Personnages appartenant à Stephenie Meyer, seule l'histoire m'appartient.
Prologue
Je me retrouvais pour une énième fois, seule, un samedi soir, à pleurer devant ces foutus films à l'eau de rose sur mon canapé. Comment en étais-je arrivée là ? Que dirait ma famille ou mes amis s'ils me voyaient comme ça ? Je connaissais déjà la réponse : pathétique. J'étais pathétique. J'avais tout réussi dans la vie. J'étais la plus célèbre des organisatrices de mariage de Etats-Unis, je vivais dans une belle villa bordant la plage de Los Angeles, j'avais des amis géniaux. Une seule chose me manquait, l'amour. Je ne comprenais pas ce qui clochait chez moi. Étais-je trop exigeante ou trop intimidante ? Je ne pouvais pas dire que ce quelque chose provenait de mon physique, Emmett -mon meilleur ami- me le prouvait dès que l'envie nous prenait. Pour ma beauté je pouvais dire merci à mes parents, j'avais hérité d'une magnifique et longue chevelure brune -m'arrivant au niveau des reins-, d'une paire d'yeux noisettes, de traits lisses et d'une peau merveilleusement douce. Et grâce à mes quarante kilomètres de footing tous les matins j'avais un corps sublime. Fatiguée, mais surtout lassée, de la dixième scène de baisers de ce film j'éteignis la télévision. J'avançais vers ma baie vitrée, qui prenait tout un mur et faisait face à la mer, la vue était magnifique. La mer était calme, voir les vagues caresser tendrement le sable avait un effet relaxant. Puis je regardais mon reflet, mes cheveux étaient ébouriffés, mes yeux gonflés et rougis suivaient parfaitement avec mes joues rosies. Je ressemblais à une folle. Mais à la vue de mon pyjama -une nuisette blanche transparente et une petite culotte en dentelle de la même couleur-, on pouvait sans doute penser que l'état de mes cheveux et de mes joues étaient dû à une nuit de folie, et celui de mes yeux à un manque évident de sommeil. Je ris de mon apparence ridicule. Des aboiements interrompirent mon seul moment de non-déprime de la journée. Je sortis donc de ma villa et constatai avec effarement qu'un homme, dos à moi, s'amusait avec mon chien. Que faisait-il ici ? N'avait-il pas remarqué le panneau « Propriété privée » ?
_Jake, aux pieds, tout de suite, sifflai-je
Mon énorme labrador obéit de suite et vint s'asseoir à côté de moi en baissant la tête. L'homme s'était retourné pour suivre mon chien du regard, j'en profitais alors pour le détailler. Il portait une porte de basket sortie récemment, un bermuda noir et un marcel blanc, rendu transparent à certains endroits -comme entre ses pectoraux- à cause de la sueur. Un sportif, intéressant. Je reportais mon regard sur ses bras dénudés, ses biceps étaient assez musclés pour qu'on puisse voir la forme de ses muscles, ses avant-bras étaient ni trop fins ni trop musclés, et ses mains étaient magnifiques. J'imaginais ses mains posées sur ma taille de guêpe ou même ailleurs, cela devait être purement jouissif. Virant mes pensées très peu catholiques de mon esprit, je repris mon inspection. Je levais mes yeux vers son visage. Ses lèvres roses étirées en un sourire semblaient appeler les miennes, son nez parfaitement droit était magnifiquement placé sur son visage, puis ses yeux étaient parfaits. Ils étaient verts avec un petit reflet doré et une drôle de lueur dansait au fond, magiques. Je passais rapidement mon regard sur ses cheveux bronzes, ébouriffés, qui donnaient envie de passer ses mains dedans, encore et encore. Je revins rapidement vers son regard, irrémédiablement attirée par ses orbes vertes. Cette fois-ci ses yeux rencontrèrent les miens, et je fus une nouvelle fois frappée par leur beauté. En voyant le sourire fier qu'il affichait, visiblement fier de l'effet qu'il avait sur moi, je revenais sur Terre et mon esprit se réveilla.
_Que faites-vous ici ? C'est une propriété privée, sifflai-je en croisant les bras sous ma poitrine
_Je courrais quand votre chien m'a tiré par ici pour jouer, en tirant sur mon mollet, tout en disant ça il me montrait la marque que Jake avait laissé sur sa jambe. Sur ce, bonne soirée mademoiselle, dit-il en amorçant un départ
Il allait partir. Je ne pouvais pas le laisser partir. Même si ce n'était que pour une nuit, il fallait que je l'ai.
_Attendez, criai-je.
_Oui ?, il se retourna
_Venez boire un verre à l'intérieur pour vous rafraichir et pour m'excuser du comportement de mon chien, déclarai-je en me dirigeant vers ma maison.
Quelle excuse bidon. Je priai intérieurement pour qu'il me suive. Un type de ce genre est aussi rare que d'apercevoir la comète de Halley. Je jetai un rapide coup d'œil derrière moi pour l'apercevoir marchant en nonchalance derrière moi, un sourire en coin plaqué sur le visage. Je sentis son regard sur mes fesses, ce qui chauffa doucement mon bas ventre et me procura des frissons. J'entrais dans la maison mais laissai la porte ouverte pour qu'il entre à son tour. J'entrais dans la cuisine quand j'entendis la porte d'entrée claquer, me provoquant un petit sursaut. Je m'appuyais contre le comptoir pour le voir entrer dans la cuisine et s'installer sur une chaise du comptoir.
_Que voulez-vous boire ?
_Un jus d'orange s'il vous plaît, susurra-t-il en me regardant de haut en bas
Je me retournais rapidement pour ne pas qu'il aperçoive mes joues rougissantes. J'étais de nature timide habituellement mais avec lui j'avais envie de me montrer provocante. J'ouvris le frigo, et me penchai avec exagération pour attraper le carton de jus. Je refermais le frigo et me dirigeais vers l'un des placards. Les verres étant placés assez haut, j'étais dans l'obligation de me mettre sur la pointe des pieds pour en attraper un. Je sentis ma nuisette remonter légèrement lui offrant une vue parfaite sur mes fesses. J'arrivais à l'attraper juste au moment où je l'entendis se lever, probablement pour venir m'aider. Je remplis rapidement le verre et me retournais pour lui donner. Il était à moins d'un mètre de moi, ses yeux étaient légèrement noircis alors qu'il me détaillait à nouveau. Il attrapa son verre et me sourit.
_Merci euh .. ?
_Bella, soufflai-je en le regardant dans les yeux
_Merci Bella, murmura-t-il avant de boire son verre d'une traite
Il s'approcha de moi provocant une accélération de mon rythme cardiaque. Il s'arrêta à dix centimètres de moi et tendit son bras sur le côté pour poser son verre dans l'évier. Alors qu'il allait se reculer, Jake le bouscula et le fit atterrir contre moi. Je n'avais jamais autant aimé mon chien ! Nos yeux étaient accroché l'un à l'autre. En sentant une bosse contre mon bas-ventre je décidai de prendre les devants.
_Quel est ton nom ?, susurrai-je en me mordant la lèvre inférieur
_Pourquoi veux-tu le savoir ?, me demanda-t-il sur le même ton
_Pour savoir quel nom je devrais prononcer quand je gémirais pour toi, déclarai-je en m'étonnant moi-même
Je vis ses yeux noircirent davantage avant de me sentir plaquer contre le comptoir. Ses lèvres se plaquèrent contre les miennes pour un baiser fiévreux et ses mains se posèrent sur mes hanches. Je sentis son érection grandir contre moi alors que je frottais mon bassin contre le sien.
_Edward, souffla-t-il avant de m'agripper par les fesses et m'installer assise sur le comptoir
J'espère grandement que ce petit prologue vous aura plu
J'essayerais de poster le premier chapitre assez vite, bisous.
