Hello a tous ! Contente de revenir un peu ici ! =)

Comme promis, entre deux révisons du Bac ( Nan, c'est pas vrai, j'ai pas encore commencé XD ), je vous poste mon nouveau bébé, fraîchement pondu d'il y a déjà quelques mois … ^^

J'espère que vous apprécierez le début de cette nouvelle fiction , toujours avec mes deux loulous ! =)

Enjoy !

PS: Vous avez vu ? J'ai découvert le bouton pour les lignes horizontales ! XD


Ah oui, et, je viens de faire quelques modifications afin de corriger les fautes ^^ ( Elles sont pour la plupart d'inattention, et je ne m'en aperçois qu'après ! )


Le Temps De La Nuit


Partie 1: Nuit d'Hiver...


Il avait toujours adoré l'eau. Avec une préférence pour la sauvage, imprévisible, eau salée de l'océan.

Mais en plein cœur de Washington, difficile d'aller faire trempette en pleine mer. Aussi, la piscine Olympique située a quelques kilomètres de chez lui, et de son boulot par la même occasion, l'avait de suite attirée. Mais il n'avait pas toujours assez de temps pour y aller, finissant souvent tard le soir sur des horaires instables.

C'était donc avec un léger sourire qu'il avait remarqué l'affiche de la semaine dernière expliquant que: « En raison de la période des Jeux Olympiques Canadiens, la piscine Olympique Washington Olympic Center sera exceptionnellement ouverte jusqu'à minuit et plus du 12 au 28 février 2010. De nombreuses et diverses activités vous seront proposées a partir de 20h00, encadrées par des professionnels du sport aquatique. Planning complet disponible a l'accueil. »

Voilà pourquoi il se retrouvait là, sous les douches, délaissant ses muscles épuisés par les biens nombreuses longueurs effectuées. Il remarqua rapidement la jeune femme qui allait dans sa direction, avec un sourire. Il pensa de prime abord qu'elle s'était trompée de direction, avant de réaliser qu'il y avait toujours une partie de douches communes a cet endroit. Attrapant son shampoing, il s'en appliqua une bonne dose sur les cheveux. S'il y avait bien un truc dont il avait horreur, c'était de sentir ce chlore irriter sa peau et s'insinuer dans ses narines.

Profitant d'un moment ou elle lui tournait le dos, il la détailla d'un coup d'œil. Ses longs cheveux bruns, parsemés de roux, lui retombaient jusqu'au bas du dos. Fine et élancée, il lui aurait donné la quarantaine. Elle se tourna vers lui et lui sourit de nouveau, avant de s'approcher et de se glisser sous la douche juste a côté.

« Bonsoir ! Êtes vous aussi un adepte des longueurs nocturnes?

- Seulement quand la piscine reste ouverte, lui répondit-il doucement.

- C'est une bonne idée d'avoir organisé ces soirées ! J'ai fais quelques activités ce soir, c'était très intéressant. Et vous ? Je vous ai aperçu dans la soirée. »

Il remarqua qu'elle l'observait plus malicieusement, s'attardant imperceptiblement sur son corps.

« Quelques longueurs seulement.

- Quelques ? »

Elle éclata de rire.

« Ce n'est pas ce que j'ai vu. Plutôt quelques kilomètres, oui ! »

Le haut parleur la coupa presque dans sa prochaine phrase : « Mesdames et Messieurs, nous vous informons que le Centre Olympique va bientôt fermé. Nous vous prions de vous diriger vers les douches. Merci de votre visite. »

Ils attendirent quelques secondes, mais personne ne vint.

« Nous devons presque être les derniers, dit-il.

- Sûrement! Il est tout de même plus de minuit ! C'est la deuxième soirée que je passe ici et j'ai croisé peu d'hommes debout si tardivement... Je pense que la grosse majorité s'en vont aux alentours de 22h30. J'arrive toujours un peu après. Vous travaillez tard?

- Ça dépend... Pourquoi venir si tard? »

Il ne parlait jamais de son métier au premier venu, aussi jolie et féminine soit-elle dans son deux pièces.

La lancer sur le sien était un bon moyen de la détourner de ses interrogations.

« Je suis une femme d'affaire débordée, l'on va dire ! J'aime beaucoup mon métier, mais il m'angoisse tout autant. Alors, après avoir terminé de gros dossiers, je part me détendre en piquant une petite tête dans l'eau. Ça me fait un bien fou !

Et vous alors? Vous ne m'avez toujours pas dit ! Que faites vous dans la vie?

- Plein de choses ! »

Son sourire s'élargit et elle se rapprocha a nouveau, séductrice.

« Quelles genres de choses? » , lui demanda t-elle en un battement de yeux de biche.

Sa conscience pesa le pour et le contre. Que risquait t-il? Cette jeune femme était visiblement aussi désireuse de sexe que lui.

Sa libido le rappela a l'ordre. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait des rencontres a la piscine, des femmes et des moments d'une nuit, les satisfaisant tous les deux. Il répondit finalement, aussi doux qu'un félin:

« Toutes celles que vous semblez attendre ... »


Quelques heures plus tard...


Une touffe de cheveux bruns lui chatouillait la nuque. Lentement, Gibbs étira ses muscles, et se retourna de l'autre côté. Marie; c'était le nom qu'il avait découvert à cette jeune femme, semblait dormir paisiblement, les cheveux ébouriffés, à moitié découverte. Il observa sa chambre. Des vêtements éparpillés jonchaient le parquet et, au porte manteau, semblait être accroché... une petite culotte. Le plus doucement possible, il se leva, enfilant son boxer qui traînait sous la couette.

« Il fait beau ce matin... »

La voix le fit sursauter. Marie le regardait et souriait. Il lui répondit:

« L'hiver est bientôt fini. Je vais prendre une douche. Vous avez faim?

- Oh oui, et pas qu'un peu ! Tout ce sport m'a creusé! , fit-elle malicieusement.

- Servez vous dans les placards. »

- Merci. »

Il jeta un coup d'œil à son réveil: 14h30 ! Quoi? Puis il se souvint de la nuit et de la matinée qu'il avait passé. Ok... C'était normal. Il s'apprêtait a quitter la chambre quand Marie l'interpella :

« Leroy? »

Tiens donc, il lui avait murmuré son autre prénom cette nuit...

« Oui?

- J'ai passé une très bonne... nuit. J'espère vous revoir bientôt.

- Peut être », lui répondit-il.

Ils en avaient pourtant parlé hier soir. C'était juste une nuit, une nuit de sexe, et rien de plus. Il ne voulait pas plus. Juste besoin de se détendre, sentir la dopamine affluer dans ses veines, le plaisir lui faire oublier les morts, le sang et les tueurs. Rien d'autres.

Pas de sentiments, pas même d'affection.

Un brin de douceur ou de brutalité pour dénouer son corps, lui vider la tête, parfois.

La venue d'une image, d'un autre corps, d'un autre visage, qu'il voulait oublier. Non, celle ci, cette image n'avait rien a faire dans le décor. Elle ne devait pas exister, il ne pouvait pas l'admettre.

Il ne pouvait pas, non, il ne voulait pas, accepter sa jouissance, son corps tendu de plaisir, par la simple vision de cette image.

Secouant la tête, Gibbs remit de l'ordre dans ses idées. Marie était définitivement une excellente « amante » ( le mot lui brûla la gorge ) et ce fantasme n'avait strictement rien a faire là dedans. Point barre.

Après que Gibbs soit parti se doucher, la jeune femme s'étira et s'habilla rapidement de ses sous-vêtements et d'un débardeur. Elle se recoiffa sommairement, se dirigeant vers la cuisine. Attrapant les céréales et le lait, elle commença a manger.

C'est à ce moment là que la sonnette retentit.

Surprise, elle attendit quelques secondes et, ne voyant personne sortir de la salle de bain, alla ouvrir.

Tony accéléra. Ce congrès l'énervait. Rien n'allait depuis ce matin. Premièrement, être invité à une conférence sur les nouvelles mesures internationales anti-terrorisme ne lui plaisait pas, bien qu'il y aille avec ses jeunes collègues, ainsi qu'avec Abby et Ducky. C'était toujours beaucoup de blabla pour pas grand chose. Il avait donc déjà commencé la journée de mauvais poil, et lorsque qu'il s'était aperçu qu'il n'avait même plus de céréales, et rien a bouffer pour midi, pour cause d'une enquête de 3 jours qui l'avait fait zapper les courses, ç'avait été le pompon. Aussi était t-il parti de très mauvaise humeur. Après avoir prit Ducky, c'était convenu comme ça; Ziva s'occupait d'Abby et de Tim; il devait passer prendre Gibbs. Il était en avance, l'avion ne décollait pas avant 17h00, mais mieux valait l'être. La conférence avait lieu demain, leur arrivée étant prévue dans la soirée.

Marie ouvrit prestement la porte, et resta très surprise devant les 2 personnes qui se trouvaient juste devant elle. Ils étaient en civil, mais le plus jeune avait une casquette ayant l'inscription NCIS.

« Bonjour... ,fit-elle, je peux vous aider?

Tony resta stoïque en même temps qu'un morceau de lui se brisait en voyant cette jeune femme a moitié dénudée. Évidemment. Qu'est ce qu'il avait cru? Il s'était fait des idées.

Que Gibbs soit intéressé un tant soit plus par lui que comme un ami?

Sans façon.

Il était hétéro, et cette jolie brune le prouvait. A moitié habillée, décoiffée, un suçon sur l'épaule et quelques marques dans le cou, ils ne pouvaient pas avoir passé la nuit a jouer aux échecs.

Il répondit froidement :

« L'agent Gibbs est t-il là? »

Au moment où il disait ces mots, Gibbs apparut, presque habillé, les cheveux encore trempés. Elle le regarda, et fit malicieusement:

« C'était donc ça ! »

Il leva un sourcil interrogateur.

« Ton métier! Tu es un agent spécial du … NCIS! » , fit-elle, impressionnée.

Gibbs paru désorienté un instant, et ne lui répondit pas.

Un regard le brûlait, le transperçait.

Il tourna légèrement la tête.

Tony continua sa fixation un instant, puis, conscient soudainement de son comportement, son regard se reposa sur Marie.

Gibbs frissonna.

Si ces lasers verts avaient des balles a la place des pupilles, ils l'auraient fusillés sans concessions.


Voilà pour ce petit début ^^ , j'attends vos remarques et reviews ( avec impatience =) ), comme toujours !

A bientôt !