Autrice: mwa, Lilybulle

Crédits: persos à l'auteur de Gravitation sauf certains un peu plus tard.

Note: je republie cette fic sur ce site et j'espère qu'elle sera plus lu que sur l'autre.


Yuki se réveilla mais ne vit pas son amant près de lui. Il se leva et sentit l'odeur du petit-déjeuner. Il entra dans la cuisine où du café et des croissants l'attendaient. Toujours pas de Shuishi en vue. L'écrivain prit une tasse et une brioche et alla dans le salon. Le chanteur était là, assis sur le rebord de la fenêtre, regardant au loin.

- Yuki : Shindô ?

Pas de réponse.

- Yuki : (s'approchant) Shuishi ?

Pas de réponse. Ceci l'énerva. Il posa sa tasse et secoua l'épaule de son amant, qui se retourna. Ses yeux violets étaient sombres.

- Shuishi : désolé Yuki, je ne t'avais pas entendu. J'espère que le petit déjeuner t'a plu.

L'écrivain ne savait pas quoi dire. Il n'avait jamais vu, en dix mois, de telles ombres dans le regard du chanteur.

- Yuki : ça va ?

- Shuishi : ne t'inquiète pas Yuki, tu as mieux à faire.

Le blond était sidéré. Le chanteur n'était jamais aussi calme et mélancolique. Il aurait tout donné pour le voir s'agiter de partout. Au lieu de ça, Shuishi retourna ses yeux vers le dehors. Son esprit semblait être à des kilomètres d'ici. Yuki partit s'habiller.

- Shuishi : je sors. Ne te dérange pas, je ferme la porte. A plus tard.

L'écrivain accourut mais il était déjà partit. Le blond se demandait ce que son amant pouvait avoir. Peut-être l'avait-il encore blessé ? Non, il le saurait. Là, Shuishi était paisible et perdu dans ses pensées. C'était inquiétant.

Un peu plus tard.

On sonna et Yuki ouvrit la porte.

- Yuki : tu veux quoi Hiro ?

- Hiro : m'assurer que Shuishi était bien chez toi.

- Yuki : il est sortit.

- Hiro : (inquiet et surpris) quoi ? Dans son état ? Tu plaisantes ?

- Yuki : (regard tueur) non. De plus, j'aimerais beaucoup savoir pourquoi il est si étrange aujourd'hui ?

- Hiro : (soupirs) j'aimerais que tu ailles le chercher. J'ai peur qu'il fasse une bêtise et moi, il ne m'écoutera pas cette année. Je m'en remet à toi.

- Yuki : (déboussolé) une bêtise ?? Où est il ?

- Hiro : au cimetière à trois rues d'ici… Dépêche toi. Je compte sur toi.

Le guitariste s'en alla, laissant un écrivain perplexe. Malgré tout, Yuki se dépêcha de prendre sa voiture. Shuishi l'avait sauvé à New-York, il devait en faire de même. Il refusait de le perdre.

Il gara sa Mercédes et poussa le grillage rouillé du cimetière. Il faisait froid et un vent glacial soufflait de temps à autre. Nous étions le cinq novembre. Des corbeaux chantaient leurs cris lugubres. Et après avoir déambulé à travers un dédale de pierres tombales, Yuki aperçut des cheveux roses. Son amant était allongé devant une tombe. Il s'était endormi malgré la température. L'écrivain s'agenouilla et lut l'inscription : « Aya et Paolo Della Nova reposent ici. » Il ne savait pas qui c'était. Il réveilla le jeune homme frigorifié.

- Shuishi : Yuki ? Ici ?

Il avait du mal à parler.

- Yuki : on rentre, tu vas attraper froid.

Il le prit dans ses bras et le porta jusqu'à sa voiture. Une fois chez eux, il mit au lit, une petite boule rose endormie et tremblante.

- Shuishi : (délirant dans son sommeil) c'est pas moi ! c'est pas notre faute !

Yuki s'assit près de lui et lui caressa la joue. Il était inquiet même s'il avait du mal à l'avouer.

- Shuishi : (tremble et s'agite) attention !!!! Non !!!!!!

- Yuki : réveille toi, tu fais un cauchemar !!

Il le secoua un peu et il ouvrit les yeux.

- Shuishi : (il pleure) Yuki ? Tu m'as ramené ?

- Yuki : oui, baka. Tu as faillit mourir gelé.

- Shuishi : ça n'avait pas d'importance tu sais. J'aurais continuer à t'aimer.

- Yuki : (s'énervant) oui, ça a de l'importance !!! Ne refais plus une chose aussi stupide !

- Shuishi : pardon mon Yuki, je ne voulais pas t'embêter.

- Yuki : c'est bon. Calme-toi et explique moi ce qui t'arrive, surtout qu'Hiro à l'air au courant. C'est lui qui m'a prévenu.

- Shuishi : (faible sourire) J'aime pas le cinq novembre. Je te raconterais, mais demain. Ca sera plus facile.

Il replongea dans le sommeil avant d'avoir pu en dire plus.

Yuki se leva et couvrit son amant. Il se demandait ce qu'il allait découvrir.

Ailleurs. Une silhouette s'approchait de l'appartement de Yuki Eiri.

- ???: je viens te saluer mon cher Shuishi…