Auteur : Pancake Number Two
Disclaimers : Comme tout bon HP/DM, rien ne m'appartient (snif !)... En même temps, ceci est une fanfic'... Bref, tout est à J.K. Rowling... (Sauf l'histoire que je me permets de revendiquer même si ce n'est peut-être pas original...)
Genre : Romance parce qu'on parle d'une histoire de coeur et puis humour parce que j'espère qu'elle vous fera un peu sourire par moment.
NDA : Bah écoutez, voilà un petit one shot que la nuit m'a apporté... Enfin je me dois d'ajouter que c'est particulier parce que Drago écrit dans un journal donc voilà, vous verrez bien... J'espère que ça vous plaira ^.^ PS : Ceci est une version revisitée donc améliorée par rapport à la première (qui avait été écrite à la va-vite, je l'avoue), j'ai tenu compte des remarques faites en commentaires. Donc normalement, ça devrait avoir gagné en cohérence, notamment au niveau du personnage de Drago Malefoy. :)
Cher Moi-même…
Chapitre 1 :
Jeudi 16 juin :
Bon, très bien… Il va falloir que nous nous mettions d'accord toi et moi… Arrête de me regarder avec ces yeux-là ! Et ne fais pas l'innocent, c'est bien toi qui me regardes comme ça depuis au moins deux mois ! Alors je commence à en avoir plus qu'assez… Comprends bien que ce n'est de ma faute, ce n'est pas moi qui ai besoin de toi, sommes-nous d'accord ?
Je crois que je viens de pousser un énième soupir de dépit… Si seulement Père ne s'était pas mis cette stupide idée en tête ! Que lui a-t-il pris de soudainement m'envoyer un journal ?! Figure-toi le journal (Comment les gens appellent leur journal ? « Le journal » c'est d'un banal ! Très bien, je t'appellerai « Moi-même ». Cela sonne définitivement mieux !)…
Figure-toi que Père s'inquiète pour moi ! Il m'a trouvé mauvaise mine lorsque je leur ai rendu visite (à Lui et Mère) durant les vacances. Il trouvait que j'étais pâle… Si, si ! Je te le jure, il l'a même écrit dans la lettre qui t'était jointe… Me trouver pâle ! Mais quelle idée. Ma peau est d'albâtre par nature ! Puis pourquoi s'inquiéter pour moi ? Je vais parfaitement bien.
Bon, je l'avoue, je ne vais pas si bien. Mais ce n'est pas une raison pour inquiéter Père, enfin ! Je suis assez grand pour m'occuper de mes problèmes tout seul ! Et puis ce n'est pas si grave. Ce n'est qu'une toute petite histoire de rien du tout…
Oh, et puis au diable ce baratin ! Le cacher aux autres n'est pas mon plus gros problème mais j'ai bien vite compris que je n'arriverai pas à me mentir à moi-même plus longtemps… Et comment suis-je sensé l'écrire par Salazar tout puissant ? Rien que d'y penser mes ancêtres doivent se tourner dans leur tombe.
Bon, je vais être franc avec moi-même : Moi, Drago Malefoy, j'ai un problème de cœur… Oui, un problème d'amour, de sexe, de romance, d'histoire à l'eau de rose, de sentiments, de désirs, de passion… Appelle cela comme tu l'entends !
Ceci étant dit, je pense que je peux aller m'enterrer parmi mes ancêtres afin d'éviter de souiller encore plus le nom de Malefoy avec ce qui suit…
Très bien, ne nous arrêtons pas en si bon chemin, je suppose. J'ai un problème de cœur et par-dessus le marché je désire un homme. Un homme, ha ! Un con oui ! (Merlin me pardonne ce vocabulaire si indigne à mon rang.) Un de ces naïfs et héroïques Gryffondors de surcroît… Une calamité sur pattes, un balafré ! Voulez-vous que je continue ? Car par-dessus le marché, il est niais et aveugle (au sens propre comme au sens figuré du terme).
Je dois bien avouer que toute cette histoire me déprime au plus haut point… Cela me rend malade rien que d'y penser, et sûrement plus pâle que d'ordinaire (Père a quand même raison sur ce point…).
Tu dois te demander comment un étalon comme moi a fini par en pincer pour un mec de son rang… Ainsi moi-même, nous serons deux à nous le demander. A vrai dire, je ne sais même plus quand j'ai commencé à changer. L'année dernière ? Ou était-ce il y a deux ans, en cinquième année ? Qui sait, peut-être suis-je comme ça depuis le premier jour où je les ai vus, lui et ses yeux verts ? Je ne sais pas… Je ne sais plus. Mais le fait est que je m'en suis aperçu trop brutalement à mon goût.
C'était justement lorsque je retournais chez mes parents, dans le train je me suis mis à penser à lui (Allez savoir pourquoi !) et jamais du séjour son image ne m'a quitté. Lorsque je ne faisais rien, je revoyais son visage, ses yeux, ses lèvres… Je l'imaginais, j'imaginais son corps, ses formes, ses muscles sous sa peau… Il hantait mes nuits et même mes rêves les plus fous. (Salazar tout puissant ne me dites pas que je viens d'écrire ça ! Si. Nouveau soupir…) Le pire est quand même survenu à mon retour lorsque je l'ai revu, je me suis aperçu que je mourrais d'impatience à l'idée que cet instant arrive enfin et qu'il m'avait terriblement manqué.
Maintenant, dès que je le revois, mon cœur cogne dans ma poitrine comme s'il voulait en sortir… A chaque fois que je l'aperçois, je suis absorbé par ses yeux au point de ne plus vouloir m'en détacher. Et quand il nous arrive encore de nous battre comme des chiffonniers (Je me fais parfois honte !), je suis dangereusement tenté de l'embrasser… Il m'est même arrivé (Une seule et unique fois !) de me surprendre à me demander quel goût pouvait avoir sa peau.
Je crois que je suis condamné… Doublement qui plus est ! J'en pince carrément pour un homme et je viens d'écrire mes moindres pensées pour lui dans un journal.
Par Merlin… Drago Malefoy, tu es tombé bien bas.
Oh ! Je viens d'avoir une merveilleuse idée. Moi-même, je vais te fermer avec un sortilège, je vais te ranger dans le plus profond de mes tiroirs parmi la poussière et les araignées, aller me coucher, t'oublier… Et si, par le plus grand des malheurs, tout ceci n'est pas un cauchemar et que demain je me souviens de toi, je te brûlerai.
…
Oui, l'idée me plaît bien !
.o0°0o.
Cher Moi-même,
L'idée ne me plaît pas à moi… Et puis de toutes les manières, je vois bien que tu as besoin de moi. Tu ne vas pas pouvoir m'oublier !
Ni moi. Ni lui.
.o0°0o.
Vendredi 1er juillet :
Aujourd'hui seulement je me suis décidé à te rouvrir. Et aujourd'hui seulement je viens de lire ce que tu m'avais répondu…
Tu étais bel et bien magique.
Tu sais que j'ai quand même essayé. Je t'ai jeté dans le feu, pourtant tu n'as pas brûlé. Tu es resté là, de ton vert brillant parmi les flammes de rouge et d'or… Alors c'est moi qui me suis brûlé pour te reprendre puis je t'ai plongé dans le lac.
Père a apparemment bien fait le travail en t'ensorcelant. Parce que lorsque je suis rentré, les mains rougies et humides, tu étais là sur mon bureau. Ni brûlé, ni mouillé. L'encre n'avait pas coulé, les pages n'avaient pas noirci. Tu étais là, fidèle à Moi-même.
Alors je t'ai rangé dans le noir et la poussière… J'ai attendu, essayé te t'oublier. Mais ni toi, ni lui n'avez quitté mon esprit. Tu me hantais presque autant qu'il le faisait.
Je crois que je suis perdu… (Oh que les Malefoy doivent se tourner dans leurs tombes ces temps-ci !) S'il te plaît, laisses-moi te poser une question : maintenant, que dois-je faire ?
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Cher Moi-même,
Laisse-moi te poser une question en retour : Qui es-tu et qu'as-tu fait de Drago Malefoy ?!
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Samedi 2 juillet :
Aux dernières nouvelles, je suis encore le seul et unique héritier de ma grande lignée : Drago Malefoy.
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Cher Moi-même,
Je suis bien heureux que tu te reconnaisses… Parce que moi pas.
C'est vrai quoi ! Où est passé le jeune homme arrogant et égocentrique que tu es ?! Certes tu désires un homme, ce qui te perturbe visiblement… Et certes cet homme semble être à l'opposé de tes attentes, ce que te perturbe encore plus.
Mais merde, ce n'est pas une raison pour se laisser abattre ! D'ordinaire, tu ne te serais pas posé de questions, tu l'aurais séduit et tu aurais tout fait pour le mettre dans ton lit, voilà ce que tu aurais fait.
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Dimanche 3 juillet :
Tu as parfaitement raison. C'est, en effet, ce que ce que j'aurais fait… Mais il se trouve, que cette fois est différente de toutes les autres.
Je l'aime, par Merlin ! Voilà ! J'aime Harry Potter !
L'année est finie, ma scolarité à Poudlard est finie… Tout est fini. Mais je l'aime et je ne vais plus jamais le revoir.
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Cher Moi-même,
Puisque tu sembles n'avoir plus rien à perdre, pourquoi ne pas aller le lui dire ? Lui dire que tu l'aimes, tout simplement…
Voilà, c'est ici que se terminait à l'origine ma fic', mais en la retravaillant et en relisant les quelques précieux commentaires laissés la première fois, je n'ai pu résister à l'envie d'écrire un petite suite... Des intéressés ? :)
