Voici donc le début de ma nouvelle fic ! J'ai pas grand chose à vous dire à part :

TRES BONNE LECTURE A VOUS, MES CHERS LECTEURS !!!

Pop' !

Je tiens juste à préciser que je vais changer un peu d'organisation. C'est à dire que je vais mettre tous les dialogues en gras et les pensées en italiques, ce qui sera quand même vachement plus pratique ! Ah oui aussi ! Je vais souvent changer de point de vue, ce sera donc précisé à chaque début de chapitre pour que vous ne vous perdiez pas :) Voilà c'est tout je crois...:D


Prologue

-Rose ou bleu ?

Clémentine était… La plus vivante de toutes les créatures.

-Chou, on voit vraiment que tu viens d'une vieille famille de conservateurs ! L'idée préconçue que le bleu est pour les garçons et le rose pour les filles, tout ça c'est obsolète ! Je ne veux pas que notre enfant soit élevé comme ça, je te préviens…

Elle a, comment dire… Changé ma vie, ma vision des choses, ma façon de penser. Elle était tellement lumineuse qu'elle a éclairé mon existence dès que je l'ai rencontrée. Dès le premier regard…

-Vert alors ? Ou jaune ! Jaune c'est bien, c'est neutre, qu'en penses-tu ?

-Oui pourquoi pas… Mais un jaune chaud, que notre bébé se sente à l'aise.

Au premier regard, oui, j'ai su qu'elle serait mienne à jamais. Clémentine…

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Pourquoi ? Pourquoi ai-je tant besoin que ton regard se pose sur moi à chaque instant ? Comme une sorte d'approbation qui donnerait un sens à ma vie.

Ce soir là tu m'as dit « je t'aime » et j'ai eu envie de pleurer. Peut-on mourir de bonheur ? Tu es ma femme adorée, tu vas bientôt mettre au monde un petit bout conçu avec tout notre amour, et tu viens de me dire « je t'aime » comme si c'était la première fois. Chaque jour à tes côtés, chaque seconde passée à t'écouter rire, fredonner, chuchoter… Mon cœur va-t-il tenir le coup ? Tant de joie est-il seulement conseillé pour la santé d'un seul homme ? J'ai l'impression que ma seule portion pourrait combler tous les habitants de cette planète !

Non mais regarde un peu ! Regarde ce que je suis devenu à cause de toi ! Du bloc de glace, je passe à la flaque de guimauve fondue ! Une véritable lavette gorgée d'amour pour toi…

Cette nuit là, tu m'as tiré du sommeil, complètement affolée.

-Dray, il arrive, tu as chuchoté, paniquée.

Je me suis levé d'un bond et, sans perdre une minute, me suis habillé. Me voir aussi hystérique t'a un peu calmée et c'est donc –presque- calmement que nous nous sommes mis en route pour la clinique, après avoir emporté les sacs contenant tes affaires et celles du bébé, prêts depuis deux bonnes semaines déjà.

Tout s'est passé très vite. Arrivés à la maternité, nous avons attendu quelques minutes avant d'être pris en charge par une infirmière au sourire figé qui t'a emmenée loin de moi, me disant que maintenant je n'avais plus qu'à attendre. Tu ne voulais pas que j'assiste à l'accouchement. Tu disais qu'après avoir vu cela, je ne te désirerai plus. A croire que tu n'as jamais rien compris mon amour…

Maman est arrivée, suivie de près par tes parents, après que je leur ai passé un coup de fil pour les prévenir. Tous trois n'avaient pas l'air très anxieux ce qui m'apaisa un peu. Après tout, ce ne devait pas être le premier accouchement ayant lieu dans cette clinique. S'est ensuite suivie une longue, bien trop longue attente durant laquelle je n'ai pas pu rester assis plus de cinq minutes et encore…

Enfin, un médecin est venu nous voir.

-Il y a eu une petite complication, rien de grave rassurez-vous. Nous gérons parfaitement la situation, seulement cela risque de prendre encore quelques heures. Vous devriez aller en salle de repos, nous viendrons vous chercher dès qu'il y aura du nouveau.

Hors de question. Je n'étais pas fatigué. En revanche, je me suis autorisé une petite pause cigarette histoire de prendre l'air. Ces saloperies me font un bien fou dans ces moments là.

J'ai donc fait un petit tour dans le parc de l'hôpital, regardant l'aube se lever. Cela faisait six heures que nous étions ici. Maman m'a dit que cela pouvait prendre très longtemps parfois. Je ne sais pas si je dois m'inquiéter et cela m'inquiète. Bonjour la logique…

J'ai fumé cinq cigarettes au lieu d'une. Ce n'est pas très raisonnable, je sais, mais personne ne le saura. J'ai regardé ma montre et me suis aperçu que cela faisait plus d'une heure que j'étais parti. Je me suis donc dirigé vers la sortie du parc, pour retrouver les autres à l'intérieur.

J'ai vu ma mère courir vers moi, ses longues boucles blondes volant derrière elle.

« Ca y est, il est là ! Je suis Papa ! Je suis Papa ! »

J'ai couru vers elle, fou de joie. Elle n'était plus très loin.

« Une minute… C'est moi ou… Elle pleure ? »

J'ai ralenti ma course, soudain pris d'une sueur froide.

Elle était en face de moi, et ce n'étaient pas des larmes de joie qui inondaient son visage grave.

-Draco… C'est terrible…

Je l'ai fixée quelques secondes, ne comprenant pas. Ne voulant pas comprendre. Puis je me suis élancé vers le hall, sentant mon sang déserter mon corps.

Là m'attendais tes parents.

-Oh mon Dieu Dray… Clémentine… Elle est…

-Où est-elle ?

- Elle est m-

- OU EST-ELLE ?!!

J'ai hurlé malgré moi. Ta mère m'a désigné une porte non loin. Je me suis jeté sur cette porte, n'entendant pas les exclamations de l'infirmière que j'ai croisée.

Tu étais là mon amour. Sur ce grand lit d'hôpital. Tes petits bras le long du corps, les cheveux épars sur l'oreiller blanc, les paupières closes et les traits étrangement figés. Tu n'avais pas cette petite moue que tu affiches d'habitude pendant ton sommeil.

Et alors j'ai compris que tu n'étais pas endormie.

Mon cœur m'a semblé s'arrêter de battre lentement. J'ai reculé, voulant m'éloigner de ce qui n'était pas toi. Car tu ne pouvais pas être… Tu ne pouvais pas être… Non…

Je suis sorti de la chambre comme un automate. Suis passé à côté de ma mère et mes beaux-parents. N'ai pas entendu ce qu'ils me disaient. N'ai pas vu ce qu'ils me montraient.

-Il faut que je rentre, on doit nous livrer un lave vaisselle dans la matinée.

C'est tout ce que j'ai réussi à dire. Je ne voyais plus grand-chose autour de moi à part ce visage blafard qui ne voulait pas quitter mon esprit.

Et puis je suis parti, sentant le regard hébété et triste de ma famille.

Ce soir là Clémentine… Ce soir là, tu es morte.

Et avant même que je le réalise, ma vie s'est arrêtée.


Bon... Okay, c'est pas super gai ! Mais je vous assure que ca va s'arranger au fil des chapitres :D J'avoue que je ne suis pas super contente du début... Je n'arrivais pas à écrire exactement ce que je voulais dire. Mais j'ai pas envie de passer mille ans sur un prologue, donc il ne me reste qu'à vous promettre que la suite sera mieux :) Enormes bisous à vous !