Salut les gens ! Aujourd'hui j'étais super énervé ! Ce matin en fait. Du coup, pour me calmer, j'ai commencé à écrire un truc qui n'avait ni queue ni tête. Du coup, plutôt que d'écrire dans le vide (premier paragraphe et quelques lignes du deuxième) je me suis dit qu'il valait mieux que je mette à profit ce temps. Donc, ma colère et ma tristesse ont pondu ce truc.
sur ce : bonne lecture
J'observais une des merveilles de la nature. Un ciel voilé qui laissait deviner une lune superbe. Les nuages grisâtres étaient épais et avaient valu à la nuit une durée plus longue. On n'avait pas connu le soleil de la journée. Et je profitais d'un élan de chaleur que me prenait à la poitrine pour remonter mon col et fourrer mes mains dans mes poches. Mon derrière devait être congelé vu l'état du trottoir. Je souffrais en silence.
Cela ne faisait qu'une demi-journée que j'étais là. Alors je ne ressentais pas encore gravement la faim, ni la soif, ni de besoin naturel qui me conduirait droit dans des toilettes publiques dégueulasses. Je n'avais fait qu'observer toute la journée. Les gens allaient et venaient, tous équipés du pas pressé dont les salarymans avaient le secret. D'un côté, j'aurais pu me mettre ailleurs qu'entre les deux rues principales. Voilà que je me trouvais bête et changeais de place.
Des bâtiments en forme de pyramide m'accueillirent quatre rues plus loin. De large au moins large balcon donnait cette impression d'escalier, et donc, de pyramide. L'architecture vraiment bizarre me fit m'asseoir là et continuer à me les geler violent. Je me demandais maintenant à quel point j'avais pu être bête lorsqu'on m'avait viré de la maison. J'avais en tout et pour tout, un pantalon, deux tee-shirts et un caleçon dans mon sac. En bref, pas un pull.
Je n'eus d'autres choix que de tirer la fermeture éclaire à mon col jusqu'à mes sourcils. Je sentais mon nez totalement froid commencer à couler, ce qui me risquait à attraper une saleté du rhum, voire pire !
Mon calvaire s'arrêta pendant deux heures, durant mon sommeil. Le bruit d'un train à marchandise qui passait sans se stopper me réveilla. J'observais bêtement à ma droite et à ma gauche, comme si j'avais pu avoir le plaisir de le voir. Mais les sons indistincts me laissèrent penser que la gare, ou du moins une rame, se trouvait derrière les bâtiments en pyramide. Je jetais un œil à mon téléphone dont la batterie clignotait. Ce n'était pas bon signe.
La vingt-deuxième heure de la journée allait être entamé. Je fus surpris de voir des gens rentrer chez eux. J'habitais peut-être un milieu aisé après tout. Par chez moi, tout le monde était à son chez soi depuis dix-huit heure.
Je commençais à avoir faim. Surtout depuis qu'au deuxième étage on y faisait à manger. Et il me semblait reconnaître un râmen au porc fait maison ! Mes babines trouvèrent de la salive stocké dans mon corps pour la faire délibérément couler sur mon menton. J'essuyais d'un revers avant d'observer l'habitant manier avec expertise les ingrédients du plat.
Mes paupières se faisaient de nouveau lourdes quand je vus les lumières s'éteindre une à une. Ou bien était-ce le noir dû à mes yeux fermés. Quoi qu'il en soit, je dormais une seconde fois. Mais encore, un bruit me réveilla. C'était sans doute la fois de trop. Si un fichu train passait toutes les heures, alors j'irais voir ailleurs !
Je mis mon un mètre quatre-vingt dix en position verticale puis attrapais mon sac par la bandoulière. A ma plus grande surprise, ma mise sur pied effraya quelqu'un. Et ce quelqu'un tenait un autre quelqu'un. Je m'approchais pour voir. A la lueur d'un lampadaire fatigué, j'observais bêtement une jeune fille se faire agresser. J'ouvris mes yeux en grands quand j'eus la profondeur d'esprit de remarquer que son écharpe se baladait par terre, que son manteau reposait sur une épaule et que sa ceinture avait été défaite.
Mon cerveau put remanier les informations pour que je comprenne qu'elle avait failli se faire voler tous ses vêtements. Les seuls mots ridicules qui me vinrent en tête furent les suivants :
"Hey ! Vous, là !"
Je m'approchais à pas d'ogre pour l'effrayer. Je n'avais jamais frapper personne de ma vie et pensais être un être totalement inoffensif jusqu'à présent. Qui aurait pu me connaître mieux que moi-même et m'affirmer de façon convaincante le contraire ? Personne.
Une tête ridée se retourna vers moi et me menaça à coup de couteau dans le vide. Je levais les mains de surprise. Deux autres coups latéraux qui ne m'atteignirent pas plongeaient dans ma direction. Cela me fit reculer d'un pas. Un rire gras semblait être lancé à mon attention et je rougis de honte. On se moquait de moi et avec raison.
La victime avait gardé le regard rivé sur ses pompes. De l'autre côté, le voleur retourna sa frustration de ne m'avoir pas égratigner sur le corps du martyr. Un coup de genou se perdit sur son bassin. Elle tituba avant de tomber par terre, serrant de ses deux bras son abdomen. Je restais spectateur jusqu'à ce qu'il glisse la lame sous son menton, la forçant à faire une chose que je ne compris pas. Mais je ne pouvais réellement pas laisser faire ça. Et tant pis si j'étais blessé !
Je sautais sur l'homme dans un hurlement terrifiant selon moi. Et plutôt ridicule en vu de l'extérieur. Il ne lâchait pas son arme blanche, ni le haut de la victime qui trainait toujours dans ses doigts. Je perdais patience et commençais à le charger à coup de poing. Son genou tomba au sol après le premier, le deuxième suivit après le second. Le troisième ne porta pas et ce fut à mon tour de me retrouver par terre sans en comprendre la raison. Un liquide chaud coula cependant de ma narine droite, me laissant deviner le pourquoi du comment.
Il me releva et m'asséna deux coups. Sans doute avais fais-je trop de bruit pendant notre bagarre car des lumières s'allumèrent dans las bâtiments pyramidales. Le méchant s'enfuit aussitôt.
Je me relevais douloureusement et rejoignit la victime.
"Vous allez bien mademoiselle ?"
Je lui attrapais l'épaule pour la relever mais un revers de main me chassa rapidement. Les cheveux bleutés, mi-long, cachait le visage de mon vis-à-vis. Je tentais bêtement de pencher ma tête pour apercevoir ne serait-ce qu'un bout d'expression. Était-elle fâchée à cause de mon inutilité ?
La personne dévoila enfin son visage. Et la demoiselle se transforma en homme. Je poussais un cri de surprise et il fronça des sourcils en m'observant. Il me jugeait.
Je me mis à bégayer avant de vouloir attraper mon sac. Je le glissais sur mon épaule, entamais une courbette d'excuse et tentais de m'enfuir. Ce garçon me mit mal à l'aise. C'était peut-être parce qu'il ressemblait à une fille. Ou alors parce qu'il me regardait pas vraiment gentiment.
Je lui montrais un sourire que je devinais crispé et rejoignis le trottoir pour m'éclipser. Mais une main venue de nul part me figea. Je me retournais doucement.
"Viens chez moi. Tu peux pas rester dehors avec une tête pareille. Les flics vont finir par t'arrêter par erreur."
Une voix masculine. Une voix qui intimait l'ordre. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise. Et quand je pénétrais chez lui, j'atteignais l'étape du malaise. Je dû m'asseoir pour ne pas tomber.
Il me scruta quelques secondes avant de s'approcher.
"T'es tout pâle. Tu devrais manger quelque chose, tiens."
Un bol de râmen fut délicatement posé sur le bois de la table ciré. Les tranches appétissantes de porcs baignaient dans une eau bien sombre. Les effluves de la soupe régalèrent mes narines tandis que les pâtes gonflés comme il faut stagnaient en dessous des épices. Je me jetais dessus et avalais le tout.
Le jeune homme n'assista qu'à la fin de vie du râmen et m'observa surpris. Je ne répondis rien et me demandais simplement combien de temps il mettait pour finir son bol, lui ? Je trouvais l'avoir manger plutôt lentement aujourd'hui en plus.
"Merci beaucoup pour le repas. Je pense que je ne vais pas te déranger plus longtemps."
J'allais déposer mes couverts dans l'évier. J'avais failli faire la vaisselle mais je ne savais pas si cela faisait pas trop squatteur. Je préférais partir avant de créer des problèmes malgré moi. Je me dirigeais donc vers la porte. Mais encore, on me stoppa dans mon mouvement. Combien de fois encore allait-il le faire ?
"J'aime pas me répéter. Assis-toi."
J'ai pas compris. Mais j'ai obéi sans trop savoir pourquoi. Le sac sur le dos, j'attendais dans la pièce qui ressemblait au salon, seul. Il était parti dans une pièce à côté. Je réfléchissais à ce que ce "J'aime pas me répéter" désignait. Il n'avait pas beaucoup parler alors ça n'allait pas être dur. Il parlait du fait que je doive manger ? Alors il me préparait un autre bol ? Ou alors des policiers ? Il allait appeler la police !? Je me mis à avoir peur.
Quelques secondes de plus finirent par me faire perler de grosses goutes de sueur sur le front. Il arriva par la porte par laquelle il était parti. Je pus voir dans ses mains une boite métallique. Il la posa devant moi et en tira des compresses. Je soupirais de soulagement.
"Tu devrais enlever ton manteau. J'ai monté le chauffage."
Je m'exécutais. Il finit par me soigner.
J'avais l'impression d'être chanceux aujourd'hui. Je ne savais pas trop dans quelle mesure, mais avoir été mis à la porte pour finir par prendre une douche chez quelqu'un qui avait été agressé par un voleur dans la même journée, j'avais un peu de chance quand même. Je prenais soin de ne pas abimer les pansements et me frottais activement avec le savon moussant. J'avais l'impression d'être plus crade que quand on avait eu une coupure d'eau chaude pendant quatre jours.
Je finis par revenir au salon. Et je me félicitais d'avoir penser à prendre des sous-vêtements de rechange. Je n'aurais pas pu rentrer dans celui du bleuté.
"Pourquoi t'es à la rue, si ce n'est pas trop indiscret ?"
Il finissait d'essuyer les verres qu'il semblait avoir lavé juste avant. Je m'asseyais sur la table derrière lui. Je n'avais pas bien compris le "si ce n'est pas trop indiscret" alors je le mettais à part.
"Ma tutrice m'a jeté de la maison parce que je suis trop bête pour réussir mes études."
Il me servit un verre de lait et recommença son activité, cette fois avec les assiettes. Je le bus d'un trait et soupirais de bien-être. C'était rafraichissant !
"Et toi, qu'est-ce que tu fous dans une baraque pareille, si c'est pas discret ?"
Je voulus réutiliser son expression mais je crois m'être gouré. Tant pis. J'observais la pièce plus attentivement. Et plus je remarquais les détails, et plus je me disais que c'était certain, c'était une propriété privé cet endroit.
"Mon frère m'a lâché ici l'année dernière en me disant qu'il repasserait me prendre à la fin de mes études. J'avais la clé de cet appart' avec une carte de crédit et une carte d'université."
Il avait fini la vaisselle.
fin
Ce sera très court étant donné que j'ai pris juste ma matinée pour le faire. Perso, je l'aime bien ce bout de machin. Mon écriture est un peu changé par rapport à d'habitude aussi.
quoi qu'il en soit, voilà ! J'espère recevoir des reviews et vous donne rendez-vous au prochain chapitre si ça vous intéresse. Merci d'avance pour prendre le temps de lire ce bidule qui n'a pas lieu d'être.
