Hello mes licornes garous, pour vous faire patienter jusqu'à la fiction du Teen Wolf Fest Pack, je vous propose une petite fiction d'un dizaine de chapitre poster tous les mercredi, le jour des enfants lol.

Elle n'est pas très joyeuse mais comporte pas mal d'humour pour compensé. Il s'agit de ma première TROUPLE et j'espere qu'elle va vous plaire mes bouchons.

Actuellement en vacances dans le Sud, je vous écrit un autre fiction même si j'en ai trois de finit et que mes OS pour noël sont aussi terminées.

Voila, je vous souhaite une excellente journée et une bonne lecture, une petite rw pour me dire ce que vous en pensez ? Se serait gentil de votre part.


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Il se tenait là depuis bien cinq minutes à observer cette porte qu'il avait claqué 13 ans plus tôt. La douleur des paroles prononcées par son père lui faisait toujours autant mal et ne s'était pas atténuée avec les années.

Pourtant, il avait réalisé du chemin depuis ce jour. Il avait voyagé à travers le monde. Il avait appris plusieurs langues. S'était fait de nombreuses connaissances qui l'avait aidées à grandir et à mûrir. Il avait trouvé l'amour, fondé une famille et rejoint une meute qui s'était occupé de lui. Stiles ne ressemblait plus à l'adolescent un peu maigre et gauche qu'il avait été. Aujourd'hui, du haut de ses 33 ans, il était devenu un homme accompli, un loup garou puissant, un Alpha. Mais à quel prix.

Il faut dire qu'il était revenu à Beacon Hills pour deux raisons. La première donnait beaucoup d'options à la seconde.

Si sa mère ne l'avait pas appelé à l'aide, il serait encore en train de rechercher un endroit où s'installer loin de Kyoto, une ville du japon dans laquelle il vivait depuis presque 10 ans. Ville qui lui avait tout donnée, comme repris.

Il avait pensé à aller en Suisse, la famille de son ex-compagne y habitait, mais les tensions entre eux était tel qu'il n'avait pas osé. Camille, sa douce Camille, une renarde garou, était une jeune femme calme et tempérée qui savait comment le calmer et l'apaiser. Seulement, maintenant elle était morte.

Il revoit l'horreur de la scène quand il était rentré après sa journée de travail. Il se souvient de l'atrocité du sanglant spectacle qui s'était offert à lui quand il huma l'air chargé de fer et d'argent, l'odeur âcre du sang en ouvrant la porte d'entrée de la demeure Yang, la demeure de la meute cachée dans la forêt.

Il lui arrivait encore de faire des cauchemars. C'était encore trop frais pour qu'il puisse arriver à faire son deuil. Trop de personnes était parties ce jour-là. 27 personnes étaient mortes alors qu'il était en train de leur préparer une surprise.

Il frissonna et tenta d'effacer ses horreurs de sa mémoire le temps de la confrontation à venir. Il savait que la meute de Beacon Hills ne serait pas longue à savoir qu'il était revenu et déjà il souffla de colère et d'appréhension. Il devait déjà conjuguer avec son père alors il aimerait éviter certains loups de sa connaissance. Surtout qu'à son départ, il n'était qu'un « humain ».

Soufflant doucement, le visage du survivant de la tuerie de Kyoto apparut dans une volée de chevelure brune. Le petit garçon dormait paisiblement. Ses petits bras accrochés autour de son cou et la tête posé au creux de sa nuque, humant instinctivement l'odeur apaisante de son père. Stiles sourit en pensant qu'il lui restait au moins une chose dans la vie qui lui permettait de ne pas vouloir mourir.

Il savait qu'il devait entrer. Il savait que sa mère l'attendait. Il savait que son père n'était pas là. Il savait où il était. Et malgré le fait de le savoir, le cœur de Stiles se contracta. Certes, leur relation s'était déchirée avant son départ. Il est vrai qu'il n'a pas retenté de discuter avec lui après son départ. Mais John non plus n'a jamais essayé de lui parler.

Fierté mal placée ? Peut-être mais il n'en reste pas moins son père. Celui qui l'a élevé, nourrit, bordé, celui qui lui a appris les valeurs de la vie et de l'argent, l'amour aussi. Alors quand Claudia a appelé son fils en pleurant, Stiles savait qu'il était temps de rentrer. Surtout maintenant que plus rien ne retenait le jeune loup à Kyoto.

Il prit une grande inspiration. Sentant son fils bouger légèrement dans son sommeil, il frappa doucement contre la porte. La conversation qui se déroulait à l'intérieur se tut instantanément. Trois odeurs féminines distinctes. Il ne les avait jamais humés mais pouvait deviner, même sans les avoir entendus, qui était présentes.

Claudia Stilinski évidement, c'était sa maison après tout. L'odeur désagréable de désinfectants industrielles que l'on trouvait que dans les hôpitaux, recouvrant la délicieuse odeur fraiche de lavande appartenait à Melissa McCall, la mère de son meilleur ami d'enfance. Et pour finir, l'odeur royale de Lys couplé à un parfum naturel à la vanille, Mlle Lydia Martin, sa meilleure amie d'enfance.

Plus les pas de sa mère approchaient de la porte, plus le cœur de Stiles frappait fort contre sa poitrine. Il tenta de se calmer pour ne pas réveiller son fils mais l'appréhension des retrouvailles le tiraillait. Avait-il bien fait de revenir malgré tout ? Comment allait se dérouler les retrouvailles avec son père ? Lui dirait-il encore de foutre le camp de chez lui ? L'insultera-t-il encore une fois de mots d'oiseaux ou utilisera-t-il cette fois des insultes homophobe ? Que s'est-il passé dans cette ville depuis son départ ? Derek Hale était-il toujours sur son territoire ? Était-il célibataire et toujours aussi craquant ? Jackson Whittemore était-il toujours aussi con mais aussi sexe ? Était-il marié ? Scott serait-il encore son frère de cœur après toutes ces années ? Lydia lui mettrait-elle une claque à lui retourner la tête ou lui retournerait la tête en l'emmenant de force faire du shopping ? Sa mère avait-elle changé ?

La réponse à sa dernière question apparut quand la porte d'entrée s'ouvrit. L'odeur d'inquiétude et de surprise qui émanait de Claudia Stilinski, disparut au profit d'une odeur qui complait à Stiles. L'odeur du retour à la maison. Le sourire de Claudia s'élargit en observant le petit garçon qui s'éveilla et croisa son regard.

- Maman, je te présente Joaquim Stilinski ! Ton petit fils ! Sourit Stiles qui s'aperçut que deux femmes attendaient toute souriante un peu plus loin dans le vestibule de l'entrée.

Oui ! Il était à la maison !