Bonjour! Alors, voici mon premier OS sur Roswell, court peut-être, mais c'est tout ce qui m'est venu sur le thème de la peur en moins d'une heure. Il fut écrit dans le cadre de la nuit du FOF. Bonne lecture, j'espère qu'il vous plaira! (Remarquer le clin d'oeil que je fais à ma scène préférée de Roswell, Michaël sous la pluie! Trop mignon!)

Pairing: Michaël/Maria

Disclaimer: Tout appartient à l'auteur de Roswell, dont j'ignore le nom


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Elle lui a dit « je t'aime », et lui, il a fui ses mots…

Quand pour elle c'est plus qu'un jeu

Il courrait. Depuis combien de temps, il ne savait pas. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'y aurait jamais assez de distance entre Maria et lui. Ses mots tournaient en boucle dans sa tête, il n'arrivait pas à chasser le « je t'aime » qu'elle avait laissé échapper alors qu'ils venaient à peine de faire l'amour. Un « je t'aime » si lourd de signification et de responsabilités.

Ses poumons lui brûlaient, il devait arrêter de courir et marcher pour se reprendre. Il refusait toutefois de le faire, comme si sa vie en dépendait. Il avait si peur de ce que ces mots impliquaient. Jamais au cours de ces derniers mois, il n'avait songé à faire passer leur relation au stade supérieure, ou même à en construire une. Ça n'avait été pour lui qu'une histoire de sexe, un moment de détente pour oublier ses problèmes d'origines extra-terrestres.

Or, ce qui l'effrayait davantage, c'était l'écho que ces mots renvoyaient en lui. Une sorte de résonnance qui n'aurait pas dut s'y trouver. Il se rappelait à l'instant combien il aimait la retrouver. Sentir ses lèvres et ses doigts gambader sur la peau de la jeune femme. Alors qu'il continuait de fuir, persuadé que s'éloigner était la meilleure solution, Michaël senti son cœur s'oppresser sans raison dans son torse déjà enflammé par sa course.

Puis, soudain, une vieille barrière de bois l'empêcha d'aller plus loin. Dans son élan, il s'y était cogné en même temps qu'il heurtait le mur invisible de sa réalité. Les mains posées sur la barrière, la tête baissée, il ne se souciait même pas de la pluie qui commençait à tomber. Il ne retient pas ses larmes. Il l'aimait. Oh oui! Il était fou amoureux de Maria. La peur qui le grugeait, était bien pâle face à celle qui le gagnait à la constatation de ses sentiments. Effrayé tel un enfant, il voulut disparaître ou ne jamais quitter cette barrière rassurante…


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