Mise à Jour! Ce sera ainsi plus pratique à lire. Second chapitre à venir, il faut que je le retrouve sur mon ordinateur.

Nouveau One-Shot en un chapitre, (oui, j'ai déjà publié ailleurs) toujours avec les mêmes personnages (J'adore les jumeaux Weasley, mais je ne suis pas fan des Fred/Hermione où George/ Hermione, qu'on voit fréquemment. Et puis, Ann, c'est moi ! D'une certaine manière…).

En principe, il n'est pas fait pour faire déprimer, celui là ! Au contraire, il a même une Happy-End (Enfin, si on veut) ! J'ose espérer que ça vous plaira quand même, même si je trouve la fin un peu à l'eau de rose.

Laissez moi votre avis, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on pense un peu à vous !

Je tiens à préciser, pour ceux qui ne l'avaient pas remarqué, que ce n'était pas un problème d'orthographe qu'il y avait avant, mais juste le site, qui avait supprimé tous les caractères spéciaux (en revanche, je ne nie pas les fautes de frappe occasionnelles)

Enjoy !


Quatre ans après

Le Chemin de Traverse… Ses boutiques, les sorciers et sorcières qui les fréquentaient… Rien de plus normal…

Ça faisait trois ans, presque quatre que la guerre était finie et que Voldemort avait été vaincu.

Fred Weasley sortit de la boutique de farces et attrapes et s'appuya contre le mur. Il soupira Ça faisait trois ans, presque quatre qu'Anastasia avait disparu. Chaque midi, quand il prenait sa pose, il sortait pour tenter de l'apercevoir, mais jamais il ne l'avait revue depuis la bataille de Poudlard.

Il ne savait pas ce qu'elle était devenue Elle s'était volatilisée. Il n'avait pas vu son nom sur les listes qui répertoriaient les morts de la guerre, il avait été chez elle, mais tout était resté en ordre, il avait attendu, mais rien… Il n'avait même pas reçu ne serait-ce qu'un mot ou une lettre… Rien. Comme si les années qu'ils avaient passées ensemble à Poudlard, au Terrier n'avaient jamais existé, comme si l'amour qu'ils ressentaient n'avait été qu'un leurre.

Le jeune homme regarda les pavés de la rue puis en face de lui. Des gens, des gens… Et encore des gens… Tous des inconnus, emmitouflés dans leurs manteaux, bien que le soleil tapât assez fort pour une journée de Février.

- Fred, ne reste pas là, tu vas attraper froid, lança une voix.

Il se retourna et se retrouva face à George, son jumeau. Il soupira et se détourna de nouveau pour regarder la rue. George s'approcha et vint à coté de lui. Il murmura :

- Je sais ce que tu attends, mais tu perds ton temps…

- … Répondit Fred.

- Elle ne viendra pas, elle n'est jamais venue, continua George.

- Elle… Elle est vivante ! Répliqua son frère, qui sentit son cœur se serrer brutalement.

- Anastasia est morte, Fred, lâcha tristement George, si non, elle se serait déjà manifestée, elle nous aurait au moins envoyé une lettre.

Fred ne répondit pas et ignora délibérément son jumeau en regardant droit devant lui. Jamais il n'avouerait combien George avait raison. L'Anastasia qu'il connaissait ne l'aurait jamais laissé sans nouvelle.

- Elle ne viendra jamais, murmura George.

- Peut être pas aujourd'hui, mais un autre jour, s'entêta Fred, agacé.

George se mit face à son frère et le prit par les épaules. Il dit :

- Fred, ça fait presque quatre ans que ça dure Que chaque jour tu viens ici, attendre quelqu'un qui ne viendra jamais, que tu ne dors pas ou presque pas, que tu murmures son prénom dans ton sommeil… Ça ne peut plus durer… On va avoir vingt-quatre ans ! Tu ne peux pas continuer d'aimer un… Une…

- Toi, tu aimes Alicia, répliqua Fred, en se tournant vers lui, moi je n'ai personne à aimer !

Il se détourna en bousculant George puis rentra dans la boutique. George soupira Fred n'accepterait jamais la mort de la jeune fille, il continuerait à faire semblant que tout va bien devant tout le monde…

Le reste de la journée se passa comme à l'habitude. Les jumeaux servaient les clients toujours plus nombreux, Fred souriait, plaisantait, ne laissait rien paraître. George le regardait parfois du coin de l'œil Quelqu'un qui ne connaissait pas Fred se serait dit qu'il était très heureux. Et alors, George baissait la tête, triste et inquiet.

Le magasin fermait à six heures. Vers quatre heures et demi, cinq heures moins le quart, Fred sortit de la boutique après avoir servi un Philtre d'Amour à une jeune fille qui ressemblait un peu à Anastasia. George le laissa faire.

Une fois dehors, Fred inspira profondément. Il donnerait n'importe que pour, ne serait-ce, qu'apercevoir Anastasia. Il resta dehors un petit quart d'heure puis il se détourna pour rentrer. C'est alors qu'il fut heurté, dans le dos, par quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Il se retourna, intrigué, et se rendit compte qu'il s'agissait d'une fillette de trois ou quatre ans, qui venait de le bousculer.

- Pardon… Bredouilla t'elle, en reculant de quelques pas, mais sans cesser de le fixer.

Fred ne dit rien Il détaillait la fillette dont le regard le mettait mal à l'aise. Elle avait de longs cheveux, blond vénitien, des yeux bleu électrique, un visage fin et elle était vêtue d'une jupe rouge au dessus d'une paire de collants noirs et avait enfilé un manteau, noir également, au dessus d'une écharpe rouge et jaune. D'ailleurs, cette écharpe ressemblait à celles que les Gryffondors portaient à Poudlard.

- Tatiana ! Tatiana, où es-tu ? S'exclama quelqu'un.

Une jeune femme fendit la foule. Elle portait une longue cape noire et le capuchon était rabattu sur sa tête, ce qui empêcha Fred de distinguer son visage. Ce dernier ne réagissait pas. Il regarda la jeune femme saisir la main de la gamine puis elle se redressa. Son capuchon tomba, libérant une cascade de cheveux roux foncé, rouge bordeaux, en fait, et méchés de noir. Le jeune homme fixa les yeux violets de la jeune femme en face de lui.

- Anastasia… Murmura t'il, les yeux écarquillés par la surprise.

La jeune femme rougit violemment et écarta rapidement une mèche blanche qui tombait devant ses yeux. Elle parut hésiter un moment, ne sachant pas si elle devait simplement reculer ou partir rapidement. Finalement, elle resta coulée sur place, incapable de faire le moindre mouvement. Elle ne fit que resserrer sa main dans celle de la fillette et se contenta de le regarder, l'air effrayé.

- Fred ! Qu'est ce que tu fais ? Ça fait plus de vingt minutes que tu… Ann ? !

George arriva derrière Fred et écarquilla les yeux à son tour. Son regard alla de la fillette à la jeune femme puis il demanda précipitamment :

- Ann… Mais où étais-tu ? Qu'est ce qui s'est passé ?

- Oh… Euh… C'est une longue… Pas … Bredouilla Anastasia, prise de cours.

- Мама ! (1) Lança Tatiana, en tendant les bras vers sa mère.

Cette dernière sursauta puis prit un air gêné avant de la prendre dans ses bras.

- Ce… C'est ta fille ? ! S'étonnèrent les jumeaux, à l'unisson.

- Tatiana, oui, répondit la jeune femme, mais je ne peux pas…

Elle fit quelques pas en arrière, comme pour s'en aller, mais Fred posa une main sur son bras. Il murmura :

- S'il te plaît… Reste un peu…

Anastasia ne répondit pas, mais elle se laissa entraîner par Fred et George à l'intérieur de la boutique. Elle fut un peu troublée La dernière fois qu'elle était venue ici, c'était presque cinq ans auparavant. Alors qu'ils montaient un escalier, Tatiana, qui s'était agrippée à son cou demanda, d'une petite voix :

- Куда мы идем? (2)

- Tatiana ! Tu ne parles russe qu'avec moi, gronda sa mère, puis elle précisa, pour les jumeaux, elle demande où est-ce qu'on va.

- On ferme la boutique à six heures, expliqua George, il est cinq heures passées. Tu peux nous attendre à l'appartement. Si tu as soif ou faim tu te sers ! Ou Tatiana, bien sur.

La jeune femme acquiesça.

- On fermera même en avance ! Lança Fred, en fermant la porte derrière elle.

Anastasia entra dans le salon, se laissa tomber dans le canapé, enleva sa cape qu'elle plia et posa sur ses genoux puis regarda sa fille qui regardait autour d'elle.

En redescendant les escaliers, Fred se tourna vers George. Il lança, énervé :

- Elle… Cette gamine, c'est sa fille ! Avec qui elle l'a eu ?

- Elle est blonde, vénitien, mais blonde quand même, dit George, distraitement.

- Blonde ! S'exclama Fred, ne me dit pas que c'est Malefoy ! Elle est partie à cause de lui ! Parce que Malefoy est…

- Calme toi, Fred ! Dit George, en le prenant par le bras, ne tire pas de conclusions hâtives !

Fred paraissait furieux, hors de lui même.

- Ecoute, on va aller servir les clients, toi tu fais une autre tête, sinon tu vas les faire fuir, et on ferme à moins le quart, d'accord ? Annonça George.

- Mouais, répondit Fred, de mauvaise humeur.

Pendant la dernière demie heure, Fred resta dans la réserve. Quand il en sortait, il affichait un air morose, ce qui inquiétait George. Quand Fred ferma la porte et tourna la petite pancarte pour changer le « Ouvert » en « Fermé », il lança, dans un murmure :

- Pourquoi elle a fait ça ?

- Je ne sais pas, Fred, répondit George, mais tu sais, que tu me harcèles avec cette question depuis tout à l'heure ?

Fred ne répondit pas et se dirigea lentement vers l'escalier. D'un mouvement de baguette magique, George baissa les volets et éteignit la lumière avant de se lancer à la suite de son frère. Ce dernier montait les marches d'un pas rapide et gardait les yeux rivés devant lui. Il ouvrit la porte de l'appartement, en la laissant claquer contre le mur et dirigea vers le salon. Anastasia, qui somnolait, Tatiana sur ses genoux, sursauta. La fillette, parfaitement réveillée, sauta des genoux de sa mère et regarda les jumeaux en plissant les yeux, surtout Fred. Ce dernier se dirigea vers la jeune femme, qui venait de se lever et s'arrêta à quelques centimètres d'elle. Il la toisa, ignorant ce que George disait, et siffla :

- Malefoy ? Tu as été avec Malefoy ! ?

Puis il ajouta, en pointant son doigt vers Tatiana :

- C'est à cause de… De ça que tu es partie !

George entra dans la pièce et se figea. La fillette s'approcha timidement de lui et le regarda, en inclinant sa tête sur le coté.

Anastasia, qui n'avait pas relevé la manière dont Fred avait désigné sa fille, le regarda, effrayée. Il était hors de lui et l'avait attrapée par le col de son chemisier. Elle posa un main tremblante sur son bras et murmura, d'une voix enrouée :

- S'il te plait… Pas devant Tatiana… Elle ne sait pas…

Fred la fixa un moment puis la relâcha. Elle se laissa tomber dans le fauteuil derrière elle et prit sa tête entre ses mains. Tatiana, qui avait détourné son attention de George, se précipita vers sa mère et sauta sur ses genoux. La jeune femme lui adressa un petit sourire avant qu'elle ne pose sa tête sur son épaule. Fred regarda la fillette jouer successivement avec une mèche de cheveux de sa mère puis son collier, et sentit son cœur chavirer Tatiana aurait du être sa fille à lui, pas celle de Malefoy ou de quelqu'un d'autre. George vint à coté de lui et se tourna vers Anastasia.

- Вы не хорошо, мама? (3) Demanda Tatiana, de sa petite voix.

- Tatiana ! Fred et George ne comprennent pas le russe ! Répliqua sa mère, mais ne t'inquiètes pas, je vais très bien.

Les jumeaux échangèrent un regard : Anastasia allait tout, sauf bien, encore moins très bien. La jeune femme leur adressa un coup d'œil furtif avant de fixer la poignée de la fenêtre en face d'elle. George s'assit dans le canapé, face à elle et dut tirer Fred par la manche pour qu'il vienne s'asseoir également.

- Quatre ans que tu as disparu ! Lança Fred, agressif, tu n'es même pas venue au mariage de Harry et Ginny, l'an dernier ! Ni a rien du tout !

- J'étais là… Je n'ai rien manqué… Répliqua la jeune femme, d'une voix faible, seulement je ne me suis pas montrée…

- Tu aurais au moins pu donner des nouvelles ! Envoyer une lettre ! Hurla Fred.

Tatiana sursauta et fixa le jeune homme de ses yeux bleu électrique. Anastasia ne répondit pas Elle était incapable de parler.

- Ann, qu'est ce qui s'est passé ? Où étais tu ? Demanda George, sans cesser de la fixer.

- J'étais en France, répondit elle, j'avais besoin de… De m'éloigner.

- Pourquoi ? A cause d'elle ? S'exclama soudainement Fred, en regardant Tatiana d'un œil mauvais.

- Fred…

Anastasia parut blessée par la remarque du jeune homme. Elle se redressa et dit à sa fille :

- Va voir le Boursoufflet, tu veux ?

La fillette acquiesça et s'éloigna en direction de la porte. Elle s'agenouilla devant une petite cage et regarda la boule de poils bleus rouler d'un bord à l'autre de la cage. Elle paraissait fascinée.

La jeune femme regarda un peu Tatiana puis elle se détourna pour revenir face aux jumeaux. Elle inspira profondément et dit, d'une voix aiguë :

- Je n'ai jamais voulu avoir Tatiana…

Fred et George écarquillèrent les yeux. Fred, dont le cœur se serrait à chaque fois qu'il voyait la fillette, lança froidement :

- Alors pourquoi elle est là ?

Anastasia eut l'air choqué. Elle frotta ses yeux humides de ses mains tremblantes et expliqua, sans les regarder :

- Il y a cinq ans, quand Ron Hermione et moi sommes partis avec Harry chasser les Horcruxes de Voldemort, on a été tous les quatre arrêtés par des Mangemorts, suite à une maladresse de Harry, et emmenés au manoir Malefoy. Harry et Ron ont été enfermés au sous-sol, Hermione est restée dans le salon a subir les tortures de Bellatrix et moi…

Elle s'interrompit pour jeter un coup d'œil à Tatiana qui gardait les yeux rivés sur le Boursoufflet. Elle frotta de nouveaux ses yeux et redressa la tête, toujours en évitant soigneusement de croiser le regard des jumeaux.

- Ne dis pas que… Commença George.

- Lucius Malefoy… Il a abusé de moi…

Elle étouffa un sanglot et répéta :

- Il m'a violée, George…

Ce dernier se leva pour s'asseoir à coté d'elle et il passa un bras autour de ses épaules. Fred gardait les yeux rivés sur Tatiana Il aurait voulu haïr cette gamine, mais il n'en avait pas la force. Celui qu'il haïssait, c'était Lucius Malefoy, qui avait fait souffrir Ann… Son Anastasia. La fillette n'y pouvait rien, elle n'avait rien demandé.

- Quand je me suis rendue compte… Ou plutôt que j'ai enfin accepté, le fait d'être enceinte, c'était à la fin du mois de Juin, soit quatre mois, presque cinq après que… Enfin, je n'ai pas pu avorter… Expliqua la jeune femme, en se sentant affreusement gênée, quand j'ai eu Tatiana, je ne voulais pas d'elle, je ne voulais même pas la regarder…

Elle s'arracha à l'étreinte de George pour se lever et s'éloigner de quelques pas afin de cacher ses larmes. Fred et George échangèrent un regard, puis ce dernier fit un signe de tête en direction d'Anastasia. Fred se leva et s'approcha d'elle. Elle se frotta les yeux et se retourna. Elle lança un coup d'œil à sa fille puis regarda Fred une fraction de seconde avant de dire, avec un petit rire nerveux :

- Mais… Elle ne ressemble pas vraiment à son père, n'est ce pas ? J'aurais tellement préféré qu'elle… Qu'elle soit, ta fille, Fred… Pas la sienne…

Elle se laissa tomber contre la poitrine du jeune homme. Ce dernier passa ses bras autour d'elle et caressa ses cheveux. La jeune femme ajouta, dans un murmure :

- Maintenant, je comprendrait que tu ne veuilles pas d'elle… Et que tu préfèrerais me voir partir…

- Non, Ann ! Tu es partie trop longtemps ! S'exclama Fred, en la repoussant pour plonger son regard dans le sien.

- J'avais honte, je ne pouvais pas rester… Souffla t'elle.

- Tu aurais du venir tout de suite ! Je… On t'a cru morte ! Et il n'y a pas que George et moi… Tout le monde !

Anastasia trouva un intérêt soudain pour ses chaussures. George, qui était toujours assis, fut surpris de trouver Tatiana à coté de lui. La fillette regardait, amusée, le Boursoufflet rouler dans le creux qu'elle avait formé avec ses mains.

- Il a un nom ? Demanda t'elle, en s'exprimant dans un anglais parfait.

- Que… Non, pourquoi ? Bredouilla George, en regardant alternativement Anastasia et sa fille.

- Parce qu'elle veut l'appeler Shvybzik, répondit la jeune femme, en relevant la tête.

Elle eut un petit rire. Fred haussa les épaules et répliqua, amusé :

- Elle peut l'appeler comme elle veut, du moment que tu nous apprennes à le prononcer !

Elle éclata de rire avant d'éclater en sanglots. Fred la serra contre lui et murmura, à son oreille :

- Je ne veux pas que tu partes, Ann, tu m'as trop manqué… Je t'aime…

Il regarda Tatiana, qui le fixait de ses yeux bleus. Anastasia avait raison : Elle ne ressemblait pas à Lucius Malefoy, pas du tout, elle ressemblait incroyablement à sa mère. Le jeune homme ajouta :

- Ta fille, c'est comme la mienne, Ann.

- Ce… C'est… Vrai ? Hoqueta la jeune femme, en se redressant, pourtant… Tu avais l'air de… De la détester…

Fred ne répliqua pas. Il se tourna pour regarder Tatiana, qui était à présent assise sur les genoux de George. Elle lança, en levant un sourcil :

- Qu'est ce qu'on fait, maintenant ?

- J'adore ta fille, dit Fred, avant d'embrasser Anastasia.

Mais ils se séparèrent rapidement, suite au petit cri que Tatiana poussa quand George mit une main devant ses yeux.


1 : Мама ! : Maman !

2 : Куда мы идем? : Où est ce qu'on va ?

3 : Вы не хорошо, мама? : Tu vas bien, maman ?