The bee's knees :
N.D.A : J'ai eu cette idée il y a déjà bien longtemps, et je ne savais pas si je voulais la mettre en forme. Voilà donc le résultat, j'espère qu'il vous plaira mais franchement je ne suis pas fière du résultat x).
I'm not the bee's knees*, bitch ! Get out !
*je tiens juste à signaler que ''the bee's knees'', ca veut dire ''le nombril du monde'' . Vous comprendrez pourquoi j'ai choisi ce titre...enfin, j'espère XD.
...
POV's Tony :
Il y a des jours où je ne peux toujours pas y croire.
Une poupée. Non mais...une poupée ? Est-ce que vous imaginez...? Non. Je sais que tout ça est bien réel mais franchement, en repensant à tout ça je me dis...que ça ne peut pas l'être. Non. Une poupée...
Bref, voilà comment tout commença...
...
Quelques mois plus tôt...
Aujourd'hui aussi je revenais d'une longue journée de travail pour me retrouver -encore- seul dans cet appartement trop petit. Il y avait cependant le nécessaire pour se sentir à l'aise, une chambre, une salle de bain, une cuisine, un salon/salle à manger. Je me sentais trop à l'étroit, pourtant, dans cet appart. En même temps, c'était là tout ce que je pouvais me permettre, car je ne roulais pas sur l'or. Je travaillais dans une usine, et le salaire était trop mince pour me permettre d'extra. Les loisirs aussi y passaient, mais bon, peu importe. De toute façon, faire quelque chose tout seul...L'important est que j'avais la santé.
Je vivais seul, donc. Je n'avais jamais réussi à m'engager dans une relation sérieusement. Ma voisine, par exemple, Pepper Potts. Elle était amoureuse de moi, et tout baignait, tout allait comme sur des roulettes...mais je savais très bien que si nous nous engagions, nous allions gâcher cette amitié. Enfin ''nous'', je voulais surtout dire ''moi''. Risquer de tout détruire, pour qu'elle ne veuille plus jamais voir ma tête ou quoi que ce soit...Non merci franchement. Le quartier était assez calme, et nous n'avions pas à nous plaindre de divers tapages. Chacun savait rester à sa place pour conserver le calme dans l'immeuble. D'ailleurs, celui ci était plutôt bien placé. A seulement une petite demi heure du centre ville, ce qui était un avantage. Un désavantage par contre pour aller au boulot, qui se trouvait à l'autre bout de la ville, mais bon, c'était là tout ce que je pouvais me permettre, à nouveau.
Bref, je revenais d'une journée de travail longue et fatigante. Il y avait des problèmes au boulot, en ce moment, et tout le monde était sur les nerfs. Apparemment, il y avait des licenciements de prévus, et ça ne sentait pas bon du tout ! Il fallait donc donner son maximum pour éviter de se retrouver sur le carreau. Et moi, déjà que j'avais du mal à joindre les deux bouts parfois, alors qu'est-ce que ça serait si je n'avais plus de travail ?
Il était relativement tard -environ 23 heures- et je décidais de me détendre un peu sur mon ordinateur portable. Je l'allumais et le posait sur la table basse du salon, me déchaussant et me déshabillant un peu au passage. J'étais à présent vêtu d'un caleçon noir uniquement, torse nu, mes vêtements un peu partout sur le sol. De toute façon, Potts, à qui j'avais confié un double de clé parce qu'elle m'aidait dans les diverses tâches ménagères, étant donné qu'elle savait très bien que j'étais allergique au ménage et qu'elle voulait se faire passer pour la maîtresse de mon cœur, m'avait déjà vu nu, à plusieurs reprises, et dans des positions très peu communes. Oui, j'invitais souvent des filles, seulement pour une nuit, étant donné...Bref. Je m'installais confortablement, consultais mes mails, discutais rapidement avec des amis, et, soudainement, une publicité attira mon attention sur le côté du site abordé. Je cliquais dessus, curieux et observais attentivement l'annonce.
Vous cherchez l'âme sœur ? Vous ignorez si quelqu'un est fait pour vous dans ce bas monde ?
Vous vous ennuyez, seul, chez vous, dans votre petit appartement, et vous essayez de vous trouver en sortant récemment avec de futiles conquêtes ? Vous souhaitez vraiment vous engager, mais vous pensez que vous risquez de tout détruire ? Si vous êtes ici, déjà, c'est que vous avez cliqué sur cette annonce et que vous vous êtes reconnu à travers ces lignes. Bravo ! Vous avez fait le bon choix ! Nous vous promettons quelque chose d'honnête ! L'âme sœur va bientôt sonner à votre porte, et, commencera alors une longue histoire.
Merci, et encore bravo !
Je restais assez tétanisé. Oui, c'est vrai que c'était foutrement troublant que cette annonce disait tout ce que je voulais ou non, mais bon...il ne s'agissait là que d'une plaisanterie. Non mais franchement, l'âme sœur. N'importe quoi.
Je me frottais le visage entre mes mains et fermais l'ordinateur. Quel tissu de mensonge ! L'âme sœur c'est...Non, ça n'existe pas. Faut pas rêver franchement. La réalité n'est pas rose. Toc toc. Ca devait être Pepper sans doute. Et c'est là que je me remis à penser à l'annonce. L'âme sœur va bientôt sonner à votre porte. Bordel de fichu truc ! Je me levais rapidement et j'allais lui ouvrir. En effet, il s'agissait bien de Pepper. Elle portait une petite robe bleue pâle et ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval. Je l'invitais à entrer, et elle découvrit le bazar qui régnait dans mon appartement. Elle prenait ses marques, au fur et à mesure. Cela faisait déjà plusieurs années que je vivais ici, et elle est la personne la plus sympathique du voisinage. Elle y vivait depuis bien plus longtemps, et elle travaillait dans une boutique en centre ville, je comprenais donc aisément son choix de résidence.
Pepper n'avait rien de gênant, elle était même très gentil, mais je ne voulais vraiment pas la réduire à une de mes conquêtes d'un nuit, même si je ne doutais pas qu'elle devait certainement en valoir la peine.Arrête de penser ainsi. Elle, elle te voit comme l'homme de sa vie. Pas comme un coup vite fait.
« Tony, je vais commencer à croire que tu fais exprès de mettre le bazar chez toi pour que je vienne tous les jours. » sourit-elle, en observant l'état des lieux.
Sa robe était légèrement décolletée, ce qui ne laissait pas assez de vue pour qui en voulait d'avantage.
« Et si c'était le cas ? » lui demandai-je, en cherchant du regard mon pantalon.
Oui, parce qu'elle ne devait pas non plus prendre l'habitude de me voir à moitié à poil. Elle se retourna vers moi, le rouge aux joues. « Tu es sérieux là ? » Je m'approchais doucement d'elle, m'arrêtant à quelques centimètres de son visage. « Et vous, Mlle Potts ? » souris-je.
Elle pencha son visage, et nos lèvres entrèrent doucement en contact. Ensuite, tout alla trop vite... Bordel Tony, t'es intenable.
…
Le lendemain, j'ignorais franchement à quelle heure je me réveillais. Heureusement que je reprenais le boulot en début d'après midi. Je m'attendais à voir Pepper, mais au contraire, elle n'était pas là. Je soupirais, car je savais que je devrais mettre les points sur les ''i'' avant qu'elle ne pense que nous deux il y avait vraiment quelque chose. Hier soir, je...je repensais à cette foutue annonce, et maintenant je me rendais bien compte de l'immense connerie que j'avais fait. Si elle ne le prenais pas mal, temps mieux, mais je l'espérais vraiment parce que...
Ding dong !
Je fus coupé dans mes songes. Je m'habillais rapidement, remarquant au passage que Pepper avait oublié son sac à main, ce qui impliquait donc qu'elle reviendrait le chercher rapidement. Peut être d'ailleurs que c'était elle. Je n'avais vraiment pas envie de me disputer avec elle. Enfin, surtout pas maintenant. J'arrivais donc devant la porte, et lorsque j'ouvris je fus surpris de voir une boîte plus grande que moi. Il y avait moyen de la passer par la porte, mais...en faite, j'ignorais complètement de quoi il s'agissait.
Je tentais donc de faire rentrer la boite, et elle était foutrement lourde bordel. C'était le meilleur moyen de me faire un tour de reins et ne pas aller bosser aujourd'hui, tiens. Et puis, ensuite, de me faire virer ! Je parvins à mettre la boîte au centre du salon, et, alors que je voulais l'ouvrir, la boite s'ouvrir toute seule. Les différents coins de la boîte s'ouvrirent tout seul, comme s'ils étaient commandés, et,...je découvris...une personne.
C'était un homme, à la peau pâle mais superbe. Il avait les yeux clos, une bouche fine, les cheveux noirs lisses derrière ses oreilles. Il était nu, si bien que je pouvais voir que son corps était superbe. Bordel, je suis vraiment en manque. Je me mets à fantasmer sur un inconnu nu dans mon salon, maintenant. Il ne bougeait pas. Peut être était-il...mort ? Qui m'enverrait un cadavre, sérieux ? Peut être une ancienne conquête pour se venger ? Non. Ca ne tenait pas la route. Je m'approchais donc doucement de l'inconnu, tentant de distinguer des blessures qui justifieraient le fait qu'il soit...Non. Rien ne pouvait justifier ça bordel ! Je devais être en train de rêver. Mais quel rêve bizarre. J'étais drogué ou quoi ?
Bon. Il fallait reprendre son calme.
« Monsieur ? Hé ! Vous allez bien ? » lui demandai-je.
Je m'approchais encore, tentant de distinguer un souffle. Mais rien. Il était vraiment mort. Pour en être sûr -parce que le mec pouvait bien retenir sa respiration pour me foutre les jetons- je m'approchais à nouveau et posais ma tête contre sa poitrine...Et...c'est ce moment là que le gars choisit pour bouger. Il m'enserra, ronronnant et gémissant d'une façon presque mécanique.
« Tony. Je suis content de te voir enfin, mes créateurs m'ont beaucoup parlé de toi. Je t'aime. Nous allons être ensemble pour toujours. »
WHAT ? WHAT...WHAT THE FUCK ?
Mes yeux s'ouvrirent démesurément tandis que je tentais de me débattre. L'homme était plus fort et plus grand que moi, et ses yeux verts me regardaient tendrement.
« Bon. Écoutes, calmons nous ! Lâches moi ! »
Comme un robot, il obéit, restant immobile. « Ok. Merci. Premièrement...Comment connais tu mon nom ? Et qui es tu ? »
Il sourit, se levant gracieusement et s'approchant de moi. Il voulut à nouveau me prendre dans ses bras mais je reculais, si bien qu'il fit un peu la moue. « Je m'appelle Loki. Mes créateurs m'ont beaucoup parlé de toi. J'avais vraiment hâte que tu m'allumes. »
Tu sais que ça peut porter confusion ce que tu viens de dire, là ?
« Tes créateurs ? » lui demandai-je, ne comprenant rien du tout. « Je suis au bord du gouffre là. Tu veux bien m'aider un peu ? »
Il hocha la tête. « Je te conseille de jeter un coup d'œil à mon manuel. »
Ton manuel ? Mais qu'est-ce que c'est que cette plaisanterie là ?
Je cherchais donc ce fameux manuel dans le fond de la boite. Il y avait en effet un bouquin, pas très épais d'ailleurs, où il y avait divers schéma de Loki. Sur le manuel, il y avait noté : Loki, âme sœur de Tony Stark.
Attends. Âme sœur...Ca me fait penser à un truc là !
Les minutes suivantes, je questionnais le fameux Loki pour en savoir un peu plus. Il ne savait pas qui étaient ses créateurs, mais il savait qu'il les aimait de l'avoir envoyé ici pour aimer Tony. Moi, d'ailleurs, je ne comprenais rien, mais alors rien du tout. Loki était quoi...une sorte de...robot ?
« Je suis une poupée d'amour. » me corrigea t-il, lorsque je le questionnais à ce propos.
Okay...Âme sœur. Poupée d'amour. C'est un peu beaucoup, là, non ?
« Bordel de merde ! » sifflais-je, en m'asseyant sur le canapé, oubliant la présence de cette fichue poupée derrière moi un instant. Il avait les yeux rivé sur moi. Et déjà, pourquoi un homme ? Mon Âme Soeur était-elle supposée être un homme ? Je soupirais, fatigué. Soudain, je sentis des mains qui commençaient à me masser le dos. Bon, ok, ce n'était pas désagréable mais...Non. C'était une poupée bordel ! Je sentis un souffle contre mon cou et une langue serpenter dans mon cou.
« Et si nous passions aux choses sérieuses ? » me demanda t-il, en faisant glisser ses mains sur mon torse nu. Elles se rapprochaient dangereusement de mon caleçon, et de ce qui se trouvait dedans.
Ok, là c'était flippant.
…
A suivre ?
May be...:p
