Voici mon nouveau bébé, une fanfiction sur le groupe Tokio Hotel. Pour mes lecteurs de la fic Harry Potter, don't worry je ne l'abandonne absolument pas ! Elle est en cours d'écriture mais j'ai toujours besoin du bouquin sous la main pour ce chapitre et j'admets que j'ai un peu de mal pour ce chapitre mais il arrive !

Je n'en suis pas à mon premier coup d'essai pour les fanfic TH pas toutes bien (je n'ose même pas relire mes premières...) et j'ai écrit pas mal d'OS (que je vais sûrement publier ici parce que moi je les aime bien et que j'aimerais vos avis ;) )

N'hésitez pas à me donner votre avis, sur l'écriture pas sur le groupe merci. Tout commentaire injurieux envers le groupe sera supprimé sans le moindre remord, je ne vous force pas à lire ma fic, respectez donc mes goûts musicaux. Essayez de faire des reviews construites en me citant par exemple ce que vous avez aimé et pourquoi de même pour ce qui vous a déplu ;)

J'aime écrire, mais j'ai besoin de vous pour me perfectionner =)

Chaque chapitre est lu et corrigé par ma Beta Cedaly (.net/u/2262456/) merci à elle

Disclaimer : Tous les personnages sont inventés et ma propriété excepté les Tokio Hotel dont j'ai néanmoins imaginé les caractères. Toute ressemblance avec des faits réels seraient pure coïncidence !


Leïla a eu vingt-six ans aujourd'hui, elle contemple ses chevaux galopant dans le soleil couchant de Novembre. Ce soir une légère brise fait voleter ses longues boucles blondes ainsi que celles de sa fille, Mia, qui est assise sur l'une des barres en bois de l'enclos, sa mère la tenant fermement dans ses bras afin qu'elle ne bascule pas.

Mirage, un de leur pur sang arabe, s'approche d'elles au petit galop. Sa robe alezan semble encore plus flamboyante dans le couché de soleil. Il a deux ans, tout comme Mia. La petite les a fêtés au printemps, Mirage cet hiver. L'étalon vient coller son nez contre les petites mains tendues de l'enfant.

« Zentil Miage ! » chantonne la fillette sous le regard attendri de la jeune femme.

Le pur sang arabe est le cheval de l'enfant, et cette dernière l'avait rapidement compris tout comme l'étalon qui ne se laissait monter de personne d'autre qu'elle et Leïla. La fillette commençait à parler et avait du mal à prononcer correctement le nom du cheval, cela donnait un condensé de son prénom et de celui de l'étalon, au plus grand amusement de tout le monde.

...

Deux bras viennent les enlacer et leur propriétaire embrasse tendrement le cou de Leïla. Elle n'a pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agit. Le père de Mia, son fiancé, celui qui partage sa vie depuis quatre ans maintenant.

Ils restent enlacés ainsi quelques minutes admirant silencieusement l'horizon.

« Je suis venu te dire au revoir, » annonce-t-il. « On doit partir ce soir. »

« Je sais, » répond-elle sans laisser transparaître la moindre émotion dans sa voix.

Il soupire tristement en commençant à desserrer son étreinte avant qu'elle ne le retienne. Elle ne voulait pas le blesser, juste lui dire qu'elle comprenait et acceptait qu'il parte, comme d'habitude… Aucun d'eux n'aime cette situation mais ils savent qu'ils n'ont pas le choix, et ça les tue, un peu plus à chacune de leur séparation.

« Je suis désolé, » s'excuse-t-il. « Ça me brise le cœur autant qu'à toi. »

Elle se retourne, lentement, tout en transférant Mia sur une de ses hanches afin de libérer une de ses mains. Quand elle lui fait face, elle pose la main qu'elle vient de libérer sur la joue de l'homme qu'elle aime. Il pose sa main sur la sienne, et appuie un peu plus sa joue contre sa paume. Elle lui sourit tendrement, son regard brillant d'amour.

« Je sais, » lui répond-elle malicieusement.

Il sourit, soulagé. Il n'aime pas la laisser, les laisser, il aimerait tant pouvoir rester tout le temps auprès d'elles. Mais son travail l'en empêche, ils le savent tous les deux. Dès le début ils savaient que ça arriverait, et ils l'ont accepté pour être ensemble. Même si c'est parfois pesant, ils savent que chaque minute passée ensemble est une minute de bonheur en plus.

Il prend le visage de la jeune femme entre ses mains et l'embrasse, d'abord doucement, puis le baiser devient un peu plus fiévreux comme s'il devait être le dernier. Elle brise le contact la première, posant sa main sur son torse comme si elle voulait le repousser. Leïla sent le cœur du jeune homme battre à tout rompre contre sa paume, elle lève les yeux et lui sourit, son propre pouls s'est synchronisé avec celui de son fiancé. Il les enlace toutes les deux, retardant un peu plus le moment où il devra les quitter.

On hèle son nom, il sait qu'on n'attend plus que lui, mais il ne veut pas partir sans elles.

« C'est chaque fois une torture plus intense que de vous quitter… » murmure-t-il mélancoliquement.

« Mais ce sera un bonheur plus intense encore quand nous nous retrouverons, » chuchote-t-elle en se rapprochant un peu plus de ses lèvres à chaque mot, jusqu'à prononcer le dernier mot tout contre sa bouche.

« Oui, » répond-il dans un dernier baiser.

Il embrasse sa fille sur le front et court jusqu'à la voiture qui l'attend pour l'emmener à l'aéroport. Il ne se retourne pas, s'il se retourne il sait qu'il ne partira pas. Il ne peut pas, il n'a pas le droit, on compte sur lui. Mais peut-être que juste un dernier regard… juste tourner la tête…

...

Leïla, elle, s'est retourné à l'instant même où il s'est dirigé à la voiture. Elle ne peut pas, ne veut pas le voir partir. Elle caresse distraitement l'encolure de Tornade, qui s'est approché d'elle, sa jument préférée, un magnifique Frison. La jeune femme se perd dans ses souvenirs, mais est rapidement interrompue par sa fille qui tire sur sa manche.

« Maman ! » l'interpelle Mia.

« Oui mon cœur ? » sourit-elle.

« Il va où Papa ? » s'enquit la fillette.

« Comme d'habitude… » soupire la mère.

« Pourquoi ? » demande l'enfant.

« À cause de son travail. » répond-elle.

« Pourquoi il arrête pas le travail ? » enchaîne innocemment la petite fille.

Pour réponse la jeune femme lui sourit. D'un de ces sourires douloureux.

Qu'il quitte son travail… elle avait déjà songé à lui demander. Plusieurs fois. Mais elle s'était toujours résigné à ne rien dire. Il les aimait, plus que tout, mais il aimait aussi énormément son travail. Elle aurait été égoïste et cruelle de lui demander de choisir, car quelque soit son choix il en aurait souffert.

« Parce que cela ne dépend pas que de lui mon cœur. Il y a d'autres personnes qui comptent sur ton papa. » finit, néanmoins, par répondre Leïla.

La petite ne répond pas tout de suite, comme si elle prenait le temps de ranger cette information dans un coin de sa tête. Sa mère, quant à elle, tente vainement de faire une liste de toutes les raisons pour lesquelles il ne peut pas quitter son travail pour rester toujours avec elles. De pensées en pensées elle finit par songer aux autres options qui pourraient s'offrir à eux. Elles l'accompagneraient lors de ses déplacements, il y a suffisamment d'employés au ranch pour se passer de la propriétaire de temps à autres… sans pour autant le faire à chaque fois, il part trop souvent, trop longtemps… Ce ne serait qu'une palliation plutôt qu'une solution. Elle pourrait vendre le ranch pour pouvoir le suivre n'importe où… Jamais elle ne pourrait s'y résoudre, les chevaux ont toujours fait partie de sa vie, elle ne pourrait vivre sans eux. Et puis, elle sait que ce scénario n'est pas envisageable, elles le distrairaient de son travail, il ne serait plus aussi concentré. De plus leur présence constante à ses côtés éveillerait les curiosités et les mettrait toutes les deux en danger.

Non il n'y a définitivement aucune solution à leur problème…

...

La jeune femme est de nouveau interrompue par sa fille lui tirant la manche. Elle baisse les yeux vers l'enfant.

« M'man… » hésite la fille

« Qu'y a-t-il mon cœur ? » s'enquit-elle.

« Tu me racontes ton histoire avec papa ? » demande-t-elle avec une lueur d'espoir au fond des yeux, et un grand sourire aux lèvres.

L'étonnement se peint d'abord sur le visage de Leïla. Comment les pensées de sa fille ont-elles pu cheminer jusqu'à cette question ? Elle se mord la lèvre, comment va-t-elle bien pouvoir raconter leur histoire ? Elle n'a jamais pu en parler à quiconque, excepté les personnes déjà au courant, puisque présentes… Sa fille a adopté une petite mine triste avec la panoplie complète, yeux mouillés et lèvres tremblantes. Leïla soupire et Mia jubile en tapant dans ses mains, elle sait qu'elle va avoir son histoire. Là où tout a commencé.


Chapitre assez court je sais et m'en excuse mais je n'arrive pas trop à écrire de looooooong chapitre ^^' mais j'y travaille don't worry ! So... Qu'en pensez-vous ? =)