Le Secret
Chapitre 1 :
Paris, jeudi 19 mai 2016, 8h10, une jeune fille court sur les nombreux toits de Paris, elle semble pressée et très fatiguée. Cette jeune fille, c'est moi et … je suis en retard ! Comme toujours, je cours à travers tout Paris essayant de trouver un endroit sûr, pour me permettre de me dé-transformer sans problèmes, et essayant de me frayer un chemin parmi toutes ces personnes qui discutent de la nouvelle victoire de Ladybug et de Chat Noir, face au redoutable (ou pas) Papillon. Une fois sortie de ma cachette, c'est à dire un arbre, je me remet à courir, mais cette fois sur la terre ferme, en tant que Marinette et non en tant que Ladybug. Je cours aussi vite que me le permet mon corps (et ma fatigue) pour ne pas arriver trop en retard, même si j'ai déjà plus de dix minutes de retard.
- C'est toujours la même chose Tikki ! À chaque fin de missions, je suis toujours en retard, du coup, je perds du temps pour voir Adrien et je me fais engueuler par la prof ! Je fais une mine boudeuse tout en m'adressant à mon Kwami, le petit animal qui me permet de me transformer en Ladybug, qui me sourit.
- Tu sais Marinette, être une super-héroïne et sauver Paris ont tous les deux leurs bons et leurs mauvais côtés. Et puis pour ce qui est d'Adrien… Tu n'est même pas capable de lui dire « bonjour » sans bafouiller ou devenir toute rouge. Me répond-elle toujours en souriant. Je lui souris sachant parfaitement qu'elle a entièrement raison.
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J'arrive enfin devant le collège, toujours en courant. Je me précipite vers l'entrée mais me retourne en percevant des bruits de pas pressés derrière moi, je m'enfuis en voyant une tignasse dorée s'approcher de moi au pas de course… Adrien.
- Il est aussi en retard, lui aussi, c'est bizarre !
- C'est vrai que c'est étrange, ce n'est pas son genre d'arriver en retard. Me souffle Tikki, en retournant se cacher dans ma sacoche. Je repars aussitôt de l'endroit où je me suis cachée et me dirige rapidement vers la salle de sciences, « Pfff ! J'ai horreur des sciences ; je n'y comprends rien ! ». Je longe rapidement les longs couloirs du collège mais ralentis, pour ne pas faire trop de bruit, en arrivant à ma salle. En arrivant à destination, près de la porte, je me hausse sur la pointe des pieds et regarde discrètement (ou pas) à travers le hublot.
- C'est bon la prof et tournée vers le tableau, elle écrit le cours. Je suis soulagée. Mon soulagement se fait encore plus grand, lorsque je remarque que la sale peste, Chloé, et son toutou roux, qui lui sert de meilleure amie, sont affalées sur leur table à dormir profondément. Je tourne lentement la poignée et pousse la porte pour entrer sur la pointe des pieds et me dirige, toujours sur la pointe des pieds, vers ma place, à côté d'Alya, ma meilleure amie.
- Tu peux me dire pourquoi tu es ENCORE en retard ? Malgré le fait qu'elle chuchote je perçois quand même la colère dans sa voix, je baisse la tête et réfléchis à une excuse.
- C'est pas ma faute, c'est … heu … mon réveil qui n'a pas sonné, du coup je ne me suis pas réveillée. Bon OK c'est une excuse bidon, mais ça devrait faire l'affaire… ou pas. Je continue à discuter avec elle, tout en rattrapant mon cours, jusqu'à ce que la porte s'ouvre dans un grand fracas, laissant entrer Adrien, tout essoufflé d'avoir couru. La prof se retourne brusquement vers lui et hurle.
- Adrien ! Dans le bureau du principal, tout de suite !
« Ouf ! », Elle ne m'a pas remarquée, même si ça me fait de la peine pour Adrien.
- Marinette ! Ça vaut aussi pour toi !
« Et merde ! », Chloé se met à rire, bien qu'elle soit triste, elle aussi pour Adrien vue le crie de surprise qu'elle à poussé tout à l'heure. Je me lève et suis lentement la trace de la tignasse dorée.
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Nous sortons du bureau du principal avec, chacun, deux heures de colles en plus de nos parents, mis au courant de la situation (enfin surtout pour moi), qui viennent nous chercher, « Youpi ! Il ne manquait plus que ça ! ». Nos excuses, bidons pour moi, n'ont pas su satisfaire le principal. Nous nous dirigeons tout deux vers notre prochain cours, puis vers la salle des collés.
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18h00, nous sommes enfin sortis, ces deux heures de retenues ont été un vrai calvaire, en plus du fait que je n'ai pas plus observer Adrien vue qu'il était placé à deux rangés derrière moi. En sortant, je me fige et reste plantée sur place, mes parents sont là et ils n'ont pas l'air contents. Je m'avance vers eux en baissant la tête, pour éviter de croiser leur regard, « Chouette ! Je vais encore me faire engueuler ».
- C'était à prévoir Marinette. Me chuchote Tikki. Je soupire en pensant qu'elle a raison, encore une fois. Mais mon cauchemar ne s'arrête pas là, je peux apercevoir la peste et son caniche roux, qui sont venues pour m'humilier devant Adrien et mes parents.
- Marinette Dupain-Cheng ! Crie mon père. Il va falloir qu'on s'explique tout les trois ! il désigne ma mère en la ramenant vers lui. Tu as de plus en plus d'absences et de retards ! On peut savoir pourquoi ?!
« Et bien c'est simple papa, je suis Ladybug et j'ai pour mission de sauver Paris des vilains méchants ! Voila pourquoi je suis si souvent absente ou en retard» je pense.
- … Je n'ai pas le temps de parler que la pimbêche me coupe déjà la parole.
- Moi ça ne m'étonne pas ! Commence la peste. Ça n'est pas surprenant vu les parents que tu as, ce n'est pas en étant simple boulanger qu'on peut élever des enfants. Tu ne vas pas aller très loin dans la vie, tu finiras simplement comme ton père, un vrai vaurien !
- Je t'interdis de parler comme ça de mon père et de ma mère, eux au moins, ils s'occupent de moi ! Ma colère augmente de plus en plus, ce que j'aimerai l'attacher à mon yo-yo magique et l'a suspendre en haut de la tour Eiffel, ça nous ferrait à tous des vacances. Quand je me retourne vers mon père, je vois qu'il a le visage tourné vers le sol. Les larmes commencent à naître dans mes yeux, ça me fait mal de le voir comme ça, d'autant plus qu'il n'a même pas cherché à la reprendre.
- Laisse tomber Marinette… un courant d'air froid me gèle de la tête aux pieds. Viens on rentre.
Je le suis sans faire de remarque.
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Quand je me réveille, c'est la pagaille à la maison, tout est sans dessus dessous. Je cours vers la boulangerie qui est dans un sale état, elle aussi, il y a de la pâte à pain partout sur les murs et les vitrines sont complètement explosées, laissant tout le verre éparpillé sur le sol. Je me précipite vers ma mère en la voyant étalée sur le sol, elle commence à bouger quand je mets sa tête sur mes genoux, elle ouvre les yeux et m'observe.
- Maman ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?!
- C'est ton père, il est devenu complètement fou, je ne le reconnais plus. Elle a les larmes aux yeux en me disant ça, les miennes menacent de venir aussi.
Je me précipite dehors et tombe nez à nez avec mon père, enfin presque. Ma mère avait raison, j'ai du mal à le reconnaître, il a un costume collant noir avec un masque de la même couleur sur le visage. Un « V » entouré d'un papillon est cousu sur son costume.
- Marinette ! Ton père s'est sûrement fait akumatizé. Me dit Tikki.
- Oui j'avais compris Tikki! Ma colère est papable, mais je dois me contrôler.
- Papa ! C'est moi, Marinette ! Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je ne suis plus « Papa », je suis « Le Vengeur » et je veux me venger de Chloé Bourgeois pour son insolence envers ma famille.