Bonjour! C'est encore moi! On voit que c'est les vacances, hein! bref. je suis de retour avec un petit crossover de ma fabrication... Il y aura de l'humour, du suspense, de l'amour, des trahisons et beaucoup de bonnes choses dans le même genre! J'espère que je ne mettrai pas trop de temps entre chaque chapitre! ^^ Bonne lecture à tous!
Contre-pouvoir
Chapitre 1 : Les aventuriers de l'Arche Perdue
L'Arche Perdue était un des plus beaux hôtels de la ville.
Quatre étoiles, une façade d'un blanc étincelant, des plafonds aux moulures luxueuses, des employés prêts à se plier en quatre pour le bien-être de leurs clients, des toilettes propres… Oui, ce grand hôtel était un monument élevé à la gloire de la modernité et de l'excellence.
Dommage, elle n'était pas là pour profiter de la vue.
La jeune femme à la plastique avantageuse et aux longs cheveux d'une couleur étonnante s'avança dans le hall, dépassant sans un regard un portier vraiment trop maladroit (deux fois qu'il trébuchait sur l'ourlet trop long de son pantalon rouge, ce rouquin!) et s'arrêta devant l'hôtesse d'accueil.
-J'ai rendez-vous avec le locataire de la chambre 452, déclara-t-elle avec un dédain manifeste.
-Bien sûr, puis-je connaître votre nom? Demanda poliment l'autre femme sans faire cas du mépris de la nouvelle venue.
La magnifique créature aux cheveux verts lâcha un bruit désapprobateur, hésita, puis donna enfin son nom.
-Tu Oderschwank.
-Veuillez patienter un instant je vous prie.
La réceptionniste décrocha son téléphone et composa le numéro de la chambre susdite.
-Madame Tu Oderschwank est là, Monsieur…Bien…Merci.
L'employée raccrocha calmement et sourit à la cliente.
-Monsieur vous attend, désirez-vous que je vous fasse accompagner par un groom ou bien…?
-Non, je me débrouillerai.
Sur cette réplique cinglante, Neliel Tu Oderschvank se dirigea vers l'ascenseur et pressa presque rageusement le bouton d'appel. Puis elle croisa les bras et tressaillit en ressentant comme une brûlure dans son dos. Méfiante, elle se retourna vivement et fusilla du regard le portier qui la dévisageait avec un peu trop d'intérêt pour sa santé. Le jeune homme rougit jusqu'aux oreilles et baissa enfin les yeux. Nell eut un petit rire et monta dans l'appareil, sans se rendre compte que le groom en question envoyait un message à une personne pour le moment invisible.
Quelques minutes plus tard, la jolie femme pénétra dans la chambre 452.
-Neliel! Ça faisait longtemps dis-moi! Lui lança l'occupant de la suite.
-J'espère que tu rigoles, on s'est vus avant-hier! Je vais finir par croire que tu le fais exprès!
-Bien sûr que je le fais exprès, Nell chérie. J'adore te voir, tu sais, répliqua l'homme avec un sourire charmeur.
Ladite Nell chérie résista tant bien que mal à l'envie de frapper son interlocuteur et vint s'asseoir sur le lit double et outrageusement douillet, secouant ses pieds pour envoyer voler ses bottes noires contre le mur immaculé.
-Tu sembles oublier, mon cher Greed, que nous sommes tous les deux célèbres, que des paparazzis nous suivent, et que tu es un homme marié! Or, si des journalistes nous voient…
-Oh, je t'en prie, personne ne sait rien! Et puis, de toute façon, ma femme est parfaitement au courant de ce que je fais et ne se prive pas pour aller voir ailleurs.
-Quelle famille, je vous jure. Je te déconseille d'avoir des enfants, tu ne sauras jamais qui est le vrai père!
-Je voulais dire que même si quelqu'un nous voyait et nous affichait en première page de tous les magazines du monde, personne n'aura jamais l'idée d'aller chercher plus loin!
-Tu te trompes, fit doucement Neliel. Il y a toujours des fouineurs, toujours.
-Mais personne n'en saura jamais rien.
-Tu connais les ordres. Si un journaliste ou un flic nous découvre…
Le sourire de requin de Greed s'élargit.
-…On le tue, conclut-il en enlaçant sa "partenaire".
Ils échangèrent quelques baisers qui n'avaient rien de tendre ou amoureux et enchainèrent les caresses et autres passe-temps pervers avant de passer aux choses sérieuses.
Une bonne demi-heure plus tard, Nell se leva, se rhabilla et déposa une grosse enveloppe brune sur la table basse de la suite. Puis elle lança une œillade coquine à son amant avant de quitter la pièce.
-Salut Nell, reviens me voir quand tu veux…! Souffla Greed en se recoiffant dans une glace.
Edward Elric étouffa un grognement en sentant une crampe élancer sa jambe droite. Il la remua sans bruit pour faire passer la douleur et se concentra sur ce que lui montraient ses jumelles et son appareil photo professionnel. Il était positionné sur le toit d'un petit gratte-ciel et espionnait la chambre 452 de l'Arche Perdue. Il avait quelques bons clichés et tenait enfin la preuve de ce qu'il pensait être une simple hypothèse. Greed, cet acteur aux cheveux noirs et gominés trompait bien son mannequin de femme avec un autre top model : Neliel Tu Oderschvank. Son patron allait être content avec l'article qu'il allait pouvoir écrire là-dessus!
Il regarda avec intérêt la nymphe quitter la suite en laissant une enveloppe. Le jeune homme mitrailla aussitôt le papier marron en se demandant ce qui pouvait bien s'y trouver. De l'argent? De la…drogue? Les plans d'une banque ultra sécurisée? Ed ricana devant son imagination débordante et reporta son attention sur la rue, où venait de déboucher Nell elle-même. La jeune femme monta dans une décapotable blanche et partit en trombe. Dix minutes passèrent et un type à l'indomptable tignasse orange rejoignit le journaliste blond sur son perchoir.
-Ca va, tu as tout? Demanda le rouquin en baillant largement, son costume de portier négligemment jeté sur son épaule dans une housse en plastique.
-Oui, c'est dans la boite, sourit le photographe en s'autorisant à s'asseoir plus confortablement. Aïe aie aïe, des fois j'ai l'impression d'être un sniper!
-Désolée de te décevoir, tu es juste un journaliste en mal de salaire décent, blagua le rouquin.
-Ouais, ben ils ont intérêt à bien nous payer, cette fois, pas vrai Ichigo!?
-Un peu, oui!
-Ca a été, ton rôle de portier? Pas trop stressant?
-Tu parles, elle m'a regardé comme si j'étais une pauvre merde sur sa carrosserie toute neuve!
-En même temps, si elle savait ce que tu faisais là, je crois qu'elle t'aurait étripé!
-Ouais, p'têt bien. Mais en attendant… elle a beau être canon, elle risque de faire un arrêt cardiaque en ouvrant le journal…
Deux jours plus tard, les deux collègues descendaient de l'avion qui les avait ramenés au pays. Edward, petit, blond avec des yeux mordorés passait nerveusement ses clichés en revue tandis qu'Ichigo, son ami aux iris chocolat cherchait un taxi pour les emmener chez eux.
-Arrête, Ed. Le patron sera content avec tes photos, pas besoin de t'en faire! Relaaaax!
Le blondinet d'un mètre soixante-trois (oui, ce détail est important) soupira et rangea le tout dans sa poche de veste.
-Tu as raison, je m'en fais peut-être un peu trop. Mais c'est quand-même la première fois qu'on va aussi loin pour quelques malheureux clichés. Même si Lust zigouille son mari en voyant ça… De toute façon j'ai jamais aimé cet acteur. Tiens, il y a des taxis inoccupés par là!
Les deux journalistes se dirigèrent donc vers le trottoir où stationnaient les deux véhicules. Le conducteur du premier, un homme brun sans doute plus âgé qu'il n'en avait l'air leur sourit en les voyant arriver. Le second taxi, lui, démarra au quart de tour pour les intercepter avant l'autre et dépassa son rival.
Ledit rival lui lança une œillade ennuyée, ouvrit sa fenêtre et lança une poignée de clous sur la chaussée, juste sous les pneus de la voiture au moment où celle-ci passait sous les yeux ahuris des deux clients. Le taxi s'arrêta tant bien que mal devant eux et un petit homme rabougri en sortit. C'était un type presque chauve à la moustache maigrelette aussi noire que ses petits yeux plissés. Tout était petit chez cet homme.
-Vous avez besoin d'un moyen de transport, messieurs…? Baragouina-t-il en se frottant les mains.
-Heu, oui, répondit Ed. Mais comme je constate que vos roues ne sont plus trop en état, je crois qu'on va prendre l'autre. Bonne journée!
Il tourna le dos à son interlocuteur sans plus de cérémonies et tenta de garder son sérieux en entendant le rabougri trépigner de rage. Le jeune brun, lui, était hilare et les aida à embarquer leurs bagages.
-Dites donc, la concurrence est prise au sérieux, ici! S'exclama Ichigo une fois dans l'habitacle.
-A qui le dites-vous! Envy Alighieri, pour vous servir.
-Kurosaki Ichigo, et le nain assis à côté de vous s'appelle Edward Elric.
-QUI TU TRAITES DE NAIN?! S'emporta le gnome.
Envy rigola franchement avec Ichigo. Il avait à peu près le même âge qu'eux et arborait un drôle de look. Il avait de très longs cheveux brun très foncé, presque noirs, des prunelles mauves et un visage fin, quasiment féminin. Au mépris du code vestimentaire de sa profession, il était vêtu d'une chemise blanche à moitié ouverte, un jean noir troué aux genoux et une ceinture en cuir clouté. Une paire de Converses sombres venait compléter le tout.
Ah! Et il matait sans vergogne les fesses d'Edward.
Le blondinet rougit jusqu'aux oreilles et s'enfonça dans son siège pour échapper à ce regard scrutateur, ce qui amusa leur chauffeur.
-Et où comptez-vous aller, les gars?
-Pour l'instant, on voudrait aller dans le Centre-ville, on a quelques trucs à faire… répondit évasivement Ichigo.
-La rue piétonne, ça vous convient?
-C'est parfait.
Une chose intéressante à noter à propos d'Envy était sa façon de rouler. C'était bien simple, il conduisait comme s'il était seul sur la route, ce qui n'était bien entendu pas le cas. Pour lui, les panneaux de signalisation servaient…ben, de décoration.
-Je vais gerber…annonça Edward, verdâtre, en s'accrochant un peu plus fort à la banquette.
-Mais non! Répondit Envy en se marrant plus que jamais.
À leur plus grande surprise, ils atteignirent le centre-ville en un seul morceau. Conciliant, leur chauffeur accepta de les attendre le temps qu'ils fassent quelques courses et les accompagna même pour les empêcher de se barrer sans payer.
-Ce type est encore plus dingue que mon père, souffla Ichigo à l'oreille de son ami en profitant d'une seconde d'inattention d'Envy.
-Baah, si ça l'amuse…On dirait qu'il ne sort jamais de sa voiture! Dédramatisa Edward, heureux d'avoir l'estomac intact.
Après quelques ronchonnements, ils regagnèrent le taxi et repartirent sur les routes pour retrouver leur maison respective. Et oui, Envy bavait toujours sur les cuisses du blondinet.
Alors qu'ils empruntaient une nationale pratiquement déserte à cette heure de la journée, Ichigo prit soudain la parole.
-Hé, les gars, ces trois voitures nous suivent depuis l'aéroport…
-Quoi? Tu dois rêver! Le chambra gentiment Edward.
Envy jeta un œil dans le rétroviseur.
-C'est vrai, ils étaient déjà là tout à l'heure. C'est pas grave. Ah, on essaie de me suivre?! He ben c'est le moment de montrer ce qu'ils ont sous le capot!
Il appuya sur le champignon et la voiture à première vue pas très puissante décolla comme un petit boulet de canon.
-Oh, merde…! Gémit Edward en empoignant fermement son fauteuil.
-Ils suivent toujours! Les prévint Ichigo. Bon sang, ils roulent encore plus mal que toi!
-Qu'est-ce qu'elle a, ma façon de conduire?! S'énerva le brun. Si t'es pas content, je te descends ici et tu feras le chemin à pattes!
-D'accord, j'ai rien dit!
La course-poursuite dura ainsi un bon quart d'heure, ce qui exaspéra prodigieusement Envy et sa dignité de fou du volant. Il braqua à la dernière minute pour sortir de la nationale et s'engouffrer dans un petit village miteux bourré de petites ruelles bien vicelardes. Malheureusement, leurs poursuivants eurent le temps de réagir et leur emboitèrent le pas.
-Heu, je crois qu'ils ouvrent leurs fenêtres! Déclara Ichigo.
-Baissez-vous! Hurla Envy à l'instant même où une balle faisait exploser son pare-brise.
On leur tirait dessus…!
à suivre...
Voilà pour le premier chapitre! Oui, je sais, c'est court, mais bon... Les chapitres vont s'allonger, ne vous en faites pas!
Grimmjow arrive bientôt!
Un p'tit commentaire?
