Coucou tout le monde !
Je tiens juste à préciser que les personnages ne m'appartiennent pas et que je suis une fervente amatrice du Delena.
Cette fic commence à la fin de l'épisode 18 (juste après la « mort » de Bonnie).
Le Delena dans cet épisode ne m'a pas rassasié et j'ai eu une soudaine envie de remanier un peu les scènes ! :)
J'espère que ca vous plaira.
Bonne lecture !
Simple Tentation ou Véritable Amour ?
Chapitre 1
Pov Elena
Stefan m'avait gentiment ordonné de m'asseoir sur le fauteuil près de la cheminée. Mon regard se perdait dans le vide, je ne réalisais pas. Des larmes incontrôlables coulaient le long de mes joues brulantes. J'étais littéralement dévastée. J'espérais au plus profond de mon âme, que ce ne soit qu'un cauchemar. Un cauchemar horrible qui m'aurait prit ma meilleure amie. Mais j'entendis Stefan revenir de la cuisine accompagnée de la réalité. Je revoyais la scène inlassablement. Tout était de ma faute.
Je me remémorais son visage lorsqu'elle s'était tournée vers moi.
Flash Back
Ses yeux qui me demandaient pardon, son léger sourire (parce que seule Bonnie pouvait sourire dans ce genre de situation) qui me prouvait qu'elle savait ce qu'elle faisait et son nez en sang qui me démontrait que c'était fini. Et j'étais là, impuissante. Je lui hurlais d'ouvrir la porte, la suppliait d'arrêter mais rien n'y faisait. Elle détourna son regard du mien, les néons continuant d'exploser tandis que Klaus se relevait. Et en un instant, tout se termina. Elle se cambra comme désarticulé et tomba à la renverse. Tout redevint noir, Klaus disparut et la porte s'ouvrit. Je me jetais sur le corps inerte de Bonnie, la secouant pour tenter de la réveiller. Je vociférais à Stefan de lui donner son sang. Je paniquais et lui ne faisait rien. Je le suppliais, complètement terrorisée mais il se contenta de relever la tête vers moi, de me dire qu'il était trop tard et qu'il était désolé. Je ne voulais pas qu'il soit désolé, je voulais qu'il la sauve. Pourquoi restait' il sans rien faire ? Lui qui avait juré de me protéger, de tout faire pour moi même si sa « vie » en dépendait. A cet instant, j'avais besoin de lui, j'avais besoin qu'il essaie de sauver ma meilleure amie, celle sans qui je ne pouvais continuer ma vie. Mais il n'en fit rien. Sa mort ne l'affectait donc pas ?
A cet instant, je me disais que Damon avait peut être raison au sujet de son frère et comprenais qu'il puisse le détester, parce qu'à là, je le haïssais.
Je me repenchais sur Bonnie en l'implorant de se réveiller. Mais elle ne bougeait pas. J'étais en colère contre Stefan de ne rien faire, contre Bonnie d'en avoir trop fait, contre Damon qui n'étais pas là, contre le monde entier. Je savais qu'elle s'était envolée mais je ne pouvais pas m'en convaincre. Au plus profond de moi, je sollicitais un miracle. Que Dieu me vienne en aide et me la ramène. Je pleurais toutes les larmes de mon corps sans pouvoir m'arrêter.
Et je vis apparaître Damon dans l'embrasure de la porte. Je le priais d'un simple regard qu'il la sauve. Mais il restait là, debout, sans bouger, analysant la situation. Je le haïssais aussi ! Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il n'ordonne à Stefan de me faire sortir afin qu'il s'occupe de son corps. Instantanément, je me repenchais sur Bonnie, ne voulant plus la lâcher, comme si ma propre vie en dépendait. La lâcher revenait à accepter sa mort et je le refusais. Réalisant l'impact des ordres de Damon, je le questionnais effondrée sur ce qu'il allait faire du corps. Dès lors, il s'approcha rapidement de nous en me répondant que le shérif ne devait pas savoir et que la dernière chose dont nous ayons besoin était d'une autre mort mystérieuse.
Je restais scotchée. Il ramenait la mort de Bonnie à une simple mort qui plus est « mystérieuse ». Après réflexion, il était pire que Stefan. Il s'abaissa près du corps et je le repoussais en lui hurlant que c'était Bonnie, comme pour le lui rappeler. Damon avait caché de nombreux corps pour ne pas attiser la curiosité du shérif mais je ne voulais pas qu'il se débarrasse d'elle comme si elle ne représentait rien. Je le vis relever la tête tendu et contrarié. De ses yeux bleu azur, il ordonna à son frère de me ramener à la maison immédiatement. Celui ci, s'exécuta sans demander son reste. Il m'aida à me relever, me forçant à retirer ma main posée sur le visage de mon amie. Complètement chamboulée, je me mis à penser à Jeremy. Il allait être dévasté. Comment allais je lui dire, qu'allait' il penser ? J'étais totalement perdue, ne sachant plus comment penser ni quoi faire. Je sentais mes jambes vacillées et Stefan m'enroulait de ses bras pour ne pas que je m'effondre. Je regardais de droite à gauche sans pour autant savoir où j'étais. J'avais l'impression de devenir folle. Je m'arrêtais sur ses yeux. Un océan turquoise s'offrait à moi et je m'y perdais. La voix rauque de Damon me sortit de ma torpeur. « Je m'occupe de Jer... ». Sur cette affirmation rassurante, Stefan m'emmena loin de ce mauvais rêve, laissant son frère seul avec mon amie de toujours.
Fin du Flash Back
Tout mon corps souffrait, pleurait sa perte. Je restais là, les bras croisés sur mon ventre, désemparée. Je m'en voulais tellement. J'aurais voulu mourir à sa place, de jamais avoir rencontré les frères Salvatore, tout oublier pour reprendre ma vie où je l'avais laissé. Je me haïssais d'avoir tué ma meilleure amie. Parce que c'est ce que j'avais fait. Sans moi, rien ne serait arrivé. Sans eux, elle serait encore en vie. Je suffoquais. Perdue dans mes plus sombres pensées, Stefan s'approcha de moi, une tasse de thé brulante à la main. J'avais envie de lui crier que du thé n'allait pas amoindrir ma peine. Mais je ne pouvais même plus parler. Ma gorge était nouée, mon ventre serré et ma tête brulante. Il s'abaissa à ma hauteur et me sortit de l'inconscience.
« Tiens, bois ca ! » Sa voix était douce et protectrice mais ne m'apaisais en rien.
« Je ne peux pas... Stefan... » Murmurais je en recommençant à pleurer.
« Si tu le peux... Bois s'il te plait, ca te fera du bien. »
Rien ne pouvait me faire du bien. Rien ne pouvait combler le trou béant qui s'était crée dans ma poitrine. Mais devant son regard insistant, j'attrapais la tasse fumante et la portait à mes lèvres et m'effondrais de nouveau.
« C'est de ma faute Stefan... Tout est de ma faute... » Sanglotais je.
« Non, non, non, non. » Mais j'acquiesçais d'un signe de tête. « Ecoutes moi, c'est Klaus le responsable ».
Je n'intégrais pas ses paroles. Ne les comprenais pas, comme si je ne les entendais même pas. Ma culpabilité était telle, que chacun de ses mots me transperçait tel un couteau enfoncé dans ma chair. Je savais qu'il voulait bien faire mais c'était encore pire.
J'entendis la porte de la pension se refermer sur Damon. Instantanément la tristesse se transforma en colère et je m'approchais de lui en hurlant :
« Qu'est ce que tu as fait d'elle ? »
Il parût surpris par tant d'assurance mais se contenta d'intimer à son frère de me calmer.
« Je suis là, alors ne fais pas comme si je n'y étais pas. » m'emportais je.
Damon s'approcha de moi, ses yeux grands ouverts en réitérant son ordre à Stefan.
Il était là, à quelques centimètres de mon visage.
« Tu savais ? Damon ? Tu savais qu'en s'attaquant à Klaus elle allait mourir ? »
J'étais persuadée qu'il éviterait la question, qu'il lèverait les yeux au ciel en me balançant un « Plus tard Elena ». Et pourtant, il n'avait pas fui, il se tenait toujours là, en face de moi, comme si à cet instant, il n'y avait plus que nous deux. Son « Oui » m'éclata en plein visage me gelant sur place.
« Oui je le savais Elena ! »
Instantanément, je levais ma main droite et de toutes mes forces la lui éclatait en plein visage. Sa tête fit un aller à droite et se repositionna à l'endroit initial. Il n'esquiva pas mon geste, me laissant déverser ma haine sur lui. Je savais qu'il n'avait rien sentit mais ca m'avait fait du bien. Comme si rien ne s'était passé, il me refixa. A l'inverse de Stefan qui évitait sans cesse mon regard, ne voulant pas m'abimer, Damon me regardait toujours dans les yeux. Même sachant que ses mots allaient me blesser, il m'affrontait et je lui en étais reconnaissante.
« Elena... Ecoutes moi... »
Je l'observais surprise et attentive. Sa voix était calme et réfléchie. Ses beaux yeux bleus plantés dans les miens.
« Bonnie devait mourir... » Les larmes recommençaient à couler. « Klaus utilisant le corps d'Alaric était une totale surprise et elle n'y était pas préparée. Protéger lui même par un sort, il n'aurait jamais arrêté et nous n'aurions pas pu le stopper jusqu'à ce que Bonnie meurt. Elle a donc jeté un sort... »
Mes yeux écarquillés et trempés, je le regardais sans comprendre.
« Bonnie n'est pas morte Elena. Elle va bien. »
Ses dernières paroles résonnèrent comme un coup de massue sur mon crane. Bonnie n'était pas morte. Elle était bel et bien en vie. Je n'avais pas tué ma meilleure amie. Une vague de soulagement s'empara de moi et je pris une grande inspiration. Relatant chaque mot sortit de la bouche de Damon, je réalisais qu'il venait de me sauver. Un sourire se dessina sur mes lèvres.
Sur ces derniers mots, Damon contrarié et épuisé rebroussa chemin. Je restais là, stoïque, ébahie et ... heureuse. Il avançait d'un pas assuré et je m'en voulais d'avoir été si dur avec lui.
« Damon ? » m'égosillais je.
Il se retourna étonné, tel un ange noir ayant ramener l'espoir et je me surprise à courir vers lui, me jetant littéralement dans ses bras.
Je ne pensais plus, ne réfléchissais plus, ignorant Stefan m'appeler, probablement pour m'en empêcher. J'avais juste envie d'être dans ses bras. Je voulais lui dire merci à ma façon. Damon s'était figé tel une statue de marbre m'observant. Pourtant, à mon contact, il enroula ses bras autour de ma taille et me serra. Me sentir collée contre son torse glacé et dur m'enivra. J'humais son odeur. Ce parfum ... si sensuel, si male le caractérisait à la perfection. Je tentais de calmer les battements de mon cœur qui ne cessaient de s'intensifier. Je ne n'entendais plus rien. Plus rien n'existait appart nous. Je m'approchais de son oreille et lui murmura un « Merci Damon » qui n'avait jamais été aussi sincère.
Dès lors, je sentais son irrémédiable sourire en coin se dessiner. Il m'écarta doucement de son épaule afin de me regarder. Ses yeux en disaient long. Ses mains gelées sur mes joues brulantes m'apaisaient.
« Je t'en prie. » me chuchotât' il en retirant ses mains.
Il attrapa un verre et la bouteille de bourbon avant de disparaître dans sa chambre.
Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Bonnie était vivante et Damon nous avez une fois de plus sauvé.
« Elena ? Que fais tu ? »
La voix suave de mon amoureux me tira brusquement de mes pensées. Je me retournais vers lui étonnée.
Il était confus, ne comprenant probablement pas la raison qui m'avait poussé à remercier Damon. Sur l'instant je ne savais pas non plus pourquoi j'avais agit ainsi mais après tout, j'étais humaine et avait suivi mon envie.
« Comment ca Stefan... ? » le questionnais je légèrement énervée.
Il prit un air détaché qui ne m'abusait pas et répliqua en fuyant mon regard :
« Damon t'as laissé souffrir... pour rien... Il ne nous a rien dit sur son plan... Je ne comprends pas comment tu peux le remercier alors que tout est une fois de plus de sa faute. »
Je restais bouche bée. Il ne comprenait définitivement rien. Sa jalousie l'aveuglait.
« Damon nous a sauvé Stefan. Sans lui, Bonnie serait « vraiment » morte. Ta jalousie ne te rend pas objectif. » Achevais je d'un ton ferme.
« Je... »
« Ca suffit Stefan ! » le coupais je en levant ma main vers lui. « Je ne veux plus discuter de Damon avec toi et... j'aimerai rester seule un moment. »
Il me regarda ahuri par ma demande.
« Dans ce cas, je vais chasser... Je serai de retour dans un quart d'heure tout au plus. En attendant fais attention à toi s'il te plait. »
Je levais les yeux au ciel et pensais que je devais ressembler étrangement à Damon.
« Il ne peut rien m'arriver ici. » soufflais je.
« Justement si... Il... »
Je le regardais fermement en l'intimant d'y aller. Dieu savait à quel point je pouvais l'aimer mais il m'oppressait. Son souhait de vouloir trop me protéger me rendait cinglée. Je n'avais plus aucune liberté, n'étais plus libre de mes mouvements, devais sans cesse lui rendre des comptes et j'en étais lassée.
Il me déposa un léger baiser sur ma joue et s'en alla. Lorsque la porte claquait, j'étais soulagée et enfin je recommençais à respirer... Je n'avais qu'une envie : le retrouver LUI...
