Ma première vraie fic sur Castle.

Bonne lecture!

Prologue

Il était six heures du matin et New-York dormait encore. Les rues étaient encore calmes, la plupart des immeubles fermés et vides. Dehors, il n'y avait personne, à part les quelques courageux joggers qui couraient de bon matin pour éviter la foule qui affluerait dans moins de deux heures. C'est à ce moment là que les activités New-Yorkaises reprendront. Des gens se battront pour un taxi de peur d'arriver en retard au travail ou de louper un rendez-vous, des hommes d'affaires iront signer des contrats avec d'autres hommes d'affaires, des pickpockets agresseront de vieilles dames ou de riches touristes dans la rues. Ces activités là prendront la place de celles qui se déroulent dans le silence de la nuit, quand personne ne voit rien ou, plutôt préfère ne rien voir pour ne pas être mêlés à ce genre de choses.

La sonnerie du téléphone retentit dans l'appartement du lieutenant Kate Beckett. La jeune femme émit un son proche du grognement et attrapa la source de son réveil brutal sur sa table de nuit. C'est les yeux fermés et la voix encore enrouée de sommeil qu'elle répondit au téléphone.

«-Lieutenant Beckett»

Personne ne l'appelait à cette heure, à part le commissariat lorsqu'il fallait qu'elle se rende sur les lieus d'un meurtre. Alors avant même d'avoir décroché le téléphone elle avait su ce que lui annoncerait la personne à l'autre bout du fil.

Son interlocuteur lui donna les informations dont elle avait besoin pour se rendre sur les lieus. Elle raccrocha le téléphone puis le posa à côté d'elle. Elle se frotta les yeux et laissa tomber ses bras sur son lit en soupirant profondément. Elle prenait toujours une ou deux minutes pour se réveiller, le temps de remettre ses esprits en place et de se préparer mentalement à ce qui l'attend. C'est aussi le temps qu'elle prenait pour se rappeler ce pour quoi elle en était arrivée à être lieutenant de police plutôt qu'autre chose, ce pour quoi en ce jour d'avril elle allait se rendre dans un appartement d'un des quartiers les plus huppés de New-York. Et comme à chaque fois elle revoyait sa mère, gisante dans cette ruelle qu'elle a maudite à jamais.

Elle attendit que le réveil affiche les six heures et deux minutes, puis s'extirpa de sous la couette. Elle se diriga vers la salle de bain pour prendre une rapide douche histoire d'achever de se réveiller, puis elle en ressortit cinq minutes plus tard une serviette autour du corps. Elle ouvrit sa garde-robe, réfléchit un instant et finit par en sortir un jean noir et un chemisier blanc cintré à la taille et à manches gigot. Elle retourna dans la salle de bain pour s'habiller, se maquiller et se coiffer. Sa toilette enfin achevée elle se rendit dans la cuisine pour boire rapidement un café même si elle savait pertinemment qu'il était vraiment mauvais et qu'elle pourrait en boire un bien meilleur au commissariat, avec la machine à café que Castle leur avait offert au début de leur partenariat. Un cadeau qu'elle avait vraiment apprécié, et pour lequel elle bénissait l'écrivain chaque jour même si elle ne lui avouerait jamais.

Elle retourna une fois de plus dans sa chambre pour mettre la chaîne sur laquelle se trouvait la bague de sa mère, ainsi que la montre de son père. Elle ne sortait jamais sans ces deux bijoux auxquels elle tenait beaucoup.

La jeune femme retourna dans son salon. Elle chaussa ses escarpins noirs, accrocha son badge à sa ceinture et fixa son arme à sa hanche gauche. Kate jetta un coup d'oeil à l'horloge murale de la pièce : six heures trente-six. Elle se vêtit d'une veste en cuir noir, mit son portable dans sa poche, prit ses clefs posées dans le dépose-clefs à l'entrée, et les mit également dans sa poche.

La jeune femme sortit de chez elle, ferma la porte et ressortit son portable de sa poche pour appeler son fidèle, quoiqu'un peu collant, acolyte.

Elle monta dans sa voiture en attendant toujours que l'écrivain daigne lui répondre.

Ledit écrivain était encore dans un profond sommeil, lorsque son téléphone se mit à sonner. La sonnerie il la connaissait que trop bien, et un sourire se dessina sur ses lèvres dès que son cerveau s'en rendit compte.

''...So baby yes I know what I am, and no I don't give a damn. And you'll be lovin' it...''

Si Kate Beckett parvenait à savoir qu'il avait choisit cette chanson pour elle, elle le tuerait à coup sûr, mais malgré ça il n'était pas inquiet.

''...Some days I'm a super bitch, up to my old tricks and it won't last forever. Next day I'm your super girl out to save the world and it keeps gettin' better...''

Il fouilla sous son oreiller et finit par en extirper son IPhone qui vibrait et continuait de diffuser la musique. Il se leva de son lit et se décida enfin à répondre tout en se dirigeant vers la cuisine.

«-Castle

-Castle, on a un meurtre. Je passe vous prendre dans un quart d'heure.» dit la jeune femme au bout du fil.

Enfin de l'action, cela faisait plus de deux jours qu'il n'avaient pas d'enquête et ça commencait à l'ennuyer. Il en avait marre de passer ses journées à regarder Beckett faire de la paperasse; même si, le fait de la regarder ne le dérangeait pas le moins du monde, il pourrait passer sa vie à la regarder pour connaître les moindres traits de son magnifique visage; et à boire du café, bien que le café soit très bon. Il en avait simplement marre de ne faire que ça sans arrêt.

Il se servit une tasse de café. Remonta dans sa chambre en évitant le plus possible de faire du bruit car sa mère et sa fille dormaient encore. Richard ouvrit sa penderie, l'examina, et se décida pour un jean Kaporal et une chemise rayée noir. Il alla dans la salle de bain, prit une rapide douche en prenant soin de se laver les cheveux pour effacer toutes les traces que la nuit avait laissées. Il enroula une serviette autour de ses hanches et retourna dans sa chambre pour s'habiller rapidement car sa muse n'allait pas tarder à arriver.

Le jeune homme regarda attentivement sa collection de chaussures et prit finalement une paire de converse en cuir noir qui se mariaient très bien avec le reste de sa tenue. Il fourra son portable dans sa poche et descendit. Arrivé en bas il entendit un gazouillement et sentit un drôle de mouvement dans son estomac, visiblement il avait faim. Il alla donc vers le frigidaire pour trouver de quoi remplir son estomac. Mais malheureusement le frigidaire étant vide, c'est à contrecoeur qu'il se résolu à se contenter d'une banane.

A peine avait-il mordu dedans que la sonnette de la porte se fit entendre. C'est avec un gros morceau de banane dans la bouche, qu'il s'empressa d'avaler, qu'il alla ouvrir la porte. Son visage arbora un grand sourire à la vue de sa KB.

«-Salut Beckett! Lanca-t-il gaiement

-Salut Castle. Vous êtes près? Répondit la jeune femme elle aussi souriante.

-Oui, attendez deux secondes.» il finit sa banane et en jetta la peau dans la poubelle.

Il attrapa sa veste en daim marron foncé, fourra ses clés dans sa poche et rejoignit le lieutenant sur le pas de la porte.

«-Maintenant on peut y aller!»

Ils prirent l'ascenseur, puis montèrent dans la voiture de la jeune femme pour se rendre à l'endroit que lui avait indiqué l'homme qui l'avait appelée environ une heure plus tôt.