Le soleil était déjà levé depuis longtemps sur la ville, les habitants marchaient dans les rues bondées, les magasins voyaient les personnes entrer et sortir des habitacles sans arrêt. La ville ressemblait à une vraie fourmilière. L'appartement de Thomas était presque silencieux, presque parce qu'on entendait les premiers bruits du réveil dans la chambre à coucher.
Lui et son amant s'étaient réveillés il y a quelques minutes, dans les bras l'un de l'autre, se serrant doucement. Il embrassa le blond tendrement en guise de bonjour, s'allongeant à demi sur ce dernier qui répondait déjà avec entrain.
Newt était toujours plus excité au réveil. Le brun ricana une fois qu'il put avoir ses lèvres non attaquées par celles de son petit-ami. C'était reparti pour un tour.
Les baisers d'abord doux devinrent rapidement brutaux, fougueux, les mains premièrement timides partirent rapidement dans une nouvelle exploration du corps de l'autre. Elles passèrent rapidement chaque zone, restant plus longtemps sur celles sensibles.
Les hanches bougeaient l'une contre l'autre, les baisers ne s'arrêtaient que peu et l'atmosphère devint rapidement de plus en plus chaude et tendre. Les soupirs s'échouaient contre la bouche de l'autre puis dans le cou.
Les gémissements grandirent, montant vers les aigües par palier. Les deux jeunes hommes montaient doucement mais surement et pleinement les marches du plaisir. Les corps des deux amants se mêlèrent inlassablement, s'en était presque brutaux, violent mais tellement passionné et amoureux.
Sachant la fin arrivée, le brun se pressa contre le blond plus rapidement, plus fortement encore et encore. Aucun d'eux ne voulait en finir véritablement, tiraillés entre cette dernière et l'envie de délivrance si tentante. Mais ils n'avaient pas le choix, et c'est dans un cri commun qu'ils se libérèrent.
Le dos de Newt retomba sur le matelas tandis que Thomas essayait vainement de ne pas l'écraser sous son poids. Il se leva à peine afin de bouger pour laisser respirer l'autre. Ce dernier soupira avant de passer sa main dans les cheveux courts du plus grand.
« - Ça colle…
- T'avais pas à être si beau de bon matin.
- Ha-Ha-Ha. Tu es con Tommy.
- Chut, dors. »
Aucun des deux n'était contre cette idée et ils se rendormirent comme s'il ne s'était jamais rien passé.
