Titre : Sidération

Auteur : FayVerte

Rating : M pour violence sur mineur.

Genre : Première fois

Discalmer : Je ne suis qu'une petite fanfiqueuse qui passe dans le coin. Le manga et l'anime ne m'appartiennent pas. Même pas un tout petit peu. Je ne fais qu'user et abuser de ce support.

Avertissement : Cette histoire traite de relations homosexuelles et physiques entre deux personnes. De plus, il s'agit d'un rapport non consensuel (pas d'accord entre les deux parties). Et pour en rajouter encore, ce rapport implique un mineur. On parle alors de pédophilie (ce qui est différent de l'homosexualité, quoi qu'en disent certaines personnes). Enfin, pour parachever le tableau, les deux personnages sont liés par le sang. Je prierai donc les jeunes lecteurs, les personnes particulièrement influençables et tutti quanti de ne pas lire ce texte. Après, rien de vous empêche de vous estimer assez mature pour poursuivre la lecture. C'est ça la magie d'internet.

Avertissement : Cette histoire traite de relations homosexuelles et physiques entre deux personnes. De plus, il s'agit d'un rapport non consensuel (pas d'accord entre les deux parties). Et pour en rajouter encore, ce rapport implique un mineur. On parle alors de pédophilie (ce qui est différent de l'homosexualité, quoi qu'en disent certaines personnes). Je prierai donc les jeunes lecteurs, les personnes particulièrement influençables et tutti quanti de ne pas lire ce texte. Après, rien de vous empêche de vous estimer assez mature pour poursuivre la lecture. C'est ça la magie d'internet.

Mots : 450

Sidération

Lelouch se savait prêt à tout pour le bonheur de sa sœur. Toutes les bassesses, les pires vilénies, il s'y soumettrait avec joie pour qu'elle puisse, un jour, voir le ciel et sourire. Pour qu'elle puisse être heureuse, dans un monde qui le lui permettrait. Pour qu'elle cesse de vivre dans cette ombre qui leur avait été imposée, qu'elle soit belle, qu'elle brille et illumine le monde de son regard qui pourrait voir. Il ne se connaissait aucun précepte à ne pas trahir pour ça. Il n'avait rien qu'il garderait s'il pouvait réaliser son rêve, pas même sa vie.

C'est pour cette raison qu'il avait accédé à l'ordre de Schneizel. Face à son grand frère, celui qu'il avait le plus aimé, il n'avait rien pour se défendre. Pas de force physique contrairement à lui. Pas même une illumination soudaine qui lui permettrait de prendre avantage de la situation, il connaissait son adversaire et toutes les dispositions qu'il avait prise. Aucun pouvoir pour le sortir d'ici, rien. Il n'avait que sa fierté.

Il avait pensé que cela suffirait. Qu'il parviendrait à garder la tête haute, peu importe à quel point il souffrait de ce qu'il subissait. Il avait espéré se relever à chaque fois, encore plus fort. La haine dans des yeux violets qui ne flancheraient pas, accusateurs. Ce n'était que peu comparé au châtiment qu'il méritait. Ce n'était rien. Rien qu'un corps, le sien.

Mais il s'était retrouvé nu sur le lit, sa fierté partant en lambeaux pendant que ses yeux s'écarquillaient sous le choc et la souffrance. Pas une once d'agressivité, pas une insulte, juste la sidération. Il savait ce qu'il se passait. Il le ressentait assez pour le savoir. Mais ça n'était pas. Schneizel était son frère, pas n'importe quel roturier. Il était son frère aîné, celui qu'il avait tant admiré, celui qu'il avait estimé longtemps après la guerre. Il était cette personne inatteignable, celui qui le prenait dans ses bras quand il était enfant. Celui qui lui concédait des parties d'échec, assuré de sa victoire par avance. Ce grand frère qui l'avait gardé certaines fois, lui avait fait former ses premières lettres. Et pendant que son corps tremblait, pris de spasmes, abandonnés, il continuait à chercher. Un argument, une justification n'importe quoi. Ses yeux vidés, il restait immobile. Et sa raison se détériorait lentement. Plus de Zéro, plus de Lelouch, juste un garçon un peu trop jeune qui venait de subir la passion d'un adulte. Et qui ne parvenait pas à comprendre.