Salut à vous !
Alors je reviens aujourd'hui pour vous faire partager un Three Shot que je conserve à l'abri dans mon ordinateur depuis 2 ans, mais disons que ça ne sert à rien de le laisser pourrir là … Je l'ai retravaillé au moins cinquante fois et je ne suis toujours pas entièrement satisfaite de ce que j'en ai fait …
Bon, j'arrête là les blablas, et je vous donne ça, en espérant que vous allez apprécier.
Situation : final de la saison 3 (de mon point de vue, ou après l'épisode 23 en tout cas).
POV : omniscient
Genre : vraiment très guimauve, j'étais encore petite et naïve à cette époque !
Bonne lecture !
La jeune femme tenait fermement les cheveux de son partenaire entre ses doigts, commençant à planter ses ongles dans la peau de son crâne. Il la maintenait en serrant ses hanches, pendant qu'il couvrait son corps de baisers. Elle avait la tête renversée en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte. Elle commençait sérieusement à haleter. Elle lamina le dos de son homme avec ses griffures félines. Il s'approcha de son cou pour en suçoter la peau, alors qu'elle penchait la tête sur le côté. Elle mordilla sa lèvre inférieure, charnue et pulpeuse, pour retenir le gémissement qui la traversait.
Castle leva un sourcil, perplexe et septique à la fois. Il croisa les bras et détourna son regard pour lorgner la télécommande. Elle était à l'autre bout du canapé et semblait le narguer ouvertement. Il lui lança un regard noir, puis soupira. Il n'avait pas la force de bouger pour l'attraper.
Kate était assise à la fenêtre et regardait la vue plongeante qui s'offrait à ses yeux émerveillés. Central Park était au centre de son champ de vision, bordé par les gratte-ciel de New York. A cet instant précis, elle se sentit libre et, elle devait bien se l'avouer, pleine de satisfaction car elle savait qu'aucun autre lieu, qu'aucune autre ville n'offrait un panorama aussi renversant. Elle sourit aux arbres et aux immeubles, comblée par ce qu'elle observait, depuis un bout de temps maintenant.
Des gémissements la sortirent de sa bulle et elle se retourna vers Castle et la télévision. En voyant la scène qui défilait et l'air abasourdi de son ami, elle s'approcha de lui en quelques grandes enjambées.
-Mais qu'est-ce que … ?! s'indigna-t-elle, se plaçant derrière le canapé, l'écrivain assis juste devant elle, et en posant ses mains sur le haut du dossier du canapé.
Elle se pencha légèrement pour avoir un meilleur angle de vue et trouver la télécommande. Mais elle n'était pas à côté de Castle. Ce dernier tourna la tête, sentant que sa muse s'était rapprochée. Il huma son parfum frais et subtil, son nez effleurant la peau du cou de Kate, et la questionna, étonné.
-Vous n'avez toujours pas changé, depuis l'année dernière ?
Intriguée par la question, l'inspectrice pivota vers lui, se trouvant dans la même position que ce fameux jour, un an auparavant, où il avait remarqué l'arôme de son parfum léger pour la première fois. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle sentait son souffle, celui de sa respiration, tout contre sa bouche. Elle sentait la chaleur qui émanait de son corps, de sa peau. Troublée pendant un instant par leur proximité, elle finit pourtant par s'écarter de lui, remettant une mèche derrière son oreille.
-De quoi parlez-vous, Castle ? Demanda-t-elle, déstabilisée, pas sûre d'avoir bien interprétée sa question ni de l'avoir bien comprise.
Il pointa son cou d'un doigt agile.
-Votre parfum. Vous sentez toujours aussi bon la cerise.
Il agrémenta sa remarque d'un sourire en coin. Son fameux sourire en coin, car il savait que cela la déstabiliserait encore plus. Mais elle garda son sérieux. Elle leva les yeux et les bras au ciel, comme si elle implorait le plafond de la chambre d'hôtel si luxueuse.
Les gémissements continuaient de se déverser dans le salon, ce qui ramena Beckett à sa recherche. Castle annonça d'un ton mi-amusé mi-hâtif, que le film était en train de virer au porno. Kate finit par repérer la télécommande à l'autre bout du sofa, s'en approcha et s'en saisit avec une rapidité déconcertante.
-Qu'est-ce qui m'a pris de vous laisser venir en mission d'infiltration avec moi ? Grommela-t-elle.
Elle appuya sur le bouton et l'écran redevint noir, dans un dernier gémissement. Elle reposa l'appareil sur la table basse et retourna observer la vue depuis la fenêtre.
Ils étaient sur une enquête plutôt facile (pour une fois!) : une femme de ménage, du nom de Juliette, avait été retrouvée morte dans un placard d'une suite de ce palace. Kate avait rapidement trouvé ses suspects : la réceptionniste, qui avait eu une altercation violente avec la victime, le bagagiste, dont les empreintes avaient été retrouvées dans le placard et dans toute la suite également, et le barman, qui avait entretenu une liaison avec la jeune femme. Ces trois employés travaillaient tard et étaient présents la nuit du meurtre, ils avaient très bien pu quitter leur poste n'importe quand pour aller la tuer, puis revenir, sans que personne ne s'en rende compte. Pour y voir plus clair, la jeune policière avait décidé de les observer « de l'intérieur ». Castle s'était joint à elle, prétextant que les chambres étaient absolument hors de prix. Et il n'avait pas vraiment tort … C'était la deuxième fois en moins de deux mois qu'ils cohabitaient dans un endroit pareil : une magnifique suite dans un hôtel luxueux. Pourtant, un léger détail avait attiré l'attention de Beckett et l'avait étonnée lorsqu'elle l'avait appris. Malgré les deux chambres, il n'y avait qu'une seule salle de bain, contrairement à Los Angeles où ils avaient eu chacun leurs quartiers privés. Richard avait insisté pour que la suite en possède deux, pour que la jeune détective ne se sente pas mal à l'aise ou dérangée, mais toutes ces dernières étaient malheureusement occupées. Et ils n'avaient pas vraiment le temps d'attendre que l'une d'entre elles se libèrent, et puis ce n'était que la salle de bain après tout. Ils ne partageaient pas leur chambre. Ils avaient donc dû renoncer à leur intimité totale.
On frappa un coup léger à la porte. Les deux coéquipiers se retournèrent en même temps vers l'entrée de la suite et Castle se leva pour se diriger vers la porte. Il l'ouvrit et accueillit chaleureusement George, le bagagiste, en lançant un regard entendu à Beckett, qui hocha la tête discrètement. Kate questionna le jeune homme sur sa venue.
-Eh bien, … commença-t-il, en passant d'un pied sur l'autre. M. Castle, nous avons malencontreusement égaré votre carte d'abonnement aux services de notre hôtel. Et j'en suis profondément désolé. Nous allons bien sûr vous en fournir une autre, et pour nous faire pardonner, nous vous convions à la soirée de ce soir, organisée dans l'un de nos salons privés. Vous en connaissez très certainement l'organisatrice, une certaine Léna Goodman. En réalité, c'est elle qui m'a conseillé de vous inviter en l'échange de mon pardon. J'espère, M. Castle, que notre hôtel ne vous aura pas trop déçu et que vous reviendrez très bientôt, dès la fin de votre séjour.
-Bien, George, vous pouvez disposer, je vous remercie pour vos attentions. J'attends les billets et ma carte pour dans ... disons ... cinq minutes. Entendu ?
-Bien, M. Castle.
Et le jeune homme repartit en direction des escaliers, mains tenues dans le dos. Castle referma la porte derrière lui et explosa de rire en lançant un regard complice à la jeune détective.
- Qu'y-a-t-il de si drôle Castle ? Questionna Kate, étonnée par l'hilarité soudaine de son partenaire.
- Cette Léna ! Je l'ai appelée hier, lui demandant de me rendre un petit service, puisque je ne compte plus le nombre de fois où je lui ai pratiquement sauvé la vie ! Elle a tout organisé ! La soirée-cocktail, la "disparition" de ma carte, l'idée au bagagiste, TOUT !
Et il s'esclaffa à nouveau. Beckett croisa les bras, n'ayant toujours pas réussi à interpréter son éclat de rire. Il se reprit, voyant qu'elle se retenait de le gifler, ou quelque chose qui s'en rapprochait, et il lui expliqua lentement et calmement.
- Léna est une amie de mon éditrice, et elle est presque aussi riche que moi. Je l'ai sauvée d'une situation périlleuse il y a cinq ans de cela. Elle est lesbienne, puisque vous m'avez l'air très jalouse, alors je l'accompagne dans de nombreuses soirées mondaines où l'homosexualité n'est pas vraiment bien vu. Je me fais passer pour son petit copain. Là-bas, les journalistes ne sont pas invités et les personnes présentes ne sont pas du genre à lire les potins, de peur de voir leur nom écrit en grosses lettres. Du coup, personne, en dehors des soirées, n'est au courant de notre "idylle". Alors, depuis le temps où je fais ça pour elle et que je ne demande rien en échange, je me suis dit qu'elle pouvait bien me rendre la pareille. Je lui ai demandé de me trouver un moyen pour pouvoir observer discrètement trois membres de l'hôtel et elle a fait ça comme une reine !
Il claqua ses mains sur ses cuisses et secoua la tête pour faire disparaître les dernières traces de son rire, puis il partit se rasseoir sur le canapé, et se saisit d'un magazine posé sur la table basse en verre devant lui.
Beckett tira une chaise de sous la table et essaya de se changer les idées, pour oublier que pour la deuxième fois, elle se retrouvait en compagnie de l'écrivain, pour un bal où ils allaient travailler sous couverture.
Elle étudia la suite avec plus de soin. Les murs étaient blancs, pour donner encore plus de longueur au salon. Un des murs était entièrement fait de grandes fenêtres, sans ouverture, pour la continuité du panorama. La porte d'entrée semblait en chêne massif, vernie et accompagnée de poignées joliment sculptées et recouvertes de feuilles d'or. Quelques tableaux, modernes, ornaient les murs, et des plantes en pot occupaient les coins de cette grande pièce. Deux canapés en cuir marron clair formaient un L, l'un tournait en direction de l'écran plat, posé sur une table en bois laqué; l'autre plaçait en direction des fenêtres et de la vue splendide. Une petite table basse en verre se trouvait devant les canapés. Tout cet assemblage occupait la partie droite de la pièce, mais aucun des meubles du salon, sauf une commode du XIXème, n'était collé aux murs, pour pouvoir circuler librement. Sur la gauche, une table se dressait, entourée de six chaises, d'un crème immaculé. Sur toutes les surfaces disponibles se trouvait un vase en cristal, rempli d'une multitude de fleurs différentes. Chaque bouquet avait une couleur qui lui était attribué : un dégradé de couleurs chaudes, qui partait du jaune pâle à un rouge éclatant, sans oublier un rose romantique et un orange tonique. Au sol, un parquet impeccablement ciré, et des tapis moelleux et doux sous la plante des pieds. Quelques fauteuils du début du XXème étaient placés çà et là, de manière à être ostensiblement tournés vers la vue. Deux canapés romains étaient placés de part et d'autre d'une petite table au pied fin et au plateau en marbre rond.
Kate se dirigea lentement vers sa chambre, et observa, toujours aussi estomaquée que le premier jour, tous les vases anciens et les mosaïques qui recouvraient entièrement la partie supérieure du couloir. Elle ouvrit la porte, profita de la sensation de massage qu'offrait le tapis bleu nuit sous ses pieds délicats. Elle se laissa tomber sur son lit, couvert de draps en soie de même couleur que le tapis, que les rideaux, que les fleurs sur les tables de chevet de part et d'autre du grand lit. Une chaise du XVIIIème était placée à côté d'une commode de bois clair et tout près de la grande porte fenêtre qui ouvrait sur un balcon à la vue impressionnante. Les meubles étaient plaqués aux murs, pour laisser un grand espace au centre, occupé entièrement par l'imposant tapis.
Elle ferma les yeux un instant, quelque peu fatiguée puisque sa première et seule nuit à l'hôtel n'avait pas été de tout repos : elle avait observé le comportement des 3 suspects, les différents aménagements dans l'hôtel ...
Quelques coups discrets furent frapper à sa porte. Sans même se donner la peine de bouger, elle lança un "entrez !" clair et tonique. Castle entrouvrit la porte et se glissa dans la chambre de sa muse. Elle lui sourit et tapota le lit à sa gauche, puisqu'elle était allongée à droite, les mollets se balançant lentement dans le vide. Il se coucha, essayant de placer sa tête à la même hauteur que la sienne pour pouvoir lui parler calmement.
- J'ai appelé Léna. Elle vous accompagnera dans un magasin pour que vous puissiez trouver votre tenue pour ce soir. Elle paiera et je la rembourserai. Je ne veux pas que vous déboursiez un centime, puisque c'est mon idée, donc c'est moi qui paie. Ah ! Avant que j'oublie ! Prévenez Josh que nous allons jouer au petit couple bien sage ce soir, alors qu'il ne s'étonne pas de nous voir ensemble dans les journaux, si journalistes il y a... Et si, bien sur, vous acceptez d'être ma cavalière.
Beckett se tortilla un peu sur les draps, et se tourna à peine plus vers Castle.
- Eh bien ... Commença-t-elle, mal à l'aise, je ne pense pas que ce soit nécessaire.
Elle plongea dans les prunelles intriguées de son partenaire et lança : « nous nous sommes séparés il y a cinq jours. »
-Ah... Fut la seule chose qui sortit de la bouche de Rick. Je suis désolé pour vous deux, continua-t-il.
Il fit une courte pause, après laquelle il déclara : mais ça ne répond pas à toute ma question : je ne sais toujours pas si vous acceptez d'être ma "date" pour ce soir.
Il se leva, elle se redressa sur ses coudes pour le suivre du regard. Il effectua une petite courbette, puis s'adressant au sol, lui demanda : « me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ? »
Beckett s'esclaffa. Il se releva, plaça ses poings sur ses hanches, fier de son effet.
-Bien sur, Richard ! Mais j'espère que vous maîtrisez la danse de salon aussi bien que moi sinon, vous allez rester sur le carreau !
Il la défia du regard, elle se leva et vint lui faire face, comme pour lui tenir tête.
- Je préfère que vous soyez entraîné, pour être sûr d'être à la hauteur, sinon, vous allez vous ridiculiser !
-Vous croyez ? Questionna-t-il. Eh bien, c'est ce que nous allons voir.
Il la saisit avec une rapidité déconcertante, et la plaqua contre lui pour bien la tenir. Elle inspira d' un coup sec, étonnée par son geste, et la vitesse qu'il y avait asséné. Il plaça un bras autour de sa taille, et prit une des mains de sa muse dans celle qui était encore libre. Sans se démonter, elle posa ses doigts sur l'épaule de son coéquipier et releva la tête, bien droite. Ils commencèrent à valser dans la chambre, pieds nus sur le tapis confortable. Elle levait les talons, comme si elle portait des chaussures, ils allaient à une allure régulière mais assez rapide. Une mélodie singulière emplissait leur tête et ils étaient en symbiose parfaite. On aurait pu croire qu'ils avaient dans leur esprit le même air de musique. Ils commencèrent à ralentir la cadence, pour arrêter en douceur leur valse harmonieuse. La musique de leur songe était mélancolique, mais cela n'enleva en rien la sensualité de leurs pas. Leurs mouvements finirent par s'éteindre peu à peu, ils ne virevoltaient plus, mais finirent par marcher simplement d'un pas souple. Ils s'arrêtèrent enfin, et se retrouvèrent nez à nez, Castle tenant toujours Beckett fermement contre son corps. Leurs respirations étaient haletantes. Ils se fixèrent dans les yeux, à à peine quelques centimètres l'un de l'autre.
La sonnette retentit dans la suite, ils sursautèrent et se relâchèrent. Ils se dirigèrent d'un même mouvement vers la porte d'entrée. Castle ouvrit la porte sur une Léna resplendissante. La jeune femme s'avança dans le salon de la suite, et observa la pièce. Elle portait une robe noire à manches longues, au dessus du genou, ouverte dans le dos : trois boutons noirs retenaient le haut de la robe, puis on pouvait voir la peau de son dos au milieu d'un grand cercle vide, avant que le tissu ne réapparaisse juste au dessus de ses hanches. Elle était simple à l'avant, resserrée à la taille, ample au bassin. Elle était chaussée de Louboutins noirs, et tenait une pochette noire et rouge dans sa main droite. Ses ongles étaient vernis d'un rouge puissant, et un vernis doré venait se déposer au bout de ses ongles à la manière d'une french manucure. Ses cheveux blonds frisés étaient attachés, et son visage fin quelque peu maquillé. Ses yeux perçants, l'un vert clair, l'autre bleu ciel, scrutaient tout autour d'elle. Un mascara noir ornait ses longs cils, un rouge écarlate colorait ses lèvres fines. Elle portait des bracelets en or à ses deux poignets, mais ni collier, ni boucles. Une bague ornait son annulaire, surmontée d'un rubis. Elle s'approcha de l'écrivain, s'accrocha à sa carrure imposante, tapota de deux coups légers son épaule, embrassa ses deux joues, les colorant légèrement.
-Rick ! s'exclama-t-elle, comment vas-tu ? Ça fait ... 6 jours qu'on ne s'est pas vu !
Elle lui asséna une tape sur l'avant bras. Il lui sourit gentiment, comme il souriait toujours : avec beaucoup de tendresse.
-Je vais bien. Répondit - il. Et toi, tu as l'air en pleine forme.
-Comme toujours. Dit-elle en balayant sa propre phrase d'un geste de la main.
Elle se tourna vers la jeune policière, la scruta de son regard troublant puis lui sourit en levant les bras et en s'approchant d'elle.
-Kate ! Je suis ravie de vous rencontrer enfin ! Richard m'a beaucoup parlé de vous !
Elle la prit dans ses bras, lui tapota l'épaule, embrassa ses deux joues, et resta collée à sa joue droite pour chuchoter à son oreille : « C'est un homme bien, et il vous couve du regard ! »
Elle la tint un instant par les épaules après avoir rompu leur étreinte, et lui sourit malicieusement. La détective lui rendit son sourire, complice. Léna se tourna vers Castle dans une envolée de tissu.
-Je te l'emprunte un peu, on va bien s'amuser toutes les deux ! Ne t'inquiètes pas, elle sera rentrée à l'heure pour que je la maquille et la coiffe À LA PER-FEC-TION. Ajouta-t-elle en posant son doigt pointé sur le torse de l'homme.
Et elle fit un demi-tour sur ses talons pour aller se saisir de la poignée de la porte. Elle l'ouvrit et sortit de la chambre. Beckett la suivit, fit un petit geste de la main à Castle et disparut à son tour. Léna lança un "à ce soir !" amusé depuis le bout du couloir. Elle se saisit du bras de Kate pour pouvoir marcher, leur coude enlacé.
