Disclaimer 1 : La licence Teen Titans, son univers et ses personnages sont la propriété de DC Comics et de leurs ayant-droits. Aucun profit n'est fait sur cette fiction.
Disclaimer 2 : Cette fiction est l'œuvre de EmaniaHilel disponible en version originale non-intégrale sur ce site sous le titre Just a game. Je ne suis donc qu'un humble traducteur.
Avertissement :
Cette fiction est réservée à un public averti (16 ans et plus)
Ce chapitre est scindé en deux blocs séparés par une série de "x" en italique. La deuxième partie se montre plus explicite. Vous voilà prévenu.
Auteur : EmaniaHilel
Traduit de l'américain par Frank Black 6
Un simple jeu
Chapitre Premier
Touche moi
D'après le thème n°2 de la communauté 30Lemons de Livejournal.
« Touche moi / Rappelle moi qui je suis. »
Touch me, Stanley Kunitz
« Allez, arrête avec ça ! »
Raven ne posa pas son regard sur lui, elle semblait même ne pas respirer. En fait, elle semblait essayer de se rassurer en faisant abstraction de ce qui l'entourait.
« Tu es beaucoup plus dérangé que ce que je m'étais imaginé, lui répondit elle d'une voix monocorde, comme si elle était en train de lui donner la date. »
Il rit mais sous cape, juste assez fort pour que Raven, qui était assise à côté de lui, l'entende.
« Ben, tu as perdu le pari, pas vrai ? lui rappela-t-il en jetant un rapide coup d'œil en direction de ce qu'elle fixait du regard.
- Et je suis là… Maintenant, laisse moi tranquille que je puisse faire l'impasse là -dessus et oublier. »
Robin émit un petit son sifflant pour signifier un agacement taquin :
« Je n'aurais jamais cru que tu sois hypersensible à ce point. »
Elle se moqua de ce qu'il venait de dire mais ne tourna pas son regard vers lui.
« D'accord, pas sensible donc… »
Il fit mine de réfléchir :
« … prude, peut-être ? »
Elle regarda presque dans sa direction, ce mouvement avait été instinctif mais se ressaisissant juste à temps, la jeune femme parvint à s'arrêter et son visage ne bougea pas de plus d'un centimètre.
« Pas prude, entendu… admit Robin en se rapprochant d'elle afin de pouvoir parler d'une voix plus basse tout en étant encore entendu… »
Une compromis pratique face à un nouveau couple qui s'avançait dans l'allée juste devant eux.
Même si elle n'avait pas quitté du regard le point qu'elle fixait depuis dix minutes, Raven était consciente de l'arrivée de ce nouveau couple qui, bien qu'assis à une distance raisonnable de leurs propres places, était toujours un peu trop près à son goût : son corps exprima son malaise… très légèrement. Le mouvement n'était pas assez fort pour être remarqué dans l'obscurité environnante mais suffisant pour que lui, si proche d'elle, le distingue.
Il savait qu'il était près d'elle… tellement près qu'il avait pu capter cette réaction qu'il avait anticipé depuis l'issue de ce pari qui était l'origine de tout cela. Il avait simplement dû la pousser à bout. Peu importe les moyens qu'il avait employé, ceux-ci c'étaient montrés très efficaces, elle avait relevé le défi puis avait abandonné : parier et honorer ou rompre l'accord et se déshonorer.
« Ton regard est fixe et plutôt intense, murmura Robin qui était si près de son oreille qu'il pouvait sentir la chaleur qui se dégageait de sa peau. Tu n'attends plus que ça, peut-être ? »
Il regardait « ça » tandis qu'elle déglutissait puis sourit en sachant qu'elle essayait de trouver une réponse. Il comprit qu'il avait visé juste.
« Qui aurait deviné que tu étais aussi pervers ? demanda-t-elle dans un égal murmure. »
Il rit de plus belle, respirant son parfum. S'il ne se passait rien d'autre, pensait-il, il aurait au moins ce souvenir-là. Il l'entendait à sa voix, peu importe comment… il y avait une petite partie d'elle qui appréciait ce qui se passait. Et même dans l'hypothèse où elle ne voudrait plus jamais revivre cette expérience, elle ne l'oublierait pas.
« J'essaie juste de faire ton éducation, lui susurra-t-il en observant la réaction qui se formait sur la peau de sa voisine au contact de son souffle chaud.
- Hah, bredouilla-t-elle, faire mon éducation ? »
Elle se pencha davantage vers lui… inconsciemment peut-être.
« Mm, répondit-il sur une intonation affirmative. »
Ils étaient tellement proches à présent, il aurait pu se pencher encore un tout petit peu et la toucher mais cela faisait partie du jeu… des règles qu'elle avait établie, il pouvait la pousser aussi loin qu'il le voulait tant qu'il les respectait.
« Tu as dit que tu n'étais jamais venue dans un de ces lieux, c'est bien ça ?
- Je n'ai jamais été mordu par un serpent non plus, ajouta-t-elle. Tu aimerais faire mon éducation dans ce sens là également ? »
Elle le regardait en coin à présent et elle était parfaitement consciente de la proximité entre leurs corps ; sa nonchalance apparente était trahie par l'aspect de sa peau.
« Il n'y a pas de poison dans cette histoire, rétorqua-t-il avec assurance, simplement un petit fruit défendu. »
Elle était tellement impliquée dans cette conversation qu'elle sursauta lorsque l'écran s'alluma alors qu'elle n'avait pourtant pas cessé de le fixer avec attention.
« Tu verras, c'est pas si méchant… lui affirma-t-il, d'une voix toujours claire, presqu'apaisante même, malgré le bruit du générique d'introduction. En fait, c'est plutôt marrant parfois… »
Elle expira.
« Ce n'est pas le film qui m'inquiète, lui répondit-elle d'une voix vraiment basse bougeant à peine les lèvres pour s'exprimer.
- Non ? s'enquit-il, visiblement incrédule. »
Elle déplaça finalement ses yeux qui perçaient la pénombre pour parcourir du regard les masses grossières alignées dans les rangées ténébreuses comme si elle était capable de les discerner en dépit de l'obscurité ambiante :
« C'est le public.
- Je te protègerai, jura-t-il solennellement. »
Elle se tourna enfin dans sa direction mais ne parvint pas à achever le dernier quart de son mouvement tellement Robin était proche d'elle ; comme la pièce, les yeux de Raven étaient un puits de ténèbres sans fond :
« Toi ? demanda-t-elle tandis que leur regards se rencontraient. Tu fais partie du problème. »
La réponse du jeune homme fut interrompue par la voix saccadée de l'actrice à l'écran et ses yeux, comme ceux de sa voisine, s'abandonnèrent momentanément à observer la scène. Mais elle bougea alors, le mouvement d'une tierce personne dans la salle venait de s'exprimer sous la forme d'une contorsion au travers de Raven mais cette agitation était des plus naturelles chez Raven.
Les images à l'écran ne faisait rien à Robin… Elles n'avaient jamais eu d'effet… Il pouvait percevoir la simulation derrière tout ça et cela ne l'avait jamais excité mais depuis leur conversation qui avait presque démarrée de manière innocente durant une partie d'échecs et pendant laquelle elle avait reconnu n'avoir jamais vu un film de ce genre, une idée avait germé dans son esprit et n'avait plus voulu le quitter.
Comment réagirait Raven - tellement connue pour son impassibilité glaciale - en regardant un film « cochon » ?
Il n' imaginait pas une seconde que le film en lui-même l'exciterait mais il s'était laissé dire que lui faire regarder ce genre de programmes avec lui la stimulerait peut-être d'une certaine façon. L'idée lui était même venue que regarder cela en public révèlerait un aspect ou un autre de son désir sexuel refoulé mais il n'avait pas penser à prendre en considération les autres membres du public dont les agissements pouvaient avoir une répercussion sur elle.
Il l'observait tandis qu'elle conservait la tête fixe et en avant mais ses yeux, même dans la pénombre, il pouvait voir que ses yeux se détachaient de l'écran pour observer les masses obscures et mouvantes autour d'eux. Il faisait trop noir pour pouvoir voir distinctement ce que les couples fabriquaient, même le couple le plus proche de leur places : les derniers à s'être installés ; il était certain cependant que les sons et les images du film étaient suffisants pour nourrir son imaginaire au sujet de ce que les spectateurs pouvaient être en train de faire.
Sa respiration se coupa un bref instant et elle sembla davantage mal à l'aise, il lui était de plus en plus difficile de rester assise et immobile.
« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il, l'air innocent. »
Il était si proche d'elle que ses lèvres effleurèrent sa peau de manière irréelle.
Elle s'agita à nouveau un peu puis fit une grimace presque imperceptible à l'égard d'une sensation qu'elle seule avait pu éprouver mais dont il pouvait sacrément bien deviner la nature.
« Rien, répondit-elle, la gorge serrée. »
Il tendit une main vers Raven et cette dernière ferma les yeux comme si elle s'attendait à ce qu'il la frappe. Il se figea à quelques centimètres de son bras et elle soupira comme si elle avait retenu sa respiration. Elle n'était absolument pas décontractée, elle s'enfonçait dans le dossier du siège, les muscles tendus et les mains crispaient sur les accoudoirs avec une telle force qu'il était certain que si il pouvait les voir dans l'obscurités, les articulations de ses mains seraient blanches.
Des gémissements et des cris de protagonistes essoufflés sortaient de l'écran, se répercutant autour d'eux par le biais du système sonore d'une excellente et surprenante qualité. Raven prit une inspiration brusque, ouvrant les yeux comme si elle avait vu quelque chose qui l'avait choqué malgré ses paupières closes.
« Ne me touches pas, lança-t-elle d'une voix essoufflée et presque suppliante, terrorisée. »
Le son de sa voix le désarçonna presque. De quoi avait-elle peur ? Il semblait qu'elle livrait bataille contre des sortes de démons intérieurs et il ne pouvait pas croire qu'elle était à ce point effrayée par le sentiment d'excitation, que c'était cela qu'elle combattait avec une telle vigueur qu'elle semblait vraiment en souffrir.
« Pourquoi as-tu si peur ? murmura-t-il, son souffle réchauffant l'intérieur de l'oreille de la jeune femme qui ferma à nouveau les yeux comme si elle avait mal. »
Quelque chose n'allait pas, comprit Robin, elle ne réagissait de la manière qu'il avait imaginé.
Sa respiration se transforma en petits halètements comme si elle commençait à éprouver des difficultés à respirer ; bien qu'il était inquiet pour elle, la vue qu'il avait d'elle, luttant pour garder le contrôle, de petites perles de sueurs se formant sur son front, les lèvres rouges, légèrement humides, enflées à l'endroit où elles les avaient mordues, l'amena vers d'autres pensées. Elle le regardait comme si elle était au cœur de la tourmente passionnelle. Logiquement, cela n'avait pas de sens.
« Raven, chuchota-t-il. »
Elle réagit à sa voix comme si il l'avait touchée à un endroit intime et voyant cela, Robin dut déglutir avant de pouvoir continuer :
« Est-ce que quelque chose te fait souffrir ?
- Oui, répondit elle d'un souffle court. »
Il tendit la main vers elle et Raven ouvrit ses yeux d'un coup pour le foudroyer du regard. Il y avait, dans ses yeux, un sentiment totalement confus : il y avait là de la peur, le genre de peur qu'il avait seulement pu lire dans son regard lorsqu'elle avait perdu le contrôle de ses pouvoirs à cause de la magie que Malchior lui avait enseigné et qu'elle avait presque tuée la petite fille à Cardiac mais ce qui était encore plus étrange mais qui était indéniable, il y avait aussi du plaisir dans ses yeux. Elle ne le fixait pas mais le regardait quand même. La peur transparaissait dans ses yeux mais ils imploraient aussi le soulagement.
Il tendit une main, avec hésitation, voulant la réconforter ou apaiser sa douleur mais ne sachant comment s'y prendre. Il ne la toucha cependant pas… Il ne pouvait pas. C'était la règle que Raven avait établi. Et il devait la respecter à moins que et/ou jusqu'à ce qu'elle lui donne son accord pour la rompre.
Elle ferma les yeux et haleta, son souffle se perdant dieu sait où et cela prit du sens lorsqu'elle laissa échapper un gémissement en même temps que le voisin le plus proche, il comprit enfin.
Il s'approcha d'elle :
« Raven, commença-t-il mais sa voix la fit réagir comme si il l'avait touché. »
Bien qu'il était inquiet à son sujet, navré de l'avoir mis dans une telle situation, il ne pouvait empêcher son rythme cardiaque de s'affoler en retour.
Il n'avait jamais pensé voir Raven dans un tel état et il haïssait cette partie de lui-même qui était heureux de l'observer ainsi…. très heureux.
« Qu'est-ce que je peux faire ? reprit-il en susurrant à nouveau à son oreille, Raven ? »
A l'entente de son prénom, sa voix se brisa tandis qu'elle put à peine se contenir.
« Ah ! »
Puis elle le regarda. Raven semblait tellement souffrir que Robin songea à l'aider à se lever et à l'emmener dehors mais avant qu'il n'ait pu bouger ou ordonner à son corps de commencer à bouger, elle tendit la main vers lui puis se crispa sur son poignet.
Au moment où leur peaux se touchèrent, elle laissa échapper un cri, sa voix fut couverte par les haut-parleurs de la salle lorsque la femme du film sembla faire écho à sa voix. Telle une inondation, la vague de plaisir l'envahit, le poussant jusqu'aux limites de sa maîtrise personnelle et le submergeant presque. Il soupira tandis que le plaisir à l'état pur déclinait, il put à nouveau penser, entendre, être présent mais la main sur son poignet était chaude et semblait brûler et à présent, il n'envisageait même pas de l'enlever.
« Robin, souffla-t-elle en plantant ses ongles dans la peau du jeune homme. Je ne peux pas supporter ça plus longtemps, poursuivit-elle entre deux halètements. Combats-moi… »
Il comprit, quelque part dans un petit recoin de son cerveau qui fonctionnait encore, qu'elle avait fait appel à une puissance de volonté considérable pour le protéger de ces sensations, qu'elle était en train de lui demander de l'aider à les contrôler mais il ne voulut soudain pas le faire.
« Non, répliqua-t-il à bout de souffle. »
Elle inspira comme si elle manquait d'air :
« S'il te plaît… »
Il y avait des sanglots dans sa voix.
Il pouvait sentir les émotions s'exfiltrer de son corps comme le brouillard s'infiltre sous une porte, il ressentait la peur et l'embarras mais aussi le plaisir. Le besoin. Et il ne lui refusait pas.
« Laisse moi tout ressentir, lui demanda-t-il. Partage ça avec moi, continua-t-il d'un murmure à son oreille. Abandonne toi. »
Elle secoua la tête et ferma ses paupières :
« Non. »
Elle pleurait presque à présent.
« Non… »
Il sentait qu'elle luttait contre elle-même et cela lui était douloureux. Il savait que l'unique issue à la douleur était de se laisser conduire par le plaisir et il le savait parce qu'elle le savait. Bien qu'il comprenait pourquoi elle luttait, il ne pouvait rester là à la regarder faire. Il voulait qu'elle sache qu'il voulait l'aider. Il voulait qu'elle sache qu'il ne fallait pas qu'elle estime qu'il ne se maîtrisait pas, qu'il n'était pas lui-même lorsqu'il lui avait demandé ce qu'il pouvait faire pour l'aider. Il voulait qu'elle sache que c'était elle qu'il voulait. Il se pencha vers elle, respirant profondément son parfum dont l'odeur semblait s'être amplifié par quelque moyen que ce soit. Elle sentait la vanille et la lavande… et le sexe. Cette odeur enivrante, précieuse, cela pouvait être tellement de choses différentes et maintenant, elle ne correspondait plus qu'à un seul arôme.
« Je veux t'aider, Raven, déclara-t-il, la gorge serrée. »
Quelque part quelques rangées en dessous d'eux, de doux soupirs et gémissements se faisaient entendre, faisant écho aux cris beaucoup plus bruyants à l'écran. Raven tressaillit comme si elle avait été frappée, sa tête tombant en arrière comme si elle était trop lourde pour qu'elle puisse la soutenir. Robin ressentait les plus infimes extrémités du plaisir contre lequel elle luttait et cela le rendait dingue. Sa poitrine se souleva, ses délicieux seins se dessinant sous le T-shirt qu'elle portait, en leur centre les petits tétons durcis attirèrent son regard d'un coup. Elle arqua son dos et ses mamelons se trouvèrent si près de lui qu'il n'aurait eu qu'à bouger de quelques millimètres pour les toucher. Mais cela allait à l'encontre des règles et il ne voulait rien faire qu'elle pourrait regretter plus tard, il se mordit donc la lèvre et se crispa sur l'accoudoir, la main de la jeune femme enserrant son poignet, et essaya d'enrayer l'excitation qui le gagnait.
« Laisse-moi t'aider, Raven… murmura-t-il près d'elle. Laisse-moi te toucher. »
Raven, pour sa part, se sentait envahi par une crue de plaisir, hors de contrôle et se savait incapable de continuer à la contenir jusqu'à son apaisement. Elle ressentit les vagues de plaisirs provenant des personnes alentour comme si ces sensations étaient siennes ; la sensation de cette main sur son sein, la sensation de cette douceur soyeuse contre ses lèvres et la sensuelle humidité à l'endroit le plus intime qui soit, tout cela en une seule fois. C'était une torture. Le film en lui-même ne lui faisait rien mais la réaction des personnes présentes autour d'elle, les sentiments et le besoin et le désir, sans aucune retenue dans leurs émotions, cela avait déchiré les remparts de son esprit comme du papier.
Elle essaya de les repousser, d'ignorer ces sensations que les autres autour d'elles lui faisaient éprouver mais c'était comme essayer de repousser un raz-de-marée. Et Robin… Les sentiments de Robin arrivèrent à la manière d'un courant sous-jacent, la submergeant comme une marée ascendante. Il était tellement prêt à le faire. Il le voulait tellement. Il la voulait. Et à présent, il essayait de se retenir. Elle ne l'arrêterait pas, qu'importe ce qu'il ferait à ce stade, pour peu que cela la soulage…. Avec tant de personnes en proie à tant d'états d'excitation différents, elle ne pouvait trouver satisfaction. C'était comme chercher un rebord et être tiré en arrière à chaque fois que l'on est sur le point de toucher à la glorieuse libération. Puis de tout devoir recommencer au début.
Elle était en train de devenir dingue.
« Raven… »
La voix de Robin dans son oreille, sa promesse de la libérer. Elle savait qu'ils le regretteraient certainement par la suite, qu'il ressentait le ressac de ses propres émotions, qu'ils auraient de la chance si leur amitié survivait à cela mais elle savait aussi que seul le toucher d'une personne réelle, le contact de la peau de cette dernière contre la sienne serait suffisant pour la libérer de son obsession… Seul Robin pouvait la libérer à présent ; elle était dans un tel état qu'elle se fichait des conséquences que pourraient avoir cette décision.
« Oui, soupira-t-elle, s'il te plaît…
- S'il te plaît quoi ? insista-t-il. Tu dois le dire, Raven. »
Elle ouvrit les yeux et verrouilla son regard sur celui du jeune homme :
« Touche moi. »
Robin n'eut pas besoin d'une autre invitation.
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Sous le toucher de Robin qui se précisait, la sensation d'un plaisir pur et vierge se concentra en elle seule et suffit à lui arracher un cri. Ce dernier semblait transcrire quelque chose de semblable à une douleur, toutefois elle avait trop attendu cela pour que ce soit de la douleur qui s'exprimait dans les circonstances actuelles. Elle était toujours trop désorientée par le plaisir qu'elle éprouvait pour déterminer avec exactitude ce que Robin lui avait fait. Il fit alors pivoter ses doigts et elle comprit avec précision ce qu'il était en train de faire. A nouveau, elle poussa un cri mais il posa ses lèvres contre les siennes et l'étouffa dans sa bouche, le savourant un peu avant de l'avaler comme il s'agissait d'une friandise. Les doigts de Robin jouaient avec l'intimité de Raven de la même façon qu'il s'amusait avec sa langue, il l'encourageait à produire un autre bruit comme un enfant réclame une sucette.
Raven ne ressentait à présent que le plaisir de son partenaire, son seul désir, ses mains, ses lèvres qui lui arrachèrent d'abord un soupir par leur douceur puis un gémissement.
Elle s'agita sous ses caresses et réprima un petit cri lorsque sa bouche commença à mordiller et à à sucer dans un même geste la peau de son cou et de ses épaules soudainement dévoilée à son regard, provoquant de petits frissons de plaisir qui ondulèrent à travers son corps.
Raven avait vraiment dû s'agiter avec une trop grande force car c'était maintenant la main de Robin qu'elle tenait fermement plus tôt qui la maintenait immobile.
Elle était si proche de lui qu'elle ne se souciait pas le moins du monde de la poigne de fer de Robin qui lui immobilisait le bras, son souffle chaud précéda de quelques secondes le contact de ses lèvres contre ses seins, couverts par son T-shirt. Elle poussa un gémissement lorsque ses dents pincèrent, avec une douceur toujours égale, son mamelon durci.
Elle prit appui sur ses mains, cherchant inconsciemment à enfoncer davantage son mamelon dans sa bouche, cherchant à le ramener encore plus près d'elle mais les limites contraignantes du siège sur lequel elle était assise l'en empêchait, elle ne pouvait que s'offrir à lui et attendre.
« Robin, murmura-t-elle la gorge serrée. »
Il leva les yeux et croisa son regard, un sourire cruel se dessinait sur ses traits d'habitude angéliques :
« Oui, Raven ? s'enquit-il. »
Sa voix était profonde et emplie d'émotion.
Elle passa sa main libre dans les cheveux du jeune homme et l'obligea à relever la tête pour lui faire face.
« Vas-y . »
Il sourit et se pencha en avant pour taquiner les lèvres de la jeune femme en les mordillant avec douceur puis en les léchant jusqu'à lui arracher un léger gémissement en récompense.
« Le film dure encore une heure et demie, Raven, susurra-t-il à sa voisine, lèvres contre lèvres. »
Le pouce de Robin caressa son clitoris et elle laissa échapper une exclamation de surprise en resserrant dans un mouvement convulsif sa prise sur la chevelure de son partenaire. Celui-ci inspira brusquement par la bouche, laissant l'air passer entre ses dents serrées, il ne chercha toutefois pas à échapper à la poigne de la jeune femme. Elle était tellement trempée, tellement excitée, certainement autant que lui l'était, mais aussi forte que soit la tentation, il ne ferait pas le prochain pas tant qu'elle ne serait pas définitivement prête. Enivrée par l'extase et la passion des autres, ce n'était le bon moment pour elle de décider si elle voulait le sentir en elle.
Elle se frotta contre lui, essayant de le mener là où elle avait besoin de lui, cherchant cet endroit en suivant son instinct, mais ne le trouvant pas.
« Qu'est-ce que tu veux, Raven ? lui demanda-t-il à l'oreille d'une voix rauque, de quoi as-tu besoin ? »
Un gémissement lui échappa mais elle se mordit les lèvres pour s'empêcher de lui répondre quoique ce soit comme une promesse ou une proposition contre sa libération. Elle savait qu'il voulait qu'elle le lui demande… peut-être même qu'elle le supplie. Elle désirait tellement qu'il l'amène, qu'il lui fasse dépasser les cimes du plaisir qu'elle se moquait presque du fait qu'elle n'avait jamais quémandé quoique ce soit durant toute sa vie.
Ses mains s'immobilisèrent et elle redevint soudain consciente du public qui les entourait était toujours aussi vivant qu'au tout début du problème, elle avait simplement cessé de ressentir la pression qui émanait d'eux à partir du moment où Robin l'avait touchée. Elle avait éprouvée leur besoin, leur plaisir et leur soulagement avec la même appréciation que quelqu'un qui juge la chaleur du soleil agréable lorsqu'il est à l'ombre mais lorsque Robin s'arrêta… lorsqu'il s'arrêta, elle put à nouveau les ressentir et comprit qu'elle risquait de se noyer sous cette vague. Elle saisit avec fermeté les épaules du jeune homme, le pressant davantage contre son corps comme si il était la seule chose pouvant lui permettre de ne pas sombrer dans cet océan.
« Ne t'arrêtes pas, soupira-t-elle à bout de souffle. »
Il la pinça avec ses doigts, lui soutirant un nouveau gémissement puis s'arrêta une nouvelle fois en levant le regard dans sa direction :
« Sinon quoi ? questionna-t-il. »
Elle le regarda et il vit dans ses yeux l'étincelle qu'il assimilait sans équivoque à celle qui animait habituellement ceux de Raven. Il y avait un indicible « autre truc » dans ces pupilles couleur lavande et il sentit une vague de passion le submergeait lorsqu'il le reconnut… lorsqu'il la reconnut. Malgré la vue particulièrement aguicheuse de ces pupilles dilatées, assombries par le désir, la Raven qu'il connaissait était là… il le sentait. Il n'avait pas réalisé à quel point il redoutait qu'il ne s'agisse pas de la jeune femme sous le désir et le besoin mais c'était bien elle. Il avait également oublié que ses cheveux étaient toujours à portée évidente de la main de Raven jusqu'à ce que celle-ci les empoignent à nouveau et tirent dessus, pas suffisamment pour qu'il arrête de détailler avec envie toutes les parties de son corps mais assez pour lui rappeler où ils se trouvaient. Il se releva de lui-même jusqu'à ce que leurs visages ne soit plus qu'à quelques centimètres d'écart :
« C'était quoi ça, Raven ? demanda-t-il en agaçant les lèvres de l'intéressée avec autant de douceur qu'il en avait dispensé depuis le début.
- Laisse moi dans cet état et tu le regretteras, lui jura-t-elle dans un murmure, lèvres contre lèvres. »
Il rit puis lui rétorqua d'une voix qui la fit frissonner :
« Enfin, est-ce que l'on demande quelque chose à quelqu'un de cette manière ?
- Robin…, lui répondit-elle en guise d'avertissement.
- Dis… »
Il embrassa la courbe de son cou puis continua :
« … S'il te plaît.
- Non. »
Elle luttait encore pour garder un semblant de contrôle, elle l'avait déjà supplié davantage en un nuit qu'elle ne l'avait fait durant tout le reste de son existence en général.
Il retira sa main de l'intimité de la jeune femme en la laissant glisser dessus une ultime fois puis l'amena entre leurs deux visages. Il fixait la mouille sur ses doigts comme si c'était la première fois qu'il voyait cette substance bien qu'elle était certaine que ce n'était pas sa première fois.
« Robin, grommela-t-elle en le tirant vers elle. »
Il leva les yeux vers elle, ferma les paupières et lentement, avec une telle nonchalance, il amena sa main jusqu'à ses lèvres…
Raven sentit son estomac se nouer tandis qu'elle l'observait en train de se lécher les doigts comme si ceux-ci étaient recouverts d'une sorte de friandise. Elle poussa malgré elle un gémissement, elle s'agita et maudit la sensation d'humidité qu'elle éprouvait entre les jambes. Elle libéra la chevelure du jeune homme et laissa serpenter sa main dans l'espoir de finir elle-même le travail.
Robin anticipa le mouvement et emprisonna ses mains dans l'une des siennes :
« Ah-ah… soupira-t-il d'un air joueur. »
Elle lutta contre sa prise durant un moment.
« Robin ! s'exclama-t-elle brutalement.
- Je peux encore tenir, lui susurra-t-il en se penchant pour parcourir la distance qui restait entre leurs lèvres. »
Celles-ci se rencontrèrent et elle put découvrir son propre arôme sur ses lèvres alors même qu'elle goûtait l'essence de Robin. A chaque instant qui passait, il l'embrassait comme si il pouvait ne faire plus qu'un avec elle si ses efforts étaient suffisants. Il semblait ne plus avoir jamais besoin de reprendre sa respiration tandis qu'il explorait sa bouche, comme si il avait toute l'éternité devant lui. On ne l'avait jamais embrassée avec une telle minutie. Jamais un baiser ne lui avait donné la sensation que son partenaire touchait, palpait et embrassait les autres parties de son corps par un simple contact. Lorsque le baiser se rompit finalement, Robin était à bout de souffle.
« Et toi ?
- Non, lui répondit-elle entre ses dents. »
Elle était également à bout de souffle. Jamais elle ne s'était sentie aussi entière que lorsque Robin la touchait. C'était actuellement quelque chose de supérieur à l'atteinte de l'orgasme. Elle ne pouvait le définir avec précision, c'était simplement comme ça.
« Alors, qu'est-ce que tu dois dire ? l'interrogea-t-il. »
Ses mains caressaient avec douceur les flancs de la jeune femme sous son T-shirt et elle ne rendit pas compte que ses mains étaient libres.
Elle arqua son dos sous ses caresses, la tête tombant en arrière contre le repose-tête du siège :
« S'il te plaît, soupira-t-elle. »
Ses mains s'immobilisèrent à quelques centimètres de la ceinture de sa jupe :
« Qu'est-ce que tu as dit ? demanda-t-il.
- S'il te plaît, répéta-t-elle en s'exclamant suffisamment pour être entendu par quiconque serait dans un état lui permettant d'entendre de telles choses. »
Personne ne perçut sa supplique.
Il continua sa route sous la ceinture en prenant son temps pour explorer et caresser son bas ventre et l'extrémité de ses cuisses :
« S'il te plait quoi ? »
Elle serra les dents et referma ses jambes, emprisonnant sa main en leur milieu, mais il n'eut qu'à la pincer au cou et dans un halètement elle lui ouvrit à nouveau ses cuisses, comme une fleur s'ouvre au soleil. Ses mains parvinrent à se poser de part et d'autre du visage du jeune homme qu'elle fit se lever pour qu'il la regarde :
« S'il te plaît… répéta-t-elle. »
Au fond de ses yeux, le besoin qu'elle avait de le sentir la toucher livrait bataille au besoin de garder le contrôle.
« … Termine, demanda-t-elle avec une voix qui tournait à la supplique.
- Tes désirs sont des ordres, répondit-il tandis que sa main atteignait à nouveau l'intimité de Raven. »
Cette fois, elle ne cria plus jusqu'à ce qu'il l'ait amené au-delà des cimes du plaisir. Incapable de garder le contrôle plus longtemps, l'orgasme de la jeune femme les soulagea tous deux et se répercuta dans toute la salle.
Robin sentit l'orgasme le traverser de part en part comme si elle avait fait à son corps des choses qu'il avait uniquement fantasmé. Bien qu'il n'avait pas imaginé satisfaire son propre plaisir si ce n'est en amenant sa partenaire jusqu'aux cimes de ce dernier, cela arriva de manière inattendue et il poussa un cri en même temps qu'elle.
Plus tard, lorsqu'ils eurent repris leurs souffles et tandis que Robin était occupé à se nettoyer les mains, il baissa les yeux sur son pantalon et émit un son à mi-chemin entre le grognement et le rire. Elle le regarda d'un air curieux et bien que cela l'embarrassait, après ce qu'il venait juste de partager, il se moquait qu'elle puisse voir à quel point il la désirait.
« Je n'avais pas eu ce genre de problème depuis l'âge de 12 ans. »
Raven baissa les yeux sur son pantalon et l'une de ses mains retraça nonchalamment et avec satisfaction les contours de la tâche.
« Quel gâchis ! marmonna-t-elle d'une voix maîtrisée sans être pour autant indifférente. »
Il regarda dans sa direction avec une sorte d'incrédulité au fond des yeux lorsque ceux-ci se rencontrèrent :
« C'est en partie ta faute, tu sais, lui affirma-t-il, normalement, j'ai un excellent contrôle. »
Son cœur manqua un battement lorsqu'elle entendit l'intonation de sa voix ; elle pouvait parfaitement en déchiffrer la signification : le désir.
Elle ressentit la réponse de son propre corps, c'était comme si il avait tiré sur une corde à l'intérieur de celui-ci mais grâce au récent contrôle qu'elle avait acquis sur elle-même, elle réprima immédiatement l'émotion perverse et la maîtrisa, elle n'allait pas se laisser submerger une fois de plus… pas maintenant, en tout cas.
« Ne t'inquiète pas, le rassura-t-elle en s'étirant, laisse moi quelques minutes et je pourrais nous ramener par téléportation dans nos chambres respectives. »
Elle avait affirmé cela en jetant un œil au film qui passait encore à l'écran. C'était difficile de dire depuis combien de temps l'intrigue avait démarré puisque ce genre de films n'en a pour ainsi dire pas… juste du sexe et encore du sexe. Mais les gens autour d'elle étaient étrangement rassasiés et elle aussi, cela lui importait donc peu de savoir où le film en était.
« Bien, lâcha-t-il dans un soupir de soulagement, j'aurai détesté devoir expliquer ça à quelqu'un.
- Enfin… commença Raven en se tournant de nouveau vers lui, je crois que je pourrais… »
Elle avait dit cela avec gravité.
« Quoi ? s'étonna-t-il.
- Ben, je peux me téléporter dans ma chambre sans problème mais ta téléportation pourrait être plus problématique… »
Une partie d'elle-même s'étonna fortement qu'elle taquine ainsi Robin après ce qu'il avait fait pour elle… avec elle. Mais ce n'était l'appréciation que d'une partie de son esprit. L'autre partie de sa conscience, apaisée, qui ronronnait presque de bien-être comme un chat, celle-là lui certifiait qu'ils avaient vraiment besoin de quelque chose de ce genre. Après tout, ils étaient tous deux adultes et consentants, ils étaient suffisamment mûrs pour être capable d'être ami avec des… avantages. Elle était presque convaincue que quoiqu'il ait pu se passer, ils n'avaient rien fait de mal ce soir. Robin avait été égal à lui-même… Il l'avait vu en mauvaise posture et l'avait aidé. Bien sûr, il l'avait obligé à l'implorer pour qu'il le fasse. Cela lui fit prendre conscience d'autre chose… Cela signifiait que Robin n'avait peut-être pas eu en tête de la toucher, de l'embrasser… Peut-être le désir qu'elle avait senti naître en lui n'avait été inspiré par son corps à elle et rien d'autre. Peut-être qu'il avait eu envie d'elle.
« Attends… réagit-il en l'interrompant dans ses pensées, tu crois ? »
Elle fit de son mieux pour paraître innocente (Elle savait qu'elle ne serait pas capable de lui décocher un regard dépourvu de toute émotion).
« Etant donné que c'est toi qui nous a mis dans le pétrin, souligna-t-elle, je ne pense pas que ça soit une injustice si je ne parviens à nous téléporter tous les deux jusqu'à la Tour… ou même si, par accident, je te téléportais, disons, dans la salle commune… devant la télévision… au lieu de t'amener dans ta chambre.
- Raven, tu ferais pas ça ! s'exclama-t-il dans un murmure.
- Je ne sais pas… répondit elle avec désinvolture, peut-être que si tu me disais 's'il te plaît'…
- Oooh, soupira-t-il en plissant les yeux, je savais que tu essaierais de me faire payer pour ça… »
Elle lui sourit, ce sourire était tout sauf amusé :
« Oh, ce n'est pas une vengeance, Robin… Quand je te rendrais la monnaie de ta pièce… »
Elle laissa sa main parcourir la tâche sur le devant de son pantalon avant de le malaxer très légèrement à cet endroit.
« … tu le sauras, fais moi confiance. »
Il sentit la chaleur brûlante du désir se répandre à l'intérieur de son corps et il se demanda si elle comptait vraiment tout recommencer depuis le début. Non pas que cela l'eut dérangé…
« Eh bien… »
Elle leva la main et avant qu'il n'ait pu prononcer un seul autre mot, une aura de couleur noire apparue et les enveloppa tous deux. La seule chose qu'il comprit ensuite, c'était qu'il se trouvait dans sa chambre en train de chercher son équilibre.
Lorsqu'il le trouva enfin, s'épargnant une chute au sol, il regarda dans la direction de la jeune femme.
« En fait, quand tu parlais de.., commença-t-il sur un ton arrogant, … de cette vengeance… »
Elle pouffa de rire et secoua la tête.
« Bonne nuit, Jeune Prodige, le salua-t-elle en mettant l'accent sur son surnom. »
Il fut difficile pour le jeune homme de cesser de penser aux manières dont il aurait aimé que la soirée se termine et ni l'un ni l'autre ne se manifesta verbalement, y compris Raven qui comptait quitter la chambre à moins que Robin ne la suive. Il décida de rester neutre, après tout, elle avait certainement besoin de temps avant de pouvoir parler de ce qu'ils avaient fait ensemble et du sens que cela avait. Il pencha donc la tête et lança un :
« Je prends ça pour un compliment. »
Elle lui sourit avec douceur en retour :
« Un compliment mérité, lui répondit-elle avec sérieux. »
Elle se tourna alors et disparut dans une aura de couleur noire.
Robin attendit jusqu'à ce qu'il soit certain qu'elle ne reviendrait pas, il se laissa alors tomber à genoux :
« Waouh, murmura-t-il en élevant sa main à la hauteur de ses yeux… »
S'il essayait de la sentir, il pourrait encore sentir son odeur sur sa peau même si il avait fait disparaître les preuves de ce qu'il avait fait au cinéma.
« Quel film. »
Raven, de son côté, commençait seulement à réaliser qu'en dépit de tout ce qu'elle avait pu y ressentir, elle n'avait jamais éprouvé une telle explosion de sensations et ne s'était jamais sentie si vivante que dans ce cinéma.
Robin le comprit, lui aussi…
Après un long moment.
Remerciements spéciaux à EmaniaHilel pour son aimable autorisation de traduction et de publication de son texte ainsi que pour son aide et sa disponibilité.
