- Beckett ! La balle me traversa, je m'effondrais sur Beckett peu de temps après, j'avais voulu la protégée, je ne voulais pas qu'elle soit blessée encore une fois, l'amour de ma vie devait vivre, je ne pouvais pas envisager celle-ci sans cette femme extraordinaire… J'aurais tout fais pour elle et aujourd'hui je venais de donner ma vie pour elle. Pour ma muse…

Je n'avais plus aucune douleur, je flottais voyant la scène de loin, en faite de haut, j'étais au dessus de mon corps inerte, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, pourquoi aucun ange ne venait me chercher ? J'assistais à une scène qui me serrait le cœur, la femme que j'aimais penché sur moi en pleurs, essayant de me réanimer, je pouvais ressentir la pression du massage cardiaque de Kate sur ma poitrine peut être n'étais je pas mort ?

- Castle ! Mon dieu non ! Je t'en pris ne me laisses pas. Les larmes coulaient de son si merveilleux visage et moi à ses cotés, je ne pouvais rien faire.

- Kate je suis là ! Entends moi Kate ne sois pas triste ! J'hurlais mais elle ne m'entendait pas. Ses larmes arrachèrent les miennes. Je voulais la toucher, la serrer dans mes bras lui redire ce que je n'avais dis qu'une seule fois sans savoir si elle avait entendu.

Les secours arrivaient prenant le relais. Mais contrairement au stimuli de Kate, je ne sentais plus rien, étais je mort pour de bon ? Dans ce cas pourquoi étais je encore là ?

- Désolé lieutenant mais il n'y a plus rien à faire.

- Non non vous ne pouvez pas dire cela, essayez encore. Ma muse se saisit du défibrillateur et me choqua mais rien ne se passa. Esposito arriva et saisit Kate la faisant lâcher prise.

- Beckett arrêtes !

- Non il ne peut pas être mort, Esposito je t'en supplies, il ne peut pas ! Elle se mit à hurler de désespoir. Ses cris m'arrachaient le cœur, cœur qui ne battait plus à présent, j'étais mort. Je ne verrais pas mon bébé finir ses études, être diplômée se marier avoir des enfants. Je ne verrais pas ma mère inaugurer son école, accueillir ses premiers élèves. Je regardais la femme que j'aimais pleurée toutes les larmes de son corps. Je n'aurais plus jamais l'occasion de lui faire la cour, de la séduire et vivre avec elle, la demander en mariage, lui faire des enfants, tout ça, était fini…

Je sentis une force invisible m'aspirer, je luttais, non, je ne pouvais pas partir je devais rester auprès d'elle, voir si elle allait aller, mieux, faire en sorte qu'elle sente ma présence auprès d'elle pour la consoler.

Au bout de quelques minutes de lutte contre cette force, j'eu gain de cause et je me retrouvais de nouveau auprès de Kate qui avait cessé de pleurée. Elle se trouvait dans une ambulance, les yeux dans le vide. M'asseyant à ses cotés, je voulu lui prendre la main mais la mienne passa à travers la sienne. J'étais si frustré pendant toutes ses années nous avions évité tout contact physique pour ne pas cédés et là plus rien n'était possible. Des larmes silencieuses tombaient de nouveau sur ses joues. Je lui murmurais.

- Oh mon amour, ne soit pas triste, je t'en pris, ne pleurs pas.

- Lieutenant Beckett ! Ma muse leva les yeux vers la source d'interpellation. Un secouriste lui faisait face.

- Nous allons l'amener, a t'il de la famille à prévenir ? Le désespoir se lut sur son beau visage lorsqu'elle réalisa que bientôt elle ne serait plus la seule à pleurer. Mon dieu ma fille venait de perdre son père, ma mère son fils, je fermais les yeux. Et disparus pour me retrouver dans un paysage tout blanc. J'entendais des pleurs ceux de ma fille et de ma mère. Je criais :

- Alexis ! Une image d'hôpital apparue devant moi, une pièce sombre, une table, ma fille pleurant sur ma dépouille. La détresse m'étreignit, j'hurlais en pleurant.

- Oh ma chérie, je suis là mon bébé.

- Pourquoi papa, je t'avais demandé d'arrêter mais tu ne m'as pas écouté ! Mon ange jeta un regard glacial à Kate :

- Tout ça c'est votre faute, il est mort à cause de vous ! Je criais sur ma fille.

- Alexis arrêtes tu n'as pas le droit de dire ça ! Le visage de ma partenaire déjà bien affecté, se décomposa un peu plus. Mon enfant s'approcha de Kate la toisant du regard pointant un doigt sur sa poitrine, les yeux baignés de larmes.

- Tout est de votre faute, tout, vous avez profité de lui jouant avec ses sentiments, il était fou amoureux de vous mais vous jamais vous ne lui avez laissé une chance.

- Ale…Tenta de dire ma muse.

- Non pas d'excuse, il s'est juré de vous protéger, normale il vous aimait. Apres la fusillade, il a changé, j'ai voulu l'éloigner mais il a dit c'est impossible, je dois la protéger d'elle-même et aujourd'hui il est mort par votre faute. Je regardais mon enfant partir en courant suivit de ma mère qui s'arrêta un instant devant Kate.

- Pardonnez lui … Puis elle partit à la poursuite de sa petite fille, moi je restais la dépiter regardant l'amour de ma vie s'effondrer au sol soutenue par son amie légiste.

- Elle a raison, c'est ma faute, j'aurai dû l'éloigner, rompre notre partenariat mais j'avais tellement besoin de lui près de moi, j'aurais du lui dire… que je l'aimais… Mon cœur bondis dans ma poitrine enfin si puis je dire, elle m'aimait et moi j'étais mort, mon dieu nous avions gâché nos vies par peur de l'autre, peur d'être rejeté, si seulement j'avais eu le courage de faire face à mes sentiments si seulement j'avais fait le premier pas, si seulement je pouvais revenir en arrière.

- Oh ma chérie arrête de te faire des reproches. Mon détective adoré leva la tête et mon cœur se serra de tristesse, la flamme de son regard si magnifiquement expressif c'était éteint, il n'exprimait plus que détresse, désarroi et tristesse infinie, je détestais la voir ainsi.

- Tu devrais rentrer chez toi honey ! Je te raccompagne et reste pour la nuit si tu veux !

- Non Lanie, tu es gentille mais je veux être seule ! Kate se releva toisant la légiste dignement.

- Ca va aller !

- Oh Darling tu me feras pas croire ça !

- Au revoir Lanie !

- Katherine Beckett arrête de faire semblant ! Ma muse soupira :

- S'il te plaît Lanie… La jeune femme souffla.

- Très bien ma chérie mais nous devrons un jour ou l'autre en parler ! Je regardais Kate qui semblait épuisée, anéanties, elle partit sans répondre au médecin. Je la suivais

Elle rentra chez elle négligeant toutes les règles de sécurité routière, elle n'était pas à sa conduite et c'est par un miracle qu'elle arriva chez elle en vie.

- Kate ne fait pas ça, tu n'as pas le droit ! Je la vis s'effondrer sur son volant. Puis je sursautais lorsqu'elle se mit à hurler.

- Richard Castle tu n'es qu'un connard de menteur ! Je fus surpris.

- Tu m'avais promis Always mais tu es parti, tu m'as laissés, je suis toute seule, comment je vais vivre sans toi maintenant. Elle pleura un long moment déchirant mon cœur et mon âme.

- Pardonnes moi Kate, je serais toujours là, je te le promets, Always Kate, pour l'éternité et au-delà de la mort. Always. Elle releva vivement la tête.

- Rick ? J'ouvris de grands yeux surpris, m'avait elle entendus ?

- Kate, je suis là Kate … Je la vis soupirer. Puis se mit à rire nerveusement.

- A peine quatre heures que tu n'es plus là et je deviens déjà folle, entendant ta voix…

- Non Kate je suis là près de toi entends moi ! Mais j'avais bon m'époumoner elle n'entendais rien. Bien évidement comment entendre un mort.

Je ne sus combien de temps s'écoula avant qu'elle se décide à rentrer chez elle. Lorsqu'elle ouvrit la porte, mon cœur bondit sur place, enfin métaphoriquement.

- Kate bébé je t'attendais ce soir tu as oublié notre rendez vous ? Kate souffla :

- Josh s'il te plait laisses moi seule ! Le chevelu s'approcha de ma muse la prenant dans ses bras.

- Qui a-t-il, dure journée ? Elle ferma les yeux.

- Josh je ne me répèterais pas va t'en, je veux être seule, tu comprend seule, ce qui signifie sans toi alors vas t'en !

Dans mon for intérieur j'étais heureux, me retenant de sauter de joie, oh et puis non, personne ne me voyais alors je bondis sur place sautillant effectuant une danse devant le chirurgien à la mobylette.

- Casses toi elle à dit, elle ne veut pas de toi dégages ! Mais contre toute attente le motard insista.

- Tu t'es disputé avec l'autre imbécile, qu'est ce qu'il a encore inventé pour te mettre dans cet état ?

Je regardais Kate son visage changea et c'est la fureur qui prit le dessus. Elle se tourna vers lui le toisant d'un air mauvais, Josh recula devant son air.

- Ne dis plus du mal de lui, plus jamais tu entends ? Maintenant tu vas dégager avant que je ne te brise les dix doigts, ce qui serait compliqué pour continuer d'exercer en tant que chirurgien. Le toubib ouvrit la porte et sortit sans demander son reste. Je regardais ma muse, elle passa ses mains sur son visage en soufflant. Puis parti telle une automate jusqu'à la salle de bain. Je m'arrêtais à la porte entendis l'eau couler, elle allait prendre un bain apparemment. Je regardais autour de moi, je n'étais pas venu souvent de mon vivant ici. J'en profitais donc pour visiter plus en détail son appartement, mon regard fut attiré en premier lieu par la bibliothèque, je constatais qu'elle avait toutes mes œuvres, j'en fus content, flatté qu'une femme aussi formidable est lut mes oeuvres, je savais bien qu'elle était une grande fan. J'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir et oh mon dieu si je n'étais pas déjà mort, je ferais un arrêt direct. Kate venait de surgir hors de la salle d'eau entièrement nue, elle se dirigea vers moi, je me crispais, elle me regardait, me voyait t'elle ?

- Heu Kate, euh ben, euh, tu, haha, tu es nue ! Elle ne me répondit pas s'approchant de moi à l'extrême, elle n'était plus qu'a quelques millimètres de moi lorsqu'elle me traversa de part en part. Prit un livre et repartit dans la salle de bain, j'eus juste le temps de voir de quel livre s'agissait il, le dernier Nikki Heat : Heat Rise avant de la voir disparaître derrière la porte. Je ne pouvais pas ressentir la chaleur ou mon cœur mort ne pouvait s'emballer mais à la vue de cette femme sublime, nue, je ne pouvais que réagir, j'aurais voulu être vivant pour aller la rejoindre et lui faire l'amour passionnément. Lui prouvant combien je l'aimais toute la nuit mais bon mon état de non vie posait un problème assez conséquent.

Une bonne heure avait passée et ma partenaire n'était toujours pas sortie de la salle de bain, je commençais sérieusement à me faire du soucis, j'espérais qu'elle n'avait pas fait une bêtise, non, ça ne ressemblait pas à ma Becky c'était une battante. J'attendis un moment puis ne pouvant calmer mon angoisse, je décidais d'aller vérifier. Je pris une grande aspiration puis traversait la porte, cela faisait tout drôle de traverser la matière, je me retrouvais de l'autre coté avec la tête qui tournait quelque peu.

Je me tournais et la vis, elle semblait s'être endormis, ses yeux étaient bouffis et rouges, elle avait encore pleuré, ce qui me brisa. Je l'appelais.

- Kate… Kate réveilles toi tu vas attraper froid ! Elle gémit, une larme coula sur sa joue.

- Rick … Je déglutis, je voulais tant la toucher, mon cœur se serrait de tristesse pour elle mes larmes coulèrent.

- Kate réveille toi ! Je tentais de poser une main sur la joue de Kate et contre tout attente, je ne traversai pas son visage, non comme si mon corps était redevenu solide, je pouvais enfin la toucher. Les larmes embrumant mes yeux, je me penchais sur elle, embrassant ses lèvres des miennes, je reçu une violente décharge électrique qui me propulsa en arrière. Kate se réveilla brusquement :

- RICK !

- Je suis là Kate ! Regardes je suis là ! Mais bien sur elle ne me voyait pas et lorsque je voulu la toucher de nouveau je la traversais. Elle sortit du bain, je me retournais pour ne pas voir son corps, celui là même qui m'appelait. Elle enfila son peignoir et sortit.

Dans la cuisine elle se servit un verre de vin qu'elle bu cul sec, puis un second, qu'elle finit tout aussi rapidement.

- Kate ne fait pas ça !

- Je ne peux pas Rick… Se dirigeant vers son lit, elle s'y effondra en pleurs.

- Je ne peux pas vivre sans toi…Je m'allongeais à ses cotés.

- Je t'en pris Kate arrêtes de pleurer ! M'approchant de mon amour, je me serrais contre elle, l'attirant à moi, là encore, le contact se faisait, je ne savais l'expliquer mais je parvenais à la sentir, la toucher. Je calais ma tête dans son cou l'embrassant. Elle frémit.

- Rick … Kate se blottit contre moi comme si elle aussi pouvait me sentir. J'embrassais ses cheveux, j'étais au comble du bonheur.

Kate

Comment vivre sans lui, c'était impossible. Il avait pris une si grande place dans ma vie, l'envahissant, la comblant du manque que ma mère avait laissé. Et maintenant lui aussi était mort…Par ma faute, il avait voulu me protégé et était mort sans que je puisse lui dire à quel point je l'aimais. Sans avoir pu essayé quelque que chose avec lui. J'aurais aimé sentir ses mains sur moi, ses caresses, ses baisers, nos corps unis dans des étreintes passionnées, j'en avais rêvé tant de fois sans jamais osé et à présent plus jamais cela ne serait possible. J'en étais si frustré que je venais à en ressentir sa présence, des contacts furtifs sur ma peau, j'aimais ça mais c'était juste mon cerveau qui me fabriquait ce genre de sensations pour rendre la situation moins pénible mais tout était faux, non, je ne pouvais pas à cet instant sentir son visage contre mon cou, ses baisers sur celui-ci. Oh mon Dieu je le voulais tellement.

- Rick … Je me retournais pour sentir ce contact encore plus intense comme si j'étais vraiment dans ses bras, je sentis ses lèvres dans mes cheveux, ses mains dans mon dos me serrant fort. C'était impossible mais je m'en fichais, si c'était un rêve, je ne voulais plus jamais me réveiller.

J'ouvris les yeux et je le vis, non, ça ne pouvait pas être lui pourtant, je le voyais il était là devant moi dans les mêmes vêtements qu'il portait lors de la fusillade. Il me souriait aussi magnifique que dans mes souvenirs. Peut importe que cela ne soit qu'un rêve ou autre. Je voulais me laisser aller. Je voulais même si cela n'était qu'illusion le sentir sur moi, en moi. Je devenais certainement folle mais peut importe si je pouvais le ressentir, le toucher l'embrasser lui faire l'amour même si tout cela n'était que mensonge et utopie. Je me hissais à lui et déposais mes lèvres sur les siennes. Je ressentis une violente décharge électrique me traverser comme dans la salle de bain mais cette fois le contact de ses lèvres ne s'estompa pas, je sentais sa bouche faire pression sur la mienne, sa langue demandant l'accès. Ce que je lui accordai sans mal, trop impatiente de le goûter. Ce fus comme un orage, une tempête plutôt, rien à voir avec notre baiser échangé sous couverture, c'était bien plus fort plus puissant, plus intense que tout ce que j'avais pu connaître auparavant. J'étais transporté dans un autre monde. Je l'entendis gémir ce qui accentua mon envie.

- Oh Kate voit moi. Je le regardais dans ses magnifiques yeux de glace.

- Je te vois…Rick… Il plongea son regard dans le mien :

- Je t'aime Kate, je t'aime tant… Mon écrivain embrassa ma tempe, mes yeux redescendant jusqu'à ma mâchoire en passant par ma joue au préalable puis continua son exploration de mon visage le parsemant de baisers pour enfin arrivé à mes lèvres sur lesquels il y déposa un doux et délicieux baisers. J'étais transportée sur un nuage d'ivresse, je ne pouvais imaginer qu'il soit aussi tendre. Il m'aimait cela ne faisait aucun doute autant que moi je l'aimais, j'aimerais pouvoir revenir en arrière et pourvoir lui dire combien il compte pour moi. Je fermais les yeux savourant ce moment de magie que mon esprit et mon cœur m'accordaient.

- Kate … Regarde moi. Non je n'osais pas les rouvrirent car si je le faisais, il ne serait plus là et mon rêve se terminerait, faisant face à la réalité.

- Mon amour regarde moi, profites de cet instant. Je sentis ses lèvres se poser dans mon cou, l'embrassant, son souffle m'électrisait … Souffle ? J'ouvris les yeux, il me regardait, oui, il était bien là !

- Rick … Soufflais je.

- Je ne sais pas pourquoi cet instant que nous vivons nous est permis Kate mais profitons de l'instant présent. Et sur ses paroles, il embrassa ma clavicule, défaisant la ceinture de mon peignoir dévoilant ainsi mon corps nue, offert pour lui, je le voulais tellement que les questions ne se posaient plus, peut importe si c'était un rêve ou la réalité, s'il était présent ou pas, je voulais vivre même en songe ce que j'avais toujours voulu, être sienne. Je le vis me regarder ou tout du moins me contempler, il semblait émerveillé.

- Oh mon Dieu Kate tu es si magnifique. Je le regardais touchée, je caressais sa joue, sa peau était si douce pour un homme. Nos regards se mélangèrent comme si souvent nous l'avions fait par le passé mais cet échange était encore plus intense. Je lisais dans le sien du désir mais aussi de l'amour, de l'adoration, tout cela pour moi. Qu'avais je fait pour être aimer d'un homme si merveilleux ? Je voulais rester dans ses bras pour toujours, si je devais mourir à cet instant pour être à ses cotés alors j'attendais la mort avec envie…

Rick

Mon Dieu qu'elle était belle son corps était divin, si je n'étais pas déjà mort, je mourrais de bonheur à cet instant. Elle s'offrait enfin à moi mais je n'étais plus de ce monde qu'elle ironie. Pourtant je ressentais tout ses baisers, sa peau, mon désir s'accroissant au fur et à mesure de mon exploration du corps de ma muse. Je sentais les picotements dans mon bas ventre ceux là même annonçant la réaction physique du corps d'un homme, pourquoi ? Je ne vivais plus pourquoi cela était il possible ?

Je parcourais son corps nue de mes mains lui arrachant des gémissements de plaisir, oh mon Dieu s'il vous plait, j'aimerais tant revenir en arrière et tout recommencer. Lui avouer que je l'aime vraiment, sans sniper, sans balle, sans peur de la perdre, je voudrais pouvoir la séduire, être un homme et assumer mes sentiments et me battre pour elle, pour que nous puissions vivre notre amour, je sais qu'elle a peur… je le sais cela, si seulement j'avais eu les couilles de faire le premier pas, de la rassurer… Je la vis sourire :

- Lâche ! Je ris, oui, j'avais été un lâche et à l'heure d'aujourd'hui j'aurais tout donné pour réécrire l'histoire…

- Je te laisse une chance ! Je levais la tête et vis un type tout de noir vêtu apparaître devant moi ! Interloqué, je le regardais.

- Mais qui êtes vous ?

- L'ange de la mort, celui la même qui est venue exaucer ton vœu !