Bonjour, bonsoir, Bref, salut à vous qui êtes venu lire ma première histoire sur ce site !
Cela me réjoui. Cette histoire m'est venu il y a... Longtemps, très longtemps. Et je vous laisse sans plus attendre la découvrir.
P.S : Sorry pour les fautes !
La pluie... Quelle douce odeur que celle de l'air humide par les jours de pluie. Quel son mélodieux que celui de la pluie qui tombe de ces nuages gris, qui accumulent dans un cercle sans fin l'eau des mers et des océans, pour venir s'échouer sur le sol de cette terre qui le rend ensuite sous ordre des rayons du soleil qui aide à l'évaporation de l'H2O. Beaucoup diraient qu'ils n'aiment pas la pluie, souvent accompagnée de froid qui vient vous hérisser les poils des bras et vous procurer des frissons. Ou bien parce qu'elle les surprends, méchamment, eux qui n'ont pas de quoi s'abriter, collant ainsi leurs vêtements à leur peau de façon désagréable, ralentissant leurs mouvements et augmentant les risques de rester clouer au lit à cause d'un simple rhume qui fait grimper votre fièvre, bouche votre nez coulant de mouquires dégoûtantes et vous brûle la gorge, rendant votre voix rauque. Sans oublier cette fatigue qui s'accroche à vous comme un paresseux à sa branche, ne voulant lâcher prise, sous aucun prétextes.
Pourtant, ce n'est pas son cas. C'est tout le contraire. Il aime la pluie. La laisser tomber dans ses cheveux, les mouillants. Refroidissant son corps qui cherche cette source de chaleur. Même lorsqu'il est au sec, ses cheveux laissent couler ses gouttes le long de son corps. Le soleil l'empêche de réfléchir. L'eau refroidit son esprits en ébullition. Mettant du clair dans ses idées alors qu'elles s'embrouillent par la chaleur qui lui colle à la peau. Il aime l'hiver. Tout simplement. C'est sa saison favorite. Et l'été, celle qu'il déteste. Dans la liste, elle est tout en bas, seule.
Aujourd'hui, il pleut. Pour son plus grand bonheur. Mais cette fois, il n'y pense pas. Il n'a pas la tête à penser. Il n'a pas le temps de se concentrer sur les sensations de son corps au contacte de l'eau. Son esprit est focalisé sur une seule et unique chose, Jean Kirstein. Vous, vous demandez sûrement pourquoi, n'est-ce pas ? Et bien la raison est simple mais compliquée à la fois. Jean et Eren sortaient ensemble depuis trois ans maintenant. Mais hier, cette « tête de cheval » comme il aimait l'appeler, lui avait avoué être tombé amoureux de sa meilleure amie, Mikasa, et que donc, il le quittait pour tenter sa chance. Et Eren n'avait toujours pas digéré. Il en voulait beaucoup à Jean de l'avoir quitté, pour sur, mais aussi à Mikasa pour lui avoir volé l'homme qu'il aimait. Elle n'avait pourtant rien fait. Mikasa s'en contre fichait éperdument de Jean, elle ne l'aimait pas et ils ne sortaient pas ensemble. Mais même en sachant cela, il était en colère contre sa sœur de cœur. Elle ne le savait même pas, n'ayant pas encore était informée de la nouvelle qui allait la surprendre voir même - pour ne pas dire à coup sur, la mettre en colère. Mais Eren se refusait depuis qu'il s'était fait larguer, à lui parler. Alors il sortait. Errant dans les rues et là, sous la pluie, un simple t-shirt clair à manches courtes sur le dos, son pantalon blanc et ses baskets marrons. Il marche, sans savoir vers où, mais il marche, laissant ses pas le guider vers un futur qu'il espère meilleure. Il voulait oublier. Il priait pour que ce soit un rêve et qu'il se réveille dans son lit ou encore mieux, dans les bras de Jean, et que rien de tout cela ne soit arrivé. Mais c'était belle et bien réelle. Pour son plus grand désespoir.
Il fini par s'arrêter, levant la tête vers le ciel. Laissant les gouttes percuter son front, pour glisser le long de son nez, le contournant, suivant les courbes de son visage, avant d'aller s'échouer sur le sol. « Plic-Ploc ! », inlassable son des gouttes d'eau qui tombent autour de lui sans relâche, avec toujours plus d'énergie. Une larmes vint glisser le long de sa joue. Ou peut être est-ce une gouttes de pluie ? Il ne le savait pas vraiment et s'en fichait. Il soupira. Encore et encore. Jusqu'à se lasser d'entendre ses soupirs percer le son de la pluie. Il s'apitoie sur son propre sort. « Pourquoi moi ? » « Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ? » « Je n'est jamais eu de chance » Et bla bla bla. Lassant sa conscience de sa stupidité et de son comportement gamin et pas du tout approprié pour un garçon de dix-sept ans. Soudain, à travers les gouttes de pluie. Une voix. Masculine ? Non. Féminine. Qu'il ne connaît que trop bien. Mikasa. Non. Il ne veux pas la voir. Il fait demi tour après avoir baissé la tête et commence à partir. Elle persiste cependant, continuant de l'appeler, presque avec désespoir. Elle accélère le pas, jusqu'à être suffisamment proche pour pouvoir poser sa main avec fermeté sur son épaule, le stoppant dans sa course, le forçant à se retourner pour la regarder dans les yeux. Pour qu'elle puisse lire la colère comme la tristesse dans son regard bleu/vert qu'elle ne connaît que trop bien pour l'avoir tant de fois sondé, lisant en lui comme dans un livre ouvert. Elle sait d'ailleurs qu'il ne supporte pas lorsqu'elle fait ça. Mais c'est pour son bien. Alors elle lit en lui à travers ses yeux. Et laisse les mots qui envahissent son esprits sortirent de par sa bouche.
" Tu t'es engueulé avec Jean ? "
En plein dans le mille. Mais pas que. Il siffle entre ses dents avant de se détacher de sa prise pour reprendre sa route sans un regard vers elle. Il ne veux pas lui parler. De toute façon, il sait qu'elle va aller voire Jean. Et lui, il lui dira. Il lui dira tout de A à Z, jusqu'à ses sentiments pour elle et... Il sert les poings, ne voulant s'imaginer cette possibilité. Il sert les dents pour empêcher un jurons dans sortir. Il sent la colère monter en lui en entendant Mikasa le suivre et essayer de le retenir. Elle y arrive d'ailleurs. Elle prend avec fermeté son poignet entre ses doigts et le tourne vers elle avant que son autre main vienne percuter la joue du garçon dans un bruit sourd, laissant une marque rouge. Eren est d'abord surpris avant que la colère ne reprenne le dessus et qu'il ne regarde la fille avec haine, ce qui la surprend et qu'il ne lui rende son coup, plus violent ; même si il sait qu'elle a bien plus de force que lui, il donne tous, il fait passer toutes ses émotions dans cette frappe qui fait reculer Mikasa de surprise. Elle porte sa main à sa joue, la tenant en fixant avec de gros yeux son ami qui sert les poings. Se retenant de continuer. Il préfère parler que la taper. Car après tout, elle n'a rien fait. Elle est innocente.
" Fous moi la paix, je veux pas te voire, ni toi ni jean ! C'est de ta faute si il m'a quitté ! "
Mikasa ouvre en grand ses yeux. Elle ne comprend pas ce qu'il veux dire en l'accusant mais elle sait que Jean n'est pas innocent. Elle fronce les sourcils et part. Eren ne la retient pas. Il sait qu'elle va voire Jean. Et ça l'énerve comme ça le soulage. Voulant se calmer, il reprend sa route, continuant de laisser ses pieds le guider jusqu'à une petite maison avec une jolie devanture et un jardin magnifiquement décoré. Sans attendre, il ouvre le petit portillon pour le refermer et s'avance vers la porte ou il toque avant d'attendre, son regard baissé. C'est après quelques minutes que la porte s'ouvre sur un garçon blond. Armin, son meilleur ami et confident. Celui-ci, en le voyant, ne cherche pas à comprendre, et l'invite à entrer pour le sécher et surtout, l'écouter car il sait qu'il ne va pas bien et qu'il a, par conséquent, besoins de parler. Ils montent dans la chambre du blond et celui-ci lui offre une serviette pour s'essuyer. Il n'engage pas la conversation. Il le laisse le faire. Il sait qu'il va prendre automatiquement la parole pour vider son sac. Ce n'est pas la première fois que cette scène arrive. Et comme l'avait prédis Armin, Eren décolle les lèvres pour commencer son récit. Son ami ne dit rien, l'écoute, attentif. Il le laisse finir. Et ce n'est qu'une fois qu'il a terminé qu'il le réconforte et l'aide, même si là, il n'a pas grand conseil à donner. Eren sait déjà tout. C'est juste la frustration qui fait que. La seule chose qu'il lui faut, c'est du temps. Beaucoup de temps.
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