JOLIS PETITS SECRETS

Auteur : Sparkley-tangerine

Disclaimer : Hello les gens, voilà la traduction de la fic « Pretty Little Secrets » donc la traduction m'appartient, le reste est à JK Rowling et à l'auteur.

Pairing slash Harry/Draco

C'est la première fic que sparkley a fait su Harry Potter, mais elle a rencontré un énorme succès.

Résumé : Comment dites-vous à votre pire ennemi qu'il est l'amour de votre vie ? Ce dilemme va-t-il devenir trop dur à porter pour le grand Harry Potter après l'arrivée de son héritage Veela, cet héritage qui réclame son compagnon… ou essaye de le tuer ?

CHAPITRE UN : Maladie ou transmission ?

Le chaud soleil de juillet dardait ses rayons sur la jolie et nette maison du 4, Privet Drive, jetant une lumière rosâtre à travers la fenêtre de la plus petite chambre de la maison. L'occupant de la pièce, un jeune homme aux cheveux d'un noir de corbeau, trembla en dépit des températures élevées de l'été.

Harry Potter jeta un coup d'œil au réveil digital posé sur son lit et trembla encore. Le coucher de soleil aurait lieu dans quinze minutes, mais il n'avait pas besoin d'horloge pour le savoir ces derniers jours. Depuis son étrange « maladie », survenue la semaine passée, Harry se retrouvait congelé durant tout le jour et fiévreusement chaud la nuit.

"C'est peut-être une sorte de bug magique à la grippe, " marmonna Harry en essayant de frotter ses mains engourdies et d'enfiler des gants. "Je ne pense pas qu'il soit normal d'avoir en journée une température de 15 degrés ou moins, et la nuit de 49 degrés ou plus. "

Harry avait vérifié sa température deux fois par jour depuis qu'il avait été malade avec un vieux thermomètre que sa tante lui avait finalement laissé. Sa famille était restée à l'écart de sa chambre depuis qu'il était tombé malade, de peur d'attraper son coup de froid.

Dix minutes. Il était réellement raide de froid. Il y avait autre chose d'étrange avec sa grippe, c'était qu'elle ne présentait aucun des symptômes de la grippe. A part aujourd'hui, où les lèvres d'Harry avait pris une teinte bleuâtre, il semblait en bonne santé.

"Peut-être devrais-je écrire à Dumbledore. Ou à l'Ordre, " pensa-t-il tout haut.

Hedwige ulula pour marquer son accord.

Sirius le tuerait s'il découvrait Harry mort après avoir combattu la mort pour revenir près de lui.

Deux minutes. Harry su qu'il devrait commencer à enlever les couches qu'il avait empilé sur lui, mais c'était à cette extrémité que le froid était le plus mordant. Il n'y avait aucune transition entre le froid et le chaud, c'était instantané.

Il remit le thermomètre dans sa bouche et attendit.

Coucher du soleil.

La chaleur commença à s'introduire par le bout de ses orteils, le brûlant comme du feu. Harry ravala un cri perçant tandis que son corps se couvrait de sueur.

"Génial. Je sue et je pue comme un porc maintenant. Quelle merveilleuse façon de passer mon seizième anniversaire. "

Il balança ses couvertures qui l'avaient tenu au chaud et il commença à se déshabiller, essayant de soulager la chaleur intense qu'il ressentait.

L'air de la chambre d'Harry était devenu lourd et crépitant de magie. L'eau qui était gelée dans la cage d'Hedwige fondit subitement et commença à bouillir. Hedwige poussa des cris perçants, alarmée.

"MON GARÇON, FAIS QUE CE HIBOU SE TIENNE TRANQUILLE ! " tonna depuis le rez-de-chaussée la voix de l'oncle Vernon.

Hedwige se mit à pousser des cris de plus en plus fort. Harry secoua la tête et essaya de calmer la chouette.

"Allez ma fille ! Arrête ! Je ne sais pas ce qu'il te fera si tu continues ! "

La chouette d'un blanc neigeux transforma ses cris perçants en des bas hululements. Harry soupira tandis qu'une goutte de sueur roulait de son visage à son lit.

Des feuilles éclatèrent brusquement en flammes.

Harry jappa de surprise et les éteint avec d'épaisses couvertures. La chaleur s'intensifia encore et il se sentit nauséeux. La chaleur et son ventre noué étaient de trop. Saisissant sa poubelle pleine de détritus, Harry vomit dedans. La majeure partie de ce qu'il avait recraché était rouge. Du sang. Harry haleta un moment avant de s'essuyer la bouche. Encore plus de sang.

"Je meurs. Il n'y a pas d'autre explication. Je vais mourir, " chuchota-t-il. Hedwige recommença à pousser des cris perçants.

Harry perçut la voix de Pétunia disant à son oncle et à son cousin de prendre les desserts, tandis qu'elle irait voir le « phénomène » en haut.

Bien qu'Harry pensait toujours être en train de mourir, il se sentit mieux de l'entendre monter. Le bruit des pieds montant les marches l'avertirent de l'arrivée imminente de sa tante. La chaleur montait encore. Il se redressa tandis que sa tante entrait dans la pièce.

Ce qu'elle s'apprêtait à dire mourut en un sifflement sur sa langue tandis à la vue qui s'offrait à elle.

Son neveu était assis en boxer, rincé et suant, avec la tête dans la poubelle, étant visiblement violemment malade. Son horrible chouette voletait, hystérique, dans sa cage. Les yeux bleu clair de Pétunia se vrillèrent sur le garçon tandis qu'il relevait la tête vers elle.

Elle haleta. Son visage était en sang.

"Je suis désolé… je… pour le désordre, " chuchota-t-il difficilement avant de s'effondrer hors de son lit.

Pétunia Dursley avait toujours détesté le monde des sorciers. C'était le monde de sa chère et tendre sœur. Il ne convenait pas aux personnes normales. Mais lorsqu'elle regarda la silhouette allongée et maladive, elle se rendit compte qu'elle allait devoir contacter l'homme qui l'avait poussée dans ce désordre.

Elle traversa rapidement la minuscule pièce et ouvrit la cage de la chouette. Elle douta que l'école de magie serait assez civile pour posséder un téléphone.

"Viens avec moi, espèce d'oiseau dégoûtant ! J'ai besoin de toi pour envoyer une lettre à cette horrible école. "

Si un hibou pouvait sembler bizarre, c'était bien cette bête blanche. Elle clopina hors de sa cage et vola jusqu'à son maître. Il n'avait pas repris connaissance.

Pétunia se dépêcha de descendre les escaliers et écrivit rapidement une lettre dans la cuisine. Elle noua un ruban autour, se tourna vers l'oiseau et lui donna la missive.

"Maintenant, je veux que tu donnes cette lettre à la première personne que tu croises à l'école du garçon – d'Harry. Est-ce que tu as bien compris, espèce de petit pigeon ? "

La chouette neigeuse se saisit seulement de la lettre et s'envola par la fenêtre ouverte. Il y avait un long vol jusqu'à Poudlard.

Draco Malfoy se renfrogna et haussa les épaules en observant un autre Elfe de maison. Son père, Lucius Malfoy, laissa échapper un minuscule soupir à travers ses lèvres avant de passer la porte de Poudlard. Le parrain de Draco, Severus Snape, le suivit en faisant tournoyer ses robes à son habitude. Les deux hommes avaient été démasqués en tant qu'espions parmi les Mangemorts et se cachaient actuellement à Poudlard.

"Et moi je peux vous assurer qu'un Elfe de maison, seul, ne peut pas faire la moindre chose correctement," râla Pansy Parkinson, qui veillait au bon déroulement de l'acheminement des bagages, à droite de Draco. "Il faudrait me rappeler pourquoi nous en employons toujours. "

Blaise Zabini, à gauche de Draco, rit discrètement.

"Parce qu si ce n'était pas le cas, ce serait toi qui serait en train de porter ta malle jusqu'au château. Tu devrais aussi te cuire ta bouffe et nettoyer le dortoir. Ils nous laissent être paresseux ! "

Draco renifla dédaigneusement.

"Un Malfoy n'est jamais paresseux, nous n'avons juste aucun intérêt envers le travail manuel. " Il sourit.

"J'ai toujours pensé que les Malfoy détestait toute sorte de travail, " déclara Théodore Nott, se dépêchant de rejoindre le groupe.

Blaise rigola. "Hé, Théo ! Toi aussi tu te caches du Formidable Fol Artiste Tatoué ? "

Théo hocha la tête en assentiment. Voldemort avait été furieux de voir que la « future génération de Mangemorts » avait subitement décidé de ne pas devenir la prochaine génération en question.

Le retour de Voldemort dans le monde sorcier avait amené plusieurs de ses disciples à revoir leur point de vue sur l'avenir. Voldemort était un fou obsédé par le massacre d'Harry Potter et avide de régner sur le monde. Ses idées concernant les sangs-purs comme les meilleurs sorciers n'étaient qu'une parade pour les attirer dans ses rangs. Dont vous ne sortiez jamais.

"Mes parents ont dû quitter le pays. " soupira Théo alors que le groupe s'était installé sous un chêne près des portes de Poudlard. "Dumbledore a offert de me garder ici, et je dois terminer mes études. "

Pansy hocha la tête.

"Moi aussi. Mais ce n'est pas pour mon éducation. Je veux juste rester avec mes amis et voir ce fou maniaque crever. " Le frère aîné de Pansy, Patrick, avait été tué par Voldemort, alors dans un de ses accès de folie. Sa famille s'était depuis lors détournée de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

"Qui d'autre va venir ici ? " demande Draco. De nombreuses familles, autrefois fidèles à Voldemort, avaient suivi l'exemple de Lucius Malfoy lorsqu'il s'était déclaré du côté de la « lumière », et les familles neutres l'avaient également suivi. Voldemort venait de perdre un précieux allié.

"Adrian Pucey a été envoyé à Drumstrang, ainsi qu'Andrew Bletchley. " déclara Blaise, ses yeux violets s'assombrissant.

"Matthiew Flint vient. Il a très mal réagi à la mort de Marcus. Malcolm Baddock est allé en France, ce sale traître. Bulstrode et Bole aussi. Terence Higgs et Gregory Goyle viennent, mais Crabbe est aussi partit à Drumstrang. Montague sera peut-être là aujourd'hui. "

Pansy regarda au loin :

"Huit grandes familles ont ignoré l'appel du Seigneur des Ténèbres. Pas mal. "

"Il a tout de même gardé les fous, violents, et les psychopathes. Ils doivent être contents, je pense. " répondit Draco, railleur.

Blaise venait d'ouvrir la bouche quand le cri strident d'un hibou l'arrêta.

"Par l'enfer qu'est-ce c'est que ce truc ? " s'écria Pansy, oubliant totalement que ce langage n'était pas approprié aux dames.

Une chouette d'un blanc neigeux se détacha dans le ciel et fonça vers eux, une lettre entre ses serres. Draco fronça les sourcils.

"Ca ressemble au hibou de Potter. Pourquoi vole-t-il comme s'il avait les chiens de l'enfer à ses trousses ? "

Hedwige atterrit en catastrophe devant les Serpentards, avant de jeter la lettre aux pieds de Draco, hululant frénétiquement.

"Qu'est-ce que Potter manigance en t'écrivant, Drake ? " demanda Théo, Draco ramassant la lettre et déchirant le ruban moldu.

"Honnêtement, je n'en sais rien, " répondit Draco, "Lisons-la. "

Les quatre se penchèrent vers la lettre et lurent le court texte.

A qui de droit,

J'espère que cette lettre aboutira à quelqu'un de l'école de Harry Potter, dont moi, Pétunia Dursley, écrit cette lettre en son nom. Veuillez faire savoir à Mr Dumbledore que le garçon est terriblement malade, avec une sorte de maladie qui ne ressemble à aucune autre, vous ne pouvez même pas imaginer. Je crains pour ma sûreté, ainsi que celle de mon mari et de mon fils. Je demande à ce que vous envoyez quelqu'un le chercher et l'éloigner de chez moi aussi tôt que possible. S'il y a le moindre doute à propos de sa maladie, demandez-vous s'il est normal d'avoir une température de 49 degrés et de vomir du sang.

Dites à son parrain que nous prenons soin de son filleul.

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Pétunia Dursley.

Pansy releva la tête en regardant les autres, clairement choquée, puis elle saisit la lettre et se précipita vers le château.

"Dépêchez-vous ! Avancez ! Nous devons amener la lettre au professeur Snape ! Il pourra la faire passer à Dumbledore. "

Nous y voilà. J'espère que vous avez aimé ce chapitre !

L'auteur fait des chapitres plutôt courts mais assez nombreux (il y en a 40 en tout).

Je vais essayer d'updater souvent vu que les chapitres ne sont pas trop long mais comme je dois faire également la traduction d'Objets du désir pour le TO c'est coton.

Bon sinon, vos impressions ?