Vi, je ne savais pas quoi mettre comme titre et comme j'écoutais cette chanson au moment où je bouclais cet OS XD… Bref, voilà deux personnages que j'ai rarement confronté aussi longtemps et dans ce contexte, et je suis pour le coup contente du résultat, même si ce texte n'a en soi rien de bien original.
Real Face
Yamapi n'était pas le genre à aimer la vie en pantoufles. Plus il avait de quoi faire, mieux c'était. Il aimait mener plusieurs projets de front, parce que c'était dans sa nature il était travailleur. Cependant, et particulièrement lorsque l'on est à ce point bosseur, on apprécie tout de même quelques moments de calme, pour décompresser d'une vie parfois trop trépidante. On en a tous besoin. Et Yamapi goûtait particulièrement celui-là. Un bon repas devant la télé, vautré dans son canapé… Et devant un bon drama. Et pour cause, c'était le dernier de Ryo, que Yamapi n'avait jamais pu voir, étant toujours absent les soirs où il passait. Il fallait donc remédier à cette lacune et fournir des critiques constructives -et positives, du peu qu'il avait vu !- à son ami la prochaine fois qu'il le verrait. Pour l'heure, il était vraiment pris dedans et ne voyait pas du tout où cela le mènerait… Il en oubliait même de manger, ce qui voulait vraiment dire que le drama était bien fichu. En bon spectateur toujours admiratif de ses amis, un « trop cool, Ryo-chan » s'échappa de sa bouche à un moment donné.
C'est dire si lorsqu'un bruit sourd se fit nettement entendre à la porte d'entrée, il grogna : ok maintenant il avait le drama en DVD et il pouvait le voir quand il le souhaitait, mais là il était dedans et franchement, mettre sur pause lui coûta. Il tendit l'oreille, mais il n'entendit plus rien. Pourtant il y avait eu un bruit… Pas un bruit de sonnette ni même des coups contre sa porte, mais quand même… Rien, vraiment ? Bon, tant pis. Alors il remit le mode lecture et se replongea dedans… A peine 5 minutes, puisque son téléphone se rappela à son bon souvenir. Et en plus, c'était la voisine d'en face ! Une vieille dame plutôt chouette quoiqu'un peu commère sur les bords, qui contrairement à certains dans le quartier, se fichait pas mal de qui il était et n'hésitait jamais à lui demander un service. C'était pour cette raison qu'elle avait son numéro, d'ailleurs.
Oui, bonsoir madame.
Yamashita-kun, je me permets de t'appeler car j'ai vu de la lumière chez toi, j'en ai donc déduit que tu étais là.
Oui, en effet. Vous avez un problème ? demanda-t-il, priant pour ne pas devoir lui rendre un service qui nécessitait de sortir et de quitter son canapé moelleux.
Non non, tout va très bien.
Ah ? Alors que se passe-t-il ?
Eh bien je fermais mes volets quand j'ai vu… Enfin je crois bien qu'il a quelqu'un qui dort sur ton paillasson, fit la vieille dame, visiblement plutôt inquiète.
Pardon ?
Je vois mal, mais je suis presque sûre qu'il y a quelqu'un devant chez toi.
Euh… Je vais voir…
Dubitatif, le téléphone collé à l'oreille, le chanteur se leva et gagna sa porte d'entrée en se demandant ce qui allait encore lui tomber dessus. C'est qu'il avait le chic à chaque fois, pour que des choses incongrues lui tombent sur le coin de la figure alors qu'il n'avait strictement rien demandé au départ. Donc il ouvrit prudemment la porte… Et il eut sous les yeux l'explication du bruit sourd de tout à l'heure, peu avant ce coup de fil. En effet, il y avait bien quelqu'un. Une silhouette était étalée sur le seuil, complètement en vrac… Et cela empestait l'alcool pire que si un tonneau avait été mis en perce juste sous son nez ! Yamapi s'accroupit, curieux… Et il le reconnut aussitôt. Et là… Ce fut un long soupir annonçant clairement que d'une, son moment de paix venait de prendre fin et que de deux, la soirée allait être longue… Comme il n'avait rien dit depuis un moment, la voisine s'alarma :
Allo ? Allo ?
Euh oui en effet, il y a quelqu'un, bafouilla-t-il, revenu de sa surprise.
Tu le connais ou bien souhaites-tu que j'appelle la police ?
Non non, tout va bien, je connais ! s'empressa-t-il de confirmer. Merci beaucoup de m'avoir appelé et désolé du dérangement !
Super… Cette sympathique commère se ferait un plaisir de lui en reparler à la première occasion, parce que bon… Un type couché devant sa porte, qu'il connaissait… N'importe qui pouvait se douter que le type en question avait au moins un gramme dans chaque oreille… Bon, un problème après l'autre. Il faisait froid et l'important était de rentrer avant que quelqu'un munit d'un appareil photo ou d'un bon téléphone ne se trouve au bon endroit au bon moment… Alors il s'approcha de l'autre, qui comatait légèrement et il le secoua légèrement afin de le faire émerger. L'autre ouvrit un œil plus que vitreux. Il était plutôt pâle, l'alcool combiné au froid qu'il faisait n'aidant pas… Et puis sur son visage, il y a avait une autre fatigue… Une plus profonde, plus ancienne… Depuis combien de temps n'avait-il pas fait une bonne nuit ? Sur le coup, Yamapi se sentit désolé pour lui. Il voyait qu'il n'allait pas bien… Après tout, ce n'était pas son genre de se mettre dans un état pareil. Il lui sourit, attendit qu'il reprenne un peu ses esprits et murmura doucement :
Hey. Tu avais l'intention de dormir là ?
Yamashitaaaa… Tu n'as pas ouvert ! s'exclama l'autre, d'une voix qui partait dans tous les sens.
Tu n'as pas frappé non plus.
Je suis siiiiii content de te voir !
Ça en fera toujours un. Bon, entre, sac à vin.
Ah mais c'était pas du vin, c'était de la bière, protesta l'autre.
Avec sûrement autre chose à côté, pour que tu sois dans cet état.
'me souviens pas.
Tu m'étonnes… appuies-toi sur moi.
Yamapi prit son bras et le passa autour de ses épaules… Son autre main lui servit à entourer la taille de son ami pour le relever et l'aider à avancer. Une chance que Kame ne pèse pas bien lourd sur la balance, sans quoi les choses auraient été plus compliquées... Le chemin qui menait du seuil au canapé ne représentait que quelques mètres, mais ce ne fut pas évident, avec un tel poids mort qui vacillait à chaque tournant… Yamapi le déposa dans son canapé et retourna fermer la porte, soupirant. A son retour au salon, Kame l'accueillit d'un énorme sourire qui aurait probablement fait s'évanouir pas mal de groupies :
Merci ! t'es gentil !
Je suis bien con, ouais.
Oh non, qui a dit ça ?
Moi, soupira Yamapi, résigné à avoir l'impression de faire du baby-sitting. T'as mangé ?
Hmmm… réfléchit Kame avec une bouille enfantine assez drôle, du citron !
Du citron ?
Avec la… euh… comment ça s'appelle, le truc qu'on boit ?
La téquila, peut-être ? suggéra Yamapi.
C'est ça !
Ah elle est belle, la bière ! Bon et à part le citron ?
Rien.
Ok… Donc tu vas manger, ça épongera.
Et le voilà parti à préparer rapidement quelque chose pour l'ivrogne de service… Quoique cela ne le dérangea pas outre mesure : il avait toujours faim et cuisiner ne le gênait pas vraiment. Ce fut donc avec plaisir qu'il prépara de quoi les nourrir. Conscient que Kame était en sale état même sans parler de ce soir et que pour le coup, il n'avait probablement personne à qui se confier, le leader de NEWS comprit vite qu'il devrait aborder le sujet qui fâche avec lui. Seulement la lucidité de Kame étant toute relative, il préféra attendre qu'il mange un peu… Et en effet, le repas lui permit de décuver un peu… Même s'il n'était pas encore des plus sobres, il était déjà possible de discuter avec lui sans croire avoir affaire à un gamin de 8 ans. Yamapi toussota, ne sachant trop comment aborder le sujet, alors il commença par esquiver un peu sans se douter que Kame, de lui-même, aborderait le sujet.
Je te laisserai mon lit pour cette nuit, fit Yamapi, complaisant.
Et toi ?
Je m'installerai ici, ça fera l'affaire.
Je cause des problèmes ?
Mais non, le canapé est très confortable, assura Yamapi.
Si, je cause des problèmes… murmura Kame, l'air autant gêné que grave, subitement.
Que veux-tu dire ?
Je ne suis pas amusant… Trop sérieux… Trop stressé… J'ennuie tout le monde. Je veux bien faire, mais je ne sais pas comment m'y prendre… Et au final… Je suis juste un poids.
Mais qu'est-ce que tu racontes encore… Tu es très pro et c'est une grande qualité, je le sais puisque j'ai travaillé avec toi. A notre âge on a tendance à vouloir s'amuser ou se laisser porter, surtout quand on est dans un groupe, mais toi tu remets tout le monde sur les rails.
Ouais, mais ça saoule les autres.
Les autres ? Taguchi-kun et les autres t'ont fait une remarque ?
Non…
Alors d'où tu sors ça ?
Yamashita-kun… Tu sais que nous n'avons pas toujours été cinq.
Nous y voilà. Et à cet instant, le regard de Kame exprimait une telle douleur et une telle tristesse, que Yamapi en eut le cœur serré. Il avait eu des différents avec Kame lorsqu'ils étaient plus jeunes, mais il avait appris à l'apprécier avec le temps. Kame n'était pas ce qu'on pouvait appeler quelqu'un de commode ni de facile à vivre au quotidien. Plus mûr que son âge, il avait très vite eu l'étiquette du rabat-joie de service… Et en grandissant, Yamapi avait compris que c'était au contraire une bonne chose d'avoir dans leurs rangs quelqu'un de responsable et d'adulte, qui sait faire face aux évènements. Et au sein de KAT-TUN, ils s'en étaient rendus compte également. En devenant ainsi plus proche de lui et notamment comme Jin faisait le lien entre eux, Yamapi s'était mis à l'apprécier beaucoup. Et le voir comme cela était déroutant et aussi très triste. Kame n'était pas parfait, mais il ne méritait pas cette auto-flagellation qu'il s'imposait. Comme si le départ du sixième membre devait être de sa faute, absolument. Yamapi se mit en tête de chasser cette idée de son crâne, en crevant l'abcès :
Jin t'as dit quelque chose ?
Il n'a rien dit.
Bon. Ben alors ?
Il n'a rien dit. Il est parti comme ça, sans rien dire… murmura Kame, la gorge serrée, comme il y a quelques années… Il est revenu au Japon après et on ne le savait pas. La presse l'a su avant nous !
Mais ça… Ce n'est pas contre toi. Il a eu tort, ça ne se discute pas, mais ce n'est pas…
Je croyais qu'il pouvait me parler, coupa Kame, l'air désespéré. Qu'on était assez proches pour ça. Mais il m'a traité comme les autres, sans plus d'égards.
Une tierce personne aurait cru à une remarque d'un partenaire lésé qui réclamait des explications en bonne et due forme. Mais Yamapi s'était trouvé en savoir un peu plus ces derniers temps, car pour tout dire ce n'était pas la première fois qu'il recueillait les confidences de Kame. Et sachant que de l'autre côté, Jin lui disait tout… Il savait que ces mots ne venait pas tant de Kame, le membre de KAT-TUN, que de Kame, celui qui s'était fait jeter avant même d'avoir pu tenter quoi que ce soit… Il souffrait, et à un niveau que le succès que KAT-TUN pouvait avoir à cinq ne réparerait pas… Fallait-il lui parler franchement, garder cette ligne de conduite qu'il avait eue lors de leurs précédentes conversations, ou bien fallait-il le consoler traditionnellement, en enrobant la vérité dans un bel emballage ? Yamapi décida que lui donner un espoir même minime, n'aiderait en rien son ami.
On en a souvent parlé toi et moi, Kame. Tu savais ce qui arriverait si tu… t'attachais à lui de cette façon là.
J'y peux rien.
Ecoute. Jin est mon meilleur ami. Je l'adore et tu sais à quel point. Mais je sais aussi quels sont ses défauts…
Et alors ?
Ce que je veux dire c'est que toi, Kamenashi Kazuya, tu es quelqu'un de bien, affirma Yamapi en pressant son épaule pour le faire réagir. Je le pense vraiment. Et tu mérites quelqu'un de bien, donc. Le fond de ma pensée, c'est que Jin ne te mérite pas, et encore moins après son attitude de ces derniers moi. C'est parce que tu attendais précisément autre chose de sa part, que tu as souffert…
Je n'ai jamais cru avoir une chance, je voulais juste… hésita-t-il. Compter un peu.
Tu comptes. Probablement pas comme tu le voudrais, mais tu comptes. Il est juste trop lâche pour te le dire et encore plus pour s'excuser, mais ça doit le travailler en ce moment même…
Tu parles.
Kame, te mettre dans un état pareil ne pourra que t'attirer des ennuis. Le groupe a besoin que tu te reprennes, c'est justement le moment de prouver que même à 5, vous valez tout autant. Si tu continues à te laisser aller, ça finira mal, tu sais.
J'ai pas envie d'aller mieux, trancha Kame. Peut-être qu'il serait parti quand même au bout du compte… Je ne suis pas assez maso pour me voiler la face : il avait des envies d'ailleurs et tout ça… Je dis juste que mon comportement, que ce soit à les mener à la baguette pendant des années ou à m'enticher de lui dernièrement… Tu ne m'ôteras jamais de l'idée que ça l'a fait partir plus vite.
Kame, c'est pas prouvé… répondit le leader de NEWS, peu convaincu lui-même.
T'as pas vu son regard… Je le dégoûtais clairement, je l'effrayais aussi… Alors que j'avais même pas fini de parler de ce que je pensais ressentir. Crois-moi, il est heureux d'être loin de moi, termina-t-il avec un pauvre sourire.
Bon, très bien, admettons. Mais tu ne vas pas te punir pour ça jusqu'à la fin de tes jours, non ? Tu souffres de son rejet, de son départ professionnellement comme personnellement, tu as une grosse pression… Culpabiliser et passer tes soirées à te foutre au bord du coma éthylique ne t'apportera rien de bon. Sérieusement, tu m'inquiètes, avoua-t-il. Les autres et moi, on ne pourra pas te couvrir éternellement, notamment au niveau de Johnny-san.
Me couvrir ? réagit Kame.
T'es de mois en moins lucide la journée aussi, Kame… Tu bois beaucoup trop et tu sors trop aussi… expliqua Yamapi, certain de le faire réagir avec cela.
Je suis vraiment un problème… fit Kame, dans un petit rire sans joie.
Là, tu commences à m'agacer, s'impatienta-t-il. On te couvre parce qu'on t'apprécie. Si on souhaitait que tu dérouilles, on ne se donnerait pas cette peine. Et si on t'apprécie, soit on se plante tous, soit c'est que tu vaux le coup !
J'ai peur qu'on ne s'en sorte pas… murmura Kame. Les autres aussi… Ils travaillent comme des fous, personne ne le dit, mais on a tous peur que son départ ne nous nuise… Et j'ose pas prendre les choses en mains, parce que j'ai peur que ça me retombe dessus.
Y a que toi qui dis que tu es coupable. Personne d'autre ne le pense.
Ils ne savent pas ce que…
Ils n'ont pas à le savoir, le coupa Yamapi. Ca te regarde uniquement, toi et Jin. Quant à ton comportement autoritaire, si vraiment c'était invivable, les autres se seraient rebellés depuis longtemps. En réalité, je crois surtout qu'ils sont reconnaissants.
Parce que c'était vrai. A 18 ans, l'autorité et le côté « petit général » peuvent en énerver plus d'un… A 24 ans et plus, on est ravi que quelqu'un garde la tête froide, soit là pour répondre à toutes les questions malhonnêtes en interview, ait toujours le planning en tête… Même ce têtu de Jin, à la longue, avait fini par reconnaitre que sans Kame, les choses seraient moins évidentes… Alors bon ! La vérité, c'était que Kame s'était juste prit une claque. Il avait idéalisé la relation de confiance et même de complicité qu'il avait avec Jin, au point de croire que ce dernier changerait. Qu'il finirait par se contenter de ce qu'il avait ici, et cesserait de rêver aux Etats-Unis. Et au fil du temps, Jin se détachait de plus en plus, son rêve grandissant à mesure du temps qui passait… Et alors que tentant le tout pour le tout, Kame s'était décidé à lui avouer que peut-être, il le voyait plus que comme un ami… Loin de le retenir, cela avait contribué à faire que Jin prenne son envol. Il ne le dirait jamais, mais Yamapi pensait aussi que cela n'était pas étranger au départ de Jin. Mais le dire n'aurait fait que rendre Kame encore plus malheureux…
Yamapi…
Hm ?
Tu crois… que je parviendrai à passer à autre chose ? demanda Kame, l'air véritablement à bout.
Ben…
Je ne m'intéresse pas spécialement aux autres, avec la vie qu'on mène. J'ai pas le temps pour vivre quelque chose. M'être accroché à lui, ça me semblait… nouveau. J'ai peur que ça ne disparaisse pas.
Ça ne disparaitra pas, ce serait triste sinon. Mais avec le temps ça ira mieux. surtout quand tu rencontreras une personne qui te plaira. C'est peut-être une bonne chose… Tu vas pouvoir t'épanouir, sans avoir à faire les choses en fonction de lui…
J'aimerai tellement avoir des nouvelles… savoir qu'il ne me déteste pas…
Ce n'est pas le cas. Tu as toujours été plus mûr que lui, largement. Quand il aura grandi aussi, il verra qu'il n'a pas été correct avec toi. Qu'il y avait une meilleure façon de te dire non… Et il viendra s'excuser.
Alors ça tu vois, j'en doute ! s'esclaffa Kame.
Qui sait ? sourit Yamapi. Si y a quelques années je t'avais dit que tu en pincerais pour lui alors que tu le détestais cordialement, tu m'aurais rit au nez. Les choses changent, après tout…
Je crois que je sais ce que je veux…
Très bien. Et c'est quoi ?
Je vais lui montrer que même sans lui, on peut tout faire. Qu'on marchera tout aussi bien, décida Kame.
Excellent. C'est exactement ça. Montre de quoi tu es capable… Enfin pas trop quand même, c'est qu'on sort notre single bientôt, nous ! s'amusa Yamapi.
Yamapi savait très bien que ce n'était pas avec ces blagues de potache ni avec un repas et un peu de pommade que tout se réglerait… De la même façon qu'il savait que Kame était loin d'être aussi fort et détaché de tout qu'il voulait bien le montrer, il savait aussi qu'il lui faudrait du temps pour accepter l'échec… N'avoir pas su retenir un membre de son groupe, n'avoir pas su faire accepter ses sentiments… Mais il savait également que Kame avait de la ressource et une capacité à se relever qu'à son avis, peu de gens avaient. Alors puisque son crétin de meilleur ami n'occupait plus ses soirées, il aurait un peu de temps devant lui pour garder un œil sur Kame. Après tout, lorsqu'il avait accompagné Jin à l'aéroport avant l'été, n'était-ce pas aussi ce qu'il lui avait demandé de faire ?
