Hello tout le monde,

j'avoue je n'ai pas été très présente ces dernières semaines et pour cause les cours à l'université ont repris et j'ai retrouvé mes élèves à l'aïkido. Pour ce qui est de l'écriture, il ne m'a pas fallu longtemps pour que les cours m'inspire une petite histoire de quatre-cinq chapitres. J'avais un exposé à faire entrant dans le thème "Crime & Punishment". Ce que j'y ai vu et appris m'ont tellement attristée et perturbée que je me suis sentie obligée de l'écrire à ma manière pour m'en défaire. :)

voici donc un petit avant goût de l'histoire avec le premier chapitre. :)

je vous souhaite une bonne lecture et vous embrasse,

bien à vous,

et K.

Ps: J'ai hâte de vous lire.


Jane et son équipe marchaient droit vers une grande maison de la banlieue de Boston. Korsak frappa à la porte avec conviction. Une jeune femme leur ouvrir. Elle leur sourit tristement avant de leur dire sans émotion.

« - Il est dans son bureau. »

Arme au poing, l'équipe monta jusqu'au bureau de leur suspect. Jane passa devant malgré les regards désapprobateurs de ses collègues masculins.

« - Michael Denverson, posez votre stylo et mettez vos mains sur la tête. »

Jane était prête à tirer au moindre mouvement suspect. Mais celui-ci, elle ne le vit pas venir. Leur suspect se jeta à terre, sous son bureau et après récupéré une arme qu'il avait soigneusement toujours à sa portée, il courut jusqu'au balcon. Jane sauta par dessus le bureau et tenta de le rattraper. Denverson s'échappait mais Jane ne comptait pas rentrer bredouille au commissariat, pas cette fois. Elle prit son courage à deux mains et sauta par dessus le balcon. Elle chuta violemment sur sa cheville déjà fragile. Elle préféra faire abstraction et plongea sur Michael.

« - Lâche ton arme, connard! »

Jane se débattait avec le suspect quand un coup de feu se fit entendre. Le temps se figea. Frankie et Korsak étaient immobile face à leur collègue qui se laissa tomber sur le dos à côté de leur suspect.

« - Janie! Ça va! S'exclama Frankie en se jetant à genou à côté de sa sœur.

- J'ai connu mieux, aide-moi à me relever. Grogna Jane en tendant sa main vers Frankie.

- On t'emmène à l'hôpital.

- Non, c'est bon, Maura est le seul médecin qui a le droit de m'approcher. Ah, putain!

- Quoi? Demanda Frankie inquiet.

- Ma cheville n'a pas aimé l'atterrissage.

- Korsak, viens m'aider, on la ramène à la voiture. »

Apres avoir soutenu Jane jusqu'à la voiture, les deux inspecteurs retournèrent auprès du corps et organisèrent la suite de l'affaire. Maura arriva sur la scène de crime, une vingtaine de minutes plus tard. Elle s'approcha de la voiture où était allongée Jane.

« - Tu peux pas t'empêcher de jouer les héros! Et si, tu avais pris la balle, on aurait fait quoi?

- Vous auriez fait un super discours, j'en suis sûre.

- Ouai... Bon, comment tu te sens? Demanda-t-elle avec tendresse.

- J'ai mal au cœur et à la cheville mais ça va, ne t'en fais pas, vas t'occuper du macchabée.

- Il peut attendre. Redresse-toi et enlève ton tee-shirt.

- Maura, tu ne peux pas attendre qu'on soit un peu seules. Plaisanta Jane avec le sourire.

- Jane, ce n'est pas le moment de rigoler. Enlève ton tee-shirt, sinon tu peux dire adieu à la soirée DVD de ce soir parce que je t'envoie à l'hôpital.

- Ok, ok, c'est bon, ça va. »

Jane enleva son tee-shirt en grimaçant. Le haut de sa poitrine portait un important hématome qui avait la forme du chien de l'arme. Maura la fusilla du regard.

« - Tu n'es pas possible, ton corps va finir par te lâcher.

- Mais non, ma meilleure amie est la meilleure médecin de l'état.

- Jane, ce n'est pas drôle, remets ton tee-shirt, je m'occuperai de ça, ce soir. Fais voir ta cheville. »

Maura examina la cheville de Jane et retourna à son camion. Quand elle revint Jane était en train de remettre sa chaussure.

« - Non, Jane, mets ça sur ton pied, ça te soulagera.

- Oui, chef, maintenant vas t'occuper du cadavre sinon les garçons vont mourir congelés. »

La belle légiste s'en alla examiner le corps. L'examen est facile à faire. Mort par balle, sans aucune autre possibilité à examiner. Korsak et Frankie fixaient la jeune femme avec insistance.

« - Mort par balle. Tir à bout touchant. Quelques marques sur les bras surement dû à une bagarre. J'en saurais plus après l'autopsie. »

Deux de ses agents de scènes de crimes enlevèrent le corps à la demande de Maura. Frankie attrapa la jeune femme à l'écart.

« - Comment va Jane?

- T'inquiète pas, elle va bien. Elle est surtout blessée dans son orgueil.

- Je la ramène chez elle mais... Je... Enfin... Tu pourrais veiller sur elle? Je suis en service, ce soir.

- Dépose la chez moi avant de repartir au bureau, nous avions une soirée de fille de prévue. Répondit Maura avec tendresse. »

Frankie l'embrassa sur la joue et retourna à son enquête. Alors que Maura revenait vers son camion, elle vit Jane en train d'interroger la femme de leur coupable-victime. Elle allait l'engueuler mais se ravisa, Jane était flic quoi qu'on lui dise, elle ne pouvait pas s'empêcher de faire son boulot.

« - Janie, j'y vais... On se voit, ce soir.

- Ok, fais attention sur la route, ça va recommencer à glisser avec le soleil qui décline.

- C'est Wyatt qui conduit, ne t'inquiète pas. »

Jane lui offrit un sourire tendre avant de se retourner de nouveau vers la jeune femme qui semblait tout sauf effondrée.

« - Si vous le saviez, madame, pourquoi ne pas l'avoir dénoncé?

- Parce qu'il reste malgré tout le père de mes enfants et puis je l'aime.

- Je vois, je suis sincèrement désolée.

- Vous avez fait que votre boulot. Excusez-moi, ma fille vient de se réveiller.

- Allez-y, merci. »

Jane retourna à la voiture choquée par les paroles de cette femme. Elle était jeune, belle et intelligente et pourtant elle était restée avec cet homme qu'elle avait décrit comme charmant et attentionné, parce qu'il était le père de ses enfants. Décidément, elle ne comprenait plus le genre humain. Maura aurait surement une théorie sur cet attachement étrange et malsain aux yeux de la belle inspecteur.

Quatre mois... Quatre mois que Jane et son équipe enquêtait sur l'étrangleur de Boston. Elle connaissait les moindres détails de l'affaire si bien que ce soir-là, elle n'avait qu'une envie, retrouver sa meilleure amie et penser à tout autre chose. L'enquête était finie, elle pouvait enfin décompresser même si encore quelques septiques étaient restés au bureau pour revoir une dernière fois les pièces du dossiers.

Frankie se gara devant chez Maura et les Rizzoli ne purent s'empêcher de sourire. La voiture de leur mère n'était plus là, tout comme celle de leur chef qui passait sa vie dans les parages. Une chose était sûre leur mère était une fois de plus en vadrouille avec le lieutenant Cavanaugh. Un point de plus pour cette soirée qui s'annonçait plus qu'agréable aux yeux de l'italienne. Elle attrapa son sac, embrassa son frère avant de quitter la voiture avec le sourire aux lèvres.

« - Amuse-toi bien, sœurette. S'exclama Frankie en quittant les lieux. »

Elle remonta l'allée en boitillant avec ses béquilles. Elle n'avait pas vu Maura depuis la mort de leur tueur, Michael Devenson et n'avait qu'une hâte, lui raconter la fête qu'elle avait manquée. Jane allait frapper quand la porte s'ouvrit sans résistance. Tout était allumée à l'intérieur. Jane appela son amie plusieurs fois sans succès. Elle dégaina son arme, laissa tomber ses béquilles et entra dans la maison.

Les lieux étaient bien trop silencieux pour que tout aille bien. Elle avança jusqu'à la cuisine sans trouver âme qui vive. Maura avait tout préparé pour l'arrivée de Jane et leur soirée DVD.

Jane était de moins en moins tranquille. Arme au poing, elle monta l'escalier. Dos au mur, elle écoutait le moindre bruit, son cœur battait à tout rompre.

« - Maura? Maur'? »

Tout était calme comme si tout semblant de vie avait soudain cessée d'exister. De sa main droite, elle poussa la porte de la chambre et là, ce fut l'horreur.

En une demi-seconde tout bascula, Jane lâcha son arme sur le sol et se précipita sur le lit.

« - Non, non, pas toi, Maur'... J'l'ai tué, tu peux pas... Maura! Noooon! »

Maura était là, allongée sur le lit, ses mains étaient attachées au dessus de sa tête avec deux de ses foulards hors-de-prix qu'elle aimait tant. Sa gorge était nouée avec l'un de ces nœuds bouffants que Jane avait vu et revu au cours de l'enquête. Elle savait comment ce psychopathe agissait et elle ne parvenait pas à croire que cela venait d'arriver à sa meilleure amie.


Alors, cela vous a plus? J'ai hâte de lire vos reviews.

la suite arrivé bientot.

bien à vous,

K.