titre : Sans tambour ni trompette
( si vous lisez cette fic, vous remarquerez qu'effectivement, on ne peut trouver nulle part mention de trompette, ni de tambour, ce titre est donc complètement justifié malgré les apparences. )
auteur : Berlouche
base : Harry Potter tome 1 à 5.
disclimer : Non ils ne sont pas à moi mais je n'y tiens vraiment pas. Leur légitime propriétaire est J.K Rowling
avertissements : Cette fic n'est absolument pas sérieuse et écrite un peu n'importe comment, sans scénario précis ni temps de réflexion extraordinaire. C'est donc sûrement fouilli et rebutant,
Chapitre I : Incipit
Hermione s'éveilla brusquement, une terrible crampe au troisième neurone gauche sur la droite de la gauche de la droite du centre de l'aire corticoïde de son cerveau. Elle se frotta méticuleusement les tempes dans le sens des aiguilles d'une montre quadridimensionnelle ainsi que son manuel de relaxation neo-bouddhiste-post-zen le lui conseillais. Immédiatement et sans délais, aucune amélioration ne se fit sentir et elle comprit en un soupir qu'il allait falloir utiliser les grands moyens. Elle connaissait fort bien ces symptômes pour les avoir ressentis de nombreuses fois auparavant et aussi humiliante que soit la formule à employer, il fallait bien en passer par-là pour pouvoir enfin chasse miss Douleur de sa vie.
Se retournant contre le mur, elle murmura tout doucement " hyperpilosus" en espérant que personne n'était éveillé et en train de l'espionner pour ensuite tout raconter à la presse à scandale. En effet, après avoir prononcé cette formule, une épaisse barbe lui poussa sur toute la moitié inférieure du visage et pour la 146416415414e fois de son existence, elle pesta en silence contre les crétins qui avaient eu l'idée de faire des formules magiques marchant uniquement si on les murmurait dans sa barbe…..
Elle prit ensuite délicatement entre ses doigts un des livres éparpillés au pied de son lit. Les livres de la table de chevet étaient nettement plus intéressant mais ils formaient un arc de cercle au-dessus du lit pour retomber gracieusement sur la table de chevet de sa voisine et en prendre un risquait de perturber très sérieusement l'équilibre précaire de ce monument bibliothécaire. Le livre qu'elle avait pris s'intitulait "le paradoxe de la déviance parthénogénétique de la méiose dans les cellules pancréatiques sexuées des griffons unijambistes" et bien que ce soit l'ouvrage le plus complet sur ce sujet restreint, elle ne l'avait lu que quarante-douze fois, ce qui était fort peu pour ses standarts. Toujours à voix basse et la tête désespérément tournée vers le mur pour cacher la luxuriante barbe qui courait sur son menton, elle marmonna (à l'aide du susdit appendice pileux) "tournicoti tournicoton et rond et rond petit patachon. "
Aussitôt, un doux murmure de pages tournées doucement, de chuchotements studieux et de boulettes traversant à grande vitesse l'espace aérien empli la pièce et Hermione se recoucha, ronronnant presque tant ce bruit l'apaisait.
En effet, la jeune fille aux dents de castor(1) appartenait à cette étrange et rare catégorie de gens - pour la plupart barbus, vieux et vivants dans des contes oubliés – qui, étant accroc à la lecture et son athmosphère si particulière, se réveillant la nuit, en état de manque s'ils n'avaient pas eu leur dose livresque durant la journée.
L'état de manque littéraire est une chose proprement insupportable et nombre sont ceux qui sont morts d'épuisement, n'arrivant pas à dormir sans bruit bibliothécaire et ne pouvant produire ce bruit que manuellement ce qui, il faut en convenir, est fatiguant et impropre à l'état de somnolence. On pourrait assez facilement objecter qu'en déplaçant simplement leur lit dans une bibliothèque, tous leurs maux cesseraient, envolés.Le problème est que les seuls à être présents dans une bibliothèque après minuit sont les bibliomaniaques et qu'à moins de prendre des tours de garde, le problème reste entier.
Or l'entraide n'est pas chose commune chez quiconque amoureux des livres, à déjà entendu parler des autodafés. En effet, cet événement fait perdre à l'homme sa foi en l'homme (et non son foie, à moins qu'on ne se trouve dans la ville de Foix où il est bien connu que quiconque ose draguer la marchande de foie se retrouve immédiatement métamorphosé en bandit sans foie ni l'oie ), car en cette occasion, les livres, êtres supérieurs s'il en est, préfèrent tous mourir que s'aider les uns les autres à former un cercle rectangle à trois cotés, symbole d'invocation de Peter-Youki, saint patron sauveur des livres en péril. Et si les livres, seigneurs de la nuit (« seigneurs de la nuit » est juste une périphrase désignant les livres, elle n'a aucun sens profond, mais de loin dans le brouillard, ça a un peu la classe si on est myope et sans lunette) ne s'aident pas entre eux, pourquoi les biblioalcooliques, eux, le feraient-ils ?
A problème, solution et demi. Il fallait donc une formule pour retrouver l'atmosphère d'une bibliothèque affairée, sans pour autant devoir agiter soi même les pages.
C'est Superman lui-même qui inventa la formule dans des circonstances assez tragiques et qui saisissant ensuite l'utilité de cette invention, la donna au colonel O'Neill pour qu'il l'apprenne à toutes les peuplades rencontrées dans ses périples à travers la porte des étoiles.
Est-ce que les circonstances tragiques en question intéressent quelqu'un ? Étant donné que seul mon écran me fait face, je prends l'air guilleret du message d'alerte Windows qui me dit qu'une erreur fatale est intervenue dans mon ordinateur comme un acquiescement.
Lex Luthor, donc, était biblioalcoolique et Superman l'apprenant et étant vraiment très-méchant-vilain-pas-beau comme à peu près tous les héros Marvel, inventa la formule pour régler ce problème un jour alors qu'il regardait « le manège enchanté » et la cacha dans un vieux grimoire. Lex la trouva mais étant imberbe, il mourut de consomption en essayant de faire marcher la formule. Ainsi Superman gagna et pu s'acheter la villa de ses rêves sur la côte d'azur avec une femme de soixante ans sa cadette et le canard en or massif pour le bain de ses rêves. Tout cela, notons le, ne lui servit à rien puisque sa maison fut promptement détruite pour laisser place à une déviation autoroutière, que sa femme fut enlevée par les Martiens et qu'il ne retrouva jamais les mêmes joies avec son canard de richard qu'avec son bon, vieux canard en plastique jaune qui faisait 'couic' quand on appuyait dessus.
Mais revenons-en à nos ovidés laineux.
Hermione donc, cette incarnation de la classe très très cachée des gryffondors entreprit enfin de s'endormir tranquillement quand, pour la deuxième fois de la soirée, quelque chose l'arracha aux bras de Morphée, au grand plaisir de ce dernier qui n'était pas particulièrement fana des miss-je-sais-tout barbues et en chaleur (la décence m'interdit de révéler le contenu des rêves de miss Granger. Sachez juste que Morphée en tant qu'être vaguement humanoïde risquait sa peau en restant dans les parages fréquentés par Hermione dans son sommeil au même titre que Brad Pitt dans les rêves de certaines et même Snape pour d'autres, mais ce dernier cas me méduse assez je dois l'avouer).
Quelque chose n'allait pas et manquait, quelque chose de très important. Mais quoi ? Hermione réfléchit rapidement. Son livre fétiche "de l'influence de la fonte de la banquise sur la rédaction des slashs en univers moldu " était bien sous l'oreiller, à côté de deux paquets de choco-BN, du mouchoir brodé à ses initiales qui chantait la carmagnole quand elle se mouchait dedans et qu'elle avait volé à Près-au-lard une année pour se donner l'impression d'être une rebelle, de trois plumes tachées d'encre, de deux Kinders Buenos tout écrasés et enfin de sa paire de jumelles pourvue d'un sort permettant de voir à travers les murs du vestiaire des garçons.
Soudain, elle frissonna. Elle se rendit compte qu'elle avait froid aux pieds et d'une voix ensommeillée, elle grogna en direction de Patterond pour qu'il se recouche et lui couvre les pieds mieux que ça, quand elle se rendit enfin compte de ce qui n'allait pas.
Pattenrond n'était pas là.
Depuis que le matou obèse partageait sa vie avec Hermione, il lui avait tous les soirs sans exception servi de chauffe-pied, s'étalant de tout son long pour empêcher le froid de la gagner dans son sommeil. Il n'avait pas été franchement ravi de ce rôle au début, mais que faire quand on vous menace de vous jeter dans un aquarium rempli de méduses venimeuses ? L'air de rien, Hermione sentait instinctivement les points faibles des gens et savait toujours quels moyens de pressions user pour arriver à ses fins. Ce don pourrait paraître serpentardesque à un œil malavisé qui chercherait la puce cachée dans l'oreille, mais comme en vérité, par soucis de cohérence elle aurait de toute façon dû séjourner à Serdaigle et ne doit sa présence dans le camp des fiers acéphales rouges et or qu'à la volonté divine de l'auteur, qui la voulait près de ses acolytes pour vivres de belles aventures et histoires playmobiles. Il est donc regrettable de noter que les maisons n'ont en fait aucune importance, si ce n'est de démarquer les gentils, les méchants et les insignifiants pour ceux qui auraient eu du mal à comprendre sur quels personnages porter leurs regards.
Hermione avait donc usé de procédés moralement répréhensibles pour s'assurer chaleur et confort tous les soirs, mais il faut avouer que ça en valait la peine. Et en ce soir sinistre ou le ciel s'emplissait d'éclats de bistre, la bête s'en était allée.
La bête en avait eu assez de l'asservissement stupide imposé par Miss odeur-de-crotte-de-souris-papier-maché-et-encre. Elle descendait d'une fière lignée de grands fauves, tous plus dangereux les uns que les autres, grands guerriers rusés terrifiant la brave populace d'hommes, de caribous sur la banquise ou de rongeurs. Son arbre phylogénétique comprenait des ancêtres impressionnants, mais elle était l'évolution ultime de cette lignée. La terreur des bacs à sables aurait-on dit chez les moldus (enfin chez certains moldus au vocabulaire désuet et ridicule tout du moins). Et ce jour là, suivant son instinct le plus profond, le plus ancestral, elle glissait silencieusement dans les couloirs de Poudlard vers un but qu'elle seule connaissait et comprenait . Pattenrond se faufilait, se rencognait, se serpentinait parmi les ombres et les ectoplasmes bedonnants, fuyant le devoir sacré contracté auprès de sa maîtresse malgré la crainte des méduses gluantes et de toutes les punitions tordues qu'elle pourrait inventer. Cette nuit ne pouvait être vécue que par les chats libres, et à ce moment là, enfin, Pattenrond en était un.
Au mépris de tous les dangers, il avançait, dans le froid et la tempête, dans le sang et la colère, sa détermination battant contres ses tempes, Martine la puce battant contre sa peau au niveau de la cinquième cervicale.
Soudain, un grand B se mit à flotter devant lui. C'était le b de but qui signifiait qu'enfin sa quête arrivait à sa fin. Il allait pouvoir enfin déposer les armes, arrêter ses chausses et reprendre son souffle pour s'adresser à son But de la nuit et dire : " Salut poupée, j'me suis laissé dire que vous étiez en chaleur… Un petit tour derrière le cagibi pour une folle minute d'amour ça vous dit ? "
Miss Teigne -car c'était à elle que s'adressait le matou au poil couleur Weasley- ne rougit pas car c'était un chat et il est très mauvais d'user d'anthropomorphisme. C'est le syndrome Walt Disney et quiconque succombe à ce syndrome fini étouffé par une frite mal cuite ou écrasé par un hamburger en folie. De toute façon, il n'avait pas vraiment parlé. Il avait émis quelques phéromones et… Ah ! Non, pas de fourmimorphisme non plus, sinon on se retrouve écrivain à succès futur gourou de secte. (2)
Donc disons pour résumer que le langage corporel couramment utilisé dans ce genre de situation avait très bien marché et que tous les deux avaient très bien compris ou ils voulaient en venir et d'ailleurs, ils y allaient de ce pas.
De toute façon, quand bien même Miss Teigne aurait été capable de rougir, elle ne l'aurait pas fait, car - et je parle tout spécialement au fanficeuses de treize ans environ - l'amour entre deux chats de sexe opposés est une chose tout à fait naturelle, ils n'ont pas à en avoir honte, contrairement à Harry et Snape ou Voldemort qui, dans certaines fics, conjuguent étreintes pedophiliennes et étreintes avec persos qu'ont pas la classe du tout sans aucun complexe alors que franchement là ils devraient en avoir !!! Enfin bon de toute façon mon intention n'est pas d'écrire une scène érotique entre ces deux représentants de la race féline, pas plus que d'écrire un lemon Hagrid/Dumbledore, aussi intéréssante l'idée soit-elle.
Laissons donc les deux chats à leurs préoccupations de perpétuation de l 'espèce sans plus nous approcher et revenons à des héros plus humains si ce n'est plus charismatiques.
Car appeler Argus Rusard un personnage charismatique ce serait pousser un peu loin les bornes des limites tout de même ! Je sais que par le monde courent en liberté des fans de persos bien autrement dégoûtants, vieux et d'intelligence limitée, mais je n'irais pas jusqu'à lâcher ma couronne de fleur pour m'incliner devant les qualités de Rusard. De toute façons et que cela soit dit, je n'ai pas de couronne de fleurs. Voilà.
Rusard, comme chacun le sait, était l'heureux propriétaire de cette charmante boule de poil dont la présence, mieux que celle d'un sinistros, vous faisait comprendre que plus jamais la vie ne serait belle pour vous et que le début de la fin était arrivé. La charmante créature n'était pas présentement en sa compagnie puisque tout lecteur attentif le sait maintenant, elle faisait plus ample connaissance avec la douce sauvagitude du félin domestique de Miss Granger. Le propriétaire de la chose grisâtre aux yeux globuleux ne savait rien de ses rencontres amoureuses, mais il n'en avait de toute façon cure puisqu'en cette heure de la nuit, une question bien plus grave que la position géographique de son plus fidèle espion l'occupait.
En effet, face à lui se trouvait un énorme buisson de roses s'étalant sur tout le couloir et tachant de sa rouge-et-jaune-à-petits-poisitude la sombre austérité des couloirs poudlardiens qui avait fait sa renommée à l'époque ou on choisissait encore un établissement scolaire à ses enfants simplement en vérifiant le bon état de délabrement des cachots (époque bénie s'il en était).
Cet amas de fleurs poétiques et romantiques, et par là donc pathétiques, n'était pas le résultat d'une des dernières brillantes idées du barbant barbu siégeant au sommet de Poudlard, car là, malgré la nuisance occasionnée à la sombrissitude classieuse du royaume des études rondement menées, Rusard n'aurait rien eu à dire. Non, cet amas chlorophyllien se trouvait être le fait d'un élève, c'est à dire un individu bipède prêt à tout pour satisfaire son besoin de se mettre hors la loi et dont la constitution même, si elle ne se prêtait plus d'après les rumeurs à de vivifiantes corrections corporelles, était quand même toujours assez propre à toutes les autres punitions tordues qu'il pourrait imaginer.
Mais le problème se situait justement en ce point précis de l'histoire. En effet, dans le cas qui l'occupait, c'est-à-dire cette émergence régulière et spontanée de massifs floraux dans les couloirs de Poudlard, aucun élève n'avait réussi à se faire incriminer. Les bougres étaient malins comme des dobermans joueurs d'échec et pas une seule fois le majestueux concierge n'avait réussi, malgré toute la ruse propre à sa condition de MCQFP (Méchant Concierge Qui Fait Peur ), à capturer un des petits avortons qui se plaisaient à mièvriser leur lieu d'étude.
Bien sûr, il avait quelques idées quant aux auteurs de cette absurde floraison, les petits mots laissés à l'attention de tous près de leurs méfaits indiquait clairement leur appartenance à la maison des fielleux serpents. En effet, sur ces petits papiers, on pouvait clairement lire : " les Florizards ont la joie de vous offrir ces roses, symbole de joie et d'amour !"
Or, depuis quelque temps, la maison des serpentards avait vu s'opérer en son sein quelques changements proprements ahurissants. Sous la probable égide de Draco Malfoy, ils avaient décidés de lutter pour réhabiliter l'honneur de leur maison et avaient décidé, pour parfaire leur image de marque, d'insister sur l'amour, la paix, l'amitié et les fleurs. Ils s'étaient par conséquents rebaptisés les florisards et les leaders de ce mouvement, non contents de se balader en petite tenue, des ailes dans le dos et une lyre à la main en chantant des chansons guimauves de leur voix plus habituée à lancer leur fiel qu'à singer Céline Dion, avaient en plus décidés de fleurir les couloirs pour y mettre un peu de couleur et de joie. Étrangement, à chaque fois que Rusard avait voulu appréhender le suspect numéro un, le sournois professeur Snape accompagné de son éternel grand nez et de ses cheveux gras, attributs qui aux dire de certaines font tout son charme, était apparu pour emmener avec lui le furet blond et ainsi le soustraire au jugement divin du tout sauf divin Argus Rusard.
N'ayant pu trouver aucun coupable à torturer... hum… punir, Rusard se trouvait d'effectuer la corvée de nettoyage tout seul et, par dessus le supermarché,étant Cracmol, sans aide magique. Il aurait pu pourtant très facilement demander aux Legolas de home-sweet-home tels Dobby de débroussailler les amas broussailleux à sa place, mais il ne voulait que personne ne sache qu'il n'arrivait pas à gérer seul le problème Florizard.
Nuit après nuit depuis trois semaines, il découpait sauvagement les rosiers à l'aide de son fidèle sécateur qui, bien qu'absolument pas magique, était comme chacun le sait un symbole d'abstinence sexuelle pour Freud. (Et pour ceux qui se demandent pourquoi pour Freud, alors qu'absolument tout dans le monde est en fait un symbole sexuel, le sécateur échappe aux interprétations pornographiques, sachez juste que s'étant coupé à l'âge de un an sur l'un de ces objets alors qu'il courrait tout nu, il failli perdre ce qui à la puberté deviendrait l'attribut de sa virilité et en conçu une haine singulière pour ce vulgaire accessoire de jardinage).
Or, presque personne ne s'en doute car c'est une question sur laquelle peu de gens se sont penchés sous peine de tomber dans un gouffre d'ennui, mais Rusard avait une peur bleu mirabelle de tout ce qui touchait à l'amour et ses conséquences. Si la personne atteinte de cette phobie avait été un sympathique bishônen, il ne fait nul doute que son cas aurait été aussitôt traité mais Rusard était bien des choses sauf un beau jeune homme. De toute façon, dans chaque histoire, il faut au moins un personnage atteint de cette maladie pour respecter les quotas établis par les américains en recherche de politiquement correct.
Rusard adorait par conséquent tout ce qui n'était pas un symbole sexuel, comprenez par-là qu'il haïssait tout au monde sauf les sécateurs. On pourrait se demander avec angoisse si cette sainte horreur du monde s'appliquait aussi à ses parents, mais on pourrait aussi bien se demander si la hauteur de la tour Effel fait bobo dans le coeur des pingouins, tant pour la plus part des gens l'idée que Rusard puisse avoir des parents était inconcevable et incohérente.
Mais par le fait et comme tout le monde, à part peut-être bambi ou l'illustre Rémi, le sémillant concierge avait eu des géniteurs. Bon, il n'en avait pas eu très longtemps, la honte d'avoir engendré un cracmol les ayant rapidement emportés vers les rivages Styxiens, mais il en avait eu. Et donc pour ceux qui persisteraient à se poser la relation des relations entre la terreur des élèves et les personnes qui avaient fusionné leurs gamètes ensemble pour le doter d'un patrimoine génétique plus ou moins acceptable, je dirais que la haine des géniteurs n'avait d'égale que l'amour que leur portait leur fils. Du fait de sa maladie dont il est question quelques lignes plus haut, il était porté à vouer un amour débordant à quiconque ne lui renvoyait que haine et mépris, chose que ses parents faisaient abondamment et obligeamment. Il gardait donc un souvenir ému de cette tendre période où, sachant à peine marcher, il courait de toute son âme vers ses parents pour les embrasser et leur dire son amour et où il n'avait comme seule réponse que des coups de pieds ou des mots d'injure. Cette période pris malheureusement fin le jour où en relisant la lettre de suicide de ses parents trop près d'un chandelle il révéla accidentellement une partie du message jusqu'alors inconnue car écrite avec du jus d'agrume (cocktail multi-vitaminé ayant les mêmes propriétés qu'un vulgaire jus de citron, mais de très loin meilleur pour la santé du papier) qui disait qu'en fait ils l'avaient toujours aimé mais que pour pas faire tache dans le voisinage ils avaient fait semblant de le mépriser et de le haïr. Devant cette affreuse découverte, Rusard avait senti le monde s'écrouler sous ses pieds et avait juré de ne plus jamais faire confiance à personne à part bien sur son fidèle sécateur qui le suivait partout depuis ses six ans.
Le commun des mortels enchaîné aux banales conventions, pense souvent au sécateur comme à un sécateur et en ceci il se trompe lourdement. En effet, le sécateur peut tout aussi bien être un ciseau à ongle, un couteau de repas, un décapsuleur de tête de rats (bien utiles pour les potions, les revendre à Snape lui rapportait assez pour pouvoir s'acheter chaque mois le dernier le petit monde de Jean Sol Patre illustré, une de ses revues favorites), un objet de décoration très beau sur la cheminée, un sujet de conversation avec Dumbledore même si ce dernier persistait ornementer les siens de photos de Mac Gonagal Dobby et lui en vacances en string à Saint Tropez et encore pleins d'autres choses toutes aussi merveilleuses les unes que les autres.
La nuit promettait encore une fois d'être longue pour notre charmante réinterprétation humaine de la peste sur terre préférée, mais il avait depuis longtemps pris l'habitude de veiller tard et avait fini par apprécier ces doux moments de solitude où il laissait son esprit vagabonder jusqu'à ce qu'un miaulement sauvage de Miss Teigne l'avertisse qu'un élève s'était fait prendre. Le petit fauve gris poussière avait de tout temps été assez indépendant si bien que même quand il ne la voyait pas de toute une nuit, il ne lui venait jamais à l'idée de s'inquiéter.
La tâche a priori rébarbative mais au final assez relaxante de tailladage sauvage de rose battait son plein, quand soudain il entendit un bruit de pas. Curieux et s'attendant à voir un professeur (car aucun feulement rageur n'accompagnait cette personne) il s'arrêta et jeta un coup d'œil dans le couloir quand, stupéfait, il vit un élève s'approcher vers lui.
Mais étai-ce bien un élève ? La personne qui s'avançait vers lui portai une longue barbe brune et un curieux livre voletait près de sa tête.
1 j'espère qu'aucun fan de la miss n'est dans la salle. De toute façon je me suis laissée dire que la seul fan avérée était une certaine écrivain britannique milliardaire lente à écrire et prompte à tuer ridiculement les personnages potentiellement intéressants …
2 C'est à dire Bernard Werber auteur entre autres de la saga les Fourmis
Fini donc pour cette fois, ne reste plus qu'à écrire le chapitre suivant
Je remercie Sin the Sinful Girl ma super bêta lectrice qui écrit ffnet et qui doit s'arracher les cheveux en voyant toutes les fautes que j'ai rajouté après sa correction.
Si vous avez le temps, faites moi pleins de remarques pour que je puisse corriger toutes mes erreurs et progresser.
