Assis au bord de la cour de sa division, il se mit à penser aux points communs entre ces deux jours si spéciaux :
-Ces gouttelettes rouges à coté de ce rose, si unique en son genre.
-Ce sourire empli de joie mais, aussi, d'un peu de tristesse, sans pour autant montrer le moindre signe de douleur quoiqu'il lui soit arrivé.
-Ces grands yeux rivés sur la scène de bataille où sa place, de l'avis général, n'était pas.
Mais il songea également qu'on pouvait y voir des différences :
-A sa venue, sa vie si vide s'était remplie petit à petit, alors que maintenant, sa vie, si bien remplie, s'était vidée d'un coup.
-Son corps, bien que perpétuellement agité, le calmait par son aura chaude et douce, mais à présent, ce corps immobile, au contraire, le perturbait par sa froideur.
-Une étincelle était née dans son regard ce jour la et s'était éteinte aujourd'hui, tout comme dans son cœur à lui.
Doucement, il sortit de ses pensées, écoutant ses hommes s'entraîner. Malgré les chocs répétés des zanpakuto, une sorte de silence avait pris place. Une pensée lui vint alors.
« Son rire et sa voix ne rempliront plus ni ces murs ni nos cœurs. »
Il comprit alors que ce silence était celui de huit mille torrents se tarissant soudainement. Une larme unique coula sur sa joue.
« Adieu, gamine. »
