Promesse éternelle

Disclamer : Je ne possède pas Harry Potter et ses amis, ni son monde et l'histoire de leur vie, tout cela est l'invention de J.K Rowling, seule cette histoire est de mon cru, bien sûr j'écris pour mon seul plaisir, donc je ne gagne pas d'argent avec.

Pairing : Drarry (Draco x Harry), indication : je mets toujours le seme, celui qui est au-dessus avant l'uke celui qui se fait prendre.
Vous l'avez sûrement compris, c'est une histoire mettant en scène DEUX HOMMES ! Donc ceux qui sont contre cela ainsi que les 'enfants' veuillez quitter cette page sans insultes. Merci de votre compréhension.

Rating : M

Genre : mystère, fantastique et romance ; P

Résumé : Quand les pétales de rose s'ouvriront, tu m'appartiendras. - Vous croyez que c'est lui qui les a tués ? - Oui, c'est certainement lui, Potter, l'enfant maudit.

Note de l'auteur :

OS spécial Halloween ! Yeah ! ('W')
Voici un petit délire sanglant ^-^, bonne lecture !

Remarque : OS "réécrit et corrigé" j'espère qu'il vous plaira XD.


Promesse éternelle

Des nuits silencieuses remplies de ténèbres... La lune pâle éclaire ma solitude et diffuse sur moi sa chaleur glaciale... Dans mes rêves, je pleure et je m'égare... Et je me souviens de toi, beauté froide et mortelle... Je me souviens de ton visage diaphane, de tes yeux d'argents, de tes cheveux soyeux qui dansaient au gré du vent... Mais aussi de ta voix grave, profonde, rassurante...

Je te promets, quand les pétales de rose s'ouvriront un à un, nous nous retrouverons.

Ta main aussi glaciale que l'astre changeant toucha ma joue écorchée par mes larmes... Le vent souffla plus fort... Dangereux... Menaçant...

Je te promets, car tu le sais... Tu m'appartiens.

Harry Potter se réveilla en sursaut le cœur battant dans sa chambre de dortoir. Son souffle court, ses pupilles dilatées et son front couvert par une fine couche de sueur froide montraient son désarroi. Cela faisait longtemps qu'il n'avait songé à ce souvenir. Si ce dernier en était vraiment un et non une simple illusion que le petit garçon qu'il était à l'époque, avait inventé pour combler la triste solitude qu'il avait ressentie. Cependant, aussi irréel que cela puisse être, Harry avait la certitude que cet événement n'était pas chimérique. Sans qu'il ne puisse l'expliquer son cœur lui dictait de croire aux promesses de cet homme quelque peu dangereux et sa raison le persuadait que même si tout semblait flou et incompréhensible les sentiments de tristesse, de plénitude et d'espoir avaient été véritablement vécus.

Il soupira lourdement puis regarda son réveil, 5 : 05. Bien qu'il fût tôt, il décida de se lever sachant qu'il n'arrivera pas à se rendormir. Il prit ses affaires puis alla dans la salle de bain commun aux dortoirs des garçons, à cette heure il n'y aura personne, heureusement pour lui.

Pas vraiment asocial, Harry préférait juste plus la sérénité et le calme ; sa nature stoïque fit qu'il ne s'était jamais senti à l'aise avec les personnes de son âge ou même avec des adultes d'ailleurs. La raison, surement, fut qu'enfant, il vécut une expérience traumatisante durant son séjour avec sa tante lorsque ses parents furent trouvés morts dans un accident de voiture.

Sa tante, nommée Pétunia Dursley, née Evans, était la sœur aînée de sa mère Lily Potter, mais ne ressemblait en rien à celle-ci. Lily était une très belle rousse aux yeux émeraude avec un tempérament aussi douce qu'enflammé. Sa sœur, elle, n'avait hérité de tels atouts : Pétunia avait un cou deux fois plus long que la normale, un visage chevalin encadré par des cheveux blonds cassés, et des yeux bruns ternes. De plus, elle était rêche et amère.

Elle était mariée à Dursley Vernon, un homme de très forte carrure possédant une grosse moustache. Il était le directeur d'une entreprise fabriquant des perceuses, ce qui le rendait très fier. Le couple eut après leur mariage un garçon du nom de Dudley, le plus bel enfant d'après eux et le plus gros aux yeux des autres. Tous les trois vivaient une vie monotone qui était parfaite pour eux. Néanmoins lorsqu'ils se virent attribuer de leur neveu ils sentirent que leur petite vie tranquille allait être chamboulée à jamais.

Les premières années étaient des plus banales, Pétunia n'aimait pas Harry car même si elle niait, elle se sentait jalouse de sa défunte sœur d'avoir eu un si adorable bébé car son neveu promettait d'être très beau quand il grandira. Pourtant elle s'occupait de lui un minimum car c'était le fils de son premier amour, le richissime James Potter et secrètement elle rêva que cet enfant fût le sien. Surtout que toutes les femmes du voisinage l'enviaient croyant qu'il était né d'elle. Tandis que son mari ne voulait pas toucher ou même regarder le bambin. Pour lui ce n'était qu'un parasite qui tâchait leur parfaite vie.

Cette situation continua, Harry grandit en se faisant petit dans cette maison hostile où il devait faire toutes les corvées pour subsister. Sa tante ne lui accordait un regard que pendant les soirées de voisinage. Son oncle l'ignorait sauf pour lui aboyer un ordre ou pour l'insulter, et son énorme cousin avait habitude de faire une « chasse au Harry » qui avait pour but de lui courir après et de le frapper s'il se faisait attraper.

Mais lorsque le brun eut dix ans presque onze, tout bascula. Vernon fit faillite et perdit son entreprise. Il resta à la maison et se noyait dans l'alcool. La tante Pétunia, pour garder la face partit chercher du travail dans le secret, tandis qu'Harry et Dudley continuèrent d'aller à l'école. Sauf que si Dudley était insouciant de la lourde atmosphère qui régnait dans sa maison, Harry lui n'était pas aussi naïf. Il avait de plus en plus remarqué les regards étranges et insistants de son oncle sur son corps juvénile après avoir trop bu, et l'enfant qu'il était avait très peur. Surtout que cette situation angoissante durait depuis un certain temps déjà. Aussi il gardait une certaine distance envers l'adulte. Pourtant le malheur arriva.

C'était un jour comme les autres, Pétunia partit tôt le matin pour ne pas croiser les voisins et Dudley partit à l'école. Dans la maison il ne restait que l'oncle Vernon et Harry qui était cloué au lit, dévoré par la fièvre. Rien ne se passa le matin mais quand l'après midi arriva, Vernon, devenu totalement soul après avoir vidé plusieurs bouteilles, délirait complètement, sa raison partit au loin ne laissant qu'une douce folie qui l'envahissait de plus en plus. Pourquoi avait-il fait faillite ? Il était doué dans les affaires pourtant ! Quelqu'un l'aurait maudit ou lui avait joué un sale coup ? Oui c'est ça, on lui avait fait un sale coup. Mais qui ! QUI ! Des pensées sombres et invraisemblables lui vinrent en tête embrumée par l'ivresse. Il ricana comme l'ivrogne qu'il était devenu, puis repassa en tête les noms de toutes personnes susceptibles, pour lui, de le nuire. Et il trouva les maux de tous ses problèmes, le monstre qui se cachait au cœur de cet affaires, le démon qui l'avait maudit, oui c'était lui ! C'était forcément lui ! Potter ! Fier de son raisonnement logique pour lui seul, il se leva sur ses grosses jambes dodues, oscilla dangereusement et tomba à genoux. Il se releva péniblement en soufflant comme un bœuf, puis avança comme il put vers les escaliers pour accéder à la chambre de son neveu. Sa volonté de faire payer à ce dernier son échec semblait lui accorder toutes les forces nécessaires pour atteindre le lieu où se reposait le plus jeune, car malgré de nombreuses chutes, il réussit à atteindre le palier de la petite chambre.

Celle-ci était dans la pénombre due aux rideaux fermés, mais on distinguait clairement la grosse armoire aux bois vieillis sur le côté gauche, le bureau bancal sous la fenêtre et enfin le petit lit où dormait un Harry brûlant et malade. Les pas assourdissants de Vernon reprirent, et son aura malveillante réveilla le jeune garçon qui s'effraya en reconnaissant la silhouette de son oncle qui se découpait crûment à sa porte.

– Mon oncle ? Interrogea craintivement le petit dont la voix n'était plus qu'un souffle fragile.

Vernon ne répondit pas, il continua juste son ascension, avançant toujours plus dans la chambre, plus près d'Harry qui trembla de peur. Son oncle puait l'alcool et ses yeux injectés de sang avaient une teinte de folie et de sadisme. Harry voulait fuir le danger mais ses membres engourdis ne l'entendaient pas et il resta cloué dans son lit, pale comme un mort.

– C'est de ta faute tu sais. Grogna Vernon crachant son haleine perfide sur le doux visage de l'enfant. C'est à cause de toi que j'ai fait faillite ! J'en suis sûre, monstre ! Et tu vas me rembourser, oh oui ! Tu n'as pas d'argent donc tu vas ouvrir bien gentiment tes cuisses et me laisser m'amuser avec ton corps de catin. Tu vas voir tu vas aimer et je parie qu'après que j'en ai finis tu me supplieras de te redonner ma grosse queue bien dure.

Les paroles salaces effrayaient Harry qui trembla de plus en plus, des larmes coulèrent de ses grands yeux si semblables à ceux de sa mère. Il était terrifié et il ne pouvait bouger, son corps était complètement encadré par celui opulent de l'adulte. Harry sentait la main vicieuse et grasse touchait sa peau, la caressant, s'aventurant toujours plus loin. Il sentait le souffle court et lourd remplis de luxure de Vernon et les grosses gouttes de sueur de ce dernier s'écrasèrent sur son visage potelé, il avait envie de crier et de vomir en même temps, il entendit distinctement le bruit d'une boucle de ceinture qui se défaisait, et ressentit son pyjama s'enlever... Il cria d'angoisse, et se débattit mais une gifle claqua soudainement sur sa joue, tellement forte que sa lèvre se fendit. Vernon fou de rage de voir de la résistance commença à étrangler le malade.

– Ta gueule petite pute et laisse-toi faire sans bruit ou je te frappe à nouveau !

Gémissant, Harry se tut et quand la main de son oncle revient sur sa peau dénudée plus bas, il ferma fortement ses yeux, voulant que tout cela ne fût qu'un affreux cauchemar, il mordit fortement ses lèvres déjà meurtries, ses poings se crispèrent sur le matelas et son corps se tendit aux maximums. La main continua son chemin vers l'intimité du plus petit, puis soudain plus rien, la main, perverse, s'arrêta et partit, un râle roque étouffé s'éleva de la boucle de Vernon comme bâillonné. L'enfant, après quelques secondes, ouvrit timidement ses yeux et découvrit son agresseur à terre, dans un état lamentable. Le ventre était largement ouvert où tous les organes et boyaux se déversaient sur le parquet dans un spectacle dégoûtant, la gueule était à moitié arrachée, dont la mâchoire pendouillait de façon peu naturelle où le sang s'écoulait péniblement et les yeux vitreux du mort étaient écarquillés d'horreur. Le cadavre baignait dans son sang où les membres de son corps coupés, jonçaient un peu partout dans une scène macabre digne de film d'épouvante. L'enfant se sentit encore plus mal à la vue du corps dépiécé de son oncle, son estomac se retourna et son envie de vomir se renforçât. Puis il le vit, surplombant le cadavre, une silhouette prédatrice dont l'aura malsaine écrasait le jeune garçon déjà au bord de l'évanouissement. Harry ne put voir que des yeux carmin avant d'être plongé dans un noir total.

Quand il se réveilla, il était dans une chambre d'hôpital où un docteur vient l'ausculter et lui expliqua que sa famille ne pouvait plus s'occupait de lui ; son oncle était belle et bien mort. Bien que de façon horrible et mystérieuse la situation montrait clairement que sous l'emprise d'alcool il avait voulu profiter de son neveu fiévreux. Or les analyses du décès démontraient aussi que Vernon avait été découpé par un objet tranchant. Cependant même après de maintes fouilles, aucun couteau, ni autres instruments pouvant être l'arme du crime n'avaient été retrouvée sur le lieu du meurtre. Ce qui causait bien des problèmes aux enquêteurs qui vinrent souvent harceler Harry afin de savoir s'il n'avait vu le meurtrier. Le dernier Potter ne fit que hocher sa tête négativement encore sous le choc, dans un sens il était soulagé d'être libéré de la tutelle de sa tante et de n'être que victime dans toute cette histoire mais dans un autre où il allait vivre maintenant ?

Après son rétablissement et que l'affaire fut classée comme étant l'œuvre d'un tueur en série en fuite. Une dame mielleusement hypocrite habillée d'un tailleur rose criard l'emmena dans un orphelinat dont elle en était la directrice. Mme Ombrage déclara que c'était sa nouvelle maison jusqu'à ce que des gens qui l'aimeront viendraient l'adopter. Mais Harry savait très bien qu'il était seul de nouveau.

Sa vie à l'orphelinat était quasiment semblable que celle qu'il eut chez les Dursley. Bien sûr il n'avait plus tous les travaux ménagers à faire mais il était toujours seul et ignoré ; les surveillants ne le regardaient jamais, les autres enfants l'isolaient, ne l'aimaient pas car trop triste et solitaire pour eux, et les couples qui le choisissaient renoncèrent rapidement au vue son dossier : qui voudrait un enfant à problème apportant la mort.

Puis deux mois plus tard, il reçut une lettre disant qu'il était accepté dans la très réputé et célèbre école qu'avaient étudié feu ses parents, Poudlard. La bonne nouvelle selon Harry était qu'il devait aller en pension, cela voulait dire dix mois hors de l'orphelinat dont la tension qui y régnait épuisait de plus en plus son corps et son esprit. Mais la mauvaise était que Poudlard était une école pour les riches et les intelligents avec très peu boursiers car les exigences étaient très même trop élevées. Alors Harry était plutôt mitigé sur sa future rentrée. Et comme prévu avec ses vêtements délabrés et sa taille de crevette, il était devenu rapidement le corbeau noir de l'école.

Néanmoins, il avait réussi à survivre pendant six ans dans cet établissement se disait il en regardant le miroir de la salle de bain devant lui avec fierté. Il avait maintenant 17 ans, et avait bien grandi, bien que toujours plus petit que la plupart des garçons de son âge, il restait dans la moyenne. Ses cheveux bruns mi-long cachaient son visage de porcelaine aux traits fins et ciselés, ses éternelles émeraudes sous ses lunettes rondes hypnotiseraient n'importe qui si elles ne montraient pas qu'une pure indifférence à son entourage et ses lèvres pleines ressemblaient à des pétales de sang. Son corps svelte n'était pas très musclé mais n'avait pas de graisse pour autant, on pouvait dire que sans ses vêtements difformes Harry Potter était un jeune homme très séduisant. Le brun se lava rapidement puis retourna dans sa chambre pour se vêtir de son uniforme scolaire. Il alla ensuite directement dans la salle de cours où il s'installa sur une chaise au fond près de la fenêtre, ses sinistres souvenirs de son enfance lui avaient coupé l'appétit.

Lorsque la dernière cloche de la matinée sonna, Harry sortit de sa rêverie, il n'avait strictement rien écouté des cours qu'il avait eu et c'était déjà midi. Il sortit de la classe en silence telle une ombre, et sillonna dans les couloirs quand il entendit des murmures agaçants à son sujet. Il n'y prêta pas attention, il était habitué aux insultes à présent, mais des mots l'intriquèrent alors mine de rien, il ralentit ses pas et écouta.

– Tu crois que c'est lui qui les a tués ?

– J'en suis sûre ! Beaucoup d'élèves l'ont vu roder près des chevaux puisque l'étable est près de la serre maudite.

– Mais quand même ces pauvres bêtes ont été retrouvées vidées de leur sang, Potter n'aurait jamais pu faire ça non ?

– Pff ! On ne sait jamais après tout c'est un enfant qui apporte le malheur ! On raconte que s'il vous parle vous êtes condamné à mourir dans les prochaines semaines, c'est pourquoi il n'a jamais ouvert la bouche devant qui que ce soit, même les profs sont anxieux de l'approcher...

En ayant assez entendu, Harry reprit son rythme de marche, mais au lieu d'aller à la cantine, il partit vers l'étable. Ces élèves étaient tous des idiots s'ils pensaient que c'était lui qui avait tué les chevaux. Au contraire Harry adorait les animaux ne pouvant se confier qu'à eux et les chevaux tout comme les chiens étaient ses animaux préférés, il n'aurait jamais pu leur faire du mal. Il était triste à l'idée que quelqu'un avait pu tuer ces braves bêtes. C'étaient ses seuls amis pensait-il amèrement en regardant l'étable vide. Seules des taches rougeâtres et gluantes, signe du carnage, étaient présents ainsi que la lourde odeur métallique. La tristesse s'empara de son être et il ravala sa peine, puis il se détourna de cette scène glauque, afin d'aller vers le seul endroit pour le calmer : la serre numéro sept.

Cette serre était à l'école mais comme Harry était la seule personne qui s'en occupait alors c'était comme si elle lui appartenait. Et puisque le brun y était pendant tous ses temps libres, les autres élèves avaient surnommé l'endroit « la serre maudite ».

Seulement aussi maudite que soit elle, cette serre était toute fois magnifique : comme les autres elle était grande, spacieuse et ses vitres en verres donnait à l'intérieur une danse de rayons multicolores. Elle avait pour particularité de n'avoir que des roses : rouge de passion, rose tendre, jaune lumineuse, orange joyeuse, bleue nostalgique, violet mystérieuse, blanc vertueuse ou même noir charmeuse. Toutes étaient arrangées de façon artistique et harmonieuse sur les côtés des murs en verre. Tandis qu'au centre de cet espace il n'avait un seul petit pot, c'était pour ce pot qu'Harry y venait aussi souvent.

C'était un pot de rosier dont les bourgeons devraient être verts émeraude et c'était aussi de cette rose que l'homme parlait dans son rêve. C'était pour cela qu'elle était spéciale. L'homme lui avait promis de venir le chercher lorsque ce rosier fleurira. Or pendant ces six derniers années ce petit pot ne fit naître chaque année qu'un bourgeon qui pointait timidement son nez aux cieux mais celui-ci périssait avant d'avoir pu fleurir signe que l'heure n'était pas encore venu. Seulement le petit brun ne perdait pas espoir que ce rosier donnera un jour les plus merveilleuses roses de la serre et sans le vouloir un sourire doux plana sur ses lèvres.

– Tu as un sourire idiot collé sur ton visage Potter. Siffla d'un air ton moqueur une voix qui était familière au brun.

Harry se retourna et découvrit avec stupeur l'homme de ses rêves ou plutôt un garçon qui lui était familier en vue de son âge similaire au sien. Mais il ressemblait à s'y méprendre à celui de ces souvenirs : le même visage noble couleur lunaire, les mêmes yeux argentés indéfinissables, les mêmes cheveux platines qui dansaient avec un vent imaginaire et même l'aura froide et dangereuse y était présente. Mais ce n'était pas possible, cela faisait six ans ! Si c'était vraiment lui, il aurait été plus âgé ! Mais pourtant... Harry ne savait quoi faire, il restait là à le contempler avec ébahissement, alors que le jeune homme devant lui s'avançait sans cesse plus près jusqu'à ce que la distance qui les séparait ne fût plus que de quelques centimètres. Harry frissonna de cette proximité. Puis soudainement, le blond baissa la tête vers Harry qui était plus petit que lui, envoûté par le regard de l'opposé les deux se rapprochèrent jusqu'à ce que leur souffle se mélange et alors que leurs lèvres allaient être scellées ensemble, le blond s'écroula par terre sous l'épatement du brun rougissant.


Folie es-tu là ? Près de moi ta présence éternelle... Les ténèbres me dévorent... Mon âme est damnée … Et mon corps gelait dans cette apparence de marbre... Pourrais-tu me pardonner ? Amour...

La lune était belle ce soir. Pour Draco Malfoy, vampire de plusieurs siècles, c'était le moment le plus propice pour aller chasser. Il était un prédateur, le plus dangereux et le plus séduisant pour l'Homme car celui-ci sombrait dans les ténèbres dans un plaisir grisant sans savoir que devant lui se trouvait la mort.

Cette nuit, Draco arriva d'une démarche silencieuse dans un petit quartier tranquille, dans la rue de « Privet Drive », ses sens lui indiquaient que la plupart des humains de l'environ dormaient, seuls quelques rares regardaient la télévision mais trop peu pour attirer l'attention sur lui si sa future proie criait.

Il pouvait aisément rentrer par effraction chez les gens et les tuer dans leur sommeil, mais pour Draco, cela serait ennuyeux et parfaitement insignifiant. Il préférait attirer sa proie dans ses filets de débauches, car si son statut de vampire lui inspirait parfois dégoût il y avait bien que son apparence et tous ses atouts qui envoûtaient à en perdre la raison les humains, qui le distrayait et l'amusait dans cette routine insipide.

Car Draco était des plus captivants et cela il le savait plus que quiconque. D'une beauté nordique, il mesurait dans le mètre quatre-vingt-quinze, pour une stature telle une statue grecque. Il possédait un visage carré dont les traits montraient toute sa noblesse et sa condition de « sang froid ». Sa peau diaphane, son nez droit et légèrement pointu, ses lèvres pâles et ses yeux argentés qui devenaient rouges sanglant s'il avait soif ou devenait en colère, faisaient de lui une œuvre d'art. Ses cheveux platines encadrés son visage de façon sauvage et frôlaient avec délicatesse son cou fin mais puissant, de plus il portait un costume gris qui mettait en valeur son corps d'adonis.

Le prédateur parcourra le quartier de ses sens pour trouver une proie qui le satisfera ce soir et il la trouva, une odeur pure, et irrésistible, fruitée mais légèrement épicé laissant une sensation de liberté qui lui avait été arrachée lorsqu'il fut maudit dans ce corps de mi-mort. Il l'avait trouvé sa compagne, son âme sœur. Son calice. Pour la première fois depuis des siècles Draco était heureux, non il était euphorique et son cœur qu'il croyait mort battait à la chamade. Il voulait le rejoindre maintenant et vite. Grâce à sa vitesse il arriva sans perdre une minute auprès de son élu qui habitait dans la maison située au 4 Privet Drive.

L'odeur de son aimé était légèrement gâchée par les autres odeurs humaines et celle de la maison, qui empestait les produits ménagés. D'après un bref constat, il comprit que celui qu'il cherchait habité avec des proches mais pas avec ses parents car les trois autres habitants avaient des odeurs répugnants, seule une personne avait un petit quelque chose qui ressemblait à celui de son âme sœur mais sinon les autres étaient repoussantes et irritaient son odorat si sensible.
Il rentra dans la maison et découvrit dans une petite chambre sa compagne, ou plutôt son compagnon, de sa vue perçante, il découvrit un petit garçon âgé de huit ans selon lui, un petit corps gracile quoi que un peu maigre était sous une fine couverture, un visage d'enfant et des cheveux ébouriffés. Seul le souffle doux du garçonnet brisait le silence, ne pouvant résister il caressa délicatement la joue ronde de l'endormie peur de le briser s'il insistait trop. Peut-être était-ce la fraîcheur de sa main mais le plus petit frissonna et ouvrit ses yeux embrumés par le sommeil, sa seule parole murmurait avant de se rendormir resterait à jamais graver dans son cœur de glace.

– Merci d'être venu Monsieur l'Ange.

C'était une parole de soulagement, une prière avant de partir pour l'au-delà, son calice n'était pas mourant, Draco le savait, il le sentait ! Pourtant ce petit bout de chair l'avait pris pour un ange venant le chercher signe qu'il voulait mourir, pourquoi son compagnon souffrait-il à un si jeune âge ? Draco ne le savait pas et il peinait de voir son amour aussi triste. Comme pour soulager un peu sa douleur à l'endormie, il baisa son front, puis partit décharger sa colère dû à son impuissance.

Ce schéma recommença chaque nuit suivante, mais le blond prit garde à ne pas réveiller son calice juste l'admirer dans son sommeil. Il avait découvert que ce dernier avait dix ans, onze dans deux mois au lieu des huit qu'il lui avait attribué et que sa famille actuelle le maltraitait. L'envie de leur faire payer le démangeait mais il ne pouvait pas, s'il tuait ces rats, personne ne pourrait protéger un minimum son amour et celui-ci était encore bien trop jeune pour être avec lui, tout cela faisait rager le vampire en lui. Alors il ne faisait que de veiller sur lui la nuit, le gardant loin des cauchemars.

Ce rituel continua jusqu'à ce qu'un jour, vers l'après-midi il sentit une peur insoutenable l'inonder, il comprit tout de suite, son compagnon avait peur, non il était terrifié. Il parcourut à toute vitesse la distance qu'il le séparait d'Harry et découvrit son oncle sur lui, suant à grosses gouttes et le touchait de ses mains graisseuses et répugnantes. Une rage sans nom le dévora, sans plus attendre son instinct prit le dessus et ses griffes et crocs sortirent. L'homme ivre ne sentit pas le danger, malheureusement pour lui car Draco s'élança et découpât les mains coupables et les jambes du porc, tout en étouffant le hurlement qu'échappait Vernon fou de douleur. Que sa retenue allait au diable, il allait se venger et compter y faire avec sadisme mais voyant que son calice ouvrait craintivement ses pupilles, il décida d'en finir rapidement. De ses crocs il déchiqueta la gorge de sa victime mais recracha le sang immonde qui coulait le long de sa bouche et le laissa tomber lourdement par terre. Puis en voyant que le petit brun allait le distinguer, il utilisa un de ses pouvoirs pour l'endormir. Il partit aussi rapidement qu'il était venu après être rassuré que son protégé allait bien, il ne devait pas rester. En utilisant ses pouvoirs, les chasseurs de vampires l'avaient sûrement repéré et c'était dangereux pour lui ainsi que son calice car ces chasseurs pouvaient très bien utiliser le petit brun comme d'appât s'ils connaissaient leur relation.

Draco s'enfuit loin d'Harry pendant deux mois, utilisant ses pouvoirs par-ci par-là pour attirer l'attention de ses ennemis loin du brun. Mais sitôt qu'il sentit que ses traqueurs étaient assez éloignés il repartit sans tarder vers son protégé. Après de longues recherches, il découvrit son ange dans une école, plus précisément dans une serre au beau milieu de la nuit. Ne pouvant s'empêcher, il le rejoignit. L'enfant pleurait, sa douleur était palpable, il voulut le rassurer et le prendre dans ses bras, mais il ne pouvait pas, pas maintenant c'était trop tôt : s'il le faisait, il perdra son contrôle et le transformerai, alors il promit, promit à cet enfant de venir le chercher quand il sera plus grand mais en attendant, pour résister à la tentation il devait partir et cela le déchirait, son cœur, son âme une nouvelle fois...

Le temps s'écoula en silence, inlassablement... Et Draco s'accrocha aux fragments de souvenirs de son calice encore et encore pour ne pas devenir fou, et parfois l'image de son amour se perdait sans qu'il ne puisse l'en empêcher. Mais finalement le moment de se retrouver était enfin arrivé.

Six ans ! Cela faisait six longues années depuis qu'il l'avait quitté, avait-il changé ? Oui, sûrement ! L'avait-il oublié ? Lui non en tout cas, au contraire il avait souffert de la séparation comme s'il l'Enfer lui léchait continuellement la peau. À chaque instant il repensait au visage de l'enfant, ses yeux pétillants remplis de malice, son sourire si rare mais tellement rayonnant, et de ses larmes de cristal...

Pour pouvoir tenir la journée, il but la veille, tout le sang des chevaux dans l'étable n'ayant pas trouvé d'humain, mais c'était la première fois qu'il buvait celui d'un animal, et il ne savait pas si c'était aussi puissant que le sang habituel. En tout cas avec ce qu'il avait avalé il devrait pouvoir passer la journée, enfin il espérait.

Son instinct le fit aller dans la serre, présentant l'arrivé de son Harry dans ces lieux. Ainsi il patienta dans ce calme reposant, et observa le pot où il avait jadis juré. L'apparence inchangé de cette plante lui lui parut comme une illusion que toutes ces années d'absence n'avaient jamais existé. Dans un sens cela le rassurait, cela voulait dire qu'Harry pensait encore à lui mais dans un autre son calice l'acceptera-t-il ? Lui, un immortel souillé par les péchés les plus immoraux.

C'était le midi lorsque son amour arriva enfin, il semblait bouleversé, à tel point qu'il ne l'avait remarqué, ou peut être était-ce parce qu'il n'avait pas habitude d'avoir des invités dans sa serre. En tout cas, Draco, lui ne se gêna pas pour apprécier le changement du corps de son aimé, il admira le visage angélique devenu à présent plus sensuelle, le corps souple promesse de merveille, et cette odeur qui l'envoûtait toujours autant.

Durant l'observation très minutieuse du vampire, Harry s'était directement avancé vers le bourgeon de fleur où Draco put voir un sourire doux fleurir. Attiré, il s'en approcha mais ne pouvant s'empêcher de le taquiner, il déclara mutin :

– Tu as un sourire idiot sur le visage collé sur ton visage Potter.

Il découvrit le regard émeraude plein d'étonnement de son calice, normal dans un sens mais lui ne s'en souciait guère car enfin ils pouvaient se revoir, le toucher, être près de l'autre sans danger pour l'instant, et Draco voulut que cela dure éternellement. L'odeur de Harry le captivait, tentatrice de péché il voulut plonger son nez dans le cou délicat de son opposé et son regard remonta sur ces appétissantes lèvres appels aux baisers les plus passionnés et les plus doux. Il les voulait ces fruits mûrs jamais cueillis, il le voulait tout simplement. Il s'abaissa de plus en plus près du visage du brun mais son esprit s'embruma, l'inconscience de son corps s'abattit sur lui et il jura très fortement dans sa tête contre le sang si pauvre qui le faisait montrer aussi faible et pathétique devant son calice, avant de sombrer dans un néant.

Lorsqu'il reprit conscience, il entendit la voix d'Harry qui réveilla en lui des fantasmes les plus immoraux et celle d'une femme qui devait être une infirmière.

– Une anémie ?

– Oui, il a dû faire un malaise. Laissons-le se reposer pour l'instant.

– Bien.

Draco sentit que son brun était troublé mais avant de s'occuper de son protégé, il utilisa ses pouvoirs et altéra les souvenirs de l'infirmière ainsi qu'aux professeurs et les élèves de l'année de Harry et donc de ses futurs camarades. Il ne voulait pas se faire remarquer et inutile de créer des ennuis si tôt.

– Je vais vous laisser, au revoir. Déclara Harry d'une voix indifférente.

– Hein ? Tu ne veux pas rester un peu plus avec ton cousin ?

– Pardon ? Je suis désolé mais je n'ai pas de cousin, ni même de famille. Balbutia-t-il avant de s'enfuir précipitamment.

– Ah, je crois bien que je l'ai fâché. Vous êtes bien le cousin de Monsieur Potter non ? Monsieur Draco Malfoy, annonça l'infirmière en regardant son patient ouvrir ses yeux si étonnants.

- Oui, c'est exact mais je suis arrivé à l'improviste alors je suppose qu'il doit être en colère contre moi. Informa-t-il amusé en tournant sa tête vers la femme âgée, Madame Pomfresh.


Sur le chemin pour retourner dans sa classe, Harry était pensif. Comment ça son cousin ? Le seul qu'il se souvenait c'était le gros Dudley qui le maltraitait dans son enfance, et franchement il était très très loin derrière le fascinant blond au corps d'Apollon. En remémorant le corps de ce dernier, son cœur rata un battement avant de repartir de plus belle. Se rendant compte de ses pensées quelque peu déplacées, le brun se sentit très embarrassé et désorienté, tellement qu'il ne fit attention au ballon qui allait atterrir sur son visage si une main pâle ne l'avait arrêté.

- Bande d'idiots, vous aurez pu le blesser ! Siffla d'un air colérique le sauveur d'Harry qui reconnut son prétendu cousin.

- Ah, tu es... L'anémique.

- L'anémique ? Je suis blessé que tu n'es retenu mon nom mais bon je te pardonne. Moi, c'est Draco Malfoy, ton... Hum, comment dire, séduisant cousin. Déclara le blond d'un ton chaud doublé d'un clin d'œil aguicheur.

- Arrête de te moquer de moi, s'agaça Harry. Je ne te connais pas et je ne suis pas sénile au point d'oublier si une personne fait partie de ma famille ou pas, surtout que la seule famille qui me reste est ma tante et son fils qui ont déménagés en Amérique. Or dans ton cas je suis absolument sûr que tu n'es pas mon très cher « cousin ».

- Non c'est vrai je ne fais pas parti de ta famille, mais c'est beaucoup plus passable que si j'avais avoué être ton petit copain, non ? Plaisanta le plus grand.

- Je te demande pardon ? S'écria Harry ahuri.

- Je te l'accorde volontiers parce que tu es mignon. Dit Draco d'un ton séducteur.

- Quoi ? Mais non, ce n'est pas ce que je voulais dire... Oh et puis arrête de te foutre de moi ! Cria le taquiné avant de courir pour s'éloigner le plus vite possible du platine particulièrement joyeux.

- Ah, si tu le savais mon pauvre Amour, chuchota Draco qui détailla sans scrupule les magnifiques formes de son compagnon qui sans le vouloir lui donna vue sur son fessier.

Les jours passèrent et Draco était devenu la personne la plus populaire du lycée. Les filles le considéraient comme un prince bien qu'il ne se montrait seulement que courtois envers elles et les garçons le prennaient pour modèle. Il s'entendait particulièrement bien avec les profs qui l'adoraient, de part son énorme culture général et sa politesse en toutes épreuves. Seul Harry ne partageait pas leur joie, il ressentait un certain mal-aise au sujet du nouveau et cet impression de le connaître le hantait. mais c'était impossible puisque le garçon venait de se faire transférer, et lui n'avait pas connu beaucoup d'endroits où il aurait pu croiser une personne aussi charismatique que le blond. De plus, Harry ne pouvant s'empêchait de frissonner d'anticipation à chaque approche du blond.

D'ailleurs celui-ci n'arrêtait pas de le fixait, où qu'Harry allait, il sentait son attention omnisciente sur lui comme si Draco était partout. Souvent, le blond essaya de lui parler mais Harry trouvait toujours un moyen de le fuir car son corps réagissait bien trop étrangement à son approche et à cette voix de velours. Ses mots,... Ses sourires,... Ses gestes,... Tout lui rappelait cet inconnu. Son cœur battait trop vite, beaucoup trop vite. Pourquoi ce garçon ressemblait-il tellement à son premier amour ? Si cela continuait Harry ne pourrait plus se voiler la face d'être tombé amoureux de Draco Malfoy.

Il était sur le chemin pour aller à la serre quand il vit celui qui peuplait toutes ses pensées un sourire aux lèvres, prenant son courage à deux mains, il voulut l'appeler. Mais il se rendit compte qu'accroché aux bras du blond se trouvait la groupie numéros une de ce dernier, Pansy Parkinson. Ils semblaient être tellement bien ensemble, tellement heureux que cela fit mal au petit brun, qui sentit quelque chose se briser en lui. Il sentit un grand froid l'envahir, son cœur se serra fort comme compressé dans un étau en fer, son ventre se noua et il faillit s'effondrer. Et dire qu'il avait pensé que le blond s'intéressé quelque peu à lui, il se sentit terriblement trahi. Durant toute la journée, Harry s'essaya d'oublier la présence même de Malfoy, mais ce fut vint.

Quelques heures plus tard, alors qu'il sortait de la serre le blond revient vers lui, abordant toujours ce petit sourire en coin qui irrita particulièrement le brun mais sa colère fut à son comble lorsque l'arrivant posa sa main sur son épaule.

- Ne me touche pas ! Siffla d'un air menaçant Harry qui fusillait le blond de ses yeux.

- Que...

- Tu te fiches complètement de moi ! J'étais seulement la première personne que t'as rencontrée en arrivant alors tu as décidé de t'amuser à mes dépends mais ça suffit maintenant ! Et dire que je m'étais finalement avoué mes sentiments à ton égard... Finit le brun dans un murmure blessé avant se détourner du plus grand.

Seulement Draco en entendant les paroles du brun, se sentit complet, son calice l'accepterait ! Non mieux, son calice l'aimait. Il ressentit dans tout son être une plénitude telle qu'il ne pouvait plus refouler plus longtemps son attachement envers son brun. Dans un élan d'amour et de soulagement, il prit le plus petit dans ses bras et le serra tendrement contre lui ne voulant le briser. Il put enfin sentir la chaleur de ce dernier contre la sienne, son cœur battre à la même frénésie que le sien, l'odeur de ses cheveux et la douceur de sa peau...

- Draco ? Demanda timidement Harry plus rouge qu'une tomate.

- J'étais sérieux.

- Hein ?

- J'étais et je suis et serai toujours sérieux à propos de mes sentiments envers toi. Depuis le premier regard j'ai su que c'était toi mon âme sœur. Je t'aime depuis si longtemps.

- Comment ça « depuis si longtemps » ? Qu'est ce que ça veut dire ? Questionna le calice rougissant.

- AAAAAAHHHHHH !

Un cri déchirant et apeuré éclata, comme celui d'une Banshee qui annonçait le malheur. Cela brisa le cocon qu'avait formé les deux jeunes hommes. Le couple se dirigea aussitôt vers l'origine du hurlement qui se situait non loin d'eux. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Se demanda le brun.

Ils virent un attroupement d'élèves dont la plupart paniquaient, les jeunes filles étaient horrifiées, certaines même pleuraient à chaude larme, tandis que les garçons appelaient les secours sur leur portable et courraient prévenir les professeurs, leurs visages montraient eux aussi une terreur sans nom. En faisant du coude, Harry réussit enfin à atteindre l'objet de leur attention, la scène lui fit froid dans le dos. Un cadavre. Un cadavre desséché, pâle, squelettique et morbide. C'était autrefois le corps d'une jeune fille de cette école d'après la robe verte et argentée que le mort portait. Mais Harry reconnut cette poupée désarticulée qu'était ce décès dont le visage glauque aux traits tirés et aux membres déformaient dans des angles biscornus. Comment oublier le visage d'une personne auquel vous avez jalousé quelques heures auparavant ! Comment oublier la personne qui s'était accrochée comme une sangsue la personne dont vous aimez ! Comment Harry pouvait-il oublier Pansy Parkinson !

- Tout son sang a été vidé ! C'est affreux, après les chevaux, c'est une personne qui est morte ! Cria une jeune adolescente hystérique à son amie d'origine asiatique.

- Est-ce l'œuvre d'un malade mental ?! Couina l'autre fille paniquée.

- J'aurai dit un vampire vu la morsure qu'elle a à son cou. Constata de façon minutieuse un garçon qui avait entendu le commentaire.

- C'est ça ouais, et pourquoi pas un loup-garou tant que nous sommes ! Les vampires n'existent pas...

- Mais on s'en fout de ça ! Une personne est morte bon sang ! Hurla la première fille avant de sangloter.

- Un... Vampire ? Murmura Harry d'un ton perdu, ses yeux écarquillés ne pouvaient se détacher du corps sans vie de la morte, alors que son esprit embrumé signala avec horreur que la dernière personne qui était avec Parkinson était Draco.

- Vivant dans l'ombre, buvant du sang humain. Ils utilisent leur beauté ensorcelant pour attraper leur proie avant de les mordre en utilisant leurs canines pointues. Pécheurs immortels, ils gardent à tout jamais leur apparence charnelle et peuvent transformer leur calice en l'un des leur afin de passer l'éternité avec.

- Dra... Co ? Tu... Ça ne peut pas être... Depuis tout ce temps... Balbutia Harry dont le cœur battant se serra en écoutant le discours du blond qui l'avait déclaré d'un ton détaché.

Draco ne dit rien, ferma juste ses yeux comme las, son visage paraissait plus vieux et Harry reconnut des traits plus durs mélangés avec l'amertume. Harry secoua la tête ne pouvant y croire puis courut rapidement vers la serre maudite, son refuge. Cela ne pouvait être vrai, les vampires ça n'existe pas ! Comment pourraient-ils exister ! Mais si... Si Draco était vraiment cette personne pourquoi la rose n'avait-elle pas fleuri ? Toutes ces questions sans réponse. Alors il couru. Il courut aussi vite que pouvaient supporter ses jambes, il courut vers la seule réalité qu'il pouvait accepter, il courut au près vers son rosier. Il courut pour fuir. Arrivé devant le petit pot, le bourgeon était toujours le même, aucun signe d'éclosion, et dans un sens Harry se sentit soulagé. Oui la fleur n'avait pas fleurit, c'était seulement un rêve d'un enfant en manque d'amour. Les vampires n'existaient pas, tout cela n'était un rêve ou un cauchemar. Le brun commença à rire nerveusement, le cœur battant d'angoisse. Mais soudain, le bourgeon grandit, la couleur émeraude s'intensifia et un à un les pétales s'ouvrirent, la rose avait enfin éclos après six longues années d'attente.

Les yeux du brun s'écarquilla de stupeur, puis il leva sa tête. Draco était là devant lui alors qu'Harry était sur que le blond ne l'avait pas suivi. Il semblait être figé dans une posture noble, une aura glaciale planait dans l'air tandis que sa main visait la rose. Il avait utilisé ses pouvoirs pour annuler le sort qu'il avait jadis mis en place et la fleur pouvait enfin s'épanouir.

- C'était vrai. La personne qui t'avait fait ce serment c'était moi. Et je suis bien un vampire.

- Tu... Mens... Tu mens ! Comment est-ce possible...

- Tu as peur Harry ? Je t'effraye n'est-ce pas ?

Une main aussi glaciale que la lune lui toucha sa joue et l'aura tournoyait dangereusement autour d'eux, les entourant comme une seconde peau...

- En sachant cela, veux-tu toujours venir avec moi ?

Ce fut comme une gifle pour Harry qui se rappela enfin de cette nuit-là.


Cela faisait seulement que quelques mois depuis qu'il était à Poudlard et déjà Harry sentait qu'il n'en pouvait plus. Malgré le fait qu'il savait pertinemment qu'il ne serait pas accueilli avec joie, il avait gardé en lui un minuscule espoir d'avoir enfin des amis sans la tyrannie de son cousin à ses côtés. Pourtant les élèves de cette école étaient tout aussi mesquins que Dudley si ce n'était plus. Ceux de son année s'amusaient à jeter ses cahiers, cacher ses vêtements, salir ses draps et sa nourriture sous l'indifférence des élèves aînés et des professeurs.

Si au début Harry essayait de garder sa tête froide et de faire comme si rien ne pouvait l'atteindre, il n'avait pu s'empêcher de frapper un idiot qui s'était moqué de ses parents. Or les professeurs qui intervinrent punirent seulement Harry disant que c'était de sa faute ne n'avoir su se tenir tranquille. Sous cette injustice, il ne put contenir son amertume et sa rage. Dès qu'il entra dans sa chambre à l'abri des regards ses larmes coulèrent à flots sur ses joues d'enfants. Son état mentale déjà fragile fut totalement brisé en cet instant.

Harry se rappela d'avoir pleuré pendant des heures sans pouvoir s'arrêter, il avait tant voulu mourir et de rejoindre ses parents pour ne plus ressentir cette peine qui lui rongeait le cœur. Il se sentait tellement seul et démuni. Finalement, sa chambre lui parut comme une cage et le confinait au point de l'étouffer. Péniblement, il sortit des dortoirs et courut sans savoir où aller, il voulait juste quitter cet endroit. Cependant il ne put continuer longtemps car son souffle saccadé priva ses poumons de l'air vital dont son corps avait besoin. Fatigué de sa course, il se laissa tomber comme une feuille morte, puis releva la tête en essuyant de sa manche ses larmes qui ne cessèrent de couler.

Totalement à bout Harry ne put que pleurer en silence, puis il vit à travers ses larmes un endroit illuminé comme un miroir sous les rayons lunaires. C'était les serres. Attiré par la lumière, ainsi que par la douce odeur des fleurs, il rassembla ses dernières forces pour atteindre la serre des roses. C'était tranquille et reposant, un endroit féerique entouré de fleurs de couleur, Harry parmi sa tristesse trouva du réconfort. Et il vit le petit pot, tout seul au centre de la pièce. Il se dit soudain que ce rosier lui ressemblait, lui aussi était tout seul, sans personne autour, sans soutient. Il n'avait pu donner de fleur qui égaillerait les gens. Lui aussi pourrait s'épanouir si on lui avait donné un peu d'amour et une chance de grandir aimé. Mais il était là tout seul, comme une jeune branche qui commençait à pourrir avant l'âge. Et Harry se sentit de nouveau triste, pour lui et pour ce petit pot.

Le brun ne se souvenait plus depuis quand il était ici, seulement l'air sembla se geler tout à coup, comme si un danger s'approchait à grands pas. Et avant même qu'il se rende compte une grande silhouette se tenu devant lui. Harry, de ses grands yeux, distingua un homme âgé d'une vingtaine d'années, semblant irréel. Il sentit alors la peur s'insinuer dans tous ses membres, l'homme était dangereux. Cependant ce dernier ne fit rien, juste le regarder avant de soudainement s'agenouiller devant lui. Harry vit alors que dans les yeux froids vivait une flamme de douceur, cette douceur était pour lui. Rien que pour lui. L'homme le regardait comme s'il était un trésor, cet inconnu était rempli d'amour, pas perfide, ou vicieux, mais un amour pur. Tellement que cela fit mal, autant au brun que à l'homme. Le plus âgé ne dit rien, il le caressa légèrement la joue et Harry ferma douloureusement les yeux devant ce touché qui lui sembla tellement familier. Puis, il lui fit la promesse de venir le chercher, une promesse devant l'astre changeante, une promesse qui lui permis d'avancer, une promesse qu'Harry n'oublia pas, même à présent.


En revenant de ses souvenirs, Harry sentit toute la douleur dans cette demande, le vampire pensait qu'il allait refuser, le repousser et pour la première fois depuis leurs retrouvailles il sentit tout l'amour que lui portait l'immortel. Depuis si longtemps, Harry l'avait attendu, depuis si longtemps…

- Non. Je n'ai pas peur de toi, je t'ai attendu six ans tu sais, six ans à ne t'aimer que toi. Cela va faire fleur bleue mais je t'aime et je t'ai toujours aimé même si tu n'es pas un humain. Aux yeux de tous tu peux paraître être un monstre sanguinaire mais pour moi tu es la plus magnifique créature qu'il puisse exister en ce monde.

Sur ces paroles, Harry l'embrassa, au début surpris Draco se réveilla bien vite. Le blond sourit, heureux, et le baiser chaste devient rapidement passionné. Il domina rapidement au plus grand plaisir du brun qui se laissa faire volontiers. Il avait beaucoup manqué au brun, pas seulement à cause du souvenir mais parce que tous deux savaient qu'ils s'aimaient d'un amour véritable. Et s'il fallait se faire dévorer pour être avec lui, Harry se laisserait faire volontiers.

C'était envoûtant, le corps sensuel du brun l'appelait, le réclamait de baisers et Draco le voulait, le marquer comme sien, marquer cet ange immaculé, briser ses ailes blanches pour que jamais il ne puisse aller loin sans lui. Tous ses instincts se réveillaient, ses yeux dévoraient chaque parcelle de cette peau dénudée, son nez plongé dans la délicieuse odeur que dégageaient chaque pore de cette peau, ses oreilles s'abreuvèrent des gémissements et des râles que chantait Harry inconsciemment sous toutes les caresses que lui procuraient les mains expertes du vampire. Et lui, il ne cessait de répéter inlassablement le nom de son amant.

Tantôt, les lèvres du blond embrasaient avec passion celles du brun, tantôt ces mêmes lèvres mordillaient le cou, la poitrine, et le ventre de l'humain. La langue du dominant léchait avec plaisir les boutons de chair qui durcirent sous les maltraitances. Plus, Draco voulait plus, il voulait vibrer au même rythme que Harry, être en total hamornie avec celui-ci... Explorer les endroits les plus intimes et qu'aucune personne n'avait jamais obtenu du brun.

Il commença à défaire le pantalon et les sous-vêtement devenus trop gênants d'Harry, la chemise avait longtemps disparu du corps de ce dernier, le laissant nu comme le premier jour de sa naissance. Le plus petit rougit violemment et cacha ses yeux de son bras, le souffle saccadé. L'immortel sourit face à cette timidité puis se déshabilla à son tour, il colla son corps frai à celui brûlant de passion du brunet. Il savait que c'était la première fois pour son amant donc pour ne pas l'effrayer et lui procurer le maximum de plaisir, il prit doucement la verge tendue et amorça un long mouvement de va et viens, le masturbant. Harry cria au début sous la surprise mais rapidement ces cris se transformèrent en cris de plaisir, perdu dans les limbes de la luxure, le brun s'accrocha désespérément au cou du vampire. Draco varia les sensations en accélérant ou en ralentissant le rythme sous les plaintes d'Harry qui ne savait plus où donner de la tête. Surtout que le blond s'amusait à stimuler son gland sensible avec son pouce mais sa perte vint lorsque Draco qui se détectait voulut donner davantage d'excitation et mit le sexe dans sa bouche, le brun ne tint pas et cria au blond de se retirer avant de jouir intensément, le corps tremblant d'extase.

Le vampire eut un rictus satisfait lorsqu'il vit le brun haletant mais dont le sexe rebanda quand il ré-excita ce dernier. Mais cette fois-ci il comptait aussi avoir du plaisir car son sexe douloureux le rappelait qu'il était lui-même très allumé par le pécher devant lui. Il embrassa son dominé, puis il plaça ses doigts dans la bouche de celui-ci en lui indiquant de les lécher afin de les lubrifier. D'abord maladroit, Harry prit contenance et les lécha avidement. Draco grogna à cette image si alléchante de son calice, et dû faire violence pour contrôler ses pulsions, avant d'enlever ses membres de cette bouche rougit et taquin. Il plaça un doigt dans l'intimité inviolé du brunet tout en l'embrassant.

Harry ne sentit pas le premier doigt, trop occupé à embrasser le plus grand mais le deuxième lui procura une sensation inconfortable pas douloureuse mais pas agréable non plus. Mais lorsque le blond rajouta le troisième, il se crispa, mais cette situation disparut aussi soudainement qu'elle avait apparu car entre-temps le vampire avant trouvé la prostate du brun et comptait en abuser pour faire perdre la raison au receveur ce qui arriva au plus vite car Harry plongé dans ces sensations nouvelles n'avait plus rien en tête que le nom de son dominant.

- D... Hn.. Dray...Plus... Gémit Harry.

- Tu veux plus ?

- Oui... HaAa... Oui...Hn... Je te veux toi...

Ne pouvant résister plus aux supplications du brun, Draco enleva ses doigts de l'antre avant de glisser doucement son membre à la place. Il le fit entrer doucement dans cette intimité chaude, serrée et accueillant, laissant son amant s'habituer à sa présence à l'intérieur de lui. Tous deux se sentirent enfin complets. Puis sous l'accord du brun il commença à bouger, lentement et légèrement mais après quelques instants, Harry demanda plus et ce que fit Draco avec joie, ses coups devinrent plus puissant et plus fougueux, frappant toujours plus fort la prostate, leur donnant beaucoup de satisfaction à tous les deux. Tous deux s'embrasaient dans une danse sensuelle. Mais en sentant venir l'orgasme fulgurant Harry jouit entre eux et le blond sentant la chair se resserrer jouit à l'intérieur proclamant enfin son humain.

- Dray, on va rester ensemble à partir de maintenant hein ? Pour toujours n'est ce pas ? Murmura Harry fatigué.

- Oui. Déclara Draco en fermant ses yeux, puis il embrassa le front du brun avant de frôler ses douces lèvres. Dors maintenant.

La rose née pourtant d'il y a un jour fana...


« Amour,

Je ne peux pas encore t'emmener avec moi. Je sais que tu es triste de notre séparation et sache que je le suis tout autant. Mais je ne peux te transformer alors que tu n'as pas encore vécu pleinement ta vie d'humain, cela serait égoïste de ma part de te faire vivre une chose dont j'ai toujours détesté.

Ton sourire chaleureux fait fondre mon cœur, comme cette nuit-là où les perles de tes larmes fondirent mon âme, me transformant ainsi qu'un simple jouet entre tes mains. Même si tu es emporté par le soleil couchant, même si je suis loin de toi dans les ténèbres grandissantes, nos âmes se suspendront doucement, interminables, et profondément liées à tout jamais.

Comme les fleurs réclamant la pluie et la nuit poursuivant le jour, quand les pétales s'ouvriront à nouveau un à un, notre amour deviendra éternel...

Je suis tiens et le resterai, comme tu es miens, je te réclamerai.

Draco Malfoy»

- Tu avais promis, espèce de menteur...

Pour la première depuis longtemps, les larmes coulèrent des émeraudes du brun, mais il garda espoir de cette promesse éternelle...


- Ouah, tu as vu, c'est lui j'en suis sûr ! Le célèbre acteur Harry Potter !

- Quoi mais que fait-il ici ?

- On dit qu'il avait fait ses études à Poudlard avant de devenir comédien.

- On va le voir.

Les deux garçons roux, jumeaux, qui avaient parlaient coururent vers l'attroupement formés par plusieurs élèves ayant les mêmes intentions qu'eux c'est à dire obtenir un autographe de la star.

- Dites-moi, est-ce que l'étable et la serre maudite sont toujours là ? Demanda la voix feutrée de l'acteur.

- Heu... Oui, il y a trois ans, l'école a racheté des chevaux mais de quelle serre parlez vous ?

- Non, rien, merci pour l'information. Déclara Harry d'un grand sourire chaleureux qui fit rougir jusqu'aux oreilles les filles comme les garçons avant de partir vers son endroit favori.

- Tu ne trouves pas qu'il est beau.

- Carrément sexy oui ! Dommage qu'il soit gay. Soupirèrent les jeunes adolescentes.

Harry marcha tranquillement vers sa destination, arrivé, il détailla ce lieu qui n'avait quasiment pas changé depuis son départ : l'atmosphère magique était toujours présent cependant, les lierres avaient grandi au point de prendre la moitié des murs de verre et le sol semblait poussiéreux dû au manque d'entretien. Il avança vers le centre et vit avec bonheur le petit pot encore présent ayant éternellement qu'un seul petit bourgeon. Il s'accroupit puis sourit.

- Tu as de nouveau ce sourire niais, Potter. Siffla une voix grave.

- Et toi, tu reviens de nouveau après six ans d'absence. Rétorqua le brun avant de se lever.

Devant lui se tenant nonchalamment Draco, ayant cette fois ci la même apparence que leur première rencontre dans cette serre, majestueuse et puissante.

- J'espère que cette fois ci tu ne seras pas pris d'une anémie. Ironisa Harry avant de s'approcher du vampire.

- Non pas cette fois ci, grimaça le vampire face à ce souvenir humiliant.

Puis l'immortelle dévora les lèvres tentatrices de son opposé.

- Je te préviens Draco si tu me refais le même coup, je me trouve un autre vampire.

- Comme si un autre pouvait m'égaler.

- Narcissique.

- Non réaliste, Amour, je ne te laisserai plus jamais.

Quelques heures plus tard.

- Et tu as vu Georges, il y a une serre ici.

- Tu dois rêver Fred...

- Non, regarde !

Le premier jumeau montra une grande serre entourée de ronce et de lierres mais qui était malgré tout somptueuse.

- Ah oui, on va voir ? Demanda malicieusement le second roux qui était un peu déconcerté de n'avoir remarqué ce bâtiment avant.

- D'accord.

- Waouh c'est magnifique ici.

- Tout à fait d'accord avec toi.

- Et regarde toutes ces roses.

- Oui, mais la plus magnifique c'est celle au centre, une rose émeraude épanouit.

Lorsque les pétales s'ouvriront un à un leur amour deviendra éternel...


Voilà c'est fini pour cet OS spécial Halloween XD ! J'espère que cela vous a plu. Je tiens à remercier mes bêtas : Ambre's Yaoi, et SSxHG=CF pour leur correction.