La nuit.

Notion de temps que l'on assimile à la noirceur des ténèbres. Pourquoi oublie-t-on si vite l'astre qui nous couvre de sa douce lumière?

La nuit.

Moment associer à tous les êtres vils, malsains et corrompus. Terreur et peur . Pourtant lorsqu'elle nous enveloppe de son voile, elle nous berce comme une mère.

Cette nuit, une douce peur s'est insinuée en moi, la première fois que tu es parti. J'ai réellement cru alors que la nuit serait mon cauchemard. Ses sons, Ses ombres...... tout m'apeurait rien ne me calmait.

Cette autre nuit, le bonheur m'a conquis alors que je me laissais lentement glisser vers en chaleur que j'ignorais, une douceur que je devinais et une tendresse que je découvrais.

La nuit, tu m'as dit autrefois, que les apparences ne pouvaient tromper. Que tout s'effaçait pour la Vérité. Je n'avais pas bien compris à l'époque.


Le jour, sourire, rire sont les verbes que j'ai appris à conjuguer pour tromper.

La nuit, pleurer et sombrer sont ceux qui me consument à jamais.

Le jour, le rôle dont je me suis affublée devient une échappatoire à ma vie.

La nuit, une fois le rideau tombé, je me laisse doucement aller.

Le jour, je suis celle qui n'a aucun soucis à part faire ne pas finir en sublime statue de glace.

La nuit, je suis une épave sur le point de couler au fond des abîmes.

Le jour, je suis la Juubantai Fukutaicho, ton ennemi.

La nuit, je redeviens Rangiku, la petite que tu as sauvé, élevé, accompagné, aidé, aimé puis tué.