Sur le thème « Anguille » donné par Ahelya pour la 79ème nuit du FoF. Vous aurez ainsi une idée de ce que je peux écrire quand je n'ai absolument aucune inspiration.

Anguille

« C'est pas un peu du cannibalisme quelque part ? »

Larxène haussa un sourcil sceptique en direction d'Axel. Elle attendait la suite – la connerie, la véritable, allait bientôt venir. Elle regarda son chirashi avec interrogation. De quoi parlait le rouquin, sérieusement ?

« Bah, les anguilles, elles sont comme toi, tu sais. Elles font de l'électricité. »

Elle aurait voulu se frapper le front contre la table, mais franchement, Axel ne méritait pas qu'elle abîme son visage.

« Larxène ! Comme tu es cruelle de dévorer ces animaux marins ! »

C'était le tour de Demyx, il fallait croire, de dire des âneries. Larxène lança un poignard dans sa direction, qu'il esquiva facilement avant de se diriger vers le bol et d'y verser toutes les larmes de son corps en songeant à « ses chers camarades aquatiques », assassinés par des insensibles. Ayant visiblement suivi la conversation, Vexen se joignit à eux pour ajouter son grain de sel à l'histoire.

« Mon cher Axel, sais-tu qu'en réalité, les anguilles électriques n'existent pas ? C'est un abus de langage, en réalité, ces poissons appartiennent à la famille des Gymnotiformes, quoique certains les classent dans une catégorie à part, qu'on appelle les Electrophoridae. De plus, l'electrophorus electricus est un poisson d'eau douce à la différence de l'anguille, pêchée en mer, que l'on consomme. Cet abus de langage est à la vérité très intéressant puisqu'il dénote la manie à … »

Bien entendu, Axel avait lâché à partir de la première phrase, et regardait à nouveau avec curiosité le bol – à présent rempli de larmes et de morve de Demyx – de chirashi d'anguille. On ne risquait donc pas de s'électrocuter en mangeant ça. Et si on mangeait Larxène, est-ce qu'on se brûlerait la langue ? Question fort intéressante, qui méritait d'être creusée. Il en ferait part à Vexen quand celui-ci aurait terminé sa tirade inintéressante.

Larxène, pour sa part, contemplait son bol avec dégoût, forçant pour la peine – à grand renfort de coups bas – Demyx à avaler son précieux ami – qu'il n'avait jamais connu, et, pour le coup, un peu électrique – se promettant que la prochaine fois, elle irait déjeuner dans sa chambre.

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Voilà. Ça ne vaut pas grand-chose, mais avec un peu de chance, peut-être, ça vous aura fait sourire. Merci d'avoir lu !