Kikou !

Alors me voici pour une nouvelle histoire qui aura environ trois chapitres, pas plus.

Mais pourquoi je commence une nouvelle alors que je n'aie pas fini les autres ? Tout simplement car j'avais pour une fois du temps pour écrire mais que j'étais complètement ailleurs. Je n'arrivais pas à me mettre dans le bain et à force de cogiter, ma p'tite tête de ciphonée du bocal m'a envoyé sur ce terrain, cette histoire.

Elle est pour le moins innatendue et pas du tout comme j'ai l'habitude d'écrire, mais voyons ce que vous en pensez.

Petit avertissement : Nous sommes dans la tête de Gibbs, et il parle du moins pense ou rêve enfin bref, c'est bizzar. Mais imaginez cette histoire comme un épisode falsh back avec la voix de Gibbs en voix off, après tout, Gibbs ne parle pas beaucoup mais je pense qu'il réfléchit beaucoup et ce parle à lui-même, non ?

Je vous saoul, exacte ?

Bon très bien, bonne lecture les amis^^


N'avez-vous jamais remarqué comme certaines personnes ont tendance à attirer les ennuis sur eux ?

Moi non seulement je sais qu'il y en a qui n'ont pas du tout la chance de leur côté et en plus, j'en ai l'exemple type à mes côtés.

Un homme qui non seulement attire les problèmes comme un aimant non fait exprès par son magnétisme mais qui en plus les attires sur lui pour éviter que les personnes qui l'entourent ne soit les victimes. Et ça, c'est grand, très grand même, mais parfois, c'est stupide.

C'est vrai, qui d'autre que lui choperait la peste au vingtième siècle ou attirait toute l'attention d'un bourreau sur lui pour protéger ses deux collègues prisonniers avec lui ?

Cet homme n'est qu'autre qu'Anthony DiNozzo Junior, dit Tony, tout simplement.

Moi, qui suis-je pour penser cela ?

Je suis Leroy Jethro Gibbs, son patron. Gibbs pour être précis. Nous appartenons aux forces spéciales de la Navy, le NCIS plus précisément.

Je suis l'homme mystérieux aux regards des autres, celui qui d'un simple regard ferait retourner dans les jupons de sa mère un terroriste, le plus grand buveur de café de tous les temps mais aussi l'homme le plus silencieux. Mais je ne vais pas les contredire. A vrai dire, je pense que je bois plus de cafés que de mots prononcés en une journée et à quoi bon prononcer une phrase quand vos yeux en disent tout autant ?

Puis c'est ma façon d'être.

Le café me garde éveillé et concret. J'observe les gens, je lis en eux, je perce leurs secrets en étudiant leurs faits et gestes. En résumé : j'écoute, je vois, j'entends, je visualise, je comprends. Voilà qui je suis. Je ne vois pas ce que les autres voient puisque je lis entre les lignes.

Mon instinct fait le reste.

Mais revenons à lui, à Tony.

Voyez, encore aujourd'hui, nous étions en mission et il s'est fait mettre à terre par un coup sur la nuque venant par surprise. Je pourrais dire qu'il a la tête dure vu le nombre de fois où c'est arrivé. Et en fait, vu le nombre de fois où moi-même je lui envoie des tapes derrière la tête. Mais quelques heures plus tard alors que mon équipe et moi-même nous nous étions séparés pour encercler la grange où était notre suspect, du moins coupable, il est arrivé de nulle part et s'est jeté comme un joueur de football américain sur mon agent le désarmant au passage. Je suis arrivé mon arme au poing au moment où Tony envoyait une droite sur la pommette de son assaillant qui lui a envoyé en retour un coup de crosse de fusil dans l'estomac le faisant se recroqueviller sur ses côtes par la douleur affligée, avant de lui assigner un autre coup derrière la nuque.

Une fois de plus, mon agent était à terre.

Sûrement la fois de trop, mais je ne le savais pas encore à ce moment-là.

Quoi qu'il en soit, on ne touche pas à mes agents, à mon équipe.

Et comme il pointait à présent de son arme mon autre agent, Timothée McGee, je lui ai tiré une balle dans la tête. Acte radical vous me direz, mais efficace. Puis à quoi bon discuter dans ces moments-là. Inutile non ? A chaque fois c'est pareil, c'est soit eux, soit nous et je préfère que ce soit eux que nous. Logique !

Et c'est ainsi, qu'en fin de soirée, nous nous sommes retrouvés en voiture pour rentrer à la maison. McGee était rentré plus tôt avec le camion et Ducky notre légiste. Nous, nous avions réglé les derniers détails avec les autorités locales et avons fait notre chemin.

J'avais laissé les clefs à Ziva David, mon dernier agent. Ayant conduit sur la route de l'allée et étant en manque de caféine, stupide brousse, même pas un café digne de ce nom, j'ai préféré jouer la sagesse.

Tony, assis à l'arrière de la voiture, derrière la conductrice, a commencé à se plaindre d'un mal de tête.

Pour moi, cela signifié qu'il allait bien. Mais ça, c'est de la faute de Tony.

Il va se plaindre pour la moindre chose, comme la semaine dernière par exemple où il s'était plaint pendant toute une journée d'une coupure faite avec une feuille de papier alors qu'il triait des dossiers. Ce n'est qu'après un bon slap de ma part qu'il s'était arrêté. Et oui, c'est ainsi entre nous mais la tape ne veut pas dire que je ne le respect pas et il le sait mais c'est vraisemblablement la seule chose qui lui permette de remettre ses idées en place.

Alors, c'est quand il s'arrête de se plaindre ou ne se plaint pas du tout, que moi, je commence à m'inquiéter.

Mais aujourd'hui, il se plaignait.

« Gibbs ma tête me tue. »

« Ziva tu ne peux pas éviter les bosses sur la route. »

« Et vous ne pouvez pas éteindre la radio. De la country ! Non mais franchement ça va bien avec le décor et tout mais je n'ai pas envie de refaire le remake de « Pure country » ou « O'brother »

Ne voulant pas savoir de quoi parlait ces deux films et voulant surtout arrêter les railleries de mon agent me donnant un mal de tête à mon tour, je lui ai remis de l'aspirine avec une bouteille d'eau se trouvant dans la boite à gant avant de lui sommer de se laisser aller dans le fauteuil le temps que le médicament face son travail. Il a fermé les yeux et s'est finalement endormi la tête contre la vitre.

Nous étions enfin au calme. Trop au calme sans doute.

Ziva tira sur la route sans broncher mais je voyais bien sa concentration baisser avec le manque de sommeil. Etant dans le même état, minuit passé et ayant encore bien quatre heures de route à faire, j'ai donné l'ordre à Ziva se s'arrêter au prochain motel. Et bien qu'il fut un hôtel plutôt misérable, il fera l'affaire pour qu'on puisse se rafraichir et trouvions quelques heures de repos avant de reprendre la route.

J'ai réveillé Tony, réservé deux chambres, une pour Ziva, l'autre pour nous deux et avons pris congé.

En entrant dans la nôtre, je m'étais attendu à une célèbre phrase à la DiNozzo en voyant la décoration plutôt douteuse de la chambre et à une de ses célèbres références cinématographiques mais au lieu de cela, avec les yeux à moitié ouverts, il s'est tourné sur moi.

« Canapé ou lit ? »

Il m'était évident, vu son état de fatigue que je n'allais pas le laisser prendre le sofa, alors c'est sans un mot que je me suis assis sur le canapé. Il m'a regardé, m'a fait un simple hochement de tête, une sorte de mélange entre le remerciement et le « Bonne nuit » puis c'est affalé à plat ventre sur le lit sans s'être mis à l'aise, sans même défaire les couvertures pour trouver un sommeil quasi immédiat.

J'ai froncé les sourcils, j'ai enlevé mes chaussures et pris une position couché sur le canapé. Cela faisait du bien de se retrouver dans cette position. Tellement du bien que je me suis assoupi à mon tour sans même m'en rendre compte.


Et voilou, je vous avez prévenu ! Et au fait, vive le 10*1, super épisode même s'il manque à mon goût du TBC ;)