Il fait nuit et je n'arrive toujours pas a dormir . Le somnifère que j'ai pris n' a pas fait son effet, je vais encore passer une nuit blanche . Il fait noire d'encre et dans la torpeur de la nuit j'entends des bruits vagues qui proviennent du dehors. On dirait des cris de douleurs, ils sont accompagnés de crissements incessants. Une cacophonie pareille a dut réveiller du monde! Je me lève.

Non! Je n'y arrive pas , je ne sens plus mes jambes, mon corps s'alourdi , mes paupières se rapprochent mais ma conscience reste en éveil. Quelque chose ou quelqu'un s'approche , je le sens, sa présence me glace . L'air au début doux s'est rafraîchi. La forme est proche de telle sorte que je sens son souffle se déposer sur ma joue, puis descendre petit à petit jusque sur mon cou. Mon poul s'accélère, ce que je crus n'être que de la peur était bien pire. L'air ne pénétrait plus dans mes poumons. Je me bas contre mon gré pour survivre , mais je m'étouffe.

-Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

La porte s'ouvre brusquement , mon père entre en premier une pantoufle dans un pied et l'autre à l'air, ma mère le suit de prêt elle porte déjà son tailleur . J'entend des pas précipité arriver de l'escalier et mon frère débarque en caleçon portant toujours son cache lumière , suivi de ma soeur les cheveux encore défaits, une brosse dans une main et son téléphone dans l'autre.

- Qu'est-ce qui t'arrive ma chérie? demande d'abord ma mère avec un air inquiet . Les autres restent debout et me fixent comme si je les avais interrompus dans on ne sait quoi d'important. Toutes ces têtes me font sourire:

Ouf ce n'était qu'un rêve …

-Rien maman c'était juste un cauchemar, je réponds.

Une heure plus tard je suis devant la maison assise sur les marches du péhron. Qu'est-ce que je m'ennuie, punie pendant toutes ces vacances! Et pourquoi? Pour avoir expliquer au prof de français comment conjuguer le verbe naître au passé!

- Mlle Bist voudriez-vous me lire le passage qui commence à la ligne 3 jusque la fin du texte? fit le professeur nonchalamment.

- On l'a déjà lu hier Mr…

Il m'énerve, cherchant toujours à me ridiculiser, " Mlle Bist vous ne savez donc pas lire? Un "a" suivi d'un "u" donne le son "o", pffffff !

-Ha donc vous êtes capable de me l'expliquer ou plutôt me donner un résumé.

- Biensûr Mr, je répond en toute ironie.

- Donc le personnage principal naissait vers les environ du mois de….

-Naquît

-Comment ? me dit-il interloqué.

- Oui Mr , le verbe naître au passé simple se conjugue de cette manière, je vous ai juste corrigé. répondais-je triomphante.

C'est là que le professeur devient rouge "bite red as red as beetrot" comme le dirait mon cousin Henri,il vit à Londres. Revenons en à mon professeur dont les yeux lui sortent presque de la tête, il prend une grande inspiration , on dirait qu'il va exploser! Cette vision est tellement drôle que, sans m'en rendre compte, j'éclate de rire, pas un petit rire qui passe inaperçu , je me tord de rire sous son nez. Qui a dit que le rire n'est pas contagieux? Mon voisin, ceux de derrière puis toute la classe, tout le monde se met à rire. Dans une cacophonie incessante le proviseur apparaît furieux au début puis souriant par la suite après avoir vu la tête du professeur. Et en moins de temps pour le dire je me retrouve dans le bureau du proviseur, ma mère assise sur la chaise d'à côté, et je reçois un mois de colle.

Ces vacances vont être géniales. Je suis de corvée pour la vaisselle, les ordures, pour déblayer l'allée … et j'en passe. Une vie de rêve! Et je dois m'y atteler au plus vite sinon le peu de temps que je pourrai consacrer pour me reposer sera infime. Bon je dois tout d'abord laver la vaisselle, ou plutôt décrasser les assiettes, on dirait qu'on a fait exprès de coller les restes dessus pour m'empêcher d'en finir au plus vite. Je réchauffe de l'eau chaude dans une casserole(l'eau chaude sera utile pour délier la crasse), je verse un peu d'eau sur les assiettes et remet la casserole sur le feu ,je décide enfin d'utiliser une spatule qui m'est d'un grand secours pour enlever toute la graisse collée. Dans ma famille on mange équilibré une semaine et tout le contraire la semaine d'après et ce rythme incessant fait que dans ma famille il y des gens potelés comme des gens squelettiques. Le fait est que tellement on est différents que ce soit au niveau des caractères, du physique ou autre critère, on ne devine jamais (ou presque jamais) que l'on vient d'une même famille. Bon passons les détails, je dois encore déblayer l'allée. Je pense que ça va me prendre un long moment. Je passe par le cuisine pour arriver au garage qui est aussi bien rangé que ma chambre, c'est à dire pas du tout. Cependant je retrouve très vite le balai, je sors et je me lance . Après y avoir passé une demi-heure, je m'écroule par terre. Et c'est là que je me reçois une claque qui vient de nulle part. Enfin presque, lorsque je me remets du choque, je vois mon voisin Damien en face de moi. C'est pas vraiment le grand amour entre nous on ne fait que se chamailler , tout le temps!

C'est vraiment incroyable, au début je le détestais, on était les pire ennemis au monde même que lorsque quelqu'un s'interposait entre nous, on se retournait tous les deux contre lui et ce n'était pas très beau à voir. Il est même arrivé qu'un garçon aie quitté la ville à cause de nous. Ma haine envers lui s'est apaisée depuis peu, peut-être parce-que j'ai mûri. Exactement , j'ai mûri! Je le connais depuis qu'on a emménagé juste en face de chez lui lorsque j'avais 6 ans et depuis le début ça s'est mal passé, je jouais au ballon avec mon frère, sa mère et lui arrivaient devant notre porte pour nous offrir leur aide…

-Bonjour chérie,je me présente, je suis madame Travis et voici mon fils Damien nous sommes vos voisins, nous vivons dans la maison juste en face de vous (me fit-elle en tendant sa main vers la direction de la maison, qui ressemblait plutôt à un palais, le jardin était très bien entretenu et il y avait même des lilas au pas de la porte , mes fleurs préférées!). Nous voudrions vous aider car on sait que le changement de région, de ville fatigue ... me dit une dame blonde, fine avec un très large sourire, bref sortie d'un défilé. Je ne remarquais même pas le gamin posé à côté d'elle, je restais bouche bée face à tant de beauté .

La dame me paraissait parfaite, bien entretenue,elle portait des basquettes qui devaient être de marque et siéent bien avec son son jean et sa chemise. J'essayais de détacher mes yeux d'elle et mon regard se posa sur la maison d'en face que je pu détailler un peu plus. Elle était peinte d'un bleu nacré , le porte était énorme , comparée à la notre qui ressemblait à un tas de pierres jonchées par des feuillus, eurgh , j'en avais même honte.

-Hé t'es sourde ou t'es aveugle, on est là pour aider , alors sois tu acceptes sois tu refuse, parce qu'on a pas que ça à faire, d'attendre qu'une attardée réagisse! me cris le babouin posé qui lui sert de fils. Au moins un point négatif qui gâche un peu le mythe de la famille parfait, son fils lui ressemblait mais juste en apparence à ce que je voyais.

- Voyons Damien, ce ne sont pas des manières (lui dit-elle) , puis se retournant vers moi, tu as quel âge ma chérie?

-J'ai six ans, lui répondis-je poliment.

-Ho! Quelle belle coïncidence vous avez tous deux le même âge, j'imagine qu'une belle amitié va naître! fit-elle joyeusement et son sourire me transperça.

-Non jamais de la vie, fit-il, elle est moche en plus et je ne veux même plus les aider, je m'en vais.

Il fit volte face, mais sa mère le retint par la main et lui jeta un regard noir qui le fit s'arrêter et baisser la tête.

- C'est gentil de nous proposer votre aide madame mais je préfère refuser. Votre fils à l'aire d'être maladroit et je ne veux pas qu'il casse nos meubles ou notre vaisselle ou quoi que ce soit d'important.

Le garçon me fixa, lança un cri de terreur et se jeta sur moi. Avec chance je réussis à l'esquiver à temps pour le voir s'écraser sur le gazon et éclater de rire.

-Alors petite feignasse, on profite bien des vacances. Ca te vas bien le travail manuel, au moins la puanteur que tu dégage est naturelle ! dit il, un sourire mesquin sur le bout des lèvres

-Mais ça vas pas la tête ! tu aurais pu me crever l'oeil avec ta main.

-Crever un oeil avec une main, ce n'est jamais arriver, c'est plutôt avec un doigt. Mais bon une réponse pareille est envisageable venant d'une attardée comme toi.

-C'est plutôt toi l'attarder! Tu glande toute la journée, alors que moi je m'occupe et m'aère l'esprit.

-Les vacances c'est fait pour se reposer, et je m'aère l'esprit tu ne vois pas que je suis dehors?

-Oui, oui biensûr tu n'es sorti que parce que tu m'as vu et …

- Non pas dutout! il me coupe, j'attend Melodie , on va au ciné ensemble, ce qui n'est pas ton cas.

-Encore une ? Wow, je ne te croyais pas aussi pitoyable, parce que Sofia est en ce moment en Italie, tu te sens obligé de sortir avec une autre fille …

Damien est du genre a changer de fille comme nous on change de paires de chaussettes. On dirait qu'il contrôle leurs esprits, c'est étrange qu'autant de filles soient tombées dans le panneau! Il est vrai qu'il est grand, musclé etc … Mais je n'ai jamais vu une personne aussi mal élevée, qui prend un malin plaisir à ridiculiser, maltraiter, s'acharner sur une tierce personne ( moi dit en passant, la majeur partie du temps), il pue tout le temps, sa coupe de cheveux est à en vomir. Son nez, je déteste son nez qui coule, je pense que tous les mouchoir pleins de crottes que je retrouve souvent dans la benne à ordure lui appartiennent. la liste de ses défauts est aussi longue que celle des cadeaux que doit livrer le Père Noël chaque année c'est pour cela que j'écourte son analyse, en disant que c'est impossible qu'une personne aussi bête … soit le fils de madame Travis. D'ailleurs je pense que je continu à lui parler à cause de sa mère. Elle est génial, gentille, etc. depuis notre emménagement ma mère et elle sont devenues les meilleures amies du monde, donc on est obligé de se fréquenter lui et moi . Mais bon je sais très bien me défendre, je lui rend toujours la monnaie de sa pièce. - instant de gloire en me remémorant les pires moments que je lui ai fais endurer - Bon passons.

Je me retourne avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit. Mon Dieu on va me tuer! Je cours, cours le plus vite possible vers la maison. Il faut que j'atteigne la cuisine en un temps records, mais je devine très vite que c'est trop tard, ce que je m'imaginais arriver était bien pire encore, la cuisine était saccagée. Je reste bouche bée face à l'horreur qui se dessine en face de moi. Des flammes jaillissent de la cuisinière, tout est cramé , les livres de cuisine de maman, les pots pourris qu'a faits mon frères le mois dernier, les fleurs qu'a apportés avant-hier mon père à maman pour leurs 25 ans de mariage , tout a été changé comme par magie en cendres. Le pire c'est que tout est arrivé à cause de moi. Je n'ose même pas imaginer la punition qu'on risque de me donner, elle va être terrible. Pendant que j'essaye d'analyser et de capter les détails de la scène qui se passe en face de moi, j'entends des cris. Ho Non!

Les mêmes voix qu'hier, les mêmes sensations! Je tombe à la renverse et m'agrippe à une chaise, pose mes genoux à terre, me baisse et rampe de toutes mes forces. Au lieu de sortir de la pièce, je m'enfonce attirée comme un aimant, mes membres tressaillent, une chaleur intense me traverse, c'est comme si je renaissais. Cette chaleur me donne la force d'avancer, elle me transporte vers l'avant et contrôle mon corps. Mais j'ai mal. Ce feu en moi me brûle avec une telle vivacité, il m'exhume et me transperce. Je n'en peux plus, je ne veux pas avancer, non! Je pleure intérieurement, implore je ne sais quoi pour qu'il me laisse me reposer, m'arrêter. Son emprise sur moi est tellement forte, je suis impuissante et me réduit au silence. J'ère nonchalamment sans vraiment savoir où je vais. Suis-je encore réveillée , je ne le sais pas, mais je sens soudain l'odeur d'une fleur qui m'est familière. Je suis transportée dans mes souvenirs d'enfance, mes premières gaffes début d'une longue lignée, mon entrée à l'école (ce jour là j'étais en pleur et ma mère me bordait), mes premiers amis , en résumé toutes mes premières fois. Cependant au fil du temps la douleur qui me crispait au début s'estompe petit à petit. Je me sens mieux, beaucoup mieux. Enfin, je peux mettre mes idées en place. La sensation de torpeur s'en est allée, je me sens bien mieux. Ma vue s'éclaircie, en effet, la brume noir qui s'était abattue laisse place à une page blanche qui se drape en face de moi -sans doute due à la fatigue-, un blanc éclatant m 'engourdi, je perd conscience - non pas que je ne l'ai perdu plus tôt , cependant, maintenant je sombre dans l'oubli- je m'endors. Plus rien ne traverse plus mon esprit.

Je deteste l'eau de javel. Son odeur surtout, berk! C'est elle qui me réveil de l'oubli. Je me ressasse les évènements qui se sont passés. Je me suis réveillée, pris mon petit déjeuné, fais la vaisselle, déblayer l'allée, rencontrer Damien…. et la cuisine … j'espère que ce n'était qu'un rêve, de tout coeur. C'est sûr que ce n'était qu'un misérable cauchemar, ce drame et toutes les sensations mais aussi les réactions qui le suivirent ne pouvaient pas être réelles, ces cris, cette force…. Et l'eau de javel qui me déloge de ma réflexion. Mmmmmm

J'entends des sanglots familiers raisonner.

-Comment va-t-elle docteur? -C'est ma mère! Elle paraît très inquiète, elle qui est d'un naturel très sûr et raisonnée, elle semble désemparée.

-Je ne peux rien vous dire pour l'instant son état et très instable. Nous lui ferons passer quelque radios aujourd'hui et demain, pendant ce temps il lui faut du repos et moins de visite qui risqueraient de la perturber. C'est pour cela que je vous demanderai de vous en aller pour l'instant. fait un voix grave et calme( ce devait être un homme, le médecin je suppose).

-Non je préfèrerai rester avec elle, et si elle se réveillait et ne trouvait personne? implore ma mère.

-Ce n'est pas probable, votre fille se trouve être en coma profond.. fait implacablement le docteur. Mais il s'est vu ce snobinard j'ai envie de lui donner une claque! Il ne voit pas que ma mère est catastrophée ( ajouté à cela que ce n'est dutout pas dans sa nature), il n'est pas professionnel , ce que je hait les docteurs ils sont tous sans coeur!

-Viens ma chérie, on devrait y aller , on doit laisser Meg se reposer, et tous ces cris risquent de la déstabiliser. fait une voix que je reconnaissait être celle de mon père. J'entend leurs pas s'approcher, puis le son de bises que je ne ressens pas. Je dois être sous anesthésie. Ho! Ce que j'aimerai pouvoir bouger, et leur parler. Leur dire que je vais bien. Je ne suis pas morte, ou bien peu-être. Non, je ne veux pas l'être, je ne peux pas l'être. Je suis jeune, belle, intelligente, et le pire dans tout ça c'est que je ne suis même pas encore majeure ( et tout ce qui s'en suit ..). Que vient-il de ce passer? Oui! le docteur a dit que j'étais en coma, en plus j'entends les battements de mon coeur. Je suis dans une chambre d'hôpital, je dois être dans un lit, et les bruits succincts qui se font entendre sortent d'une machine . Un appareil qui mesure mes battements de coeurs, comme dans les films quoi. Ouf, je suis une peu soulagé. Bon maintenant je dois stimuler mon cerveau afin de pouvoir me rétablir au plus vite. Il faut absolument que je réussisse au moins, pour un début, à ouvrir me yeux , pour voir au moins ce qu'il se passe autour de moi. On dit que la vue est le sens le plus utilisé par l'homme, le situation que je vis actuellement le vérifie. Je me sens perdu. Heureusement qu'au moins deux de mes sens marchent!

Après m'être auto-stimuler pendant un bon bout de temps, je baisse les bras, je n'y arrive pas, je m'ennuie. Pourquoi plus personne ne vient dans ma chambre, la moindre petite fourmis me semblerai intéressante. La salle dans laquelle je me trouve est silencieuse et glaciale et je me sens seule. Mais où es-tu passé mon bon docteur, je regrette même de t'avoir critiqué et insulter tout à l'heure! Hmmm , ils ont dit qu'ils allaient me faire passer des radios aujourd'hui…Alors qu'ils se grouillent! Laisser une petite fille sans défense toute seule c'est pas très gentille. L'ennuie c'est que je m'ennuie, plus le temps passe, plus je m'ennuie. C'est décidé, dès que je sortirai d'ici j'investirai chaque minute de ma vie!

Que quelqu'un vienne, je vous en supplie, je m'ennui, c'est terrible. (Cris de désespoir…)

Yes ! La porte s'ouvre! (Enfin de l'action!) Des pas précipité, de crissements de roulettes mal huilées qui doivent provenir de mon lit d'hôpital. Des paroles très rapides, ils parlent en langue étrangère que je ne distingue pas très bien, ou sinon ce doivent être des termes médicaux, déjà que la bio et moi on fait pas la paire alors comprendre le mot colique intro-digestive ( mot inventé) c'est comme si j'essayais de déchiffrer le sens d'une phrase écrite en hiéroglyphes ! Bon Passons. Enfin du brouhaha, des cris , des demandes , des questions, plusieurs voix , du bruit qui connote un mouvement de va et vient , je devine qu'on est sorti de la chambre. On doit être dans le couloir, et j'avoue que ça m'amuse. Depuis le temps que j'attendais ça. Et un nouveau bruit, c'est le battant d'une porte, je devine qu'on est rentré dans une salle car il n'y a plu de voix ( moins de voix) qui résonnent, les sons et les clips de machines les ont remplacer. J'ai envie de dormir… Non on m'endort ! Ou sinon on m'anesthésie. Va-t-on m'opérer?Je viens de me rappeler que je les aie entendu parler de "complications". Mais je ne devais faire que des radios, c'est quoi ce changement de programme sans prévenir en plus ! Je sombre (malgré moi) dans un sommeil profond …

J'en ai vraiment marre, je déteste l'hôpital, c'est vraiment fait pour les vieux! Je me réveil , ou plutôt je sors de mon inconscience vue que je ne contrôle plus mon corps, hmmmm. Être ou ne pas être telle est la question… Et voilà que je me mets à philosopher , qui sait peut être que je suis morte.

'Non, ne dis pas ça' ( fait une voix venant de nulle part)

Haaaa , c'est bon je suis officiellement folle!