Hello tout le monde !

Je suis ravie de vous présenter le premier OS de ce recueil de ben... d'OS, vous vous doutez bien.

Bien, alors, je vous souhaite à tous une très bonne lecture !


Theodore Nott s'ennuyait.

Et bien oui, il se faisait totalement et irrémédiablement chier.

Il était là, dans le parc de Poudlard, couché dans l'herbe, face au lac, abrité sous les larges branches pleines de feuilles d'un arbre. Il observait distraitement les tentacules du calamar géant qui se baladaient à la surface, tout à fait normalement.

Le blond de Serpentard soupira profondément et ferma les yeux, profitant de la brise fraîche qui venait souffler sur son visage.

Il pensait.

Il pensait à la journée de merde qu'il venait de se taper : il avait passé sa journée à fuir les gens et principalement les Serpentard qui voulaient entrer dans ses bonnes grâces, mais aussi les Gryffondor... Depuis que la guerre était totalement terminée, toutes les maisons se réconciliaient.

Et les Gryffondor, enfin surtout Harry, Hermione et les Jumeaux, l'agressaient tout le temps !

Harry, parce qu'il voulait être ami avec tout le monde et qu'il aimait bien le côté renfermé et isolé de Theodore.

Hermione, parce qu'elle appréciait beaucoup les conversations uniquement intelligentes, et aucunement animées d'intentions perverses pour ses formes nouvelles, qu'elle entretenait avec le blond.

Les Jumeaux, parce qu'ils étaient simplement curieux à propos de ce garçon qui ne riait jamais.

Et en cette journée de pur malheur, il s'était abrité à son endroit préféré, le bord du lac, sous cet arbre, son arbre, son pêcher.

Theodore lança un rapide tempus sans baguette et, avisant l'heure, il ferma les yeux avec appréhension.

La grande horloge de Poudlard sonna les dix-huit heures, dans ce soleil couchant et la douleur se mit soudain à affluer dans le corps du garçon.

Il retint ses cris de souffrance mais un petit gémissement étouffé lui échappa.

Son esprit ne faisait que crier : Trouvez de l'aide ! Aidez-moi !

Mais rien n'arrivait et petit à petit, il se laissa tomber dans les limbes de l'inconscience.

Il ne sentit pas une ombre se pencher sur lui, pas plus qu'il ne sentit la personne à qui appartenait cette ombre le prendre dans ses bras et le bercer en lui chuchotant des mots rassurants à l'oreille.

.

Ce n'est que plusieurs heures plus tard que Theodore se réveilla.

Les héritages magiques ne devraient pas faire aussi mal... c'est pas juste que ça tombe sur lui, c'est sensé ne faire mal qu'une fois sur deux milles. Et sur qui ça tombe ? Sur lui, quel hasard ! Par Merlin, c'était officiel, il haïssait sa majorité.

Theodore ouvrit les yeux et... les plongea dans un regard bleu azur.

Pas lui ! Pensa son esprit malmené.

Il essaya de se défaire de la prise de l'autre garçon mais ne réussit qu'à se faire mal au poignet. En plus, il lâcha un « Aïe » pas masculin pour deux sous.

Pourquoi ?

Pourquoi les jumeaux squattaient Poudlard cette année ? Bon, pour aider les élèves qui retapaient leur septième année, certes, mais pourquoi se retrouvait-il dans les bras de Georges ?!

-Fais attention ! Déclara le roux.

-Tu n'as aucun ordre à me donner. Dit Theodore d'un ton froid et distant, qui n'allait pas du tout avec son état d'esprit du moment.

L'état d'esprit en question se résumant avec un : « AAAAAAAAAAAAAAH ! ».

Georges sourit mais ne fit rien de plus.

-Tu comptes me lâcher ? Demanda Theodore.

Le roux fit mine de réfléchir puis raffermit sa prise sur sa victime et déclara :

-Hmm... nan, t'es bien, là.

Theodore soupira d'un ton exaspéré mais une petite voix en lui lui chuchota :

-Mais c'est qu'il a pas tort, en plus...

Mais le blond la fit taire très rapidement et lança :

-J'aimerais que tu me lâches.

-Ouh, le menteur !

Encore une fois, il fit taire cette petite voix agaçante.

Georges le regarda en plantant ses yeux dans les siens et Theodore rougit, arrachant un sourire de satisfaction au roux.

-Tu pourrais arrêter de jouer, s'il te plaît ? Demanda Theodore avec exaspération.

Georges resta silencieux mais répondit :

-Qu'est ce qui te fait dire que je joue ?

Theodore ne répondit pas et essaya encore de se dégager. Rien à faire.

Le blond soupira d'agacement.

-Qu'est ce qui t'empêche de croire que je suis sérieux? Redemanda Georges.

Theodore ne prêta pas en apparence aux propos du roux mais dans son cerveau, c'était la folie : Hulk dansait en slip et complètement beurré.

Le blond essaya donc encore de se dégager de la prise du garçon.

Exaspéré, Georges se pencha sur Theodore, prit son visage en coupe et l'embrassa.

Theodore, lui, eut le brusque instinct de frapper très très fort le roux mais sa main s'arrêta, bloquée par une des mains de son agresseur.

Georges grogna et interrompit le baiser une seconde.

Pendant cette seconde, beaucoup de choses se passèrent :
Georges se rendit compte qu'il voulait encore embrasser Theodore, rien de bien nouveau.
Theodore se rendit compte qu'il voulait encore embrasser Georges, ça, déjà plus.
L'arbre bruissa.
Le calamar semblait applaudir des tentacules, d'après celles qui étaient visibles à la surface et qui se frappaient les unes les autres en faisant des petits « spouich spouich ».
Le vent souffla.
Le souffle venta.
Les nuages continuèrent leur route vers les montagnes.
Le temps passa.
Un lapin éternua.
Un poisson rouge, très rouge, tourna dans son bocal, oublia, et retourna dans son bocal.

Et soudain la seconde fut finie et Georges repassa à l'attaque des lèvres de Theodore.

Theodore passa ses mains dans les cheveux de Georges et lui accorda l'accès demandé.

Au bout de quelques minutes, les deux garçons cessèrent leur baiser et se regardèrent, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre, mélangeant leurs souffles.

-Tu détestes toujours autant cette journée ? Demanda Georges.

-Disons que je commence à lui trouver des avantages. Répondit le blond.

Georges lui sourit et se remit à l'embrasser, le renversant dans l'herbe.

-Des fois je me demande comment j'ai pu résister à la tentation de t'embrasser dès que je te croisais.

-Parfois, je me demande comment on peut apprécier un Gryffondor impulsif...

Georges rigola et embrassa encore Theodore.

-Je crois que tu as ta réponse, maintenant.

Puis, le roux se pencha et lui chuchota tendrement à l'oreille :

-Bon Anniversaire...


02/06/2016

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Voilà, ce premier OS est terminé !

J'espère qu'il vous a plu !

À vos clavier !

~Sh'Ak.