La Tornade Rousse.

Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Tornade" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.

J'espère qu'il vous inspirera autant qu'à moi :).

Merci à Mlle Millie pour la correction du texte ainsi que ses bons conseils ;)

Dans son enfance, Molly Weasley, d'aussi loin qu'elle se souvienne, avait toujours été toujours appelées la Tornades Rousses. Ses cheveux de feux libres et ébouriffés volant derrière elle, des cheveux qu'elle tenait de son père, Ignatus Prewett. La vieille gouvernante lui courait tout le temps après pour peigner ses cheveux ébouriffés et totalement décoiffés. Cela faisait rire sa mère et sourire son père. Elle faisait mille bêtises, amusant sa famille par ses risettes, ses manières. Elle si libre, qui se pensait si libre… Libre comme une tornade, libre de toute chose, écrasant tout sur son passage.

Mais lorsqu'elle connut Arthur Weasley et qu'elle laissa tout tomber pour lui, par amour, jusqu'à sa famille, la Tornade Rousse fut vite oubliée. Dans une famille de sang pur, on n'abandonne pas sa famille, même par amour.

Quand elle eu Bill, son premier enfant, elle eut comme un coup au cœur. En le voyant faire ses premiers pas et courir dehors, ses longs cheveux feu volant en bataille derrière lui. Elle se souvenait d'elle même, de son enfance, de sa famille, de ces bons moments qu'elle avait passés, et de ses doutes, et de la souffrance qu'elle avait affrontée seule.

En regardant son jeune garçon, elle se promit que tous ses enfants auraient le droit de choisir se qu'ils voudraient dans leur vie. Et que tous leurs choix seraient pardonnés, et qu'elle les aimerait jusqu'au bout, dans les larmes et dans la joie.

Et elle donna donc tout son amour aux suivants.

Charlie, le garçon très doux qui lui rappelait Arthur,

Percy, son gentil Percy, qui malgré tout, se détourna de la famille. Molly se revit, également jeune, quittant sa famille, et se dit que au fond d'elle même, sa mère avait dû souffrit comme elle soufrait elle à présent. Mais quand il revint des années plus tard, le visage en larmes de ses erreurs et de tout ce qu'il avait vécu, de la nouvelle de la mort de Fred qu'il apportait. Et quand elle le prit dans ses bras, tremblant, redevenant l'enfant qu'il avait été, elle lui pardonna tout aussitôt, comme elle se l'était promis.

Fred et George, les éternels blagueurs, qui avaient étés séparés par la plus cruelle des choses, son Fred parti à tout jamais, et maintenant son George, qui était triste, si triste à présent. Et elle se maudit, maudit de ne pas pouvoir le rendre aussi joyeux qu'avant.

Ron, son gentil Ronald, qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs et qui avait fait entrer dans la famille le petit Harry, l'orphelin.

Et sa petite dernière, Ginny, oh Ginny, qui la faisait tant penser à elle quand elle était jeune, libre et innocente. Sa petite Ginny.

Ses enfants, ses bébés.

Maintenant grand-mère, entourée de ses enfants et de ses petits enfant, elle se dit que la Tornade Rousse qu'elle était n'avait pas été si libre. Mais que maintenant, ses enfants et ses petits enfants étaient libres. Qu'elle avait réussit à créer une famille forte et libre. Et cela lui suffisait pour combler son cœur. La Tornade Rousse pouvait prendre à présent un repos bien mérité.

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