Diclamer: les personnages appartiennent à Kutsura Hoshino et pas mwaaa c est vraiment trop dommage

Allen venait d'arriver à la congrégation. Il faisait nuit mais juste avant d'être attaqué il avait eu le temps de voir une silhouette sombre filer vers lui. C'est comme ça qu'a eu lieu sa première rencontre avec Kanda Yû.

Maintenant ça faisait trois mois qu'il était à la congrégation et avait une opinion très… personnelle sur le caractère du Kendoka. D'après notre Allen le brun avait juste peur des autres et c'était pour cela qu'il se renfermait et menaçait de mort toute personne croisant son chemin. Mais c'est bien connut Allen voit le bien partout mais pour une fois il n'avait pas complètement tort.

Notre histoire commence un beau jour d'hiver avec un soleil éclatant un ciel du plus joli bleu. Mais comme chacun sait, les belles journées d'hiver sont souvent très froides et celle-là n'échappait pas à la règle. C'est, malheureusement pour Kanda et Allen, pendant cette superbe journée ou ils se sont perdus dans la Cordillère des Andes. Une immense chaîne de montagne traversant tout un continent. Eux se trouvaient ou plutôt étaient censés se trouver au Pérou. De toute façon il n'y avait aucun village à proximité ou du moins pas derrière eux. Ils marchèrent encore deux bonnes heures sans s'adresser la parole quand ils s'aperçurent que la lumière baissait, et rapidement.

Allen : On devrait chercher un endroit au sec pour passer la nuit.

Kanda : Non il fait encore assez jour pour marcher Moyashi.

Allen : Justement si on attend la nuit pour chercher on va dormir les fesses dans la neige. On est assez trempé comme ça. Et puis si on fait comme j'ai dit je pourrais me taire et ne plus t'embêter.

Kanda : Tss… D'accord.

Allen était bien content d'avoir réussi à convaincre Kanda de faire ce qu'il avait dit. A force de ne faire confiance à personne il en était venu à faire les bêtises dignes du plus grand des imbéciles. Par exemple ne pas chercher un abri alors que la nuit tombait. Même Lavi avec son Je-m'en-foutisme légendaire aurai accepté. Les deux exorcistes se mirent donc à la recherche d'un abris, une grotte de préférence. Apres une demi-heure de recherche ils trouvèrent leur bonheur : une grotte assez profonde pour que le vent froid qui s'était levé se fasse pas de courant d'air et en plus, elle était sèche.

Allen : Et voilà, je crois qu'on sera bien ici !

Kanda : nh…

Allen : Cache ta joie surtout. Elle est bien cette grotte. Bon il fait froid maintenant qu'il fait nuit mais il suffira qu'on se mette dans la même couverture.

Kanda : Hors de question.

Allen : Bon on verra bien.

Allen prépara donc un petit repas froid et les deux jeunes hommes épuisés se préparèrent a se coucher. Juste avant d'éteindre le petit réchaud qui leur procurait un peu de lumière le blandinet vit Kanda frissonner violement.

Allen : Vien Kanda on va dormir ensemble.

Kanda : Non

Allen : Aller ça se voit comme le nez au milieu de la figure que t'es frigorifié.

Kanda : Ça ira bien comme ça.

Allen éteignit donc le réchaud les plongeant dans le noir complet. Enrouler dans sa couverture en laine pourtant épaisse il commençait à avoir vraiment froid. Mais en entendant Kanda claquer des dents à l'autre bout de la grotte il se dit que finalement lui n'allait pas si mal que ça. Au bout d'un long moment, le jeune homme blanc entendit une toux violente qui venait de Kanda. Il se décida alors à aller le voir pour le réchauffer et lui avec. Il traversa les quelques mètres le plus doucement possible, ne sachant pas vraiment si l'autre dormais. Il tâtonna un peu pour trouver le corps de Kanda et entendit de nouveau Kanda tousser le renseignant sur sa position. Quelques minutes après il le trouva et se glissa avec lui dans sa couverture rabattant la sienne sur eux.

Kanda : Dégage de là je n'ai pas besoin de toi pour me réchauffer.

Allen : Mais tu t'es entendu tousser ? On a l'impression que ça te secoue tout entier. En plus dès que je suis arrivé tu t'es collé à moi et je te sens greloter.

Kanda : Tss…

Voyant que le brun n'allait pas le renvoyer d'un coup de poing il s'allongea et enlaça le kendoka pour le réchauffer. Ce qui eut l'air de marcher puisqu'il le sentit se détendre, ses tremblements cesser petit à petit et un soupir de bien être franchir ses lèvre avant qu'il ne s'endorme, rapidement suivi par Allen, lui aussi plus au chaud que tout à l'heure.

Le lendemain matin Allen se réveilla, par chance pour lui, avant le kendoka. En effet ce dernier avait sa tête sur le torse d'Allen, était collé à lui et aurai surement tué notre malheureux blandin s'il s'était aperçut qu'il avait dormi comme ça. Il essaya donc d'écarté Kanda pour aller préparer le petit déjeuner parce qu'on ne rate le petit déj' pour aucune raison mais un adorable japonais endormi sur le torse. Après quelques grognements du brun qui ne voulait apparemment pas bouger il réussit enfin à l'écarter pour préparer son cher repas. Quelques instants après il vit Kanda se levé avec une tête pas mais pas du tout réveillée. C'est-à-dire les yeux à moitié fermer à se demander comment il n'était pas encore tombé, ses lèvres formaient une petite moue enfantine et il était complètement décoiffé. Allen lui tendit un gobelet de thé puis des gâteaux sec. Il obtint un grognement de remerciement ou du moins ce qui en approchait.

Une fois Kanda réveillé ils reprirent la route. Ils étaient toujours perdus mais au moins ils étaient en forme. Pour autant qu'on puisse être en forme quand on crache ses poumons à chaque fois qu'on tousse comme était en train de le faire Kanda.

Allen : Bon va falloir qu'on trouve un endroit chaud pour que tu te soignes.

Kanda : Laisse tombé ça va.

Allen : C'est marrant mais j'ai comme un doute.

Kanda : Alors gardes le pour toi.

Allen : Pfffff. En tout cas on est perdus. On va par où ?

Kanda : …

Allen : Tu m'aide pas là.

Kanda : Démerdes toi.

Allen : Méchant

Voyant que Kanda n'avait pas l'intention de l'aider à choisir leur chemin il reprit la direction qu'ils suivaient la veille. En espérant qu'elle mène rapidement à un village, Kanda avait beau dire il était presque plié en deux à chaque quinte de toux et ça inquiétait Allen. Arrivé au village ils demandèrent à voir le chef… du moins ils essayèrent. Les habitants parlaient espagnol et eux… très peu. Enfin il avait quelques notions heureusement pour eux. Avec beaucoup de difficultés Allen parvient à voir leur chef et à leur demander dans quel pays ils étaient. D'après ce que tous deux avaient compris ils se trouvaient dans un pays appelé Equateur dans une région juste à côté du Pérou. Pour Kanda, Allen avait réussi à convaincre le chef qu'il était gravement malade et qu'il fallait le faire examiner. Malgré les cris et menaces de mort en tous genres le guérisseur réussis à l'examiner. Verdict : une bonne pneumonie qui nécessitait au moins quatre jours au lit et une semaine de repos complet.

Kanda : Non

Allen : Si, fais pas l'idiot.

Kanda : Il est hors de question que je passe une semaine au lit.

Allen : Si, tu fais l'enfant là et les enfants obéissent. Alors au lit.

Kanda : tss…

Une fois Kanda couché Allen se mis en tête de lui faire boire une tisane pour calmer l'inflammation de sa gorge. Mais, dommage pour Allen, il n'était pas encore assez assommé par la fièvre pour obéir sans avoir refuser jusqu'à ce que quelqu'un trouve la bonne la bonne menace auparavant. Cette fois c'est le guérisseur qui l'a trouvé : ou il buvait en étant parfaitement consentant ou on utilisait la méthode pour les petits enfants, soit quelqu'un buvait puis l'embrassait pour lui faire avaler le liquide.

Kanda : … Donne la tasse.

Allen : ha tu vois quand tu veux.

Kanda : tss…

Une fois que Kanda eu bu sa tasse et qu'il fut endormi Allen demanda combien de temps ils pouvaient rester.

Guérisseur : Tu amigo està muy mal. Puedes quedar mucho tiempo.

Allen : … gràcias.

Le blandin n'avait compris que l'essentiel mais ils pouvaient restez jusqu'à ce que Kanda soit guérit.

Il avait fallu trois jours pour que la fièvre daigne baisser et trois autres pour que le guérisseur l'autorise à se lever. Tous du long Kanda avait râlé, pesté et crié autant que lui permettait sa gorge enrouée. Ce fût très dure pour les oreilles d'Allen qui avait dut rester en permanence a côté de lui parce que aucun habitants du village n'avaient accepté de le remplacé après que le brun ai manqué de tuer un habitant qui lui avait donné deux grandes claques dans le dos pour le faire tousser. C'est donc après avoir remercié les villageois, assuré au moins vingt fois au guérisseur que tout allant très bien et subis les embrassades de tout le monde que Kanda et Allen purent, enfin, repartir vers le Pérou.

Allen : Bravo t'as supporté les câlins. Chui très fière de toi

Kanda : urusai

Allen rit doucement, au moins être malade n'avait pas fait perdre son sal caractère au japonais. Heureusement d'ailleurs ce ne serait plus marrant de le taquiner après. Ils allaient quand même prendre au moins deux jours avant d'arriver au Pérou et encore trois de plus pour aller dans la capitale, Lima.