Bonjour !
Me revoilà avec une courte fiction puisqu'elle comporte sept chapitres et un épilogue.
Je ne prends pas en compte la saison 6, ni certains éléments du final de la S5 (Jekyll et Hyde et la Méchante Reine notamment) pour la simple raison que j'ai écrit le début avant sa diffusion.
Il se peut donc qu'il y ait quelques incohérences étant donné que son écriture s'étale sur plus d'un an... je m'en excuse d'avance.
J'espère que ça vous plaira !
Requiem
Chapitre 1
oOo
« Emma ? »
Regina, son téléphone portable collé à l'oreille, faisait les cent pas dans son bureau. Cela faisait plusieurs fois qu'elle tentait de joindre la blonde et celle-ci venait seulement de daigner décrocher.
« Oui ? Désolée, je viens de voir tes messages, j'étais... occupée. »
En d'autres circonstances, Regina aurait sans aucun doute lâché une de ses fameuses remarques sarcastiques et acerbes mais vu la situation dans laquelle se trouvait Emma, elle s'abstint de tout commentaire.
« Henry m'a prévenue ce matin qu'il avançait sa venue à Storybrooke. Il arrivera demain pour le déjeuner. Tu seras là ? »
Un silence gêné accueillit sa déclaration.
« Emma ? Tu es toujours là ? »
« ...Oui. C'est que... demain, ça tombe plutôt mal. En fait, je ne pourrai pas être là. J'ai rendez-vous avec mon avocat à midi. »
« Midi ? Et tu ne peux pas le déplacer ? »
Midi ? Quel genre d'avocat avait l'idée saugrenue de donner des rendez-vous à une heure pareille ? Regina retint à grand peine un long soupir agacé.
« ...je vais essayer. Mais je ne te promets rien. »
Son ton indiquait clairement qu'il y avait peu d'espoir de voir ce fameux rendez-vous reporté. Cependant, Emma semblait trop lasse pour se lancer dans une dispute maintenant.
« Bon... je dois y aller. »
« A demain, alors. »
« Ouais... salut... »
Emma raccrocha la première, laissant Regina perplexe. Ce n'était pas dans son genre de faire passer quelque chose avant Henry, surtout que celui-ci arrivait spécialement de New York accompagné de son fils Evan, âgé de quelques mois seulement. Depuis qu'il avait terminé ses études, Henry ne leur rendait que rarement visite, son travail d'écrivain lui prenant presque tout son temps libre.
Mais d'un autre côté, elle comprenait : ces derniers temps, la blonde n'avait plus d'autre chose en tête que son divorce et toutes ses conséquences.
Secouant la tête, elle poussa un soupir et jeta un coup d'œil à l'horloge accrochée au mur. Constatant qu'il était dix-sept heures passées, elle décida de quitter la mairie. La paperasse pouvait bien attendre, après tout. Il n'y avait rien d'urgent, et aucune catastrophe n'allait s'abattre sur la ville d'ici le lendemain.
A vrai dire, songea t-elle tandis qu'elle marchait à travers les rues en direction de sa maison, plus rien ne s'était produit depuis leur retour des Enfers, dix-sept ans plus tôt. Ni malédiction, ni super méchant semant la pagaille, ni perte de souvenirs, ni tragédie familiale.
La ville avait doucement mais sûrement sombré dans une douce quiétude. D'abord sans cesse sur leurs gardes, les habitants s'étaient laissés gagner par l'apparent sentiment que plus rien de grave ne pouvait se produire.
Résultat des courses, le nombre de mariages et de naissances n'avait jamais été aussi important que ces dernières années. Snow et David avaient donné une petite sœur à Neal et Emma, et Killian avait demandé Emma en mariage.
Regina rit amèrement en y repensant. Tous étaient en train d'assister au triste dénouement de cette union qui laissait derrière elle un enfant et beaucoup de rancœur.
La Sauveuse n'aurait décidément pas droit à sa fin heureuse.
Arrivée à destination, Regina tourna la clé dans la serrure et entra à pas feutrés. Un silence de mort l'accueillit, mais elle n'y prêta pas beaucoup d'attention. Elle avait l'habitude. Elle était seule à vivre ici depuis dix ans, maintenant. Depuis qu'Henry était parti avec ses rêves d'écrivain plein la tête et ses espoirs de famille avec Violet.
Il lui manquait beaucoup, évidemment, mais elle était heureuse pour lui. Penser qu'elle le reverrait le lendemain lui mit un peu de baume au cœur. Peut-être qu'elle pourrait inviter toute la famille pour le déjeuner ? Et puis, Noël était prévu pour la semaine suivante. Si elle parvenait à convaincre Henry de rester, ils seraient tous au complet.
Et puis, son sourire s'affaissa. Ils ne seraient pas au complet, parce que, en pleine instance de divorce, Emma et Killian n'accepteraient sûrement pas de passer un moment supposé familial ensemble... Leur fille, Louise, en pleine crise d'adolescence, serait certainement aux abonnées absentes. Tout comme Neal, qui, si elle en croyait Snow, n'accordait guère beaucoup plus d'intérêt qu'elle aux fêtes de fin d'année.
Elle haussa les épaules. Elle trouverait bien une solution.
Personne n'était en danger, et elle avait traversé bien pire que ces petits drames familiaux.
Rien de grave ne pouvait arriver.
Enfin, c'est ce qu'elle croyait.
oOo
« J'y vais, Papa... »
David, le nez plongé dans un tiroir, hocha distraitement la tête.
« Bonne soirée, ma chérie. »
Elle perçut l'hypocrisie dans sa voix. Bonne soirée. Comment sa soirée pourrait-elle être bonne ? En attendant que le divorce soit officiellement prononcé, elle vivait toujours avec Killian, et la cohabitation ne se passait pas pour le mieux. Ils allaient encore se disputer, peut-être casser quelques assiettes, et Louise serait obligée d'assister à ça, enfermée dans sa chambre, recroquevillée sur son lit, les mains plaquées sur ses oreilles dans une vaine tentative de se couper du monde.
« Ouais... bonne soirée à toi aussi. »
Il releva la tête et ils échangèrent un regard. Puis, il se fendit d'un sourire qui sonnait faux.
Emma tourna les talons. Elle savait que la soirée de son père ne serait pas meilleure que la sienne : il lui faudrait sans doute gérer les sautes d'humeur de Neal dont la mauvaise humeur ne semblait pas avoir de limites ces derniers temps.
Elle détestait cette mauvaise foi qui régnait entre eux : c'était comme si ils se sentaient obligés de prétendre que tout allait bien pour sauver les apparences.
Parce que si tout allait bien dans la famille Charming, alors le monde entier allait bien. Ils étaient l'exemple, ceux sur lesquels on calquait son comportement parce qu'ils étaient les grands héros, ceux qui avaient ramené le calme à Storybrooke, invincibles, inébranlables.
Emma se haïssait de jouer à ce petit jeu, d'autant plus que l'annonce de son divorce avait déjà fait le tour de la ville. Pourquoi continuer de faire semblant ? Ça n'avait plus beaucoup de sens...
Lorsqu'elle rentra, personne n'était là. Un frisson désagréable lui parcourut l'échine au moment où elle passa la porte d'entrée.
Elle détestait cette maison. Elle représentait son mariage qui s'était effrité sans qu'elle puisse rien y changer et son amour pour Killian qui partait en fumée. Elle ne souhaitait plus y habiter, et son futur ex-mari non plus, sans doute pour les mêmes raisons. Si tout se passait comme prévu, ils la mettraient en vente après le divorce.
Oh, il y avait bien sûr eu de bons moments, songea t-elle en passant devant le buffet. Dans les tiroirs étaient rangés des dizaines de cadres photos qui y trônaient fièrement autrefois. On pouvait y voir une photo d'eux le jour de leur mariage, des portraits de famille, et d'innombrables photos de Louise.
C'était elle qui, quelques mois plus tôt, avait insisté pour les enlever.
Emma n'avait pas protesté, et, un après-midi pluvieux de septembre, avait relégué tout ce qui avait fait sa vie ces dernières années dans les oubliettes d'un tiroir sombre.
Le soir, quand il était revenu, Killian avait posé des yeux vides sur le buffet et n'avait fait aucun commentaire. Elle en avait presque été déçue, d'ailleurs.
Mais c'était bien la preuve qu'il n'y avait plus rien d'autre qu'un grand et triste vide entre eux.
Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas Louise se planter derrière elle.
« Salut. »
Sursautant légèrement, elle se retourna pour toiser sa fille. A quatorze ans, Louise Jones était le portrait craché de son père. Même cheveux de jais, même haussement de sourcils, même petit sourire en coin. La seule chose qu'elle était hérité d'elle était ses yeux, d'un vert identique.
Emma jeta un coup d'œil à sa montre.
« Il est dix-neuf heures passées. Où étais-tu ? »
« Avec Neal. »
Elle claqua la langue, contrariée.
« Evidemment. »
Louise était toujours fourrée avec lui, ces temps-ci. Emma n'aimait pas beaucoup ça, mais que pouvait-elle dire ? Elle avait bien trop de problèmes pour surveiller les fréquentations de sa fille à longueur de journée.
Devant son absence de réaction, Louise se précipita à l'étage. Emma sût qu'elle ne la reverrait pas avant le lendemain – elle avait probablement déjà mangé au Granny's.
Seule la perspective de revoir Henry lui apparut comme étant réjouissante. Et encore, il fallait qu'elle puisse pouvoir déplacer son rendez-vous avec son avocat...
Killian rentra quelques minutes plus tard. Elle ne lui demanda ni où il était, ni avec qui. Elle évita même de le regarder.
Il ne faisait que lui rappeler l'échec cuisant de leur relation.
Non, songea t-elle en se traînant jusque sa chambre.
Rien ne pouvait être pire.
oOo
« Comment vas-tu ? »
La question de Zelena la laissa perplexe quelques instants. La réponse lui vint pourtant naturellement.
« Aussi bien que d'habitude. »
Installées dans la cuisine, elles s'affairaient à préparer le repas.
« Tu es sûre ? Tu me parais... renfermée, ces derniers temps. »
« Pas plus que d'habitude. »
Ses réponses évasives ne parurent pas convaincre sa sœur. Pourtant, elle renonça, sachant qu'elle ne pourrait rien tirer de plus.
« Les enfants ont-il décidé ce qu'ils voudraient faire comme études ? » demanda Regina, songeant aux deux adolescents qui discutaient dans le salon.
Comme toujours, le visage de Zelena s'éclaira quand on mentionnait sa progéniture.
« Robin aimerait être vétérinaire. Tu sais combien elle adore les chevaux... Tu dois lui avoir transmis ta passion. »
Regina sourit en pensant à toutes les fois où elle avait emmené sa nièce aux écuries. Elle la revoyait, à quatre ans, sur un poney, au galop, ses longs cheveux roux flottant derrière elle comme une traînée de feu.
Robin avait bon cœur. A dix-sept ans, elle n'hésitait jamais à aider son prochain, que ce soit pour assister Granny au restaurant ou Marco quand il devait réparer quelque chose en ville. Elle avait vraiment un cœur en or.
Son père aurait été fier, si fier...
« Et Jules ? »
Le soupir de Zelena ne s'échappa pas.
« Eh bien, tu le connais... il ne me dit pas grand chose. Peut-être violoniste. Ou peintre. »
Autant Robin était pleine de vie, autant son frère était renfermé sur lui-même. Il parlait peu, observait beaucoup et il y avait toujours cet éclat de tristesse indéfinissable dans ses yeux et un air mélancolique sur son visage que sa beauté rendait saisissant.
Car oui, Jules était beau, avec ses cheveux blond cendré et ses yeux bleu clair. Même plus beau que Neal, qui, selon les dires des filles du lycée, avait beaucoup de charme.
Lui n'avait pas seulement du charme. Il avait du charisme. Presque autant que son père, à qui il ressemblait tant.
Était-ce parce qu'il était le fils du Dieu des Morts qu'il était si silencieux ? Regina s'était toujours posé la question. Il n'avait jamais été un enfant à problème : jamais une parole ou un mot plus haut que l'autre. Il obéissait aux ordres et faisait ce qu'on lui disait, et pour ne rien gâcher, il était excellent à l'école.
Et ce qu'il n'exprimait pas avec des mots, il le faisait avec la musique. Chaque fois qu'elle l'entendait jouer du violon, Regina était émue aux larmes. A sa connaissance, lui seul était capable de produire un son si pur et si profond.
Il dessinait bien, aussi. Même plus que bien, surtout depuis qu'il s'était mis à la peinture quelques mois plus tôt.
Au lycée, il n'avait pas d'amis. Juste des connaissances à qui il parlait de temps à autre. Quand on lui demandait, il répondait qu'il n'en avait pas besoin parce qu'il avait Robin. Sa sœur était la seule à pouvoir le faire sortir de sa réserve, la seule à qui il accordait ses rares sourires et ses seuls éclats de rire.
Souvent, Zelena les appelait le Soleil et la Lune avec nostalgie. Regina savait qu'elle pensait à Hadès comme elle-même pensait à Robin.
C'était peut-être parce qu'ils avaient grandi sans père que les enfants étaient si soudés, au moins autant que des jumeaux.
Regina acheva ses chaussons aux pommes tandis que Zelena mit les lasagnes au four.
« Henry ne devrait plus tarder, maintenant. J'espère qu'Emma sera là à temps... »
oOo
Jamais Emma n'avait assisté à un repas de famille aussi étrange.
N'ayant pas pu reporter son rendez-vous, elle était arrivée une demi-heure en retard. Regina, bien que contrariée, s'était heureusement abstenue de lui faire une remarque.
Killian n'était évidemment pas présent : il s'était contenté de déposer Louise, qui n'était pas ravie d'être là. Comme toujours, elle s'était installée à côté de Neal, que ses parents avaient réussi à convaincre de venir par elle ne savait quel miracle.
Rachel, sa sœur de quatorze ans, était là elle aussi et lui adressait quelques sourires timides tout en restant à distance de Neal avec lequel elle ne s'entendait pas beaucoup. Snow et David avaient l'air fatigué de ceux qui sont sur le point de renoncer.
Robin et Jules bavardaient avec le fils de Rumple et Belle, Aaron. Ses parents venaient de quitter la ville pour partir en vacances et Regina avait décidé de l'inviter. Zelena échangeait des coups d'œil avec sa sœur.
Personne ne parlait beaucoup, et c'était d'autant plus étonnant qu'Henry était là et trônait au milieu de la table. Il semblait préoccupé par quelque chose, ce qui inquiéta Emma.
« Henry, tu ne nous as pas dit pourquoi Violet n'était pas là... » avança t-elle.
Il releva la tête et chercha ses mots.
« Ah, oui... elle a beaucoup de travail, ces derniers temps. »
Violet était journaliste pour un magazine de mode.
« Elle doit boucler un article pour la semaine prochaine, et elle est débordée. Mais elle nous rejoindra pour Noël. »
« Pour Noël ? Cela veut donc dire que tu passeras les fêtes ici ? » rebondit immédiatement Regina.
Henry se fendit alors de son habituel sourire. Emma se détendit, rassurée.
« Eh bien... oui, si tu veux toujours de moi. »
« Ne sois pas ridicule, » ronronna Regina. « Ta chambre n'a pas bougé... »
Elle la soupçonna d'accueillir la compagnie de son fils comme une échappatoire à sa solitude. Cependant, jamais elle ne lui ferait l'affront de le formuler à voix haute : à bien y réfléchir, la solitude était largement préférable à ce qu'elle vivait avec Killian.
« Et puis, je serais heureuse de m'occuper d'Evan. »
Celui-ci dormait actuellement à l'étage.
« Au fait, tu as terminé ton prochain livre ? » interrogea Emma.
Il parût aussitôt gêné.
« Euh... oui. Mais mon éditeur n'a pas l'air très emballé... il doit me donner des nouvelles dans les prochains jours. »
« Je suis certaine qu'il changera d'avis, » conclut Regina.
Emma grimaça légèrement. Regina, contrairement à elle, avait toujours été relativement peu objective en ce qui concernait Henry. Car, même si cela lui coûtait, elle devait admettre qu'aucun des livres de son fils n'était devenu un best-seller : ils se vendaient convenablement, ni plus, ni moins. C'était le genre de livres qui se perdaient dans les étagères des librairies, dans l'ombre des plus grands succès qui occupaient la tête d'affiche et dont la population se bousculait pour repartir avec un exemplaire le jour de leur sortie.
Elle savait qu'Henry en souffrait énormément, et souffrait de ne rien pouvoir faire pour l'aider. Elle n'y connaissait pour ainsi dire rien en littérature : lire, ce n'était pas son truc. Tout ce qu'elle pouvait faire était l'encourager et le soutenir, quoi qu'il arrive.
Louise posait sur son grand frère des yeux inexpressifs. Ils n'avaient jamais été proches comme l'étaient Robin et Jules, sans doute en raison d'une trop grande différence d'âge. Elle-même ne l'était pas beaucoup de Neal, alors elle ne s'en était jamais formalisée, même si le manque de lien entre ses enfants l'affectait parfois.
La discussion retomba, et Snow en profita pour raconter les derniers exploits de Rachel à l'école : elle avait une nouvelle fois obtenu d'excellentes notes. Emma ne manqua pas le regard agacé de Neal, ni celui, méprisant, de Louise.
Même si elles avaient le même âge – à peine quelques mois de différence –, elles ne s'appréciaient pas. Trop différentes, encore une fois. L'ambiance autour de la table devint électrique, et elle ne fut pas mécontente de voir le repas s'achever. Snow et David ne traînèrent pas, promettant rapidement d'être présents pour Noël. Zelena prit le temps de les aider à débarrasser avant de repartir, proposant à Aaron de le déposer chez lui. Louise fila sans demander son reste. Bientôt, il ne resta plus qu'elle, Regina et Henry.
« Je crois que je vais aller faire une sieste, » annonça ce dernier. « De toute façon, Evan ne va pas tarder à se réveiller. »
Elles se rendirent dans la cuisine pour faire la vaisselle.
« Je le trouve un peu... étrange, pas toi ? » lança Emma.
« C'est sans doute le trajet qui l'a fatigué, » répondit tranquillement Regina. « Inutile de s'inquiéter. »
« Oui... sans doute, » répéta t-elle, bien que peu convaincue.
Regina se tourna vers elle, les mains sur les hanches.
« Comment ça s'est passé, avec ton avocat ? »
Elle haussa les épaules, pensive, tandis qu'elle achevait de ranger les verres.
« Normalement. Il n'y a rien de particulier à en dire. C'est un divorce à l'amiable : tout devrait se passer... correctement. »
« Et pour la garde de Louise ? »
Emma s'immobilisa et serra les poings presque sans y penser.
« A vrai dire, nous n'en avons pas parlé. Nous opterons probablement pour une garde alternée. »
Regina lui adressa un petit sourire triste.
« Je ne te l'ai jamais dit mais... je suis sincèrement désolée que ça se termine comme ça. »
Emma fit tourner machinalement son alliance autour de son annulaire. Elle n'avait pas encore pris la peine de l'enlever, et n'en avait de toute façon pas le courage.
« Moi aussi. Moi aussi... »
Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre mais les choses vont commencer à s'accélérer à partir du suivant. La suite sera là demain soir ou lundi, n'hésitez pas à me donner votre avis ! Black Angelis.
