Et c'est repartie pour une toute nouvelle aventure Calzona!
Si vous n'êtes pas encore lassés de mes écrits, je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle aventure ^^
Une fois de plus, cette histoire sera un UA et les personnages vont évoluer dans l'univers de Scandal (autre série à succès de Shonda). Cela dit, pour tous ceux qui ont suivi la série, ne vous attendez pas aux mêmes aventures qu'Olivia Pope, comme je l'ai dis j'emprunte surtout l'univers. C'est avant tout une histoire d'amour...
Le 1er chapitre est un peu court, mais je vous rassure, au fur et à mesure la taille augmente.
N'hésitez pas à laisser votre avis, vos critiques qu'elles soient bonnes ou mauvaises, c'est toujours cool d'avoir des remarques qui nous permettent de nous améliorer!
Trêve de blabla & bonne lecture!
LSAfor'
Disclaimer: les personnages et l'univers appartiennent à S. Rhimes, créatrice des séries Grey's Anatomy et Scandal
AN: Je n'ai aucune connaissance précise du fonctionnement des Services Secrets, de la NSA ou même de la Maison Blanche aux Etats-Unis. Tout ce qui paraîtra dans cette fiction sort tout droit de mon imagination, donc s'il y a des choses qui ne concordent pas avec la réalité, c'est normal! ^^
Chapitre 1 :
- Moi, Arizona Robbins.
- Moi, Arizona Robbins, répéta la femme se tenant debout face à la Juge de la Cours Suprême, la main posée sur la Bible, alors qu'un millier de personne se trouvait autour d'eux et que des flashes de photos ne cessaient de fuser.
- Jure solennellement que j'exécuterais fidèlement le rôle de Présidente des États-Unis d'Amérique, poursuivit la Juge. Je jure que, dans le maximum de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la constitution de la Nation
- Jure solennellement que j'exécuterais fidèlement le rôle de Présidente des États-Unis d'Amérique. Je jure que, dans le maximum de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la constitution de la Nation
Un tonnerre d'applaudissement retentit lorsque la nouvelle présidente termina son serment d'investiture. Elle adressa un grand sourire à la Juge de la Cour suprême qui lui tendit la main droite et qu'elle serra avec joie.
- Nous venons d'assister au sacre du 45èmeprésident de notre Nation en direct du Capitole! s'exclama le journaliste qui venait de reprendre l'antenne. Et nous ne pouvons qu'être impatient de voir ce que nous réservera le mandat du premier leader femme du monde libre qui a su mener une campagne impressionnante et –
Richard Webber éteignit la télévision à ce moment-là avant de se redresser lorsqu'il entendit quelqu'un frapper à sa porte. Il lança un «entrez» et vit sans surprise l'agent qu'il attendait pénétrer à l'intérieur de la pièce.
- Torres! s'exclama-t-il.
- Vous vouliez me voir Monsieur? demanda la jeune femme en s'avançant nerveusement vers le bureau.
- Asseyez-vous, demanda Webber en faisant un signe en direction de l'une des deux chaises se trouvant devant son bureau.
La Latina ne se fit pas prier et s'installa avant de parler précipitamment:
- Si c'est au sujet du type qui a fait une crise de tétanie en salle d'interrogatoire, je n'y suis pour rien! Je ne savais pas qu'il faisait de l'arythmie donc quand je l'ai interrogé je –
- J'ai une nouvelle assignation pour vous, la coupa Webber.
Elle arrêta de parler en laissant ses mains retomber sur ses genoux avant de lui adresser un grand sourire.
- Vraiment?
- Oui, dit-il excédé. Comme vous devez surement le savoir, une nouvelle Présidente a été élue…
- Oui, répondit Callie. J'ai même voté pour elle!
Elle se tut instantanément lorsqu'elle vit le regard menaçant qu'il lui adressa par-dessus ses lunettes.
- Pardon, s'excusa-t-elle. Vous pouvez continuer…
Il poussa un soupir d'exaspération avant de reprendre:
- Donc comme je vous le disais, nous avons une nouvelle présidente et comme à chaque mandat, c'est à la NSA de mettre en place le fonctionnement des Services Secrets. Et j'ai pensé à vous…
- C'est un honneur M. Webber, déclara Callie en hochant la tête solennellement. Quand le Chef de Sécurité a-t-il prévu la réunion de préparation ?
La question eut l'effet d'arracher un froncement de sourcil au directeur de la NSA.
- Vous ne comprenez pas, indiqua-t-il. C'est VOUS le Chef de la Sécurité Intérieure de la Maison Blanche, Torres!
Callie le regarda bouche-bée avant de s'esclaffer.
- Très drôle!
Lorsqu'elle vit qu'il ne rigolait pas, elle ouvrit de grands yeux.
- Vous me faites marcher, n'est-ce pas?
- Pas le moins du monde, répondit Webber d'un ton plein de conviction. Vous êtes la personne taillée pour ce travail.
- Vous m'avait dit la semaine dernière que me confier quelque chose relèverait de la folie, fit remarquer Callie. Et maintenant vous voulez que MOI, Callie Torres, « la plaie de la Nation » s'occupe personnellement de la sécurité de la Présidente des États-Unis ?
Webber dû faire preuve de toute sa volonté pour ne pas sourire face à la reprise de ses paroles. Depuis qu'il était directeur de la NSA, il n'avait que très rarement vu des agents aussi pénibles que Callie Torres. Elle avait un don pour ne pas respecter les règles, n'en faisait qu'à sa tête et n'hésitait pas à passer outre ses supérieurs hiérarchiques lorsqu'elle pensait que c'était la meilleure des choses à faire. Mais durant toute sa carrière, il n'avait jamais vu une femme aussi douée dans son métier. Elle était très forte, très courageuse et avait de très bons instincts. Ce qui fait que malgré tous les ennuis qu'elle s'était attirée, elle restait l'un des meilleurs agents de l'Agence. Et c'est pour ça qu'il avait immédiatement pensé à elle pour ce job.
- Je sais que des fois je vous mène la vie dure, admit-il. Mais il n'empêche que j'ai foi en vous et que je sais que parmi tous les agents qui travaillent pour moi, vous êtes celle qui en est le plus capable.
Un sentiment de fierté envahit Callie qui ne put s'empêcher de sourire béatement. Le Chef venait de la complimenter – chose qui n'arrivait jamais – et en plus il venait de lui proposer le job de sa carrière. Il lui donnait la tâche de veiller, de protéger la personne la plus importante du pays et elle savait – elle sentait au fond d'elle-même que cette nouvelle assignation allait changer sa vie à jamais.
- Je ne vous décevrai pas, affirma-t-elle avec un acquiescement.
- J'en suis sûr, répondit Webber avec un demi-sourire. Il ne vous reste plus qu'à réunir votre équipe. Une équipe de confiance…
- J'ai exactement les personnes qu'il faut, assura-t-elle.
- Bien…
Comprenant qu'il était temps pour elle de prendre congés, Callie se leva, lui adressa un dernier signe de tête respectueux puis s'avança vers la porte.
- Torres! héla Webber avant qu'elle ne sorte.
Elle se tourna vers lui.
- De quoi parliez-vous avec cette histoire de crise en salle d'interrogatoire? interrogea-t-il suspicieusement.
Callie lui adressa un sourire mal-à-l'aise avant d'ouvrir la porte.
- Il faut que j'y aille Monsieur, le devoir patriotique m'appelle!
Et sans lui laisser la possibilité d'ajouter quoi que ce soit, elle s'éclipsa. Il regarda la porte se refermer en secouant la tête d'un air dépité.
Cette femme était vraiment une plaie…
- Je n'arrive pas à croire que je me trouve actuellement dans le Bureau Ovale! s'exclama Arizona surexcitée. Et ce que j'arrive encore moins à croire c'est que c'est MON bureau!
Elle fit un tour sur elle-même en regardant la pièce avec une expression fascinée au visage. Elle y était: à la concrétisation de ses rêves. Elle allait enfin pouvoir changer les choses et essayer de rendre le monde meilleur, comme elle en avait toujours eu envie.
On lui avait dit qu'elle se berçait d'illusion, qu'une jeune femme n'ayant même pas la quarantaine, célibataire, n'arriverait jamais à atteindre ne serait-ce que le Sénat. Mais elle était rapidement devenue plus que ça, devenant sénateur, puis gouverneur et maintenant la Nation lui avait accordé sa confiance en l'élisant Présidente. Elle était la Présidente des États-Unis d'Amérique!
- On dirait une adolescente pendant un concert de Justin Bieber, se moqua Alex Karev en la regardant faire le tour de la pièce.
- Tu vas me dire que ça ne t'excite pas toi d'être le Directeur du Cabinet de la Maison Blanche? s'enquit Arizona en se tournant vers lui.
- C'est vrai que c'est beaucoup mieux que directeur de campagne, répondit Alex en bombant légèrement le torse.
Ce qui fit rire Arizona qui revint s'asseoir face à lui sur les canapés installés devant le majestueux bureau. Rectification: son majestueux bureau.
- Je suis contente qu'on en ait fini avec toute la paperasse, admit Arizona. Les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer…
- Oui, soutenue Alex. D'ailleurs, est-ce que tu es prête à rencontrer la nouvelle Chef des Services Secrets?
Arizona le lorgna d'un regard interrogateur alors qu'il se redressait du fauteuil et refermait le bouton de sa veste de costard.
- Ce n'est pas censé être Stark? questionna-t-elle.
- Non, répondit Alex. Il assurait juste l'intérim…
- Tant mieux, je ne l'aimais pas.
Alex rigola avant d'attraper le dossier se trouvant devant lui que le directeur Webber lui avait envoyé un peu plus tôt.
- Il s'agit de l'Agent Spécial Calliope Torres, informa-t-il en le parcourant des yeux. Et elle a été chaudement recommandée par Webber…
Jolie prénom, remarqua Arizona avant de répondre:
- Elle doit être douée…
- Tu veux rire? Elle a un CV hors du commun! Que ce soit quand elle travaillait pour le FBI ou maintenant pour la NSA, il semble qu'elle n'a laissé personne indifférent…
Arizona remarqua la mine impressionnée qu'arborait son conseiller et ami. Rare était les fois où Alex se retrouvait ébranlé par une personne qu'il n'avait jamais rencontré et cet aspect ne fut qu'attiser la curiosité de la Présidente au sujet de sa nouvelle Chef de la Sécurité.
- Quand est-on censé la rencontrer? questionna-t-elle.
Comme pour répondre à sa question, plusieurs coups furent frappés à la porte.
- Maintenant, répondit Alex en se dirigeant vers la porte.
Il l'ouvrit et le temps sembla se figer pour Arizona lorsqu'elle vit apparaître une magnifique femme derrière. Elle sentit sa gorge s'assécher et ses mains devenir moites lorsqu'elle regarda Alex lui serrer la main et se présentait avant de l'inviter à s'avancer dans sa direction.
Callie remercia Alex Karev et perdit instantanément son sourire poli lorsque son regard croisa les yeux les plus étourdissants qu'elle est eu l'occasion de voir. Elle avait vu Arizona Robbins à de nombreuses reprises à la télévision mais l'avoir, face à elle, à cet instant précis, ne fit que lui confirmer que les caméras ne lui rendaient pas assez justice. Elle dégageait une prestance et un charme presque surnaturels et ses yeux donnaient l'impression d'être composés d'une multitude de bleus, les rendant fascinant.
- Arizona, prononça Alex en revenant vers l'interpellée, voici l'Agent Torres.
Arizona tendit une main nerveuse à la femme face à elle qu'elle n'arrivait pas à quitter des yeux. C'était comme si ces prunelles sombres lui avaient lancé un charme, du même style que ces hypnotiseurs qui envoutaient leurs cobayes pour qu'ils en deviennent complètement idiots.
Et c'était exactement ce qui était en train de lui arriver.
- Je suis Arizona Robbins, informa-t-elle bêtement.
Callie ne put s'empêcher de sourire franchement avant de lever sa main à son tour pour saisir celle qui lui était offerte.
- Je sais, répondit Callie. Je crois même que le pays entier sait qui vous êtes, Madame la Présidente…
En tant normal, la remarque aurait fait rire Arizona. Mais là, elle avait l'impression qu'elle avait perdu la totalité de la matière grise qui faisait fonctionner son cerveau en temps normal. Le sourire éblouissant de l'Agent Torres, combiné avec sa voix et la sensation de sa main dans la sienne, avaient le don de l'électriser.
Il fallait absolument qu'elle s'éloigne et qu'elle rompt le contact physique immédiatement. Mais son corps ne semblait pas vouloir lui obéir et elle se retrouva à continuer de fixer intensément ces yeux bruns qui ne la quittaient pas non plus.
- Bien, lança Karev en s'éclaircissant la gorge interrompant ainsi l'échange de regard entre les deux femmes.
Callie sursauta légèrement et retira sa main de celle de la blonde face à elle, se maudissant intérieurement de son manque total de professionnalisme.
- Il faudrait peut-être que nous fassions un point sur l'organisation du système de sécurité avant la première sortie officielle cette après-midi, continua Alex.
- Oui, répondit Callie en se dirigeant vers la table qu'il lui indiquait.
Arizona la regarda s'éloigner sans pouvoir s'abstenir de la lorgner de haut en bas. Yep, se dit-elle, l'arrière est aussi appétissant que le devant.
Elle se mit une claque mentale et suivit ses pas avant de s'asseoir à son tour autour de la table.
Ce mandat risquait vraiment d'être très intéressant…
