Voici la traduction de la fic Verdades y resacas écrite par AnGeLuSyCaIm, je ne possède donc rien du tout à part, si l'ont peut dire, la traduction, et les personnages appartiennent bien sûr à Himaruya Hidekaz. Sur ce, j'espère que vous apprécierez autant que moi la lecture, et n'hésitez pas à laisser des reviews, l'auteure le mérite ^-^

Encore merci à swallow-no-tsubasa pour avoir corrigé mes fautes!

Ah, et désolée pour la traduction assez...pourrie du titre...je suis pas douée en titres..

Antonio

Je ne sais pas ce qui est arrivé. Je ne sais vraiment pas ce qu'il s'est passé ici. La seule chose que je sais c'est que j'étais très bien dans ma petite maison, complètement seul et délicieusement allongé sur mon canapé, avec une chaude et confortable couverture me couvrant et me protégeant du froid de la nuit.

J'étais ainsi jusqu'à ce que Romano arrive ici comme un cyclone, ouvrant la porte avec une subtile et infaillible technique extrêmement complexe consistant à donner un énorme coup de pied à la porte pour qu'elle s'effondre par terre.

Il entra vociférant toute sorte de jurons tout en faisant frénétiquement des tours dans toute la salle, avec une expression de psychopathe. Il disait quelque chose à propos d'un rendez-vous, d'une femme, d'un fiasco, je ne sais quoi d'un baiser, et que tout était de ma faute...

Oh, Romano s'emballe vraiment très facilement quand il est énervé. Rien qu'en regardant le désastre qu'il est en train de faire dans la salle...en étant ici que depuis une minute. S'il n'arrête pas de tourner en rond en se heurtant à tout mon mobilier il finira par se faire mal.

Je me demande pourquoi il est en colère... wah! Regarde moi ça! J'aurais juré voir de la fumée sortir de ses oreilles! On dirait une cheminée! Et il n'arrête pas de faire la moue, en plus d'expressions bizarres et marrantes pendant qu'il parle sans arrêt à une vitesse que je ne pensais même pas possible! Et...il a maintenant le visage rouge comme une tomate! Et regarde cette curieuse manière qu'il a de gonfler ses joues quand il s'énerve! Et...

Il est si...si...

Oh mon dieu.

Bon dieu, il est adorable.

Je m'occupai en l'observant attentivement jusqu'à ce que Romano trébuche à cause du canapé et se cogne fortement le pied. Là dessus, il s'agrippa le pied blessé avec les deux mains et sortit encore plus de jurons, tandis qu'il sautait à croche-pied. Je pense qu'à ce niveau là il ne doit rester rien ni personne qui n'ai pas été maudit ou insulté. Ca c'est bien mon Lovi ~

Je m'approchai de lui et l'aidai à s'assoir sur le canapé. Durant un imprudent instant, j'ai pensé que j'aurais pu le porter jusqu'au canapé, style mariée, marchant sur le tapis rouge avec la foule qui nous jetterait du riz, tandis que les cloches de mariage résonneraient comme musique de fond et les gens nous féliciteraient, et je couperais le gâteau de mariage et...

Et...je m'égare, là.

Comme mes folles pensées étaient presque impossibles à réaliser, je le guidai seulement et l'aidai pour qu'il s'asseye de lui-même.

Bien sûr, une fois assis, il maudit également le canapé et le regarda méchamment comme si c'était le pire mal sur cette terre. C'était un simple canapé! Mon canapé vert payé en plusieurs petits versements! Pourquoi fallait-il qu'il soit si vulgaire ce garçon ? C'est vrai, il l'a insulté plusieurs fois déjà...je commence à me demander s'il pense sérieusement qu'il lui répondra un jour...

"Lovi...tu sais que j'aime tes visites, mais, sincèrement, je pense que tu devrais boire une tisane de tilleul avant de venir."

Il me lança un regard meurtier. Ses yeux dorés, pleins de haine et furie, brillaient d'une façon si captivante..

Je me sentis hypnotisé.

Sa rage sauvage et indomptable m'hypnotisait.

Le simple fait de regarder ces orbes d'or en face me produisait une étrange sensation à l'estomac, et je sentis mon coeur faire un saut dans ma poitrine, augmentant la vitesse de ses battements.

C'est étrange...

...ces réactions deviennent de plus en plus intenses au fil du temps...

J-Je veux dire, notre amitié s'est beaucoup renforcée ces dernières années. Et même si Romano ne l'admettait pas, je sais que je suis son meilleur ami, et lui est le mien. Nous passons beaucoup de temps ensemble et..à vrai dire, je commence à me sentir un peu bizarre quand il est près de moi. Mon coeur bat très vite à l'intérieur de ma poitrine, et la température de mon corps augmente, et je rougis, et je frissonne et...bon sang! J'espère que ce n'est pas une maladie ou quelque chose dans le genre! Ce serait un total, horrible, néfaste, terrible, horripilant, nauséabond et épouvantable malheur de ne pas pouvoir voir Lovi à cause de ça! Une catastrophe! Comment vais-je supporter de ne pas le voir fréquemment?

"L-Lovi...Qu'est ce qu'il s'est passé?" Me décidai-je à lui demander avec un charmant sourire, un de ceux qui fait que France se baigne dans une marre de bave.

Il me regarda fixement. A la base ce beau, merveilleux, adorable et délicieux visage ne montrait que haine et frustration. Sa fureur commençait soudainement à disparaître petit à petit et son expression s'adoucît, mais il ne paraissait absolument pas détendu. Il paraissait même encore plus nerveux. Son expression avait lentement changé en une plus honteuse et impuissante.

Il dévia son regard loin du mien, le concentrant en différents endroits de la salle de manière frénétique, et commença à parler avec un ton de reproche qui se transforma progressivement en un ton faible et honteux.

"C'est de t-ta faute...c'est toujours toi...bastardo...moi j'étais...Et toi...et le baiser...toi...toujours toi"

...

Ou les battements de mon coeur sont si forts qu'ils ne me laissent pas bien l'entendre, ou alors ce que Romano vient de dire n'a aucune cohérence. Peut-être que le Soleil lui avait frit les neurones à un point qu'il ne pouvait pas faire de phrases entières et tout était de ma faute!

Ou peut-être que le fait qu'il rougisse plus intensément et son ton de voix incertain, extrêmement mignon et adorable, ne me permettent pas de faire sur autre autre chose qu'admirer sa choutitude.

Oui.

"Choutitude"

Choutitude est un mot.

Ca vient du mot "chou" et c'est moi qui l'ai inventé..

Et si c'est le chef qui l'invente il est alors valide pour tout le pays ~

Je vis Romano ravaler sa salive au moins deux fois. Il respira profondément pour se calmer, et de ses apét-...eeuh...de ses lèvres s'échapèrent des murmures incompréhensibles.

"Espagne...je...assied-toi, je dois te consulter p-pour quelque chose..." - c'est la seule chose que je réussis à comprendre entre ses nombreuses plaintes.

"Lovi, tu sais bien que nous sommes de bons amis, n'est-ce pas? Tu peux tout me raconter, parce que le chef fera tout pour t'aider. Il le fait toujours ~ Allez,vas-y! Ca ne doit pas être si grave. Qu'est ce qui te perturbe autant?"

Pendant que je disais ça, je m'approchais progressivement de lui jusqu'à ce que l'on soit collés, tout deux assis sur le canapé très proches ~

Je passai ensuite mon bras par dessus ses épaules et je l'approchai plus à mon corps pour ainsi sentir sa chaleur.

Aah~ Aujourd'hui quelqu'un est d'humeur suicidaire ~ ~

Romano me regarda avec la même tête avec laquelle il regarderait un tueur en série ou un vendeur de patates allemandes (il les hait et les redoute de la même manière et avec la même intensité). Il émit un étrange bruit très aigu (sérieusement, très aigu). Un truc comme "chigiiiii".

Pourquoi agit-il de manière si dramatique? Je l'ai déjà enlacé plein de fois, bien qu'il se torde dans tous les sens et essaye de s'échapper (muhahaha, l'obstination est payante~!). Mais aujourd'hui il était très nerveux. Il était même en train de trembler.

Il me pointa soudainement avec son index, comme s'il était en train de m'accuser du crime le plus abominable de la Terre.

"Qui t'as donné la permission d'être si confiant? Qui t'as dit que tu pouvais t'assoir si près de moi, bordel?" - m'a-t-il dit de manière dramatique.

"C'est toi qui l'as dit. En plus, j'ai toujours fait ça" – lui dis-je avec un sourire joueur.

"Je ne l'ai pas dit! Eloigne-toi!"

"Si, tu l'as dit ~"

"Je ne l'ai pas dit! Fous-toi dans un coin, que l'air circule!"

"Mais Lovi~"

"Non!"

"Tu n'aimes pas que je sois à tes côtés, Lovi? ...Tu sais que tu peux compter sur moi, n'est-ce pas?" - Je lui fis un doux sourire, un de ceux qu'il ne pouvait repousser.

"B-bastardo, bon sang." – Il se plaignit, mais il ne s'éloigna pas pour autant. Il croisa seulement les bras comme une fillette grincheuse, rougissant et faisant la moue.

Violable, violable, violable, violable, violable …

HEIN?

...

Je vais ignorer ça.

"Bon, Lovi, dis-moi ce qui t'es arrivé."

Lovino

Mon dieu, mon dieu, mon dieu, et tous les maudits anges du ciel. Pourquoi je suis ici? C'est le dernier endroit où je devrais être tout de suite! Pourquoi fallait-il que je vienne chez celui qui est à l'origine de mes problèmes?

Je devrais être avec cette fille! Je devrais être à ce magnifique rendez-vous dans lequel j'étais encore il y a quelques minutes! Je devrais être en train de sortir avec elle!

Mais...bordel, comment je vais sortir avec elle si quand je vais l'embrasser me vient à l'esprit le visage de ce batârd, souriant d'une manière si radiante qu'il éblouit le soleil, me regardant avec ces maudits grands yeux verts et me disant avec une voix agréable et sexy (NON! Elle n'est pas sexy!) : "Lovi~ Tu es si mignon! Tu veux une tomate? Ou alors veux-tu mon churro~?"

ET NON! CETTE DERNIERE PHRASE N'A PAS DE DOUBLE SENS! Mon esprit ne peut pas être si tordu!

...

...

... C'est de sa faute!

S'il se comportait comme l'authentique chef-mâle qu'il prétend être, au lieu de m'appeler "mingnon" et de pincer mes joues tout le temps, disant qu'elles sont si rouges, douces et joufflues. Et... s'il arrêtait de sourire de cette manière si incroyable; et s'il n'était pas si aimable; et si ses yeux verts n'étaient pas si profonds; et s'il n'avait pas ces abdos (ceux que j'ai clairement vus quand il s'est foutu à poil en 2007..et n'attirèrent même pas mon attention, je n'étais même pas jaloux que Francis l'ait vu faire un striptease, ni rien!), et...C'est de sa faute et c'est tout!

Je drague enfin une fille et regarde ce qui arrive. Et le plus préoccupant c'est qu'il m'est arrivé la même chose avec la fille précédente. Bien sûr, cette fois là j'ai passé toute la nuit sans dormir en retournant le problème dans tous les sens. C'est justement pour ça que je me suis tant énervé que j'ai laissé la fille plantée et avec une tête d'imbécile pour ensuite partir en courant, furieux, chez l'espagnol. Génial...Pourquoi je fais les choses sans réflechir? Et maintenant qu'est ce que je lui dis?

"Salut Espagne. Figure-toi que quand je vais embrasser quelqu'un je me rappelle de toi. Et si tu m'embrassais et on dissipe ainsi tout doute, qu'est ce que t'en dis~?"

Il n'y a RIEN à faire, aucun moyen humain, inhumain ou démoniaque possible pour que JE dise quelque chose COMME CA!

Mais...

Je dois vérifier. Je ne peux pas continuer comme ça. Je d-dois...d-dois emb-...ce b-batârd...

Emb-...

Bordel! Je ne peux même pas le dire à moi même!

Lui continue à attendre une réponse. Bon sang. Je ne peux pas me concentrer s'il me regarde avec ces yeux! En plus, l'inquiétude et l'innocence qu'ils reflètent me font sentir coupable de mes pensées sales.

Je ne suis définitivement pas capable de lui demander un baiser. Mais j'en ai besoin. J-je veux dire que j'ai besoin de vérifier ce qui se passerait si je l'embrassais lui!

Mais comment je peux l'embrasser sans qu'il s'en rende compte?

Ce serait facile pour France de mettre la main dessus à certaines occasions...mais ce pervers est un expert et est capable de te violer en quelques secondes! Quelques secondes! Tu paries combien que pour ça il est même plus rapide que Superman? Sérieusement, en quelques secondes!

Je me demande...comment est-ce qu'il fait?

C-c'est pas comme si je voulais savoir pour mettre la main sur Antonio! Bon dieu, non.

...

E-en plus, un baiser est bien plus évident. Qu'est ce que je dois faire?

...

Mais sérieusement, en quelques secondes!

"Lovi...pourquoi ne me réponds-tu pas? Tu te sens mal?" Dit Antonio, posant son front contre le mien pour vérifier ma température.

J'étais brûlant, et pas forcément à cause de la fièvre...

"Lovi! Tu es chau-! Je veux dire, tu as de la fièvre!" grita-t-il affolé, comme si on avait annoncé la fin du monde. A vrai dire, je pense que si c'était la fin du monde il crierait moins et il garderait une attitude tranquille et optimiste, tandis que tout le monde autour s'arracherait les cheveux et déblatèrerait des paroles apocalyptiques.

"Je n'ai pas de fièvre."

"Je vais ramener des chiffons humides! Je vais appeler le médecin! Non, l'ambulance! Je te mettrai entre les mains du meilleur spécialiste et du meilleur hopital du monde! De l'univers! Et je vais-!"

"Je n'ai pas de fièvre, bordel! Je veux juste..."

"Tu veux..quoi?"

Il y eut alors un long silence. Antonio me regardait tout en commençant à s'impatienter et en ayant une légère expression de gêne et d'inquiétude sur son visage. Toujours du silence. Antonio voulait s'arracher les cheveux et fit une adora-...une moue qu'il essaya d'occulter.

"...un b-..." j'osai prononcer, rompant le silence gênant.

"Hein?"

"b-...b-...b-baiser...baiser." murmurai-je très doucement. Je ne reconnais presque pas ma voix.

Je ravalai ma salive. Je l'avais dit! Comment va-t-il réagir? Qu'est ce qu'il va faire? Qu'est ce qu'il va dire? Qu'est...?

"'Bai' quoi? Je ne t'entends pas, Lovi. Qu'est ce que tu as dit?"

BORDEL!

J'inspirai longuement et tentai de me calmer avant d'aller dehors pour tuer quelqu'un.

"b-bai...bais-...boisson!...O-oui. On va boire!" Dis-je avec une euphorie totalement jouée et exagérée, agitant mes bras dans les airs comme un imbécile. Bordel! Je ne peux pas le lui dire. Bordel! Bordel!Bordel!

Antonio se figea comme une statue tout en me regardant avec les yeux grand ouverts. S'il les avait ouverts un peu plus ça n'aurait pas paru humain. Ca ressemblerait à un de ces ténébreux extraterrestres aux yeux globuleux qui ne me font absolument pas peur...et si je m'étais enlacé à Antonio tremblotant pendant que nous regardions le film d'alien c'est parce que j'avais froid! Alors tais-toi!

J'iginorai son regard et désirais me baffer moi même. Bon sang. J'étais si près du but.

Mais...attend une seconde!

Boisson. Boire. Alcool. Bourré!

C'est ça! Je dois le soûler!

Oui, oui, oui. Je suis un génie. Je le soûlerai tellement qu'il ne se rappelera même pas du jour de sa naissance. Je l'embrasserai, je vérifierai ce que j'ai à vérifier, il oubliera tout, et tout le monde sera heureux!

A moins que le baiser me plaise...Chose qui n'arrivera pas, bon sang!

Et comment est-ce que je le soûle? Hmm...le vin le rend sentimental, mais s'il se soûle avec les autres boissons il vaut mieux ne pas s'approcher de lui. C'est du moins ce que disent tous ceux qui l'ont accompagné dans ses virées alcoolisées. Bien que je ne sache pas pourquoi.

Je suppose qu'il ne se passera rien. Maintenant, allons boire!

Voilà voilà, j'espère que vous avez apprécié la lecture!

Le second chapitre étant déjà traduit, il arrivera incessamment sous peu avec bien sûr le lemon :3