Hot Summer Contest

Titre de la fanfiction : Summer Time

Auteur : Shiriliz

Beta-reader : Elodie

Disclamer : Aucun personnage ne m'appartient. Ils sont la propriété exclusive de S. Meyer. Je ne fais que lui emprunter ses personnages sans but lucratif.

Résumé : Une plage californienne, le soleil chaud de la côté ouest et un groupe d'amis soudés. Le cocktail parfait pour s'éveiller à l'amour : découvrir, aimer, mais aussi souffrir...

Je vous laisse enfin à la lecture de ce premier chapitre, en espérant que vous apprécierez.


Chapitre 1 : Rencontre(s)

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Jasper et Rosalie furent en maillot de bain. Sans m'attendre, ils s'élancèrent vers la mer bleue et scintillante, en direction de deux adolescents qui étaient déjà dans l'eau.

- Attendez-moi ! M'écriai-je.

Je retirai mon débardeur et le jetai sur mon sac. Tout en m'avançant vers le bord de l'eau, j'essayai de retirer mon short. Bien mal m'en prit. Je n'avais pas fait deux bonds à cloche-pied comme une andouille que je m'écroulai lamentablement dans le sable. Ok, j'aurais mieux fait de m'y prendre lentement, une fois de plus mes deux pieds gauches m'avaient trahie en public...

Le nez toujours dans le sable, j'allais me relever quand une main secourable se tendit vers moi. Je l'attrapai et fus tirée en avant. Lorsque je relevai les yeux, je fus happée par le regard vert intense du garçon à qui appartenait la main Je détaillai son visage et fus éblouie par sa beauté. Je sentis aussitôt mes joues rougir, mais avant que je ne balbutie de piètres remerciements, il prit la parole.

- Tu dois être Bella, la cousine de Jazz et Rosie.

C'était plus une affirmation qu'une question, mais je hochai la tête, incapable de prononcer un mot.

- Je m'appelle Edward, se présenta-t-il alors. Je suis un ami de tes cousins.

Sur ce, il me fit un sourire éblouissant. J'acquiesçai en silence, troublée par sa main qui tenait toujours la mienne. Comme s'il avait lu dans mes pensées, il la relâcha et m'entraîna d'un geste vers mes cousins. Les deux autres adolescents qui se trouvaient avec eux étaient son frère et sa soeur, Emmet et Alice, m'expliqua-t-il. Il stoppa sa marche et se tourna vers moi.

- Tu as perdu ta langue dans la chute, miss Bella ? Me demanda-t-il, sourire en coin.

Je le regardai, tétanisée.

- Pardon, tu dois être timide, s'excusa-t-il devant mon mutisme.

- Je... oui... Non ! Balbutiai-je.

Je me raclai la gorge et essayai de reprendre le contrôle de ma voix.

- Peut-être un peu, avouai-je finalement dans un demi sourire.

Il acquiesça en silence et sans que je m'y attende, m'ébouriffa les cheveux.

Je n'avais pas l'habitude de discuter avec des garçons ni de les fréquenter. Ils ne venaient jamais spontanément m'adresser la parole et ce n'était pas moi qui allais faire le premier pas, introvertie comme j'étais. J'avais du mal à me livrer et la plupart des personnes prenaient cela comme une marque de snobisme de ma part. Bref, je n'étais pas très populaire. J'espérais que la rentrée au lycée cette année allait apporter des changements.

A presque 15 ans, je n'avais pas encore embrassé le moindre garçon, ni même commencé à flirter avec eux. Ca ne m'intéressait pas, c'est tout. Certes, ce n'était pas une tare, je le savais, mais ce n'était pas ce que pensaient les autres filles de ma classe. J'avais parfois l'impression de ne pas appartenir au même monde qu'elles.

Le cri de Rosalie me sortit de mes pensées. Le frère d'Edward l'avait attrapée par la taille et il était en train de l'attirer sous l'eau pour la couler. Quelques secondes plus tard, Rosalie émergea de l'eau en crachotant, mais un grand sourire étirait ses lèvres.

- Emmet est un peu bourrin, dit Edward à côté de moi.

Je laissai échapper un petit rire et il me jeta un regard interrogateur.

- Ca n'a pas l'air de déranger Rose, m'expliquai-je.

Avant qu'il ne puisse répondre quelque chose, Rose m'aperçut et me hurla de les rejoindre. Je m'avançai dans l'eau avec précaution. Elle n'était pas froide, mais pas chaude non plus. Rose me présenta alors à la famille Cullen.

Alice, brunette pétillante, sautilla dans ma direction.

- Tu es exactement comme je l'imaginais ! pépia-t-elle en tapant dans ses mains.

Et avant que je ne puisse faire un geste, elle avait passé ses bras autour de mon cou et m'assenait sur la joue une bise sonore. Devant mon air éberlué, les autres éclatèrent de rire. Emmet était tellement hilare qu'il tomba à la renverse dans l'eau dans une grande éclaboussure, et Rosalie en profita pour se jeter sur lui et l'empêcher de remonter à la surface.

Dans le même temps, Edward avait attrapé le pied de Rosalie et la tirait vers lui pour libérer son frère, Jasper retenait sa sœur de son côté et Alice se jetait sur le dos de ce dernier pour le déstabiliser. J'essayai de m'écarter de toute cette agitation quand soudain la tête d'Emmet émergea près de moi.

- Tous sur Isabella ! Elle essaie de fuir ! s'époumona-t-il.

Ils se jetèrent alors tous en même temps sur moi, m'envoyant valser au fond de l'eau. Après quelques secondes de combat acharné pour me libérer, je fendis la surface et reprit une grande goulée d'air avant de crachoter misérablement.

- Plus… plus jamais… ça… haletai-je.

Rosalie me serra contre elle et m'embrassa sur le front.

Nous passâmes le reste de la journée tranquillement installés sur nos serviettes de plage, discutant de tout et de rien, bouquinant ou encore jouant au frisbee. Activité, bien sûr, que je m'étais empressée de décliner. Avec la chance que j'avais, je me serais pris ledit frisbee en pleine tête.

Je découvris vite que non seulement Alice aimait parler de tout et de rien, et surtout de rien, mais qu'elle était aussi férue de mode et de shopping. Bref, des choses auxquelles je n'étais absolument pas habituée. Je comprenais pourquoi Rosalie s'entendait bien avec elle malgré les presque deux années qui les séparaient. J'avais appris qu'Alice avait le même âge que moi, c'est-à-dire quatorze ans, bientôt quinze en fait Edward venait d'avoir seize ans comme Rosalie et Jasper qui étaient jumeaux. Quant à Emmet, il allait sur ses dix-sept ans.

Malgré l'écart bancal que ça pouvait donner au groupe, ils avaient tous l'air de très bien s'entendre. Rose m'apprit que cela faisait quelques années maintenant qu'ils partageaient leur vacances ensemble.

Je la regardai plus attentivement, observant les changements que ces dernières années avaient opérés sur elle. Son côté garçon manqué avait disparu pour laisser place à une fille magnifique. Ses cheveux avaient poussé : elle arborait à présent une lourde chevelure blonde bouclée. Son visage était plus fin et son corps plus élancé. Le plus remarquable était l'opulente poitrine qu'elle arborait fièrement. Je jetai moi-même un coup d'œil à la mienne, désespérément plate ou presque. Cependant, je ne me faisais pas trop de soucis : assise à côté de moi, Alice n'avait pas non plus grand chose à exhiber.

Le plus grand changement chez Jasper, était sans conteste sa haute stature. Lui qui avait toujours été légèrement plus petit que sa sœur, il la dépassait désormais d'une demie tête.

Je n'en revenais pas qu'en quatre ans, ces deux-là aient tant changé. Nous ne nous étions pas vus pendant tout ce temps à cause de l'éloignement. Mon père, qui travaillait dans la brigade des stups, avait été muté en France pour une affaire de quelques mois. Affaire qui avait finalement duré quatre années. Il avait été chargé de la coordination entre la police américaine et française. La séparation avait été douloureuse, j'avais toujours été très proche de mes cousins.

Les revoir aujourd'hui était un pur bonheur, surtout en sachant que j'allais pouvoir en profiter pendant deux longs mois. Comme autrefois, nous nous étions retrouvés dans la maison de vacances familiale que nos parents se partageaient. C'était certes un peu exigu, Jasper, Rosalie et moi partagions une seule chambre, mais nous avions l'habitude de cette promiscuité depuis que nous étions en âge de baver dans nos chaises hautes.

Et puis nous n'allions pas nous plaindre, alors que notre maison se situait à Santa Barbara et à quelques centaines de mètres de Summerland Beach. Le soleil chaud et le ciel azurin étaient accueillis avec délectation par Jasper et Rosalie qui vivaient le reste de l'année à Seattle.

Jasper, qui s'était rapproché de moi, m'apprit que les Cullen vivait à Chicago et que lorsque l'été arrivait, il venait passer les beaux jours dans leur résidence secondaire. Cette dernière donnait directement sur la plage.

Je m'étirai longuement sur ma serviette, savourant les rayons du soleil qui chauffaient agréablement ma peau, protégée par une crème solaire indice 50, ma peau livide m'y contraignant. J'entendis des rires approcher et la voix d'Emmet s'élever joyeusement. J'ouvris les yeux pour découvrir que trois filles et trois garçons nous avaient rejoints. Rosalie se leva gracieusement de sa serviette pour aller leur dire bonjour. Je restai timidement assise. Quand elle vit que je ne la suivais pas, elle revint me chercher et me tira par le bras pour me forcer à me lever.

- Viens que je te présente.

Elle me dirigea tout d'abord vers les trois filles. Deux brunes et une blonde me firent face.

- Les filles, je vous présente Bella, ma cousine, annonça Rosalie. Bella, voici Lauren, Jessica et Angela.

Lauren était la fille aux cheveux blonds, elle avait de grands yeux bleus, les bras croisés sur sa poitrine et un air hostile sur le visage. Jessica me lança un grand sourire colgate tout en repoussant ses cheveux en arrière. Angela était typée asiatique et souriait timidement dans ma direction, les mains cachées dans son dos.

Les garçons s'approchèrent de nous et Rosalie me présenta à nouveau. Mike était un blondinet à l'air poupin et gentil, Eric plus râblé que son ami blond avait de grands yeux curieux et des cheveux courts noirs en bataille, Ben était un grand black avec un immense sourire collé aux lèvres.

Ils s'installèrent à côté de nous et la journée s'étira calmement.

- Ca vous dit une soirée au bord de l'eau avec un feu de camp, ce soir ? demanda Mike.

Cela faisait déjà quelques jours que ce dernier nous parlait de faire une soirée sur la plage.

Je n'avais pas vu les deux dernières semaines défiler à toute vitesse. Les jours se ressemblaient, mais étaient tellement agréables que leur routine en était relaxante. Nous avions passé le jour de la fête de l'indépendance dans le jardin des Cullen à faire un barbecue et à s'amuser sous l'arrosage automatique de la pelouse.

Eric et Ben sautèrent aussitôt sur l'occasion, préparant déjà ce qu'ils allaient pouvoir faire. Edward grogna dans la barbe qu'il n'avait pas. J'avais vite compris qu'il ne portait pas Mike dans son cœur. Ce n'est pas qu'il ne l'aimait pas, mais il fallait avouer que Mike était passablement agaçant par moments.

Alors que tout le monde commençait à rempaqueter son fourre-tout, il fut convenu qu'on se retrouverait au même endroit que d'habitude vers vingt et une heures.

A peine rentrée, Rosalie se précipita sous la douche. Elle s'octroyait la première place à chaque fois, prétextant qu'elle devait absolument laver sa chevelure de sirène et qu'elle avait besoin de temps pour la sécher. Ce qui prenait aussi beaucoup de temps, et nous obligeait Jasper et moi à patienter plus que de raison. Nous n'avions pas notre mot à dire, Jasper avait une coupe très courte et j'avais moi-même les cheveux au carré.

Suggestion musicale : Strawberry Swing - Coldplay

A vingt et une heures trente, nous retrouvions tous les autres sur la plage, installés en cercle autour d'un feu de camp, faisant griller des chamallows au bout de bâtons. Une acclamation nous accueillit.

- Pas trop tôt, s'exclama Emmet.

- Dis ça à ta chérie, balançai-je pour rire.

Je m'attendais à ce qu'il se marre mais au lieu de ça il se tut et lança un regard à Rosalie. Cette dernière était cramoisie… Edward qui avait suivi aussi l'échange intervint :

- Nooon, me dites pas que tous les deux, il pointa Emmet et Rosalie tour à tour de sa brochette, vous faites des cochonneries ?

Devant le mutisme de nos deux protagonistes, Edward ricana. Alice se jeta sur Rosalie pour la serrer dans ses bras et Jasper jeta un œil mauvais vers Emmet lui jurant qu'il faudrait qu'ils aient une petite explication tous les deux. Après plusieurs autres exclamations et félicitations, un calme agréable retomba autour du feu de camp. Les crépitements du feu et le ressac de la mer remplissaient plaisamment le silence d'un doux murmure. Puis les conversations reprirent peu à peu.

Angela s'approcha de moi et s'assit à mes côtés. Nous n'avions pas trop eu l'occasion de nous connaître, nous étions toujours accaparés par les uns et par les autres. Cependant, sa timidité et son calme m'attiraient inévitablement.

- Tu t'y attendais, pour Rosalie et Emmet ? me demanda-t-elle.

- Plus ou moins, il y a des signes qui ne trompent pas, souris-je.

Elle me sourit à son tour et nous discutâmes de choses et autres, apprenant à nous connaître, sans arrière-pensée. Angela était quelqu'un de simple à qui il était facile de parler librement. Elle avait un don pour ne jamais poser de questions embarassantes.

Edward s'était approché de nous et il me tendait régulièrement des chamallows qu'il faisait griller dans les flammes.

- Tu n'es pas obligé tu sais, je peux le faire aussi, intervins-je finalement alors qu'il m'offrait un énième cube de pâte sucrée.

- Voyons Bella, maladroite comme tu es, tu risquerais de mettre le feu, ricana-t-il gentiment.

Je pris un air outré qui le fit redoubler de rire. Je cognai finalement son épaule de mon poing, à quoi il fit semblant d'avoir mal.

Nous entendîmes soudain de gros rires qui s'approchaient de nous et plusieurs jeunes émergèrent de l'obscurité.

- Hey salut les Santa Ynez * ! les accueillit Mike.

Un groupe de jeunes indiens s'installa alors à nos côtés. J'avais déjà entendu parler de cette réserve indienne qui se situait un peu plus dans les terres par rapport à Santa Barbara. Un Indien de mon âge s'assit près de moi.

- Tiens, on a des nouvelles têtes ? demanda-t-il à Edward qui devait apparemment déjà les connaître.

- Oui, je te présente Isabella. Bella voici Jacob, me présenta Edward.

Jacob me lança un grand et franc sourire.

- Alors Isabella…

- Bella tout court ,le coupai-je.

- Bien Bella-tout-court, d'où viens-tu ?

Angela et Edward pouffèrent de rire à mes côtés.

- Dernièrement de France, ce qui eut le don de couper le sifflet à tout le monde.

- Je croyais que tu habitais à Phoenix, intervint Edward.

Je haussai les épaules.

- Ce ne fait que quelques semaines que nous sommes rentrés à Phoenix.

Je dus bien évidemment leur faire le récit de ma vie en France, qui les intéressait plus que de raison. Ce n'était pas bien différent de la manière dont on pouvait vivre aux Etats Unis, selon moi. Au bout d'un moment, je me retrouvai le centre d'attention de tout le groupe. Chacun me bombardait de question et à peine avais-je fini de répondre à l'une, qu'une autre question m'était lancée. Je sentais la gêne s'immiscer en moi et le rouge me monta aux joues. J'eus alors très vite chaud et je sentis des gouttelettes de sueur perler sur mon front et entre mes omoplates. Je n'avais plus qu'une envie, bondir sur mes pieds et fuir à toutes jambes. Heureusement, Jasper sentit mon malaise et amorça un autre sujet de conversation qui détourna habilement l'attention des autres.

Lorsque plus personne ne sembla faire attention à moi, je me levai et m'éloignai du groupe, m'approchant du bord de l'eau. J'avais besoin de me rafraîchir. Quand mes pieds entrèrent en contact avec les vaguelettes qui venaient lécher le sable, une onde de sérénité m'envahit petit à petit. Et je pus enfin calmer les battements désordonnés de mon cœur pris de folie.

- Ca va Bella ? me demanda alors la voix d'Edward.

Je sursautai de surprise.

- Désolée, je ne voulais pas te faire peur, me dit-il en émergeant de l'obscurité.

Il me rejoignit à pas lent vers le bord de l'eau, comme s'il tentait d'apprivoiser un animal sauvage, moi en l'occurrence.

- Je suis désolée aussi d'avoir lancé le sujet.

Il s'arrêta près de moi et se tourna vers la mer, les mains dans les poches, observant la lune qui se reflétait dans les vagues au loin.

- Ce n'est pas de ta faute… C'est moi, je n'aime pas être le centre d'attention comme ça.

Je retins ma respiration, sentant les larmes au bord de mes paupières. Je détestais être aussi émotive. Je ne pus pas empêcher qu'une maudite larme vienne rouler sur ma joue.

Edward, qui s'était retourné, l'essuya, et sans que je ne m'y attende me prit dans ses bras.

- Allez Bella, c'est fini.

Je reniflai pitoyablement dans son tee-shirt. Cependant, son corps m'enveloppa de sa chaleur et mes larmes se tarirent aussi rapidement qu'elles étaient venues.

- C'est bien, tu es une grande fille, et les grandes filles ne pleurent pas quand elles ont quinze ans, badina-t-il.

- Quatorze ans, soufflai-je contre lui.

- C'est pareil, me rétorqua-t-il.

Je pouffai de rire dans son étreinte, puis il m'écarta de lui, me tenant toujours pas les épaules.

- Les jolies jeunes filles ne devraient pas pleurer, continua-t-il un sourire taquin sur les lèvres.

- Je ne suis pas jolie, murmurai-je piteusement.

- Comment ? qu'est-ce que j'entends ? Il va falloir que tu fasses un stage de confiance en soi avec Alice, s'exclama-t-il. Je suis sûre qu'il y a plein de garçons qui te courent après au collège.

Il me fit de nouveau rire, mais je ne le détrompai pas. Je n'avais certainement pas envie d'aller raconter le désert qu'était ma vie amoureuse à un garçon. Déjà que je ne me confiais que très peu aux filles…

- J'aime mieux ça mademoiselle !

Il nous ramena peu après au feu de camp. Rosalie, Jasper et moi ne tardâmes pas à rentrer, la soirée avait été pleine d'émotions.

Fidèle à ce qu'il avait dit, Edward demanda à sa sœur de s'occuper de moi et de mon peu de confiance en moi. Il n'en avait pas fallu plus pour qu'Alice, qui n'attendait que ça en fait, m'emmène faire les magasins toutes les semaines. D'après elle, c'était très important pour son estime de soi d'essayer de beaux vêtements, même si on ne les achetait pas. Je voulais bien la croire, mais c'était un vrai calvaire. Rosalie me prit aussi sous son aile et me supplia de laisser pousser mes cheveux. D'après elle, ça allait changer ma vie. J'avais des doutes à ce sujet, mais je voulais lui faire plaisir. Emmet aussi s'y mit de son côté. Il m'entraînait à répondre aux plaisanteries et taquineries. J'avoue que c'était ce qui me plaisait le plus. La compagnie d'Emmet était divertissante et je m'amusais beaucoup en sa présence.

L'été fila de cette façon, et bientôt, ce fut la fin de nos belles vacances. Nous échangeâmes nos adresses mail ainsi que nos contacts skype, histoire de pouvoir rester en contact. Alice m'indiqua qu'elle m'enverrait un mail au moins une fois par semaine et qu'elle m'interrogerait sur mes habitudes vestimentaires. Elle avait pris très au sérieux la demande d'Edward.

Quand la voiture démarra, je me retournai et agitai ma main vers mes cousins et mes nouveaux amis. Tout le monde m'avait fait un énorme câlin avant que je ne parte. Emmet et Alice avaient failli m'étouffer comme à leur habitude. Edward m'avait prise précautionneusement dans ses bras. Il avait murmuré que les grandes filles ne pleuraient pas quand il avait vu des larmes dans mes yeux. Je n'avais pu m'empêcher d'éclater de rire.

Rosalie était dans les bras d'Emmet et agitait la main doucement, Emmet faisait de même mais à s'en arracher le bras, avec sa fougue habituelle en somme. Alice sautillait dans tous les sens en faisant de grands gestes. Jasper et Edward se tenait l'un à côté de l'autre tout sourire.

Ma mère me parla et je me détournai de la scène joyeuse des au revoirs. J'avais hâte d'être à l'été suivant.


* Malheureusement la tribu quileute ne se cantonne qu'aux abords de Forks. Du coup je me suis permise de faire venir nos p'tits loups de la réserve indienne la plus proche de Santa Barbara : Santa Ynez, qui se trouve juste à côté.

Voilà pour ce premier chapitre. J'espère qu'il vous a plu.

Je pense que la publication des prochains chapitres se fera assez régulièrement. De toute façon il faut que tout soit posté avant le 18 juillet d'après les dates limites du concours.

Je vous dis donc au prochain chapitre, et n'oubliez pas : une petite review même de trois mots fait toujours plaisir à lire )

Shiriliz