Note.
Bon évidement, on est sur , tout le monde aura comprit que les personnages et l'univers ne sont patamoi. Youhou \o/
Je viens de découvrir (et de dévorer) cette série, et j'accroche grave. Donc je m'y essaie.
Ce qui suit est peut être le début d'une suite de dabbles et/ou de ficlets. Qui ne servent pas à grand chose on est bien d'accord, sinon de défouloir à ce qu'on aimerait qu'il soit dit ou fait parfois. La plupart du temps, ça ne prend pas en compte ce qui se fait et ne se fait pas à l'époque moyennageuse et c'est fait exprès. Comprenez moi bien, ça me parait logique et ça m'amuse d'écrire un UA sur un fandom qui est déjà un gigantesque UA à lui tout seul. Vous me suivez ?
Bref. Merlin, Arthur. Will. Pas de slash (en même temps, même si y'en avait, ça a pas tellement d'importance, là tout de suite) et pas beaucoup d'humour. Voir pas du tout (mais si suite il y avait, il y en aurait certainement).
Ah oui, dernière chose. Ceci est basé sur l'épisode 10 de la saison 1, judicieusement nommé "The moment of Truth". J'aime à me dire que, quitte à parler de vérité on peut aller un peu plus loin.
Jamais flammes n'avaient si durement brulé ses yeux.
Pourtant il était incapable d'en détacher le regard alors qu'elles consumaient la dépouille de son meilleur ami.
Aujourd'hui, pendant que la chaleur roussissait sa peau, il eut pour la première fois le doute. Will était mort pour sauver la vie d'Arthur. Mort parce qu'il avait cru en la foi de Merlin. Mort parce que Merlin avait fait le choix d'obéir à une soi-disant prophétie répété par une créature magique qui, pour ce qu'il savait, avait incendié des villages, massacré des innocents et assiégé des cités.
Ses allégeances ne lui avaient jamais paru plus fragiles. Pouvait- il vraiment faire ça ? Avait-il vraiment le droit de choisir entre la vie d'un prince qui pouvait potentiellement devenir un despote pire que son père et celles de ses amis, de sa famille et de son peuple ? Qui était-il pour faire ça ?
- Je suis désolé. Je sais que c'était un ami proche.
- Il l'est toujours.
- Tu savais que c'était un sorcier, n'est ce pas ? C'est ce que tu allais me dire.
- Oui. C'en était un.
- Tu sais que la magie est dangereuse. Tu n'aurais pas dû me le cacher.
Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas dire à un homme en deuil.
- Sauf votre respect, My Lord, cette si dangereuse magie est en train de brûler avec le corps d'un homme qui est mort pour vous alors qu'il ne croyait pas en vous et que vous n'étiez même pas son prince. Quelque soit vos lois, ayez au moins la décence d'attendre que les cendres soit éteintes avant de me répéter le discourt de votre père.
Peut être était-ce les mâchoires crispées de Merlin. Peut être les larmes dans sa voix, la douleur dans ses yeux. Peut être la contraction de ses épaules, peut être encore, ce visage bouleversé d'homme qui n'a plus de repère.
Ou alors les mots acérés avaient ils touché Arthur là ou ça faisait mal et venaient il de lui rappeler ou il était.
Peut être tout ça en même temps.
Quelque fut la raison, il comprit. Et accepta la rébellion comme allant presque de soi, de la part de Merlin. Il lui offrit un dernier regard – dur, solide, franc et désolé; laissa glisser son regard sur les flammes et se retira.
Brave Arthur. Pauvre Merlin. Ils me font de la peine ces petits.
