Un nouveau poème j'espère qu'il vous plaira
Au clair de lune
Au clair
de lune ; tout brille,
Sous mes
pas, la neige crisse ;
Dans la
nuit, la nature scintille.
Au loin,
des cris retentissent.
Je me suis
risquée à suivre les empreintes,
Et j'ai
pu remarquer, sans stupeur feinte.
Que les
pas d'hommes se croisaient, s'entremêlaient
Avec des
traces de bête : la lune est pleine.
Soudain,
perçant, à l'orée de la foret,
Une
monstrueuse silhouette apparaît.
L'atmosphère
plus tôt sécurisante,
Se fait,
tout à coup, plus oppressante.
Je suis
sûre, d'avoir franchi la limite,
La limite
d'un dur et pesant secret.
Limite
d'une part magique,
De l'autre
mortelle et pleine de regrets.
Fuir ?
Impossible, il m'a aperçu !
L'ombre
se rapproche, suis-je perdue ?
Comme une
pierre, immobile et silencieuse,
J'espère,
en vain, que l'écart se creuse.
Nos
yeux se croisent et le temps s'arrête.
Je le
comprend : il n'est plus une simple bête,
Il me
comprend : je ne suis plus une simple proie.
Mais la
lune se rit de notre désarroi.
Au début
dans ses pupilles dorées,
Étonnement,
douleur, tristesse et peur.
Et, à
la fin, plus une trace d'humanité,
Envie de
cruauté, regard plein de rancœur.
Mais,
quand sur moi il s'est jeté,
J'ai
crut apercevoir une lueur désolée.
Est-ce
imagination ou réalité ?
Sur le
moment je n'y ai pas pensé.
Le destin
ne peut être qu'accepté,
Et les
notre ne peuvent être enviés.
Les soirs
de pleine lune, se transformer,
Et la bête
en nous, qui nous dicte de tuer…
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