Une Chance inespérée de te dire….

Résumé : Et si Talan et Phoebus, au lieu de se faire la guerre, avaient fait l'amour… ?

« Trouve un garçon qui dit de toi que tu es belle et non que tu es bonne, qui te rappelle quand tu lui raccroches au nez, qui restera éveillé juste pour te regarder dormir. Attends le gaon qui t'embrassera le front, qui aura envie de te montrer au monde entier alors que tu es en surtement et qui te tient la main devant ses amisAttends celui qui te rappelle constamment à quel pointil tient à toi et à quel point il est chanceux d'être avec toi. Attends celui qui se tourne vers ses amis et dit:"C'est Elle.". »

Une chaleur qui l'entoure…Un sentiment de bien être, qui s'empare de tout son être, semblant l'emporter ailleurs…Toutes ces sensations lui parviennent au travers son esprit brumeux…

La chaleur…La chaleur d'un autre corps…Ce corps qui bouge sur elle…En elle…son propre corps qui semble bouger au même rythme, comme s'ils étaient en parfaite osmose, en harmonie…

Est-ce un rêve ?…Est-ce que ces sensations ne sont dues qu'à son esprit brumeux et fatigué, qui lui jouerait des tours…Non, tout cela lui semblait trop réel…Cette chaleur apaisante et si réconfortante…ce corps en elle…ces sensations de plaisir et de désir…qui augmentent au fur et à mesure que ce corps la pénètre plus profondément…

Ces mains, qui semblent partout sur sa peau…ce souffle chaud dans son cou…cette odeur…Elle la connaît…Oui, elle connaît cette odeur, qui envahie ses narines et pénètre son esprit qui s'éveille…Cette odeur qu'elle a toujours voulu sentir près d'elle…Son odeur…

Son odeur…Son esprit réalise petit à petit ce que cela peut signifier…Son odeur…Ces sensations que lui seul peut provoquer…Ce corps, qui se moue toujours en elle…cette respiration de plus en plus saccadée sur sa peau…

Ce gémissement, qui lui parvint dans son esprit qui s'éveille…rejoignant son propre gémissement, se mêlant aux siens, comme se mêlent leurs deux corps…Ce gémissement, qui provient de cette voix, qu'elle ne connaît que trop bien…Est-ce que ce serait…

Le corps qui se mouvait en elle, semblait lui aussi l'avoir réalisé, car elle le sentit ralentir, puis s'arrêter…restant cependant en elle…

Avec appréhension, sachant parfaitement qui elle risque de trouver, car son esprit vient d'analyser. Elle ouvrit les yeux, rencontrant son regard vert…ce regard si pénétrant…

Il semblait tout aussi perdu et désappointé qu'elle…Et elle pu lire bien plus encore, à cet instant, dans les yeux de John…De l'étonnement, mêlé à du désir…

John : - Elizabeth…Dit-il d'une voix rauque.

Mon Dieu…Elizabeth…c'était avec Elizabeth qu'il…Les questions, qui auraient du lui passer par la tête en cet instant, comme…comment en étaient-ils arrivés là, n'étaient que incohérence et tourbillon dans sa tête…

La seule chose qui lui importait, était de pouvoir arriver à gérer les sensations qu'il ressentait…La chaleur aux creux de ses reins…Cette peau si douce et si fine sous lui…sa poitrine, qui frôlait son torse, se soulevant au rythme de sa respiration,…le poussant un peu plus au bord du gouffre…

Et ce désir…Oh oui, bon sang ce désir qui irradiait son corps, le consumant de l'intérieur…ce désir si puissant… Qu'il n'avait encore jamais ressentit auparavant…Le besoin de se sentir en elle…de sentir son corps contre le sien…De se mouvoir dans une danse lancinante et brûlante…Mais il ne le pouvait pas…il ne pouvait pas continuer…

C'était le Docteur Weir…c'était Elizabeth…c'était sa supérieur, à qui il faisait l'amour à l'instant même…Alors, peu importe comment il en était arrivé dans ce lit à lui faire l'amour…Il ne pouvait pas continuer…

Oh, pas qu'il n'en avait pas envie…John en mourait d'envie…son corps, son esprit lui hurlaient de continuer…de recommencer à se mouvoir en elle…de la voir se déhancher sous lui…de voir son visage et son corps au bord de l'orgasme…Et de la faire sienne enfin…de ne faire plus qu'un avec elle…Mais encore une fois, il ne pouvait pas…

C'était Elizabeth…c'était sa supérieur…Cette femme si forte et si belle à la fois…Cette femme si mure et si fragile…Cette femme qui était aussi bien capable de le faire rentrer dans une colère noire, que de l'apaiser rien que par sa simple présence…Cette femme qu'il respectait et qui lui paraissait si inaccessible…