1. Par amour

Il savait avoir vécue en une vie bien plus de chose que la plus part des gens pourrait le faire si ils disposaient d'une centaine. Il était passé par le feu, la douleur et la mort pour renaitre, comme le Phoenix de ses cendres. Il avait secoué son manteau de cendre, laissé sa coquille de malheur se fendre, pour finalement déployer librement son plumage rouge et or.

Il avait été tué, avait tué, et tuerais à l'avenir. Il le savait, et n'avait pas peur de se l'avouer. La mort était une constante de sa vie, et ce n'était pas un problème. Du moins ça ne l'était plus. A présent qu'il n'avait plus ni cœur en palladium, ni éclat de métal dans la poitrine, un tout autre horizon s'ouvrait devant lui.

Donc, il prit une grande inspiration, et poussa la porte. Celle-ci grinça doucement, donnant sur un amphithéâtre bondé. Cette foule lui fit un instant peur, avant de se forcer à reprendre son calme. Tout irait bien.

Entrant, les mains dans les poches, il ne fut pas étonné de voir des centaines d'yeux le dévisager, le démembrer, le déshabiller, et même le disséquer, pour l'examiner sous toutes les coutures. Il savait qu'ils feraient cela.

Non loin se trouvait un tableau immense, ainsi qu'un bureau en bois. Cela ne vaudrait pas son Atelier, mais cela irait. S'asseillant sur le bureau sans la moindre gêne, il darda sur les étudiants un regard tout aussi intéressé que celui qu'ils lui lançaient.

Finalement, il prit son courage à deux mains, et se présenta :

-Bonjour a tous. Je suis Anthony Stark, dis Iron man, mais ça je crois que vous le savez déjà.

Le silence se prolongea, ne l'aidant pas à se sentir mieux. Il se força à garder les enjeux à l'esprit. Après tout, il ne serait au calvaire que pendant quatre à cinq jours. Ce n'était pas très long, et il avait promit. Intérieurement, il se maudit : quatre à cinq jours qu'il aurait put passer à travailler sur ses armures, et il devrait rester ici, à discuter avec des primates encore bourrés d'hormones, qui se croyaient sortis de l'adolescence par une main divine.

Il se força à se calmer. Dans sa tête, les mots de Pepper résonnaient « Ce ne sont ni des primates bourrés d'hormones, ni des imbéciles : ce sont des jeunes ». Pour lui, jeunesse signifiait fête, vacances, jeu, et nuit blanche. Pas travail. Il maudit silencieusement l'inventeur de la Fac –et encore plus celui de la Fac d'informatique et de la section « Technologie futuriste »-.

Enfin, une voix venant du fond déclara :

-Vous êtes en retard !

-Ah ! S'exclama il, Un son ! Bravo ! Je félicite celui ou celle qui a dis cela !

-C'est vrai que vous êtes en retard, déclara une jeune fille au premier rang.

Elle était d'un joli brun, et portait une robe mauve ornée de fleurs. Un sourire étira ses lèvres, lorsqu'il vit qu'elle grimaçait. De toute évidence, celle-ci était une intello :

-Bonjour miss pâquerette, ironisa il, je suis très de heureux de vous rencontrer, moi aussi. Qui a parlé le premier ? Qu'il se lève.

Un jeune homme obéit. Il devait au moins avoir la taille d'Happy, bien que son visage était beaucoup plus doux. Ses cheveux mis long lui donnaient un air rock'n'roll, qui l'amusa quelque peu. Sachant qu'il ne se souviendrait pas de son nom, il déclara :

-Et bien c'est très juste, le rocker. Et je vais te dire : je serai tout les jours en retard.

-Tous les jours ? S'enquit un hippie au deuxième range avec un sourire, Genre, Vraiment ?

-Certainement, oui, confirma il.

-Alors vous, fit le rocker, vous êtes cool.

-Je ne trouve pas, déclara miss pâquerette.

A nouveau, un lourd silence se fit. Tony se mordit les lèvres, et jeta un regard à sa tenue. Lorsqu'il l'avait enfilé, il s'était sentit tout à fait près pour jouer au professeur, et cela avait beaucoup amusé Pepper. Mais à présent son jean, son tee-shirt et sa veste de costume lui semblaient difformes.

Il poussa un bref soupir. Devant lui, les yeux étaient pressent. Se souvenant des enjeux, il prit son courage à deux mains, et allait ouvrir la bouche, lorsqu'un morceau de Taylor Swift se fit entendre.

Haussant un sourcil, surprit, il chercha dans la foule qui pouvait bien avoir de la musique si forte. Son regard erra de miss pâquerette au rocker, puis sur le hippie, avant de se stopper sur une jeune fille blonde, en jean et en tee-shirt blanc, qui fouillait dans son sac comme un chien cherchant un os.

Finalement, elle en extirpa un téléphone clapet qu'elle referma. Lorsqu'elle vit que tous la fixaient –de ses camarades d'amphi au grand Anthony Stark-, le rouge monta à ses joues d'un blanc immaculé. Un sourire éclaira les lèvres du professeur :

-Allons, pas la peine de rougir… Comment tu t'appels ?

-Anna, bredouilla la blonde.

-Très joli prénom. Donc, Anna, pas la peine de rougir. Au contraire ! Sortez tous vos portables !

Un long silence plana sur la salle. Chacun fixait, incrédule, le génie qui, assis sur le bureau, plantait sur eux un regard dénué d'amusement. Au contraire, il semblait même d'une certitude sans faille.

Tony, surprit qu'aucun ne lui obéisse, déclara avec sa nonchalance habituelle :

-Les mecs, il va falloir arrêter de me fixer comme ça, par ce que ça commence sérieusement à me faire flipper…

-Vous voulez qu'on sorte nos téléphones ? S'étonna le hippie.

-On est dans un cours de technologie, non ? Alors la moindre des choses, c'est d'avoir un peu de matériel sous la main.

Cet argument sembla satisfaire les jeunes et, en brouhaha presque comique, ils sortirent leurs téléphones de leurs poches, sacs, et genoux, pour les poser bien en évidence sur leurs pupitres étroits.

Aussitôt, Tony sentit un poids lui être enlevé des épaules. Alors, ces primates bourrés aux hormones lui obéissaient. C'était bon à savoir. Un sourire orna ses lèvres, à cette idée.

Regardant miss pâquerette qui, bien droite dans sa robe, semblait aussi raide qu'un piquet, il haussa un sourcil. Comment pouvait on être concentré dans cette position ? Lui ne l'avait jamais pus, et ne parvenait pas à comprendre que certaine personne y arrive. Aussi, voyant le hippie s'étirer, il déclara :

-Et il va falloir vous détendre un peu, car je ne fais cours qu'à des gens opérationnel. Soit, pas à des squelettes trop droits, à des nerfs trop tendus, et à des cerveaux ne fonctionnant pas à plein régime par ce qu'ils doivent envoyer aux muscles des messages de tension. Aussi, avachissez vous. C'est un ordre !

A nouveau, un grand brouhaha eu lieu. Personne ne semblait comprendre ce qu'il demandait, sauf le hippie qui, baillant aux corneilles, avait prit ses aises. S'asseillant en tailleur, il retira sa veste, et regarda la salle. Les élèves gesticulaient sur leurs chaises, cherchant la position la plus confortable pour s'installer.

Une dizaine de minutes plus tard, tous furent prés et gisaient contre leurs dossiers, en tailleur, les jambes croisées, à demi allongé sur leur table, mais cela le réjouit. Seule miss pâquerette n'avait pas bougé. Dommage pour elle, elle aurait mal au dos.

Il réalisa rapidement qu'il se sentait mieux. Soudain, cette foule de jeune dans leurs position favorite n'était plus une armée de soldat dure comme le roc, ni des primates bourrés aux hormones, mais bien des entités distinctes. Et cela lui permit de beaucoup mieux se repérer.

Il commença :

-Aujourd'hui, nous allons parler des interfaces, et des interactions humains-machines. Que tout ceux qui ont un IPhone cri « Bonzaï ».

-Pardon ? S'enquit miss pâquerette.

-Quoi ? Fit il, C'est plus drôle que de lever la main, non ?

Alors, une cacophonie sans nom emplit la salle. Il partit d'un grand rire, ce qui amusa beaucoup de monde. Anna comprit. Reportant son regard sur le milieu de l'assemblée, il déclara :

-A présent, vous allez demander à « SIRI » de vous trouver des informations sur l'Afghanistan.

A ces mots, une nouvelle bouillie verbale emplit la pièce, mélange subtil de voix étudiantes, et de celle d'êtres robotiques. Ce bazar l'amusa beaucoup, et il eu l'impression d'avoir pénétré dans son cerveau : les idées y naissaient dans le même mélange métallique, illogique et brulant.

Finalement, la dernière voix robotique déclara :

-Je n'ai pas trouvé « Afghanistan » dans l'IPhone. Voulez vous rechercher sur Internet ?

-Bon, fit le hippie avec un sourire, c'est SIRI, il n'est bon à rien ! Et alors ?

-Et alors, déclara Tony sortant son téléphone de sa poche, je vais vous montrer ce que c'est qu'une vraie interface.

Posant ses doigts sur l'écran tactile, il déverrouilla le portable, et regarda des vignettes en tout genre apparaître. Sans cliquer sur rien, et regardant tous les regard se fixer sur lui avec envie, béatitude et curiosité, et déclara :

-JARVIS, qu'est-ce qu'on a sur l'Afghanistan ?

-Il me semble que vous n'êtes pas seul… Dois-je vraiment montrer les vidéos que vous savez, monsieur ?

-Euh… Tout sauf cela.

-Dans ce cas monsieur, peut être aurais-je besoin d'une surface plus étendu qu'un écran aussi réduit. Il y a beaucoup à dire.

Sans attendre, il fit un rapide mouvement du poignet, et laissa JARVIS projeter sur un mur entier tout ce qu'il y avait sur le pays en question, que ce soit sur internet, dans les journaux, dans les caméras familials, et même sur certains serveurs sécurisés.

Après lui avoir demandé de cacher le réacteur ARK, Tony regarda ses élèves qui, estomaqués, fixaient l'étrange carte tridimensionnelle qui avait envahit la pièce. Un nouveau sourire orna ses lèvres et, alors que JARVIS parlait, il replongea dans ses souvenirs.

Pourquoi avait il accepté de faire cours pendant une semaine, déjà ? Ah, si, il se souvenait. Tout cela avait commencé un mois plus tôt, quand il avait finit de soigner sa dulcinée. Il la revoyait encore dans son jogging et son tee-shirt, les cheveux en bataille, les yeux humides d'émotion. Elle lui avait mis une gifle –méritée, certes. Il n'aurait pas dut dire qu'il la préférait un peu plus chaude-, puis l'avait serré dans ses bras. C'est là qu'il avait comprit.

Tous les mots pouvaient être utilisé : un déclic, un flash, une illumination divine peut être, mais ce qu'il avait ressentit n'avait pas de comparatif. C'était fort, fusionnel, presque insultant tant c'était prenant. Ce n'était pas une envie, ni un désir, ni rien de ce genre. C'était plus fort que cela. Plus fort que JARVIS, que les astéroïdes, et qu'Extremis. Plus fort même que tout ce qui existait en ce monde, Asgardien comprit.

Revenant à la réalité, et trouvant ses élèves toujours scotchés à son hologramme, il déclara :

-Voilà ce que l'on appel un « vrai » interface. Ce n'est pas un gadget High-tech inséré dans un téléphone : c'est une intelligence artificielle à part entière, qui a son propre caractère, et ses envies. Et il faut la respecter comme tel, ce qui peut être difficile pour certaine personne.

-C'est à dire ? Demanda le rocker.

-Par exemple, est-ce que tu crois que ta grand-mère pourrait parler avec JARVIS comme nous le faisons ?

-Assurément, monsieur, mais peut être que je lui ferai un peu peur…

-La ferme, boite de conserve.

-Je ne crois pas, non, fit le rocker.

-C'est un sujet très sensible pour les scientifiques et les politiciens, avoua le génie. Par ce que, comme vous le voyez, JARVIS n'existe pas. Hors, le fait est qu'il est réel. Donc, la question est…

-… Comment faut il se comporter avec une intelligence artificielle, devina Anna.

-Très bien !

Miss pâquerette leva la main. C'était la première depuis le début du cours, et Tony trouva cela très monotone. Il décida que, à l'avenir, les gens crieraient « Bonzaï ! » si ils souhaitaient parler.

La jeune fille déclara :

-Mais nous utilisons des intelligences artificielles tout le temps, et aucune ne nous pose ce souci !

-Par ce qu'aucune n'a une carte mère agencée de tel façon qu'elle paraisse humaine, reprit il.

-Donc, devina Anna, vous voulez qu'on parle de la réaction des citoyens face à une intelligence supérieure et pourtant inférieur à la notre, car c'est nous qui l'avons créer ?

-J'ai mal au crâne, soupira le hippie.

-C'est cela, oui. Mais, comme l'a fait remarqué notre ami au deuxième rang, cette notion tient davantage de a science fiction que de la science tout court. Aussi, pour que vous ayez le temps de l'intégrer, je vous laisse converser avec JARVIS.

Cette nouvelle réjouit toute la salle. Après avoir instauré la règle du « Bonzaï » et l'avoir enseigné à JARVIS, Tony regarda les étudiants s'époumoner. L'intelligence artificielle interrogea une jeune fille du nom de Tempérance.

Elle demanda :

-Quel âge as-tu ?

-L'âge ne se lit que sur les visages, mademoiselle. Et vu que je n'en ai pas, c'est plus difficile à dire. A vous, monsieur.

-Quelle est la mission la plus dangereuse à laquelle ton maître ait participé ?

-Je dois calculer les estimations, mais il me semble que, si ce n'est pas celle de New York, alors c'est assurément d'avoir emménagé avec mademoiselle Potts.

La classe éclata de rire, et même le génie eu un sourire. La simple évocation de Pepper suffisait à le rendre heureux.

Une fille demanda :

-Parle nous de Pepper Potts.

-Le sujet est vaste… Je vous dirais simplement que c'est une jeune femme admirable, avec beaucoup de goût, et de courage. Sinon, comment supporterait elle monsieur Stark ?

A nouveau, beaucoup rire, laissant Tony repartir dans sa rêverie. Le matin même, à vrai dire. Il se revoyait ouvrant les yeux, et trouvant près de lui le visage sans défaut de la rousse, enfouit dans son oreiller. Il avait eu peur de la réveiller, mais n'avait pus résister à l'envie de l'embrasser.
Il l'avait ensuite serré contre lui, et avait laissé l'odeur de ses cheveux l'enivrer. Quelques minutes plus tard, elle avait ouvert un œil :

-Tony ? Quelle heure est-il ?

-Sept heures, mademoiselle, avait répondu JARVIS.
-Ça veut dire qu'on peut dormir encore un peu, avait il simplifié la pressant contre lui.

-Non, certainement pas ! S'était elle exclamé avec un sourire.

Se redressant, divine dans sa chemise de nuit en soie blanche, elle l'avait secoué jusqu'à ce qu'il grogne. Alors, s'asseillant à son tour, il avait posé sur elle un regard qu'il avait essayé de rendre suppliant. Mais cela n'avait pas fonctionné.

Posant un baiser sur son front, elle l'avait encouragé :

-Allez, debout super prof ! Aujourd'hui, c'est la rentrée !

-Tu es sure que ce n'est pas demain ?

-Certaine.

-Je n'ai vraiment, vraiment, vraiment aucune envie d'y aller.

-Et bien si tu n'y vas pas, avait elle déclaré avec un sourire en coin, il est possible que je n'aie pas du tout, mais du tout, du tout envie qu'on concrétise le projet.

Cela l'avait décidé. Il tenait bien trop à ce projet pour laisser quelques primates bourrés d'hormones l'empêcher de le réaliser. Il s'était levé, sous la menace, et était revenu de la salle de bain habillé, lavé, et rasé de près.

S'approchant de la jeune femme, il l'avait prise par les hanches, et avait sentit ses lèvres se poser sur les siennes. Après cette rapide étreinte, elle l'avait dévisagé puis, satisfaite, avait déclarer :

-C'est parfait.

-Je fais vraiment cela par amour…

-Pour moi ? Avait elle ironisé.

-Tu aurais aimé m'avoir comme prof à la Fac ?

-Oh que non !

-Pourquoi ? S'était il enquit. Par ce que je vais être mauvais ?
-Tu vas être génial, lui prédit elle.

A ces mots, il avait tourné des talons, et était descendu au premier. Avant qu'il ne soit en bas des escaliers, Pepper avait appelé, depuis la première marche :

-Tony ?

-Oui ? Avait il fait se retournant.

Il l'avait trouvé dans sa superbe nuisette, légèrement penchée en avant, un grand sourire aux lèvres. Ses yeux luisaient d'amusement :

-Si je n'aurai pas voulu de toi en prof à la Fac, c'est par ce que je n'aurai pas pus résister à l'envie de me jeter sur toi.

-Hum… Je m'en doutais.

Revenant à son cours, il consulta sa montre, et regarda ses élèves jouer avec JARVIS. Le plus grand sujet de recherche semblait être Pepper. Sans savoir si cela lui ferait plaisir, il ordonna :

-JARVIS, disparaît.

-Bien, monsieur.

A ces mots, l'écran disparu, revenant dans le petit boitier noir qu'était le téléphone d'Anthony Stark. Celui-ci regarda ses élèves qui, déçus poussaient de long soupir. Une jeune fille, châtain et enrobée, s'exclama :

-Bonzaï ! Il est sympa, ce type. On le reverra souvent ?

-C'est exactement là que je voulais en venir, avoua Tony.

Personne ne sembla comprendre. Tentant de trouver les mots justes –ce qu'il n'avait jamais été capable de faire de sa vie entière-, le génie resta silencieux un moment. Dans son esprit, les idées filaient, sans qu'elles ne soient toutes bonnes. Certaines parlaient d'armure, d'autre de Pepper, d'autre de Rhodey, et très peu de son cours. Pourtant, il devait se concentrer.

Finalement, il murmura :

-L'être avec qui vous avez dialogué, la chose avec qui vous avez plaisanté et rie…

-JARVIS, simplifia le hippie.

-… n'existe pas.

Il y eu un silence, et il sut avoir touché exactement là où il le désirait. Un sourire aurait put étirer ses lèvres, mais il le retint. Ce qu'il allait expliquer était complexe, et demandait une grande concentration.

Il expliqua :

-Ce que nous appelons JARVIS n'est qu'un peu d'électricité, et des fils de cuivre. Ce n'est pas un être au sens où nous l'entendons. C'est quelque chose d'inexistant, à vrai dire, et sympathiser avec lui revient à se prendre d'amitié pour une lampe de poche…

-Monsieur, signala l'intelligence, vous exagérez.

-Ce que j'essai de vous faire comprendre, reprit il, est que nous ne pouvons pas avoir de JARVIS dans chaque téléphone, car personne ne saurait comment réagir face à eux…

La cloche retentit, et c'est avec un regret marqué que les élèves quittèrent la salle. Dans l'esprit du génie, ces mots résonnaient : « Car personne ne saurait comment réagir face à eux ». Bizarrement, elle non plus n'avait pas trop sus comment réagir. Etait-ce un bien ? Un mal ? Il ne savait pas. Il était un peu comme une grand-mère devant JARVIS, dans l'attente qu'on lui explique comment cela fonctionnait.

Il n'avait aucune idée des mécanismes de fonctionnement du cerveau féminin, mais une chose était certaine si elle l'avait envoyé ici, il devait il y avoir une raison. Et il priait corps et âme pour cela soit bon signe pour son projet.