Hey, salut tout le monde !

Me voici avec la fiction annoncée par le prologue "Brunhilde Von Rosen, Serpentarde et Fière" ! Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à le lire (il n'est pas très long rassurez vous !) car il permet de mieux cerner l'état d'esprit de Brunhilde, l'OC que nous allons suivre dans cette fiction. Elle se déroule durant la sixième année à Poudlard d'Harry Potter.

En ce qui concerne la publication, je vous l'annonce dés le départ ; je n'ai pas finis d'écrire cette fiction et je suis très prise par mes études littéraires (j'entre en khâgne pour préparer le concours de l'ENS cette année, alors du boulot je vais en avoir !) alors je ne peux pas promettre des dates de publications régulières. Merci de votre compréhension à ce niveau là (sous entendu : pas la peine de m'incendier ou de faire des remarques acerbes sur ça dans les reviews ou en mp, j'en ai déjà reçu dans ma fiction "Remember" sur Divergente et je peux vous assurer que cela ne motive en rien à écrire...).

Je vous souhaite une bonne lecture !


La porte claqua tandis que trois adolescents entrèrent dans le compartiment. Au centre du petit groupe, semblant en être le chef, un grand blond sec à l'allure aristocratique expliquait à grand renfort de mimiques dédaigneuses pourquoi il ne retournera plus dans la boutique de Madame Guipure à ses deux acolytes : un métisse aux larges épaules et aux pommettes saillantes et une petite blonde a l'air renfrogné. Le trio s'affala d'un même mouvement sur une des banquettes sans accorder un regard aux deux occupantes du compartiment.

L'une d'elle, arborant fièrement et ostensiblement l'insigne verte et argentée de Serpentard, apostropha les trois arrivant avec un léger sourire, cachant sans mal son agacement d'être ignorée

- Eh bien, vous ne saluez plus ?

La blonde, Pansy Parkinson, releva la tête étonnée puis souri a la jeune fille

- Silke ! Je ne t'avais pas vu. Il faut dire que le discourt de Drake était si intéressant…

- Evidement qu'il l'était. Comment vas-tu ?

La serpentarde remet en arrière ses épais cheveux châtains et lui fait un sourire éblouissant tout en répondant

- Très bien, Drago. Nous sommes allées en Russie durant les vacances.

- J'ai entendu dire par Père que le Moscou Sorcier était très agréable.

- Oh oui il n'y a que très peu de mélange entre les sangs purs et les inférieurs là-bas, contrairement a Londres. C'est vraiment rafraichissant d'être entre nous.

Silke Von Rosen ne cessa pas de sourire tout en parlant, désireuse de capter au maximum l'attention de ses trois interlocuteurs. La jeune fille aimait particulièrement être le centre de l'attention. Assez grande pour son âge et élancée, elle avait de long cheveux châtain ondulé et de grands yeux noisette. Sa beauté naturelle, aidée par plusieurs potions d'embellissement et divers sortilèges de soins variés, faisait d'elle la plus belle serpentarde de sa génération et peut-être même de sa maison entière. De plus, la pureté du sang des Von Rosen était incontestable : ancienne famille de la noblesse allemande, les Von Rosen avaient immigrés en Irlande plusieurs années auparavant afin de faciliter les affaires du père de famille. La jeune fille n'avait pas tardé avant de s'associer a Drago Malfoy lors de leur première année afin d'imposer leur pouvoir sur les serpentards de leur génération puis des années inférieurs au fils du temps.

- Qu'en dis-tu Brunhilde ?

La cinquième personne du compartiment poussa un soupir ennuyé et releva la tête de son volumineux livre :

- « Vous me coupez dans un passages des plus intéressants. Je vous déteste. Quelle est la question ? »

Si Silke était le « Joyaux de Serpentard » au même titre que Drago en était le « Prince », la sœur jumelle de la jeune fille n'avait pas les mêmes ambitions de domination. Bien qu'étant d'une apparence identique en tout point à Silke, mis a part ses yeux d'un vert sombre, Brunhilde ne faisait jamais de véritable effort sur son paraître, se moquant bien des regards des autres sur elle. Ainsi, la jeune fille portait ses cheveux, d'un blond miel, bien trop long en une simple natte afin qu'ils ne la gêne pas et n'usait d'aucun artifice pour embellir son visage ou charmer ses camarades. Brunhilde n'avait, de fait, jamais porté un grand intérêt a ses camarades de maison et avait toujours préféré la compagnie de ses innombrables livres a celle des vivants. Silke mis a part, bien entendu.

- Qu'as-tu pensé de la présidente russe, Marina Khoma ?

- Charmante, comme son sang pur pourvait le laisser supposer de toute façon. Très intelligente.

- N'est-il pas ? Et avec de très bonnes idées quand a la place des nés-moldus dans la société ! Savais-tu, Drago, qu'a présent seuls les sorciers pouvant attester qu'au moins trois de ses grands parents étaient également sorcier peuvent exercer des proffessions à grandes responsabilités ? Plus de sang de bourbe ! N'est-ce pas là une formidable initiative ? Scrimgeour devrait réellement s'inspirer d'elle…

Brunhilde observa un instant sa sœur s'enflammer sur les réformes russes avant de reposer ses yeux sur son livre. Elle ne gardait, pour sa part, pas un très bon souvenir de leur séjour en Russie, contrairement a Silke. Leur frère ainé les avait trainés de bal en vernissage et de vernissage en réception officiel dans l'espoir de rencontrer de bons partis et des dignitaires haut placé. Ce que Brunhilde avait trouvé parfaitement ridicule étant donné qu'elles étaient toutes les deux fiancées depuis leurs douze ans a des héritiers de familles pures.

Retenant un dernier soupir, elle se replonge avec assiduité dans son ouvrage : La magie celtique, volume II par Morgiana Athamé, une enchanteresse particulièrement reconnue Outre-Manche et Sorcière-Mère du Conven Principal de Brocéliande. La jeune fille se crispa en entendant la porte de rouvrir brutalement et tenta d'ignorer l'importun, plongé dans son livre. Le troisième année s'avance dans le compartiment tout en serrant trois petits rouleaux attachés par un ruban violet. Essouflé et gêné par les regard méprisant des serpentards, il balbutia en tendant les parchemin

- Je dois donner ça a Blaise Zabini et aux jumelles Von Rosen.

- Eh bien qu'est-ce que tu attends ? Donne, ordonna Blaise tout en tendant la main.

Véxé, le troisième année lui donna avant de ressortir en claquant la porte. Brunhilde referma son livre d'un geste agacée. « Il est donc impossible de lire tranquillement dans ce train ? » pensa-t-elle tout en prenant le parchemin. Elle parcouru des yeux l'écriture fine et serré, couverte d'enluminures ridicules a chaque majuscule, tout en haussant un sourcil pendant que Silke poussa un cri de joie et que Blaise eut un sourire suffisant :

Mademoiselle Brunhilde Von Rosen,

Je serais ravi si vous pouviez venir vous joindre à moi pour prendre une petite collation dans le compartiment C.

Cordialement,

Professeur H. E. F. Slughorn

La jeune serpentarde replia le parchemin avant de se lever, tenant toujours son livre. Blaise l'imita et ouvrit en premier le compartiment tout en disant

- Il semblerai que le Club de Slug soit de nouveau d'actualité.

- Dépêche toi Blaise ! Je veux absolument être la première a y aller !

Brunhilde roula des yeux mais ne dit rien et suivit les deux autres a travers les wagons. L'avantage de se déplacer avec des membres de « l'élite » de Serpentard, a savoir le narcissique Zabini et la populaire Silke, était que les autres élèves s'écartaient pour laisser passer le trio. Ils arrivèrent rapidement au compartiment C et remarquèrent, a l'agacement de Silke et l'indiférence de Brunhilde, qu'ils n'étaient pas les seuls invités et encore moins les premiers arrivés. Le professeur Slughorn leur fit un grand sourire sous son épaisse moustache et se leva tout en tendant la main a Blaise, qui ouvrait la marche

- C'est un plaisir de vous voir, monsieur Zabini ! J'ai rencontré votre mère, il y a quelques années, et je dois dire que vous lui ressembler énormément. Oh, et vous devez être les jumelles Von Rosen, enchanté mesdemoiselles.

Il serre avec vigueur la main de Blaise puis déposa un baiser sur la main des deux jeunes filles dans un geste qui se voulait distingué mais qui n'était que ridicule aux yeux de Brunhilde qui grimaça en sentant les lèvres et la moustache broussailleuse du professeur sur le dos de sa main. Elle retira rapidement sa main et l'essuya discrètement contre le pull gris de Blaise avant de regarder d'un air désintéressé les différentes places de libre et finit par s'asseoir aux cotés de la petite rousse à l'air perdue. La dernière des Weasley, si elle se souvenait bien. Au moins, elle n'aurait pas a être polie avec elle ni a tenir une conversation au combien ennuyeuse avec elle, chose que Silke et Blaise seront obligés de faire en s'asseyant aux cotés de Cormac, griffondor de septième année au sang pur et a l'air aussi hautain que Drago.

Sa voisine sembla vouloir entamer la conversation mais Brunhilde l'ignora ostensiblement, après lui avoir lancer un regard méprisant, et rouvrit son livre. Elle ne fit pas non plus attention a l'arrivée de nouveaux élèves, trop absorbée par la description minutieuse des vertus de la labradorite, elle ne fit pas non plus cas des questions plus ou moins déplacées de Slughorn jusqu'à ce qu'il s'adressa directement a elle, se tournant dans sa direction si brusquement qu'elle en eut un sursaut. Agacée d'être nouveau dérangée dans sa lecture, la jeune fille planta son regard dans celui de Slughorn et dit d'un ton tranchant

- Plait-il ?

- Je racontais simplement ma rencontre avec vos parents. Des gens vraiment charmant et si doués. Je me souviens que votre père était un très bon joueur de Quidditch.

Brunhilde soutint le regard du professeur d'un air ennuyée, tout en se demandant ou l'homme voulait en venir en disant cela. Silke, connaissant sa sœur et sachant qu'elle finirait par couper le professeur d'une réplique sarcastique, intervint en souriant :

- Oui, notre père jouait souvent pour le plaisir, il a eut plusieurs propositions pour devenir un attrapeur professionnel. Il fut notamment sollicité par les Canons de Chudley et les Flaquemare mais ses affaires lui tenait trop a cœur. N'est-ce pas Brunhilde ?

- En effet.

- D'ailleurs, tant que j'y pense, votre frère est également un joueur de renom. J'ai eu la chance d'assister a quelques uns de ses matchs lorsqu'il pratiquait dans l'équipe nationale d'Angleterre, très bon gardien. A-t-il gardé contact avec ses anciens coéquipiers ?

Silke se para de son plus beau sourire

- Oh oui, nous voyons régulièrement les membres de l'équipe au manoir Von Rosen. Enfin, nous voyons tout de même les associé de notre famille plus régulièrement. De plus, avec notre absence durant deux mois pour régler des affaires diplomatiques sur le continent nous ne les avons pas vu depuis quelques temps.

Les yeux de Slughorn brillèrent a ces mots tandis qu'il demanda, la bouche pleine de faisant :

- Quelles genres d'affaires, si ce n'est pas indiscret ?

- Ne vous en faite pas vous ne l'êtes pas. Eh bien, mon frère étant a présent le chef de la famille Von Rosen, il a été invité a l'investiture de la nouvelle présidente de Russie puisqu'il a été un de ses soutiens financiers durant la campagne électorale. Une femme charmante et très compétente.

- Vous la connaissez ?

Le large sourire plein de convoitise et de bout de viande fit rouler des yeux Brunhilde. Cet homme n'était-il donc interessé que par les relations de ses élèves ? Silke semblait l'avoir bien comprit et monopolisait l'attention du professeur en lui racontant en long et en large le carnet d'adresse de leur famille, ommettant sciemment les familles ouvertement mangemortes tels que les Malfoy et les Nott. La Weasley a ses cotés semblait également exaspérée par l'attitude de l'homme et se vengeait sur le faisant. Brunhile fut tentée de l'imiter mais se retint et se contenta de regarder les différentes personnes du compartiment. Son regard sombre finit par se poser sur Neville Londubat et elle retint difficilement un ricannement de mépris.

Sérieusement ? Lui ? Ce n'était qu'un presque cracmol avec des parents totalement dégénérés, il n'avait strictement rien a faire ici. Slughorn avait des gouts douteux en matière d'invités. « Ce doit-être la sénilité qui le guette, le vieillard. » pensa la jeune serpentarde avec dédain. Il y avait bien trop de griffondor dans ce compartiment en tout cas. Heureusement que le professeur avait eu la décence de ne convient que des sangs purs : elle n'aurait pas supporter la proximité d'un né-moldu dans un espace aussi exigüe. Ses yeux se posèrent finalement sur Harry Potter. LE Harry Potter. Evidemment, il vait fallu que ce cafard soit invité. Brunhilde ne le supporte pas.

Le fait qu'il soit le survivant n'avait rien a voir avec cela, bien que cela n'ai pas joué particulièrement en sa faveur. Non. Le problème était tout autre il avait refusé la poignée de main de Drago lorsqu'ils étaient plus jeunes. Pourquoi cela ? Simplement car Ronald Weasley lui avait raconté des clichés et médisances sur les serpentards. Certes, l'attitude de Drago n'était pas particulièrement engageante, mais une poignée de main n'engage à rien et lui, l'avait simplement refusé. Le Survivant n'était rien d'autre a ses yeux qu'un griffondor sans cervelle et influençable qui passe le plus clair de son temps à dénigrer les serpentards et considérer que ceux qui ne sont pas griffondors ne sont pas dignes les rouges et or étaient comme ça suffisant et imbu d'eux même. Ce qui était particulièrement ironique lorque l'on savait que les griffons reprochaient cela aux serpentards.

C'était là le seul espoir de ce vieux fou de Dumbledore ? Un gamin de seize ans immature, pas particulièrement intelligent et qui en plus était un griffondor. Histoire de ne pas paraitre encore plus cliché : le Survivant, l'Espoir ne pouvait bien évidemment n'être qu'un Griffondor. « Tiens, J'aurais bien voulu voir les réactions des autres s'ils avaient été a Serpentard… On l'aurait sans doute prit pour un futur mage noir en puissance… ». Brunhilde poussa un soupir qui malheureusement n'échappa pas au balafré qui se mit à la fixer en haussant un sourcil. Slughorn se tourna vers elle, suivant le regard du jeune homme

- Un problème, Miss ?

« Oh oui, à commencer par votre tête luisante, votre horrible moustache pleine de miettes et les absurdités qui sortent de votre bouche » Pensa-t-elle.

- Pas vraiment, je pensais juste aux implications de la guerre.

Sa remarque jeta un froid dans la conversation. Blaise la regarda en haussant aristocratiquement un de ses sourcils épilés, sa sœur se mordit la lèvre d'un air contrariée par son intervention, Belby avait considérablement palit, Mc Laggen tiqua nerveusement tandis que Weasley et Neville grimacèrent. Elle finit par poser son regard vert sombre sur Harry Potter et elle fut satisfaite par ce qu'elle vit : le teint pâle, sa main resserrait nerveusement sur sa manche et sa mâchoire était visiblement crispée. Slughorn passe une main sur son front et répondit, légèrement prit au dépourvus

- Oh je vois. Vous devriez laisser la guerre derrière vous mademoiselle Poudlard est le lieu le mieux protégé de Grande Bretagne.

La serpentarde hocha la tête, sans pour autant quitter Harry du regard. Le griffondor semblait particulièrement mal à l'aise et cela amusa Brunhilde au plus haut point. La discussion finit par reprendre et sa voisine lui donna un coup de coude dans les côtes. La vert et argent se tourna vivement vers elle et lança un regard noir tandis que la rouquine s'excusait, prétextant ne pas avoir fait exprès. Bien sur. Et Brunhilde était née de la dernière révolte de gobelin.

Brunhilde écoutait à peine le discourt de Dumbledore, vaguement intéressée lorsque celui-ci présenta les nouveaux professeurs de cette année Slughorn, sans grande surprise, en potion et un certain Irving McCormick en défense contre les forces du Mal. Etonnement, le professeur Snape n'était pas présent avec les autres mais Brunhilde n'n fit pas grand cas elle avait énormément de respect pour le directeur de sa maison, s'il n'était pas là c'était pour une bonne raison, elle n'en avait aucun doute. La table de Serpentard n'était d'ailleurs pas très enthousiaste d'apprendre que leur directeur de maison était remplacé par le bedonnant Slughorn, aussi ils ne furent que peu a applaudir mais le professeur ne sembla pas s'en formaliser.

- Cette année, en raison des récents événements, deux nouvelles matières seront accessibles à partir de la sixième année : une option de magicomagie avec le professeur Elsa Ymeir et une option de magie élémentaire avec moi-même.

Les murmures fusèrent dans la grande salle et Brunhilde pencha la tête avec un soudain intérêt. Magie élémentaire ? Cela avait l'air intéressant. Et puis Dumbledore, malgré ses gouts douteux quand aux robes, bonbons, discourt et Elu, restait un grand sorcier alors un enseignement dont il serait le professeur ne pourrait qu'être bénéfique.

Silke se pencha vers Pansy après le discourt et les deux jeunes filles ricannent sous le regard perplexe de Drago.

- Les filles ?

Silke souri et releva ses pupilles noisettes vers lui tout en faisant un vague geste vers la table des griffondor

- As-tu vu la tête de Potter ? On dirait un inferis, je me demande bien pourquoi il est comme ça…

Décidant que la conversation était légèrement plus interessante que le contenue de son verre –a savoir du jus de citrouille- Brunhilde tourna la tête vers les rouges et or. Avachi sur le banc et la tête mollement appuyée contre sa main, Harry jouait sans grande à bouger ses haricots dans son assiette. La jeune fille plissa les yeux en observant son visage, elle n'avait pas fait attention dans le compartiment mais il était vrai qu'il avait bien changé : les joues un peu plus creuses et le teint maladif, le survivant avait prit une vingtaine de centimètre sans s'étoffer vraiment ce qui le faisait plutôt ressembler, selon elle, a un gamin déglingué et malingre. Mais ce qui avait réellement changé, c'était le silence dans lequel il semblait se murer, ne participant même pas aux conversations de la belette et de Miss-Je-Sais-Tout à côté de lui. Etrange.

- Hilde, verdict ?

La serpentarde se retourna vers sa sœur, perplexe. Silke lui souriait un peu et attendait l'avis de sa sœur avec curiosité

- Jamais vu comme ça. Quelqu'un est mort, je pense.

- Pas que je sache, ah moins que…Il s'est passé quelque chose lors de l'attaque du ministère ?

Les regards des verts et argents se braquèrent sur Drago qui souri, ravi de capter l'attention de tous. Il prit son temps avant de répondre de sa voix trainante

- D'après ce que je sais, ma tante Bellatrix a tué Sirius Black. Il n'y a pas eu d'autre perte du coté des « gentils ».

Pansy et Silke gloussèrent à l'entente de ce mot si vide de sens tandis que Brunhilde renifle dédaigneusement. Les gentils et les méchants…Quelle vision simpliste et manichéenne de la guerre ! Il n'y a jamais de gentils et de méchants dans une guerre mais des intérêts divergents. La Morale, la Justice…Tout ces mots sont vides, on leur fait dire tout et n'importe quoi selon les époques, les intérêts, les « modes ». Théodore Nott reposa son verre et murmura, les yeux dans le vague

- Dans ce cas, Black était important pour notre cher Potty…

- C'était le meilleur ami de ce traitre de James Potter, et il me semble qu'il était le parrain du balafré.

Nott fronça les sourcils et sembla refflechir avant de secouer la tête, les yeux fixants toujours un point vague

- Douze ans à Azkaban…Ils n'ont pu se rencontrer que si Dumbledore et Potter l'ont aidé a se cacher du ministère. Lors de la troisième année, avec Lupin.

- Pourtant, Dumbledore ne l'a pas défendu durant son procés.

Le brun releve enfin les yeux et regarde Brunhilde, qui vient de parlait d'une voix ennuyée. Ils se regardent dans les yeux une poignée de seconde, observés par leur amis soudain silencieux, puis hochent imperceptiblement la tête tandis que Théodore murmure

- Oui. C'est une piste a creuser. Ce soir ?

- Parfait.

Les deux serpentards se sourirent un peu d'un air satisfait avant de se remettre a manger, sous les regards amusés de leurs amis. Théodore et Brunhilde étaient les deux serpentards les plus taciturnes et silencieux de leur maison, toujours plongé dans un livre ou perdu dans leur pensé ils auraient facilement eu leur place a Serdaigle si leurs ambitions et leur esprit retord ne les avaient pas poussés vers la noble maison Serpentard. C'est donc sans grand étonnement que les deux s'était rapproché, enfin… Disons qu'ils passaient du temps assis l'un a coté de l'autre a la bibliothèque, se parlant parfois sans se regarder et se comprenant parfaitement par monosyllabe. Ils n'étaient pas les meilleurs amis qui puissent exister mais ils se respectaient et se comprenaient. C'était le plus important.

- D'ailleurs, tant qu'on parle de cet imbécile, savez vous ce qu'il a osé dire à ma mère chez madame Guipure ?

Brunhilde, ne trouvant pas d'intérêt a la conversation, repose son regard sur la table des rouges et ors et détaille avec attention chacun de ses occupants.

Ron Weasley, grand roux sec aux larges épaules, un sourire de benêt placardé sur le visage et la bouche pleine de poulet. Elle eu une moue dégoutée en le voyant parler la bouche pleine, recrachant quelques morceaux de viande. Morgane, aucune éducation. A ses cotés, la rousse du compartiment C, sa sœur.

Ginevra Weasley, plutôt fine et plus délicate que son frère, malgré sa mâchoire un peu trop carré, ses cheveux flamboyant et son air volontaire font d'elle une fille assez jolie. Elle était au ministère également, et faisait partie de cette ridicule Armée de Dumbledor. Et d'après ce qu'elle en savait, elle était assez puissante. Enfin, elle resterai tout de même moins forte qu'eux.

Neville Londubas. Brunhilde ne s'attarde pas sur lui : un presque cracmol, sans interet et ayant eu plus sa place a poufsouffle qu'ailleurs. Une erreur en somme. Son regard dériva sur Harry Potter mais elle ne s'interesse que peu a lui également : elle n'a jamais trouver qu'il était d'un grand interet que cela soit en tant qu'humain qu'en tant que sorcier. Non, ses yeux se pose sur la personne qui reste un mystère pour elle.

Hermione Granger. Née-moldue, surdouée, courageuse et travailleuse. Un étrange mélange. Brunhilde n'a jamais accepté se faire battre par la jeune griffondor dans la plupart des cours, elle n'avait jamais accepté qu'une personne avec un sang si inférieur puisse être aussi doué. Semblant sentir son regard, Hermione releve la tête et scrute autour d'elle jusqu'à tombé sur les pupilles sombres de la serpentard. Cette dernière hausse un sourcil devant son regard insistant et interrogateur puis se détourne quand Dumbledor annonce la fin du repas. Silke se lève immédiatement et apelle les premières années d'une voix douce et les emmene vers les cachot, accompagné par Malfoy le deuxième prefet.

Brunhilde finit par se lever également et par les suivre. Une fois passé le tableau de la salle commune – Reditum comme mot de passe ? Réellement ? Brunhilde se demande avec agacement pourquoi ne pas directement mettre Voldemort, histoire d'etre encore plus subtil- Théodore et elle s'éloignent du groupe pour s'asseoir prés d'une des fenetres donnant sur les profondeurs du lac. Tout deux se mettent a discuter a voix basse tout en entamant une partie d'echec sorcier.

Pansy s'assoit prés de Draco, imité par Silke, et la blonde demande d'une voix tendu

- Nous devons parler de ce qu'il se passe.

- Oui, on doit se tenir informé et prêt. Débusquer les traitres surtout…

Drago hoche la tête puis lance un coup d'œil courroucé aux élèves des années inérieures tout en disant froidement

- Que tout ceux qui ne sont pas en Sixième et Septième années aillent dans leurs dortoirs.

- Pourquoi ?

L'héritier Mafoy pose son regard glacial sur le cinquième année et sussure d'une voix doucereuse et dangereuse

- Viens-tu de me contredire, Justin Russel ?

Le plus jeune palit un peu et secoue nerveusement la tête

- Euh… Non, non. Hein les gars ? –ses amis hochent vigoureusement la tête- Bon, on y va.

Il détale aussi vite que possible, suivit par la grande majorité des élèves. Une fille de septième année ricanne un peu et avance vers la cheminée. Les flammes magiques, enchantées pour être d'une magnifique couleur verte, accentue les pommettes saillantes de la jeune fille par un savant jeu d'ombre. Elle ricanne a nouveau avant de dire

- Quelle démonstration d'autorité Malfoy…Te prends tu déjà pour le dirigeant de cette maison ?

- Parvanah, nous savons tout deux que c'est moi qui prendrai la tête de la maison l'année prochaine.

La dénommée Parvanah souri un peu et s'assoit avec une fausse nonchalance sur son fauteuil, ses yeux noirs rivés sur le blond

- Toi ou un autre, petit dragon. Pourquoi pas Silke Von Rosen, ou encore Blaise Zabini ? Tout trois êtes capable de reprendre ma place quand je partirais –elle se penche en avant et perd son sourire narquois- Ne sois pas trop confiant Malfoy, n'oublie pas que je choisirais mon propre successeur.

Vexé, le grand blond serre les dents mais ne réplique rien. La maison Serpentard, contrairement aux autres maisons, est une société a part entière avec ses propres codes, règles et sa hiérarchie.

De la première a la quatrième année, ils doivent se montrer respectueux des règles de leurs ainés et chacun a un « tuteur », un élève de quatrième année que s'occupe d'aider lors des devoirs et si jamais l'élève a un problème. Arrivé a la quatrième année, ils deviennent tuteurs des premières années a leur tour et suivent le même élève jusqu'à ce qu'il sorte de Poudlard. La relation entre les deux élèves peut devenir très forte et généralement, les deux restent amis bien après Poudlard.

Arrivée en sixième année, les élèves sont classés selon leur popularité, leur résultat et bien sur la puissance de leur famille et selon ce classement, ils peuvent a mi année se faire connaitre solennelement auprés du dirigeant de la maison qui décidera a la fin de l'année qui sera son successeur. Les prefets de Serpentard ont également le rôle de conseiller et de « régent » en cas d'indisponibilité du dirigeant.

Le dirigeant de maison est la personne a laquelle tous se refere lorsqu'il y a un incident interne a Serpentard, lorsqu'il faut prendre des décisions importantes –comme par exemple comment se venger d'une attaque contre des serpentards menés par des eleves d'autre maison- et a laquelle tout les membres de la maison obeissent, quelque soit l'ordre. Cette année, Parvanah est la dirigeante de Serpentard et est la toute première femme a avoir prit la tête de la maison. Fille de l'ambassadeur Iranien a Londres, elle est celèbre parmis les Serpentard pour son inteligente et pour son pragmatisme, frolant le cynisme. Le règne de Parvanah sur Serpentard ne fait que commencer mais il semble évident qu'elle ne se laissera pas intimider et qu'elle est parfaitement consciente que plusieur des septièmes années n'attendent qu'un faux pas pour l'évincer.

La jeune femme esquisse un sourire

- Voila petit dragon, reffrene tes ardeurs.

Elle attrape sa baguette et la fait rouler entre ses doigts un instant avant de dire

- Réunion.

Elle conjure plusieurs canapés et les agence de tels sortent qu'ils forment un cercle avant de convier d'un geste de la main les élèves a s'asseoir.

- Nott, Von Rosen, cela vaut pour vous aussi.

Les deux sixièmes années relevent la tête de leur jeu d'un air neutre avant de se lever et de rejoindre le cercle.

Satisfaite, Parvanah se redresse avant de commencer la réunion

- Bien, comme nous le savons déjà tous, le Seigneur des Ténèbres est revenu et j'imagine que nombre d'entre vous sont destinés a porter sa marque.

Elle marque un petit silence et observe l'assemblée d'un air grave. Parmi les septièmes années, plusieurs hochent la tête d'un air entendu et sourient avec suffisance ravis de pouvoir bientôt rejoindre les rangs des mangemorts. Parvana continu

- Je vous demanderai donc a tous, notamment aux futurs mangemorts, d'être prudents cette année comme vous pouvez vous en douter l'annonce du retour du Lord Noir a alarmé le monde sorcier et toute les maisons vont nous surveiller étroitement. J'exige donc de vous un comportement irréprochable et surtout que vous protegiez les plus jeunes des attaques et insultes que ne manqueront pas de leur faire les autres. Les serpentards sont tous unis, comprit ?

Brunhilde appuit négligemment sa joue contre sa main et fixe les autres élèves sans rien dire. Drago prend la parole

- Qu'en est-il de Potter et sa clique ?

- Malfoy, je souhaiterai que tes petites rixes avec Potter prennent fin. D'autant que d'après ce que j'ai entendu dire, tu devrais toi encore plus que les autres faire profil bas.

Plusieurs regards curieux se tournent vers Malfoy tandis que Brunhilde ne lache pas Parvanah des yeux. Très grande et a l'allure un peu masculine, la jeune iranienne a de longs cheveux noirs et brillants qui encadrent son visage basané. Ses yeux d'un brun foncé presque noir sont soulignés par un fin trait de khôl. Parvanah n'est pas une fille particulièrement jolie mais elle a un certain charme et a du charisme, sans doute du a l'aura de puissance qui se dégage d'elle.

- Bien. Ceci étant dit, j'ai quelques informations et missions à vous donner. La cérémonie des tuteurs aura lieu demain dans la soirée, comme vous le savez vous n'êtes pas obligé d'y assister mais c'est très fortement encouragé. Quand au classement des sixièmes années je l'afficherai dans la salle commune dans deux semaines, les prétendants doivent se faire connaître avant fin janvier. A présent, les sixièmes années vous pouvez y aller.

Pansy est la première à se lever, suivit par Blaise et Silke. Drago attend quelques instants avant de les imiter ainsi que Théodore et Brunhilde mais la voix de Parvana ne les arrête

- Nott, Von Rosen restez. –elle lance un regard agacée a Silke- Non pas toi, Brunhilde.

Véxée de se faire ainsi renvoyé alors que sa sœur peut rester, Silke part d'une démarche rapide, ses talons claquants contre les dalles de la salle. Théo et Brunhilde hésitent avant de se rasseoir sur le canapé que leur désigne Parvana en souriant d'un air bien trop aimable.

- Bien, que commence la véritable réunion.

Brunhilde se redresse et cesse de jouer avec son bracelet. « Ça devient intéressant. »


Re ! J'espère que ce premier chapitre vous a plût :3

Les reviews aident les auteurs à se nourrir, ne l'oubliez pas ! o/