Bonjour à tous(tes) :P Je reviens avec une deuxième fiction (merci à tous ceux qui ont suivi la première et qui m'ont laissé des reviews). Elle bouillonnait dans ma tête depuis quelques temps et je me suis remise à écrire aujourd'hui même si mes exams ne sont pas finis :P Je vous poste le chapitre un ;)
Disclaimer : (enfin si c'est bien ça que l'on dit XD) Tout appartient à J.K Rowling :P
Avertissement : Relations salsh principalement, donc entre hommes, donc homophobes bye bye :P
Rating : M (hé oui) donc vous êtes prévenus qe ça ne va pas toujours être gentil !
Pour le petit commentaire, je pense que cette fic' malgré la situation, sera beaucoup moins rose bonbon que la première et j'ai ressuscité des personnages ! Donc nous voilà en septième année avec Voldy crevé, Sirius et Remus bel et bien vivant ! (p-e d'autres perso, ça je verrai avec le temps)
Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira :P
Chapitre 01
Le château était paisible et dominait le paysage, fidèle au rendez-vous, comme chaque année, même après l'attaque de ce cher Seigneur des Ténèbres. Le bâtiment était fier et droit, dressé dans les plaines, monts et vallées tout en surplombant en superbe lac à la population magique variée. Poudlard n'avait pas changé, du moins rien ne transparaissait de sa reconstruction 'express' effectuée après la grande bataille, seuls les esprits devaient se reconstruire tout comme le monde magique en réapprenant à vivre après cette terreur.
Harry étudiait paisiblement dans la salle commune de Gryffondor avec Ron à ses côtés tandis qu'Hermione s'acharnait à traduire un texte dans la branche des runes. Pattenrond roupillait joyeusement devant le feu de la cheminée qui ronronnait tout comme la boule de poils orangée aux pattes arquées. Le trio allait bien dans le meilleur des mondes. Il y avait bien sûr eu des blessures par-ci, par-là, de la plus infime aux membres arrachés, du superficiel à l'état critique. Malgré le lot de souffrances, ils s'en étaient sortis et maintenant, respiraient l'air à plein poumons en mettant à profit leur maturité mentale acquise.
Le chat d'Hermione s'étira en baillant aux corneilles, se leva et alla se coller dans le jambes du Survivant en miaulant comme un damné. Harry sortit de son bouquin et baissa son regard. Il sourit à la vue du félin à la face écrasée, le prit dans ses bras pour le poser sur ses genoux et le grattouiller derrière les oreilles. Le chat ferma ses yeux et commença à ronronner de contentement. Contentement qui s'arrêta bien vite lorsqu'une tornade rousse aux yeux marron le dégagea sans ménagements pour prendre sa place sur le genoux de son célèbre petit-ami. Ginny tira la langue à un Pattenrond furibond qui s'était réfugié sous un divan en crachant furieusement et elle entreprit d'embrasser Harry en guise de salut. Ce dernier sourit et répondit à la démonstration de cet amour et retira doucement sa tête, faisant ainsi cesser le baiser et le rougissement de Ron par la même occasion.
- « As-tu passé une bonne journée, Ginny ? » demanda doucement Harry alors que Ginny attirait un siège vers elle d'un mouvement de baguette.
Une fois le meuble arrivé à destination, la cadette des Weasley s'affala dessus en soufflant sans retenue.
- « Si on enlève Rogue et ses potions, je pense que je pourrais tenter une réponse positive ! » répondit-elle simplement en adoptant un air blasé.
- « On n'en changera pas la terreur des cachots, mais bon… maintenant on peut même plus pester contre ce 'mangemort' vu qu'il était véritablement de notre côté… » ronchonna Ron. « Si seulement il était vraiment un partisan de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom… j'aurais pu lui placer un ou deux sorts bien sentis… » termina-t-il provoquant ainsi les rires des Rouges et Or.
- « Heureusement que Remus et Sirius sont là, depuis je trouve que le château a plus d'énergie ! » s'enthousiasma Hermione alors qu'elle ouvrait vigoureusement un dictionnaire impressionnant.
- « C'est vrai que la DCFM a regagné mon intérêt depuis que Remus est revenu. On a enfin des vrais cours ! Et maintenant, Sirius est venu se rajouter en prenant la place de Flitwick en sortilèges ! Comme quoi, la retraite de certains, ça a du bon ! » approuva Harry qui se sentait véritablement chez lui maintenant que les deux maraudeurs étaient revenus au bercail.
- « Au moins, Malfoy la ramène beaucoup moins ces derniers temps, surtout que Sirius n'hésite pas à se montrer autant partial que Rogue dès que cette fouine chercher misère ! » pesta ouvertement Miss Je-Sais-Tout en recopiant attentivement des runes.
- « Je n'oublierai jamais sa tête lorsque ton parrain lui a offert affectueusement deux semaines de retenues en tête à tête avec Rusard ! » pouffa Ginny en revoyant le blond au bord de la syncope.
Les jeunes gens rigolèrent de plus belle et Harry attira à lui sa petite-amie en l'enlaçant amoureusement. Un sourire commun naquit sur leurs lèvres. Ron détourna soudainement le regard en maugréant tandis qu'Hermione levait les yeux au ciel devant la réaction du rouquin protecteur.
La tour des Rouges et Or avait enfin retrouvé sa chaleur et sa convivialité. Tout le contraire d'un autre endroit.
- « Messieurs, calmez-vous ! » tempêta Minerva McGonagall dans l'antre qu'était la salle des professeurs.
Deux hommes aux cheveux noirs se tenaient à quelques centimètres l'un de l'autre, n'étant séparés que par leur baguette respective qui crépitait de la fureur de leur propriétaire.
- « Il m'a traité de sale cabot ! » dit Sirius en serrant les dents.
- « Ma parole mais c'est que l'ouïe du sale clébard fonctionne à merveille et que son orgueil a été blessé. Te serais-tu domestiquer, espèce de sans collier ? » susurra Rogue avec un ton venimeux.
- « Je me suis domestiqué et maintenant je suis aimé de tout le monde, pas comme toi, vulgaire imitation d'anguille dotée d'une langue fourchue, n'est-ce pas Servillus ? » rétorqua Black dont les yeux s'enflammaient dangereusement.
- « L'imitation d'anguille te remercie et te rappelle gracieusement que, elle, pouvait sortir à sa guise vu qu'elle était discrète et que de ce fait, elle servait à quelque chose, pendant que toi, le petit toutou, devait gentiment rester à la niche en attendant sa gamelle ! » asséna Severus du tac au tac.
L'animagus était sur le point de répondre lorsqu'une personne entra et posa son regard sur la scène. Sirius resta la bouche ouverte, son visage se ferma, déçu de na pas pouvoir continuer et alla s'asseoir docilement dans un fauteuil plongé presque entièrement dans l'obscurité. On ne voyait plus que ses jambes croisées entre elles. Son adversaire s'étonna brièvement de se revirement de situation et se tourna vers la personne qui venait d'entrer…
- « Lupin. » salua froidement le professeur des potions alors que les rouages de son esprit se mettait en place pour faire le lien entre Lupin et la réaction du sac à puces.
- « Bonjour, Severus ! » répondit poliment Remus et plantant son regard dans celui de son austère interlocuteur. « Minerva, Sirius ! » continua-t-il avec un ton chaleureux qu'il n'avait pas employé pour son taciturne de collègue.
Le dit collègue se rua vers la sortie dans un tourbillon de capes noires et claqua violemment la porte, faisant ainsi sursauter les deux malheureuses et innocentes gargouilles qui gardaient le sanctuaire sacré pour les enseignants. Remus attendit que leur ennemi de l'adolescence se soit éloigné dans le couloir pour regarder son meilleur ami en haussant un sourcil autant amusé qu'accusateur. Sirius grogna, mal à l'aise.
- « Tu allais encore te battre avec lui ! » chantonna doucement Remus d'un ton glacial.
- « Il l'a mérité ! Ce sale espion n'a pas arrêté de me houspiller depuis que j'ai mis une patte dans cette école ! » se défendit Sirius. Il omit volontairement le fait que quand Rogue se taisait, c'était lui qui aboyait, quitte à mordre le premier…
- « Tu ne pourrais pas faire un effort ?! Il est avec nous depuis le début ! » sermonna Lunard « Tu ne pourrais pas juste bien t'entendre avec lui ? Tu sais… parler sans se taper dessus tout en n'étant pas forcés de s'apprécier l'un l'autre… » proposa Remus.
- « Moi ? Bien m'entendre avec Servillus ? » demanda Sirius d'un ton incrédule juste avant d'éclater d'un rire similaire à un aboiement tout un se tapant la cuisse gauche de sa main sans aucune retenue.
- « Le professeur Lupin a raison, Sirius ! Cela soulagerait tout le monde des tensions et des auras meurtrières qui vous accompagnent perpétuellement quand l'un de vous se trouve que le sillage de l'autre ! C'est insupportable pour tout le château ! Il n'y a de place que pour le stress ! » s'interposa –enfin- Minerva.
- « Impossible ! » fit Black d'un ton catégorique « Rogue et moi nous nous détestons. C'est à croire que – non c'est sûr ! – que les destins l'ont voulu ainsi ! C'est n'est même pas un être humain ! » ironisa l'animagus qui se stoppa bien vite lorsque la lueur du regard de Lupin s'éteignit lorsqu'il prononçait sa dernière phrase. « Remus… » commença Black avant que son ami l'interrompe d'une main levée en lui souriant.
- « Je sais que pour toi, je fais partie des exceptions ! » rigola doucement Remus en retrouvant un semblant son regard lumineux. « Sur ce, chers collègues, j'ai des deuxièmes années à instruire ! » et le loup-garou partit ainsi sans demander son reste pendant que son ami se mutilait mentalement à coup de grimoire.
- « Bravo ! » se moqua son ancienne directrice de maison en applaudissant Black, enfoncé dans son fauteuil sous le coup de la honte.
Les sons des divers instruments fragiles et argentés berçaient tendrement un oiseau d'une rare beauté, perché sur l'épaule de son maître. Ce dernier caressait machinalement les plumes rouges et or, le volatile ne se lassait jamais des mains qui allaient et venaient affectueusement sur son plumage soyeux. Fumseck connaissait par cœur Albus Dumbledore, depuis le temps… Il sentait que le mage blanc avait un plan dans le coin de sa tête et qu'il allait le mettre à profit très bientôt. Il parierait sa nature de phénix là-dessus. Sur quoi se basait-il ? Tout simplement sur le sourire malicieux qui ne quittait plus les lèvres du directeur dont les yeux pétillaient de plus en plus souvent et sans raisons apparentes ainsi que son mystérieux mutisme face aux problèmes des relations qui persistaient entre certains, tout âges confondus. Il allait y avoir du sport…
Alors que le phénix fermait doucement les yeux, son perchoir humain se leva soudainement de son siège, renversant le volatile, tout en rigolant avec un regard des plus dangereux pour les futures victimes. Fumseck en était désormais sûr, le plan venait de commencer. Mais qu'est-ce qu'avait pu pondre son vieux maître ?
Le mage blanc se tenait les côtés à force de rire et lorsqu'il se calma enfin, c'était pour mieux arborer un sourire carnassier. Il allait arranger les balais dès maintenant et quoi de mieux que mettre tout les problèmes –humains- ensemble ? Un sourire amusé apparut et il convoqua tout les professeurs sauf Remus, Severus et Sirius. C'était parti pour un conseil de guerre d'urgence.
Albus dominait tout ses employés silencieux qui attendaient que le directeur daigne ouvrir la bouche. Le directeur balaya l'assemblé d'un regard circulaire et amusé.
- « Mes chers collègues, il m'est venu à l'idée une solution pour arranger les balais dans le nœud des relations entre notre trio de professeurs qui manque aujourd'hui à cette table. Comme quoi… je ne vous avais pas abandonnés ! » commença Dumbledore alors que des soupirs de soulagements résonnaient dans tout le bureau. Cependant, un regard perçant s'abattit sur le vieil homme.
- « Quelle est cette idée ? » demanda suspicieusement Minerva qui ne connaissait que trop bien l'homme à qui elle avait à faire.
Tout le monde se tut à nouveau alors que le vieil homme joignit ses mains en entrecroisant ses doigts, baissa le regard en faisant travailler ses zygomatiques.
- « Voyez-vous… J'ai regardé une émission moldue il n'y a pas longtemps, juste comme ça, pour passer le temps ! Et une solution m'a sauté aux yeux : un concours de beauté masculin nommé 'Mister Poudlard' ! » annonça fièrement Dumbledore dans un silence religieux.
- « Quoi !? » s'exclamèrent ensemble tout les professeurs.
Le directeur entreprit de leurs expliquer en long, en large et en travers toutes les règles et le concept du concours. Au fur et à mesure que la lumière se faisait sur l'idée du mage, des sourires carnassiers et vindicatifs naissaient sur les lèvres des personnes présentes. Après l'explication, Dumbledore demanda poliment si ils étaient pour ou contre en procédant un vote à main levée. Il n'y eut que des doigts en l'air qui semblaient vouloir toucher la lune lorsque Dumbledore demanda « Pour ? ». Le directeur sourit, satisfait. Le jeu allait pouvoir commencer avec la complicité de tout les employés et dès demain, les festivités allaient commencer.
Voici pour ce premier chapitre introductif :P Bonne idée ou je vais me planquer ?
Des reviews ? :P
Bisous ;)
