Titre: Frasques et Folies
Rating : M (Slash dans la seconde partie)
Genre(s) :General/Romance/Friendship/Angst
Disclaimer:
Si j'étais devenue propriétaire d'Harry Potter, ça se saurait. Vu que je ne suis pas une talentueuse auteure nommée J. , aucun des personnages et lieux cités ici ne m'appartiennent.
Notes:
- Les réponses aux reviews anonymes sont données dans le forum homonyme
- Ce texte est la première partie d'une mini-fiction.
Albus Dumbledore était un jeune homme calme et mesuré. Il était sorti de Poudlard avec tous les honneurs et récompenses qu'il était possible de décerner à un jeune homme si prometteur. Il était évident pour tous ses professeurs et pour le directeur de la prestigieuse école britannique qu'il allait être appelé à faire de grandes choses, des choses que personne dans le monde magique n'avait vu, des choses extraordinaires.
Majeur depuis presque un an, un événement ou plutôt une rencontre, sous des dehors plus qu'ordinaires vint perturber Albus. En effet, arriva vers la mi-juillet à Godric's Hollow, un autre jeune homme qui semblait être parfaitement le genre d'amis que le jeune sorcier cherchait à se faire. Il possédait des sombres savoirs et des connaissances qui pouvaient avoir leur utilité en d'autres temps.
Il avait été renvoyé de Durmstrang, la discipline de fer qui y régnait n'était pas un secret. Albus, qui n'avait jamais enfreint le règlement, si ce n'était pour être resté à la bibliothèque après sa fermeture ou avoir exploré la réserve et le château bien plus qu'il était de coutume pour la plupart des élèves, avait été profondément impressionné par les exploits de son cadet quand celui-ci lui en avait fait le récit.
Ce fut chez une érudite locale et vague connaissance, Bathilda Bagshot, qu'il le rencontra et que l'on me pardonne si j'ai oublié de le nommer mais ce jeune homme s'appelait Gellert Grindelwald. Gellert avait pour lui bien des atouts qui lui conféraient une apparence angélique et lui assurait une innocence que le sycophante le plus convaincant ne pouvait feindre.
Ses traits étaient doux, presque féminins, mais ses yeux myosotis étaient un peu dérangeants. A tenter de fixer ce regard, il semblait que l'on était fouillé à l'intérieur de soi-même, et l'on devait détourner les yeux tant on semblait être bruler par la lueur de glace qui en émanait.
Mais il y'avait une sorte de fascination qui poussait Albus à soutenir durant de longues minutes les inquisitions des orbes céruléennes. Ayant trouvé des amis à la hauteur de leurs démesures, les deux jeunes gens pouvaient enfin laisser libre court à leur génie qui attendait d'avoir trouvé son égal pour s'exprimer pleinement.
Leur sympathie mutuelle se manifesta promptement et l'amitié sans égale qui les unissait fut aussi forte que brève. Ils passaient leurs journées ensemble, l'été tout entier, perdus dans le frais ombrage de la bibliothèque de la tante de Gellert.
Tante qui espérait secrètement qu'Albus aiderait à remettre son neveu sur le droit chemin, mais il fallait bien que jeunesse se fasse. De plus, le jeune diplômé de Poudlard avait besoin de compagnie après le décès de Kendra. Bathilda se faisait donc une joie d'avoir été à la source d'une amitié si profonde.
Non contents de passer jours et fin de soirées conjointement, les deux jeunes gens s'envoyaient missives sur missives, leurs esprits s'étant ouverts à quelque chose qui les dépassaient, ils n'auraient pu souffrir la présence d'individus qu'ils étaient rapidement venu à considérer comme inférieurs.
La cause qu'ils avaient choisis de défendre les surpassaient rapidement mais leurs intentions étaient louables, ils agissaient pour le plus grand Bien après tout. Mais Gellert, dans sa soif de grandiose, ne sut se satisfaire de l'amitié sans limites que lui offrait Albus, il avait envie de plus, sans amour, juste une communion des corps après celle de l'esprit.
Albus, lui, s'était déjà attaché. Alors il accepta, car lorsque l'on est arrivé à leur démesure, on accepte tout venant de l'autre même si l'on sait que l'on va souffrir. D'une certaine manière, il avait déjà resserré le nœud de la corde qui lui liait les mains. Il s'était enchainé avec la force d'un damné et les bons sentiments d'un ange.
Il découvrit l'intimité physique avec Gellert, c'était une de ces nuits d'été, ces nuits étouffantes où l'on ne peut rien faire si ce n'est dormir si l'on y'arrive. Il était resté longtemps à faire des calculs et recherches dans le petit bureau qui avait jadis été celui de son père, son ami faisait d'étranges expériences avec sa baguette et certaines semblaient inquiétantes pour Albus. Mais Gellert le rassurait d'un regard, lui disant qu'il ne ferrait jamais rien de dangereux, et il le croyait de son plein gré.
