PREFACE : Voici l'une des premières fanfictions que j'ai écrite. A l'époque je ne savais même pas que cela s'appelait comme ça ! Je l'ai écrite il y a au moins sept ou huit ans. Ce qui explique les erreurs d'orthographe, de grammaire, de syntaxe et de style qui abondent dans ce texte par rapport à mes autres écrits. Ayant beaucoup de projets en cours, je n'ai pas prit le temps de retoucher au texte. Désolé pour les puristes ! Cette histoire m'a été inspirée par l'univers Warhammer 40000 en partie car mon frère y a joué, mais surtout par un jeu de plateau auquel j'ai beaucoup joué et dont les figurines sont les mêmes que Warhammer 40000 : Space Crusadae (d'où le titre de ma fic bien que l'histoire n'ai rien à voir avec une croisade !). Les fans hardcore de la série crieront au scandale en voyant mon histoire mais tant pis, je ne les force pas à la lire. Si je l'ai classée dans cette catégorie, c'est parce que c'était la plus proche de l'inspiration de base. J'ai voulu aller dans la continuité de notre société actuelle et je me suis inspiré de films de guerre. D'ailleurs le personnage principal est inspiré d'un grand acteur américain dans un de ces films que je préfère. Devinez donc qui et lequel ?
LA
CROISADE
DE
L'ESPACE
CHAPITRE I : TRAVIS MACGOR
En l'an 3397, l'humanité s'est étendue sur toute la galaxie. Elle maintient d'excellentes relations avec certaines civilisations extra-terrestres comme certains vaisseaux monde Eldars. Mais la civilisation Zeiner et celle des Orcs n'ont jamais essayé de s'entendre avec les humains. Durant plusieurs siècles, jusqu'à la fin du 34ème siècle, il n'y eu cependant aucun problèmes. Mais en cette année fatidique, les troupes robotisées Zeyners alliées avec les Orcs et avec les Eldars des vaisseaux monde Uthwe et Iyanden, et gardant en esclavage la race d'insectoïdes primitifs des Tyrannides, s'attaquèrent aux planètes habitées par les humains. Ceux-ci se lancèrent dans la guerre avec l'aide des Eldars de Saim-Hann, de Biel-Tan et d'Alaitoc. Les millions de morts n'arrêtèrent aucun des camps. Les deux camps connurent des victoires et des défaites. La guerre dura des dizaines d'années.
16 mars 3459. Planète X-4 secteur A zone 4. Aire spatiale 15
Dans une lande dévastée sans végétation, un groupe de dix hommes marchaient. C'étaient la nuit. Les hommes portaient tous de lourdes armures qui leurs assuraient protection et renforcement musculaire. Sur leurs dos étaient accroché un appareil leur permettant de filtrer l'air sur les planètes à atmosphère toxique, mais aussi de voler sur de courtes distances grâce à un jet de gaz. Chaque homme était aussi armé d'un poignard de combat à la ceinture et d'un pistolet bolter accroché à la cuisse droite. Le pistolet bolter est le pistolet de base des spaces marines, c'est un pistolet semi-automatique léger et fiable. Chaque homme possédait en plus une arme unique dans le groupe qu'il tenait à la main.
-Un fulgurant qui n'est autre qu'un pistolet bolter avec une lame en guise de baïonnette.
-Un canon de fusion : arme lourde automatique avec deux canons placés l'un au dessus de l'autre.
-Un lance missiles : arme lourde dotée d'un énorme chargeur courbé partant au dessus. Le tir se fait en rafale par de multiples trous placés sur un cône (mini missiles)
-Un lance grenade : arme lourde permettant de lancer à longue distance (réglable) plusieurs types de grenades (thermiques, à fragmentations, de fusions)
-Un laser : arme semi lourde lançant des rafales d'énergie pure.
-Un fusil d'assaut : mitrailleuse à tambour de canons rotatifs avec deux sorties
-Un faisceau de conversion : arme lourde lançant un fin rayon d'énergie pure formant à une distance pré réglée une boule destructrice.
-Un électrocanon : arme semi lourde projetant des éclairs.
-Une tarentule : arme très lourde montée sur trépied. Les déplacements se font grâce à des répulseurs gravifiques placés sous le châssis de l'arme. L'arme en elle-même comporte un bouclier frontal et deux canons. Elle possède deux modes de tir : normal où arc de feu.
L'homme qui semblait diriger cet escadron portait une épée à sa ceinture. Son bolter n'était pas sur sa cuisse droite mais sur la gauche. Sur la droite était accroché un pistolet à l'allure plus allongé que le bolter : un pistolet combi. Cet homme portait les insignes de capitaine de l'escadron qu'il commandait : le 99ème escadron d'élite (99ème EE)
Le 99ème EE était en tour de garde dans une zone sécurisée. Le capitaine leva la main pour faire stopper son escadron, puis d'un autre geste leur ordonna de se mettre à couvert derrière des rochers. Le capitaine appuya sur le côté de son casque intégral.
« QG ici le 99ème EE, dit il. Demande contrôle satellite de la zone 4.
-Contrôle satellite en cours, répondit une voix. Contrôle négatif »
Malgré ce résultat, le capitaine n'ordonna pas de continuer le tour de garde.
« Kaliar, grenade à fusion en l'air vers l'est, ordonna le capitaine.
- Tout de suite capitaine, répondit le sergent chef Kaliar »
Le sergent chef Kaliar arma son lance-grenades et tira en l'air. La grenade explosa en faisant un flash éblouissant. Grâce à leurs casques équipés de verres filtrants, les hommes du 99è EE scrutèrent la zone éclairée sans rien déceler. Mais soudain, un tir venant de l'ouest s'abattit sur eux.
« A couvert ! Hurla le capitaine. »
Tous sautèrent de l'autre côté des rochers pour se protéger sauf deux hommes dont Kaliar resté sur le carreau.
« Feux à volonté, ordonna le capitaine. QG ici 99ème EE. Nous sommes attaqués dans la zone 4. Ennemis à vingt mètres environ. Effectif estimé à une vingtaine. Armement non identifié. Envoyez des renforts. Vite. »
Le capitaine sortit son combi et commença à tirer.
« Ce sont des Orcs ! Cria un homme. Ils nous prennent à revers ! »
Ce fut ses derniers mots avant d'avoir le crâne explosé par un tir ennemi.
« QG ! Cria le capitaine. Magnez vous le cul avec ces renforts ! »
Le capitaine rangea son combi et sortit son épée, sa main gauche se transforma en bouclier. Seul il chargea les Orcs, ces créatures difformes vertes avec une gueule chargée de dents pointues, armés d'armes grossières mais efficaces souvent volées sur les cadavres après les batailles.
Le capitaine tranchait les chairs devant ses hommes qui tombaient les uns après les autres. A la fin, le capitaine resta seul entouré par une dizaine d'Orcs puants. Une rafale se fit entendre et les Orcs s'effondrèrent. Sur la crête surplombant la zone de combat, une vingtaine d'hommes en armures légères armés de bolter d'assaut (fusil automatique) avait arrosés les Orcs. Ces hommes de l'infanterie mobile descendirent pour sécuriser le secteur. Le lieutenant commandant cette escouade appela le QG :
« QG ici le 12ème escadre 3ème IM. Zone sécurisée. Un seul survivant du 99è EE.
-Qui est le survivant ?
-Capitaine MacGor. Capitaine MacGor vous allez bien ? »
Le capitaine appuya sur un bouton à sa ceinture et son casque se replia vers l'arrière après s'être ouvert.
Le capitaine MacGor était un officier commandant un escadron d'élite de quarante ans. Son visage portait plusieurs cicatrices. Ces cheveux très courts étaient blonds. A la place de son œil droit perdu au combat, il y a de ça des années, rougeoyait l'objectif d'un œil bionique. En ces temps de guerre, il était courant de remplacer certaines parties des soldats par des implants bioniques qui amélioraient leurs capacités. Le capitaine MacGor était l'un des officiers ayant le plus d'expérience du combat de toute l'armée de l'Alliance Humaine. Il n'est jamais allé à l'école militaire. Dès dix huit ans, sitôt engagé, il alla à la bataille dans le 2ème IM (infanterie mobile). Au bout de deux mois de service, il saisit l'occasion d'entrer dans les escadrons d'élites. Il passa cinq ans sous les ordres du commandant Mana au 48ème EE. Ils étaient les meilleurs mais au cours d'une mission, le commandant Mana trouva la mort. Les soldats du 48ème EE furent tous nommés capitaines et se virent confier le commandement d'escadrons d'élite. Travis MacGor en commanda plusieurs.
« Qu'est ce que vous faisiez ? Cria t-il au lieutenant. Vous avez fait une partouze dans les rochers en venant ?
-Excusez moi capitaine, s'excusa le lieutenant. Nous sommes venu dès que l'on nous a prévenu. »
Dès son retour à la base, MacGor se dirigea vers le bureau du colonel de la base juste après avoir enlevé son armure. La porte s'ouvrit à la volée.
« Capitaine ! s'écria le colonel. Je ne vous ai pas entendu frapper !
-Pourquoi les renforts ne sont pas arrivés aussi vite qu'ils auraient dû ? Hurla MacGor. Tous mes hommes sont morts !
-Nous attendions un contrôle satellite pour évaluer la situation. Par sécurité.
-Par sécurité ! Cette zone était sensée être sécurisée et sous surveillance satellite constante ! En pendant que nous nous trouons le cul, vous n'avez pas osez envoyez assez vite quelqu'un nous aider par sécurité ! A cause de vos conneries, neuf bons soldats y sont restés, bordel de merde !
-Ecoute vieux con ! T'as perdu neuf hommes ! On connaît tous tes états de services, tu t'es sortit de situation beaucoup plus difficile ! T'es en vie ! Qu'est ce que tu viens nous faire chier ? »
MacGor l'allongea d'une terrible droite et sortit.
« Enfoiré ! Insulta le colonel. Je vais te traîner en cour martiale ! »
20 mars 3459. Terre. New York. Palais de Justice militaire. Aire spatiale 01
« Capitaine Travis MacGor, appela le juge. Vous avez été reconnu coupable de voie de fait sur le colonel James Stevenson commandant la base 04-A. Toutefois, en respect de vos haut faits de guerre, aucune sanction d'emprisonnement ne sera prise contre vous. Vos ordres sont de vous rendre au centre d'entraînement spécial Red Corn sur Mars et d'y entraîner votre nouvel escadron : le 125ème escadron d'élite. La séance est levée. (Coup de marteau).
-Bravo MacGor, dit Stevenson. T'as de la chance qu'ils ne peuvent pas se permettre de virer un fossile de guerre. J'espère que tu vas bientôt crever la gueule ouverte.
-Avant j'aurais déjà fait hurler ta bonne femme, elle doit être en manque, fit MacGor
-Espèce de salaud ! Cria Stevenson en voulant se jeter sur MacGor.
-Messieurs, rappela à l'ordre le juge. Vous êtes dans une cour martiale ici, pas sur un ring. »
21 mars 3459. Mars. Centre d'entraînement spécial Red Corn. Aire spatiale 01.
Arrivé au centre d'entraînement Red Corn. MacGor n'y avait pas remis les pieds depuis plus de vingt ans, depuis l'époque où il entra au 48ème EE. Mais depuis, il n'a jamais eu à former de soldat, à chaque fois, on lui envoyait des hommes prêts au combat.
MacGor se fit mener dans le bureau du général Kunada, le responsable du centre Red Corn.
« Bonjour capitaine, salua t-il. C'est un honneur de recevoir un soldat avec un parcours si élogieux. Vous êtes un exemple de combattant.
-Merci général, remercia MacGor
-Je n'ai pas beaucoup de temps alors allons droit au but. Voici les dossiers complets de vos neuf hommes. Ils sont jeunes et seulement deux d'entre eux sortent de l'école militaire. Il y a un expert en explosif et un tireur d'élite. Quatre sont là à cause du chômage ou par goût de l'aventure.
-Et les trois derniers ?
-Ils viennent de prison pour des délits mineurs. Maintenant veuillez m'excuser : Karandras et Nuadhu viennent bientôt visiter Red Corn.
-Karandras et Nuadhu ? Pourquoi ?
-Pour une obscure raison que l'on ne m'a pas précisée, il semblerait que les Eldars s'intéressent à nos méthodes d'entraînement. L'on m'a dit que vous connaissiez Nuadhu.
-Nous avons combattu côte à côte plusieurs fois. Nuadhu est surnommé « Cœur de feu », c'est le meilleur et le plus fou des pilotes de motojet de Saim-Hann. Je connais Karandras, mais moins.
-Vos hommes vous attendent dans la cour. Au revoir. »
MacGor se rendit dans la cour d'entraînement. Neuf premières classes l'attendaient en ligne. Quand MacGor arriva, l'un d'eux fit :
« Garde à vous »
Les neufs soldats se redressèrent. MacGor les regarda tous un par un.
« Repos, ordonna t-il. Soldats, je suis le capitaine Travis MacGor, votre commandant d'escadron. Autant vous le dire tout de suite : avec moi, les tires aux flanc et les lâches, ils ne font pas long feu. Vous êtes dans une unité de combat multifonctions. Vous allez apprendre le combat en bataille et en guérilla, à piloter divers engins comme des motojets, des chasseurs, ou des tanks. N'oubliez pas que vous devez être la crème des soldats. Ceci étant dit, passons aux présentations. Guillaume Manaponi.
-A vos ordres capitaine, dit un soldat.
-Deux années à l'école militaire. Sniper de niveau cinq. John Triver.
-Capitaine, fit un autre.
-Deux ans à l'école militaire. Expert en explosif. Bill Maranov.
-Présent, lança un colosse.
-Un mètre quatre-vingt quinze, cent quinze kilos. Très costaud. Je pense que tu vas prendre la tarentule mais avant, on va s'exercer au fusil bolter. Fransisco Gonzalès.
-Mon capitaine, fit un homme à la peau mâte.
-Champion de karaté.
-Régional seulement.
-Jean Desjione.
-Au rapport, dit un soldat maigre.
-Dans le civil tu étais comptable. Bon. Jennifer Smith.
-Mon capitaine, fit une femme d'une vingtaine d'année au longs cheveux blonds.
-Je ne fais pas de cadeaux aux femmes.
-Je n'en attends pas capitaine.
-Très bien. William Snade.
-Ouais, fit un noir.
-T'étais en prison pour vol à main armée. T'as trouvé le bon moyen pour sortir.
-Ouais, dans quatre ans ch'uis libre.
-Si t'es encore en vie. Jonathan Djéda.
-Oui.
-En prison également. Pourquoi ?
-J'ai roulé un patin à une bonne sœur mignonne comme tout et elle m'a attaqué pour agression sexuelle.
-Georges Martaune.
-Capitaine.
-En prison. Pourquoi ?
-J'ai oublié de coupé un câble du système d'alarme en cambriolant une banque.
-Tu t'y connais en électronique ?
-Ch'uis un expert.
-Bien. Maintenant qu'une chose soit bien claire : je me fous de savoir pourquoi vous vous êtes engagés. Tous ce que je veux c'est que vous vous battez. Et pour le moment : dix tours du centre au pas de gymnastique. Allez ! »
Durant les premiers jours, les hommes du 125ème EE eurent du mal à suivre le rythme effréné de l'entraînement. Mais au bout d'un moment, ils prirent le pli.
Et un jour, après une centaine de pompes :
« Capitaine, dit Manaponi. Regardez derrière vous. »
Accompagné par le général Kunada, deux Eldars observait le 125ème EE. L'un d'eux était grand et maigre avec des cheveux longs. Il avait les oreilles pointues comme tous les Eldars. Il souriait en regardant MacGor. L'autre était un peu plus petit et revêtait une armure verte avec un casque cuivré allongé vers le haut. Il portait une épée dentée sur sa hanche droite. Sa main droite était remplacée par une pince surmontée par une arme Eldars incorporée à l'armure : un pistolet shuriken.
MacGor s'avança vers les Eldars et serra la main du plus grand.
« Nuadhu, dit-il. Ca me fait plaisir de te revoir.
-MacGor, répondit l'Eldars. Ca faisait longtemps. Comment vas-tu ?
-Je me retrouve à entraîner des bleus. Il faudra qu'on boive un coup tout à l'heure au mess des officiers.
-D'accord.
-Karandras, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Nous nous sommes rencontré sur X-12 lors d'une victoire sur ceux d'Ultwé.
-Eraséyu manao ga, fit Karandras avant de tourner les talons.
-Il a dit qu'il ne souvient plus de toi, traduisit Nuadhu. Désolé, tu sais comment sont les seigneurs phénix. Bon, on se voit tout à l'heure. »
MacGor retourna vers son unité.
« Capitaine, c'étaient des Eldars ? demanda Gonzalès.
-Exact Gonzalès, je vois que tu as un bon sens de l'observation, ironisa MacGor.
-Vous les connaissez ?
-Le plus grand s'est Nuadhu « Cœur de feu », le chef des chevaucheurs sauvages se Saim-Hann. C'est un vieil ami. L'autre s'est Karandras, le seigneur phénix des scorpions.
-Un seigneur phénix ? fit Manaponi. On dit qu'ils vivent depuis des siècles.
-C'est exact, et ce grâce à la technologie Eldars. Les seigneurs phénix et l'avatar d'un vaisseau monde sont les seuls a bénéficiés des appareils permettant de vivre éternellement. Même si il semblerait que le grand prophète Elrad Ulthvan d'Ulthwé en bénéficie aussi. Karandras fut le premier exarque (officier) des scorpions. Maintenant on reprend l'entraînement. »