignon.
« C'est bizarre !
- Soit plus propre quand tu manges. On ne t'a pas apprit qu'on ne parlait pas la bouche pleine? » Dénonce une voix hautaine qui n'est pas celle de Lee, pour sûr.
Tenten rougit, la bouche encore pleine de curry. Ses lèvres glosées sont mises en avant, et semble, appétissante.
« Hy… Hyûga-san !
- En personne. »
Tenten avale sa bouchée, se redresse du mieux qu'elle peut. Un peu rougissante, elle grogne avec embarras :
« Qu'est-ce que tu veux encore? »
Il sourit, et se penche sur la table. Ses longs cheveux bruns glissent sur son épaule gauche.
« Gênée?
- Pas du tout !! »
Elle se mit à bouder. Il se redressa, satisfait.
« Fait attention, vu au train où tu vas … Tu risques de grossir. »
Puis il partit, quelques groupies le collant. La jeune femme le suit du regard, une moue à la bouche. Elle repose ses yeux sur son assiette, puis soupire un:
« Je n'ai plus faim. »
Lee sourit, puis du bout des doigts attira l'assiette vers lui, tout un jetant un regard en biais à Tenten, il déclara fièrement:
« Ainsi, j'imagine que ça ne t'embêtera pas si je te finis ton assiette?
- Que? Pas question !! Passe moi ça, baka ! »
Elle reprit sauvagement son assiette puis mangea goulument. Tenten était peut-être féminine, sensible sur son poids, et, indéniablement amoureuse d'un petit arrogant efféminé, elle ne restait pas moins un ventre sur patte !
Le calme et la sérénité. Rien de mieux qu'un antre de paix. Dès qu'Hinata Hyûga était arrivée en ces lieux qu'est le lycée, elle avait cherché un petit coin tranquille dans lequel se reposer les heures où elle n'aurait pas cours. Un endroit où lire et écouter de la musique. Un endroit où composer. Oui, Hinata écrivait bon nombre de poème et de musique. Ecrire était sa passion, la seule qu'elle n'est trouvée pour allée mieux. Elle posa délicatement sa tête sur un tronc d'arbre, ferma les yeux, et savoura la faible lueur qui d'entre les feuilles éclairait son visage. Un soupire de contentement s'échappa de ses lèvres. Du bout des doigts elle caressa la page de son carnet. Un carnet bleu ciel, aux pages noircis par des sentiments. Les siens, les leurs. La belle brune aimait écrire se qu'elle voyait, ou même ce qu'elle semblait percevoir. Jusqu'ici, tout allait bien, mais depuis un certain temps, une tâche perturbait son petit monde tranquille. Une tâche commençant par « N ». Elle entonne une de ses compositions :
Baby, I have never known what I would become.
Petite, je n'ai jamais su ce que je deviendrais.
I didn't have big dream. Tying me to everything.
Je n'avais pas de grand rêve. M'attachant à tout.
No, I didn't know that I would meet you.
Non, je ne savais pas que je te rencontrerais.
And even now, I don't expect one "us".
Et même maintenant, je ne m'attends pas à un « nous ».
I don't know that you and me shall give.
Je ne sais pas ce que toi et moi donnerons.
Nor if we shall content ourselves with it.
Ni si nous nous en contenterons.
Elle rouvrit ses yeux, d'un bleu pâle. Un sourire s'étala sur ses lèvres roses. Oui, et c'était une très belle tâche par ailleurs. Mais, malheureusement, une tâche inapprochable. Elle inspira une grande bouffée d'air et se releva avec énergie, elle rangea son carnet dans son sac en bandoulière. Hinata était très commune. Habillée d'un jean, d'un pull col roulé gris et d'un gilet large et épais bleu foncé, elle avait ce matin-ci opté pour des bottes grises. Elle restait pourtant se qu'on s'entêtait à répéter : « La fille invisible ». Entre deux buissons, elle sort, et se retrouve dans un petit chemin de terre. La tête dans les nuages. Elle continue sa composition :
I know a thing, it is that in your sides I learn.
Je sais une chose, c'est qu'à tes côtés j'apprends.
I love you. You hear me?
Je t'aime. Tu m'entends?
No, you prefer or even elsewhere, hurt me.
Non, tu préfère voire ailleurs, me faire mal.
And my heart? Is it so ordinary?
Et mon cœur? Est-il si banal?
Alors qu'elle tourne la tête, elle voit assit sur un banc un couple. Rêvassant elle les regarde avec discrétion. Elle aimerait leur ressembler. Elle soupire. Serrant avec énergie sa pochette en carton, elle balaye d'un coup sec sa frange. Elle arrive devant son lycée. Un immense bâtiment, arborant fièrement le drapeau de l'équipe de basket. Elle le contourne, toujours rêveuse. Un peu curieuse, elle jette quelque coup d'œil dans les salles de classes. Les élèves qui y travaillent essaient d'écouter, mais cela semble dure. Hinata sourit, elle les comprend.
I give you the key.
Je te donne la clef.
It belongs to you to operate.
C'est à toi d'actionner.
To discover what hides my heart.
De découvrir ce que cache mon cœur.
You know, you don't have to be afraid.
Tu sais, tu n'as pas à avoir peur.
It is little as everything the others.
Il est un peu comme tout les autres.
With some errors.
Avec quelques fautes.
Elle arrive devant un stade en pleine air. Où s'entraîne des joueurs. La jeune Hinata s'arrête. Le souffle coupé par la scène. Son cœur bat si vite, qu'il l'entraine. Elle l'admire, profite de sa solitude. Il a un rire qui l'anime. Un sourire qui la fait vivre. Son sourire est le plus beau de ses trésors. Sa joie, la plus belle des qualités. Hinata l'aime. Elle l'admire. Elle sait qu'elle n'est pas la seule, mais elle sait qu'elle seule l'aime pour sa vraie nature. Elle sourit. Il fait un panier, et tape dans la main d'un de ses équipiers. Il prend une serviette et essuie son visage. Alors qu'il fait une passe, il s'arrête. Et se tourne dans sa direction, ses sourcils, blonds, sont froncés. Hinata se cache. Il était pourtant sûr d'avoir vu quelqu'un … Tant pis. Il se retourne et continu de jouer.
I give you the key.
Je te donne la clef.
The one of my heart.
Celle de mon cœur.
It belongs to you to operate.
C'est à toi d'actionner.
You do not have to be afraid.
Tu n'as pas à avoir peur.
It is as the others.
Il est comme les autres.
With the smalls… Errors.
Avec de petites … Fautes.
Se cacher, toujours se cacher. Hinata sait que s'il lui venait un jour la stupide idée de se dévoiler, la charge sur ses épaules, la pression des rumeurs, la ferait s'évanouir. Elle contourna lentement le terrain, le plus discrètement possible. Après tout, elle était transparente, personne ne la voyait jamais. Ca ne la blessait pas, elle les comprenait entre autre. Elle était se qu'elle était.
« La vie est faite ainsi … Le changement n'existe pas chez les gens comme moi. »
C'est triste à dire, mais Hinata avait perdu espoir depuis longtemps. Telle l'âme errante qu'elle est, elle s'aventure en terrain glissant. Oui, Naruto Uzumaki était trop important contrairement à elle.
Ca y est, vous avez rencontré nos héroïnes … ainsi que leur fameux prétendant. Attendez … STOP !! … Il en manque une non? Aah … K'so, elle n'est pas encore arrivée … Problème d'avion ! Font ch*** ces transports.
