Le Prix des Sentiments

Chapitre I

Debout devant le miroir, je regardai avec fascination la fille de rien que j'étais. Je n'étais pas maquillée, et de toute façon il eût été étonnant que je puisse acheter la crème grasse et le fard tellement prisés par les dames de cour. Mes cheveux, retenus par un lien de chanvre, me parurent d'une raideur navrante; probablement la conséquence de plusieurs jours sans qu'ils n'aient été bouclés ni poudrés. Mon visage n'était guère mieux. Mon teint clair, qui avait toujours été envié par mes amies, me paraissait morne et fantomatique. Ma peau diaphane laissait entrevoir par endroit mes veines bleutées, et j'étais si pâle que mes cernes avaient quelque chose de maladif. Ma robe de toile unie, le seul bien qui me restait, ne convenait aucunement à la saison. Grelottante, je maudis cette misérable nippe qui ne protégeait aucunement du froid. Habituée à l'austérité, j'avais toujours pensé que le luxe d'être bien vêtue et correctement parée m'était inutile. Je me trompais.

Démoralisée par ce constat navrant, j'eus tout à coup envie de m'occuper les mains, à défaut de ne pas avoir de livre pour m'occuper l'esprit. Je saisis mon peigne et m'attaquai à ma chevelure. Au fur et à mesure que les nœuds disparaissaient, la scène que j'avais vécue quelques jours plus tôt me revint en mémoire.

Flash Back.

« Alors c'est ainsi que vous me remerciez, enfant ingrate, pour tout ce que j'ai pour vous depuis votre naissance ? »

Je baissai les yeux et tentai de ne pas répondre aux rugissements incessants de Victoria de Boisjourdan. Je n'avais jamais aimé cette hypocrite parente et je n'avais aucune l'intention de lui donner le plaisir de me corriger en me montrant insolente avec elle.

« Si Renata voyait ce que vous avez fait ! Vous rendez-vous bien compte, petite sotte, que si elle a pris la décision de s'exiler en Angleterre c'est afin que son mariage désastreux ne vous porte pas préjudice ? »

Je serrai les dents. En effet, si mère avait décidé de me laisser à la charge de ma tante, c'était à cause de l'échec de sa précédente union. Le mari qu'elle avait choisi, sans l'accord de ses parents, s'était révélé être un soudard de la pire espèce qui l'abandonna à la première contrariété. De ce fait, se retrouvant enceinte de moi et sans la moindre trace d'héritage, elle n'eut d'autre choix que de me laisser à sa sœur. Plutôt que de nous laisser toutes les deux sombrer dans la pauvreté, elle avait choisi l'exil afin que je prenne le nom de Boisjourdan et caresse un jour l'espoir de faire un beau mariage.

« Et tout en sachant le sacrifice qu'à dû faire votre mère, vous avez quand même décidé de vous jeter au cou du premier venu ! Vous méritez tous les éloges, Isabella. »

Animée d'une colère jusque là contenue, Victoria se leva. Au moment où je crus qu'elle allait me gifler, elle brandit une lettre sous mon nez.

« Cette missive de Mme de Maintenon* est la dernière chose que je m'attendais à recevoir. Savez-vous la honte que j'ai pu ressentir en apprenant que vous étiez renvoyée de la Maison Royale d'Education ? La mère supérieure m'a affirmé que votre comportement impudent causerait notre perte à tous ! Elle a bien raison ! Il ne doit pas y avoir une personne dans le pays qui ignore que vous avez gâché votre vertu. De toutes les choses essentielles chez une femme, sa pureté est celle que l'on ne peut ramener, entendez-vous ? »

La colère me tordit les boyaux.

« Ce n'était qu'un billet ! Un simple mot d'amour n'est pas la pire des fautes ! Je vous répète que ma vertu est intacte ! »

Le moment que j'attendais arriva. Oubliant toute retenue, Victoria se leva et me donna un soufflet qui défit ma coiffure. Du sang coula dans ma bouche, que je ravalai avec dégoût.

« Vous avez accepté un billet de la part d'un homme ! Votre réputation est faite. Vous vous êtes brûlé les ailes. Toutes ces années passées à la Maison d'Education afin de faire de vous une parfaite épouse sont ruinées. Vous pouvez dire adieu à M. de la Ferté. »

L'évocation de ce riche veuf me dégoûta. Victoria m'avait enfermée dans un couvent pendant cinq ans afin de me disposer à épouser de ce vieil homme nanti d'une belle fortune. Ses intrigues n'avaient cependant été fructueuses car moi, Isabella de Boisjourdan, j'avais goûté à l'amour.

« Mon bonheur n'a jamais été votre but. Vous saviez que je n'avais pas de dot et vous vous êtes servie de ce prétexte afin de me promette à M. de la Ferté qui vous a probablement promis une fortune. Hélas, chère tante, vous vous êtes trompée. Celui que j'aime est Edward et il m'attend, avec ou sans héritage.

- Alors c'est donc cela, le nom de votre « amoureux. » Courez donc le remercier pour avoir fait de vous une fille de rien !

- J'y vais de ce pas. Je ne vous salue pas, chère tante. »

Le cœur battant, ne croyant pas à ma propre impertinence, je montai dans ma chambre. Ne désirant pas perdre de temps, je pris quelques affaires au hasard et les plaçai dans une petite malle. Je ne possédais presque rien et ma chemise de nuit ainsi que mon nécessaire de toilette me suffisaient. Après avoir rassemblé ces effets, je me descendis les escaliers sous les yeux scandalisés des domestiques. Sans avoir regardé une seule fois Victoria, je sortis et me dirigeai dans le rues de Paris.

J'eus beau visiter toutes les auberges que je connaissais, Edward n'était dans aucune d'elle. Blâmant ma seule ignorance du monde, je ne perdis pas espoir. Craignant de passer pour une jeune intrigante, je ne retentai ma chance que le soir. Un mince châle recouvrant mes épaules, je me mouvais dans les rues, telle un spectre. J'avais grand-besoin de me réchauffer mais je refusais de retourner à l'hostellerie sans avoir trouvé mon amant. Alors que je m'étais attardée dans une allée, sans doute trop longtemps, une musique me parvint aux oreilles. Cela ne ressemblait en rien aux cantiques austères que j'avais interprétés à la Maison d'Education. C'était même tout le contraire. Entre deux accords de piano, des filles s'esclaffaient et des hommes lançaient des commentaires salaces.

Une porte grinça sur se gonds et le son me parut plus distinct. J'orientai vitement la tête en direction de ce bruit, histoire de savoir d'où il venait. Sans réfléchir une seule seconde et avide de chaleur, je me dirigeai dans cet endroit. Une atmosphère des plus malsaines m'enveloppa. La pièce était sombre, éclairée seulement un feu de cheminée, et l'air était affreusement lourd. Des relents de tabac et de sueur me remontaient dans la gorge et me donnaient la nausée. Partout autour de moi, des hommes et des femmes à moitié nues riaient et se disaient des grivoiseries. J'ignorai qu'un tel encore pût exister. L'air sévère de la mère supérieure me réprimandant me revint en mémoire et je voulus sortir. Pourtant, comme attirée par ce qui est mal, je restais plantée là.

Quelqu'un me prit tout à coup par le bras. C'était une femme dans la fleur de l'âge, la coiffure défaite et le visage vulgairement maquillé. Son décolleté plongeant me choqua et j'eus tout à coup conscience de me trouver en face d'une fille de mauvaise vie. J'étais à mille lieux du calme du couvent.

« Qu'est-ce que tu fous là ? Ce n'est pas une pension pour jeunes filles ici ! »

Cette femme se moquait de moi et je n'avais aucune envie de lui parler. Un rire hystérique lui échappa et propulsa son haleine alcoolisée jusqu'à moi.

« Je cherche quelqu'un.

- Eh bien tu t'es sûrement trompée, ma chérie. Va-t'en avant qu'il ne t'arrive malheur. Ce n'est pas un endroit fait pour toi.

- Edward. Il s'appelle Edward ! »

J'avais conscience du ridicule de la situation mais j'étais désespérée. Le visage de cette femme se crispa en une grimace étrange et ses lèvres tremblèrent. Après m'avoir regardée quelques instants, elle déclara : « On a bien un Edward mais ce n'est sûrement pas le tien. »

Elle me désigna une table. Deux jeunes hommes, assis côte à côte, devisaient et riaient. L'un deux se leva tout à coup et empoigna une jeune femme blonde. Celle-ci pouffa de rire et se retrouva assise sur ses genoux. Cette scène m'aurait dégoûtée de toute façon. Mais là, je sentis mon cœur se briser en mille morceaux. Le temps était comme suspendu, comme si il avait était gelé par quelque enchantement. Plus que jamais, j'eus envie de disparaître dans un nuage de fumée et de retourner à Saint-Cyr implorant Mme de Brinon* de faire de moi une nonne. Je voulus ne jamais avoir été renvoyée, ne jamais avoir vécu cette soirée.

« C'est lui…. »

Mon murmure imperceptible choqua cette femme. Elle ouvrit des yeux ébahis.

« En es-tu sûre ? »

Je hochai la tête, les larmes perlant à mes yeux.

« Je suis désolée. »

Je n'avais que faire de ses excuses. Elle appartenait au monde de la nuit et je n'aurais jamais dû mettre les pieds dans un tel endroit. Qu'Edward pût, quant à lui en faire partie était inadmissible. Ce jeune homme noble que j'avais rencontré lors d'une célébration à la chapelle de notre pension ne pouvait être lui. La réalité m'apparut tout à coup : il s'était moqué de moi. A présent j'avais tout perdu. Je tournai les talons et m'enfuis.

Fin du Flash-back.

Je reposai mon peigne et passai une main dans mes longs cheveux bruns. Je n'avais jamais eu le temps de profiter réellement de ma jeunesse et de mon physique. Mais j'aurais préféré mourir que de retourner chez Victoria. A présent, la seule chose qu'il me restait à faire était de travailler. Si j'avais un peu de chance, je pourrais me faire engager comme gouvernante dans une famille bourgeoise. J'avais reçu de l'instruction et apprendre aux enfants ne me dérageait pas. Au pire, servir camériste me conviendrait aussi. C'était toujours mieux que de me retrouver dans la situation des femmes de plaisir. Les larmes recommencèrent à couler en repensant à celui qui m'avait trahie. Cela faisait plusieurs jours que je faisais des cauchemars chaque nuit. Après avoir vendu ma chemise de nuit à un fripier, l'argent me manquait. Mon aumônière était totalement vide et la cachette cousue dans mon jupon ne m'était d'aucune utilité, puisque je n'avais rien. L'aubergiste risquait à tout moment de me jeter dehors. Je pris mon courage à deux mains et sortis de ma chambre.

Les rues me parurent encore plus encombrées et sales que la première fois. Je me sentis perdue, puis je me rappelai que la faiblesse n'était pas permise. Après avoir demandé quelques renseignements à une jeune femme qui vendait des herbes aux badauds, je me dirigeai vers les beaux quartiers. Je frappai à la porte qui avait la plus riche devanture. Les gens d'arme à proximité me regardèrent avec curiosité et me pointèrent du doigt. Bien que troublée, je les ignorai. Je devais tenter ma chance tant que j'avais encore un peu d'allure. On me fit pénétrer dans le vestibule. Cette pièce secondaire était richement décorée et je me sentis misérable. Le majordome qui m'avait ouvert la porte me toisa.

« J'ai ouï-dire qu'une place de femme de chambre est disponible dans cette maison. »

C'était totalement faux, mais j'étais si intimidée que justifier ma présence me parut normal. Je m'attendais à ce qu'il me jette dehors, mais il n'en fit rien.

« Veuillez patienter dans le salon. »

Je bénis le ciel. Après l'avoir gratifié d'un sourire, j'obéis. La pièce dans laquelle je pénétrai me parut encore plus fabuleuse. Des candélabres étaient alignés sur des étagères et une multitude de bibelots trônaient derrière une vitre. Je faillis m'évanouir en découvrant le lustre à pampilles qui était accroché au plafond. J'avais espéré être la seule candidate. Hélas, une dizaine d'autres femmes de tous âges étaient déjà assises sur les fauteuils et attendaient patiemment. Intimidée, je me tins près d'une tenture et attendis.

Après un temps qui me sembla interminable, on me demanda. Je pénétrai dans la chambre de la maîtresse de maison. Histoire de ne pas perdre mes moyens, je ne regardai pas la décoration. Sachant qu'il n'était pas d'usage de regarder ses supérieurs dans les yeux, je plaçai mon regard sur le visage en entier. C'était une femme d'âge mûr, la perruque bien droite et le regard acéré. Un collier en or pendait à son cou. Elle me toisa de haut en bas.

« Chez qui avez-vous servi ? »

Elle cracha cette phrase du bout des lèvres. Sa condescendance m'affecta.

« Chez personne encore… j'ai été élevée dans la Maison Royale de Saint-Louis. »

Un sourire s'étira sur son visage cruel et marqué par le temps.

« Ah oui ? Et peut-on savoir pourquoi n'y êtes vous plus ? Vous n'avez certainement pas vingt ans et si vous êtes chez moi aujourd'hui, c'est que le Roi ne vous a pas accordé de dot. »

Elle ne me laissa pas le temps de répondre.

« La nature de la faute que vous avez dû commettre pour vous retrouver en telle situation, je peux aisément la deviner. Savez-vous comment j'ai perdu mon mari ? Précisément à cause d'une jeune gourgandine de votre espèce. Vous prétendez probablement être une oie blanche parée de toutes les vertus, mais ce qui est jeune est insolent. Vous êtes encore fraîche et vous ne manquerez pas de trahir ma maison à la moindre occasion. A présent allez-vous-en. Ce ne sont pas vos quartiers de noblesse qui m'impressionnent.* »

La méchanceté de cette vielle femme me coupa la respiration. Ainsi, Victoria avait raison. Mon exclusion m'avait fermé toutes les portes. Je n'étais pourtant venue demander qu'une place de femme de chambre ! Les larmes aux yeux, je tournai les talons et quittai la pièce.

Je me retrouvai à nouveau dans la rue pavée. La peur de me faire à nouveau insulter me paralysait et c'est pourquoi je n'osais pas frapper à nouveau à une porte. Je ne sais comment, malgré le fait que je me trouvais sur le trottoir, une calèche me bouscula. Craignant de me faire piétiner, je me rejetai en arrière de toutes mes forces et perdis l'équilibre. Je tombai. Quelqu'un me releva. Je reconnus un des hommes qui hommes qui m'avaient regardée plus tôt dans la matinée. Je m'apprêtais à le remercier, mais un événement imprévu me coupa dans mon élan.

« C'est elle ! C'est bien elle ! »

Je me retournai vers cette voix familière. Je reconnus Victoria avec stupeur. Nous regards se croisèrent et elle me fit un sourire triomphant qui resta à jamais gravé dans ma mémoire. Ces quelques secondes passées, elle reprit son masque de victime.

« C'est bien Isabella. Oh, je vous en supplie ! Arrêtez cette voleuse ! »

Un seau d'eau froide s'abattit sur moi. Moi ? Une voleuse ? Tout s'expliquait. Grâce à une de ses manigances, Victoria avait réussi à lancer des gens d'arme à ma recherche. C'était probablement pourquoi ils m'avaient regardé avec insistance ce matin. Les larmes me montèrent aux yeux.

« Qu'est-ce que cela signifie ? Lâchez-moi ! »

Une foule de badauds s'amassa autour de nous. Je me débattais tant bien que mal alors que plusieurs hommes en bleu me retenaient. Sachant que m'enfuir était à présent impossible, je ne luttai plus. Les regards réprobateurs des passants m'atteignirent en plein cœur.

« Comment, Isabella, avez-vous pu me faire une chose pareille ? Moi qui vous considérais comme ma propre fille, vous avez déshonoré votre nom ! Pourquoi, mon enfant ? »

L'hypocrisie de Victoria me choqua. Elle jouait si bien la comédie qu'il était impossible de lutter.

« Que dites-vous ? Je n'ai rien fait ! »

Taisez-vous ! J'en ai assez entendu. Emmenez-la. »

Des bras vigoureux me jetèrent dans une voiture et je sus que c'était le début du cauchemar.


Après un voyage de plusieurs heures pendant lequel on me força à maintenir les rideaux de cuir baissés, la voiture s'arrêta. Mon dos était douloureux et je mourais de soif. J'avais l'impression d'être une dangereuse prisonnière alors que je savais mon innocence. Il était pourtant inutile de faire un esclandre. Je n'avais aucune envie de passer pour une folle. Je me laissai guider par les deux escortes qui m'emmenèrent à la porte d'une énorme bâtisse grise et froide. Après avoir dit quelques mots au gardien de lieux, on me fit pénétrer à l'intérieur. Une jeune religieuse m'attendait. Nous traversâmes la cour. Mon estomac se retourna en voyant des jeunes filles pas plus âgées que moi s'activer à récolter les plantes d'un misérable potager. Toutes portaient des bonnets et des robes rapiécées. Elles ne levèrent pas les yeux vers moi.

« Mon dieu, dans quel enfer suis-je tombée ? »

La jeune nonne me fit passer dans une pièce froide et étroite qui me donna froid dans le dos. Après un moment, une femme me rejoignit. Celle-ci n'était pas une religieuse. Son visage sévère me rappela celui de Mme de Brinon.

« Isabella Marie de Boisjourdan, pour prostitution, vol, ainsi que pour harassement sur la personne de Victoria Marie de Boisjourdan, vous êtes aujourd'hui enfermée aux Madelonnettes, la prison des filles perdues, afin d'expier votre faute. »

Comment moi, Isabella, avais pu me retrouver dans une telle situation ? Pourquoi m'accusait-on de tels maux ? Je n'avais rien fait de tout cela ! On me fit pénétrer dans la cour intérieure. D'autres jeunes filles faisaient la queue avec moi. J'attendis comme elles, ne sachant ce qui allait m'arriver. Quand vint mon tour, je compris. Je priai de toutes mes forces pour que ce fût une erreur. Un barbier me fit signe de m'agenouiller. Le bruit des ciseaux et leur contact sur ma nuque me fit frissonner. Je tenais à ma chevelure et cette humiliation me coûta.

Je perdis alors conscience de ce qui se passait. La dernière chose dont je me souviens est le bruit d'une porte que l'on referme brutalement et cette phrase de la mère supérieure :

« Priez Dieu afin qu'il vous purifie de vous péchés. »


Check Point :

*Après que sa mère soit partie pour l'Angleterre, Victoria a réussi a obtenir une place pour Bella à la Maison Royale d'Education de Saint-Louis, à Saint Cyr, à proximité de Versailles. Il s'agissait d'un établissement pour jeunes filles dont les parents s'étaient ruinés au service du Roi. Pour entrer dans cette pension, il fallait prouver ses quartiers de noblesse qui devaient remonter à très loin. Pour avoir accepté un billet de la part d'Edward (l'entourage du Roi était invité aux vêpres), Bella a été renvoyée chez sa tante.

Mme de Brinon était la mère supérieure de la pension et Mme de Maintenon, épouse secrète du Roi, fonda la Maison. Elle venait très souvent rendre visite à ces jeunes filles et était impliquée dans leur vie. Quand les jeunes filles atteignaient vingt ans, elles était dotées par le Roi. Bella ayant été renvoyée, elle n'a rien.

Comme vous le voyez, ce n'est pas très évident à écrire, étant donné que c'est une fiction Historique. Je ne vais pas m'échiner à écrire la suite si ça n'intéresse pas les gens. C'est pourquoi je vous demande de laisser des reviews pour exprimer votre avis. Vous aurez le prochain chapitre si j'en ai au moins 10.

Mais qui sauvera Bella ?