Disclamer: Les personnages et l'univers (de Bleach, hein, pas tout l'univers !) appartiennent à Tite Kubo !

Bonjour/ bonsoir tout le monde !

Je reviens avec de nouvelles conneries !

J'me suis lancé dans "OS chelous", parce que j'avais envie de pouvoir écrire des trucs complètement insensés et drôles (je l'espère), ce que je ne peux pas forcément faire dans mes fictions en cours ^^

Donc voilà le premier chapitre intitulé

"Les péripéties d'Omaeda- Part 1"

Bonne lecture ! :D


Il y a de ces choses qui vont irrémédiablement de paire. Evidemment, on pense tout de suite à Roméo et Juliette, Laurel et Hardy, Adam et Ève, Tom et Jerry, ou encore Ben & Nuts.

Enfin bref, certaines personnes ne sont pas faites pour être seules. Qu'à cela ne tienne, il en était de même pour Omaeda, vice-capitaine de la seconde division du très honorable Gotei 13.

Ça vous étonne ? Moi, pas tant que ça. Après tout, de toutes les fois où il est passé à l'écran, pas une seule fois il n'a été vu sans sa seconde moitié. Je parle bien sûr de… Non, pas de Soi Fon voyons ! Je parle bien sûr du Paquet de Cookies !

Ahhh ! Que serait Omaeda sans son si cher paquet de cookies ? Mince, sûrement, mais qu'importe ! Le cœur a ses raisons que la santé ignore. (Qui ne se reconnaît pas dans cette phrase ?)

Or, en cette belle matinée de printemps, Omaeda et ses biscuits se baladaient dans les rues du Seireitei, flânant entre les divers étals de nourritures, de boissons et autres attrape-nigauds, lorsque survint le drame. Celui qui transforma cette « belle matinée de printemps » en jour de deuil national.

D'abord, on entendit des cris dans la rue adjacente, puis des bruits de course poursuite, et on vit débouler deux gamins, les bras encombrés de pâtisseries, le sourire aux lèvres, et derrière eux une femme grassouillette au visage avenant, déformé par l'indignation, plus que par une réelle colère : la boulangère !

« Hé, ces enfants m'ont encore volée ! Ça fait la 3e fois cette semaine ! »

Elle soufflait comme un bœuf et regardait autour d'elle, sur la trace des jeunes voleurs qui avaient déjà disparu au milieu des étals. Puis son regard tomba sur…

« - Vous ! Vous êtes un Shinigami ! Aidez-moi !

- M-moi ?... Mais p-p-pas du tout ! balbutia Omaeda.

- Mais si, mais si ! insista la femme. Eh quoi ! Vous êtes un fervent client. Si vous m'aidez, vous aurez des pâtisseries gratuites ! »

Le regard du vice-capitaine s'illumina et il bomba le torse, rangeant précieusement ses cookies à l'intérieur de son kimono.

« N'ayez crainte, madame ! Un Shinigami n'agit jamais pour son profit personnel, et il rend toujours de bonne grâce service aux honnêtes gens ! »

La foule autour de lui toussa, gênée. Y croyait-il lui-même ?

Peu importait, l'homme s'était déjà lancé à la poursuite des petits garnements. Ce qui était relativement stupide puisqu'il ne savait même pas de quel côté ils étaient partis.

Ceci dit, il faut croire que la chance était de son côté puisqu'après à peine quelques minutes d'errance, il aperçu la chevelure rouge et celle noire des fauteurs de trouble.

« Halte-là ! Au nom du Gotei 13, vous êtes officiellement en état d'arrestation ! » Hurla-t-il, ne récoltant qu'un ricanement de la part du garçon aux cheveux rouges.

Les deux gamins bifurquèrent dans une ruelle, entraînant Omaeda à leur suite. Ce dernier sursauta lorsqu'il s'aperçut qu'il était arrivé dans une impasse et que les enfants qu'il poursuivait s'étaient arrêtés pour lui faire face, un grand sourire aux lèvres.

Il put alors mieux les détailler.

Le premier était le type aux cheveux écarlates. Hormis cette couleur capillaire douteuse, son corps était recouvert de tatouages tribaux noirs qui lui donnaient un air de guerrier Maya, derrière son rictus moqueur.

Le deuxième, quant à lui, étaient en réalité une deuxième ! Ses cheveux noirs, coupés court pouvaient en effet porter à confusion, mais ses longs cils et ses grands yeux violets étaient sans nul doute féminins. Elle était mince, et presque frêle comparée à son ami, mais on devinait une grande souplesse et une grande agilité derrière ce petit corps de jeune fille. Elle aussi affichait un sourire clairement amusé.

Omaeda eut le malheur de les sous-estimer. Il esquissa un geste plutôt lent vers les enfants, qui ripostèrent immédiatement. La fille se baissa pour esquiver le coup et envoya, dans le même temps, son pied percuter le genou du Shinigami qui poussa un grognement de douleur en tombant sur les fesses.

Le garçon en profita alors pour sauter au-dessus de sa tête. Mais avant ça, il frappa du plat de sa main la poitrine d'Omaeda.

On entendit un grand « CRAAAAAC ». Les enfants paniquèrent. Ils n'avaient pourtant pas frappé fort ! Mais lorsqu'ils entendirent le cri de détresse de l'homme, ils surent que quelque chose de grave s'était produit.

Ils étaient peut-être des voyous, mais pas non plus des enfoirés ! Ils firent demi-tour pour aider le Shinigami, et ce qu'ils virent… Les cloua sur place.

Connaissez-vous ce sentiment de culpabilité qui s'empare de votre être lorsque vous anéantissez quelque chose ou quelqu'un ? Non ? Tant mieux, parce que les deux gamins non plus !

Ils fixaient Omaeda qui pleurait à chaudes larmes, le visage tourné vers le ciel pour l'implorer, en une parfaite imitation du style hollywoodien. Dans ses mains tremblantes, il tenait un cadavre.

Un cadavre de Paquet de Cookies en miettes. Ses pleurs redoublèrent d'intensité. Il venait de perdre sa moitié ! Son tout !

C'est à ce moment là que débarqua la boulangère.

« Hé ! J'vous tiens les jeunes ! » Hurla-t-elle, inconsciente du drame.

Les deux enfants sursautèrent et le garçon pris la main de la fille avant de déguerpir en passant entre les jambes de l'artisane.

« - Grouille-toi Rukia !

- Ouais, fichons le camp, Renji ! Ce type m'a fichu la trouille pour rien ! Quel lourdaud ! »

La boulangère, sans un regard pour l'homme en deuil, se lança à la poursuite des deux garnements en brandissant un rouleau à pâtisserie.

Omaeda se retourna brusquement et tendit la main vers la femme, qui l'ignora superbement.

« J'ai quand même droit à mes gâteaux gratuits ? » Demanda-t-il en désespoir de cause.


Plusieurs centaines d'années s'étaient écoulées depuis l'incident, et Rukia Kuchiki et Renki Abarai, qui avaient rejoint de Gotei 13, espéraient sincèrement que toute cette histoire était enterrée.

Mais Omaeda n'oubliait jamais rien. Et chaque année, le même jour, il venait déposer des fleurs sur la tombe de Paquet de Cookies.

Et il patientait. Car il savait que la vengeance…

Est un cookie qui se mange froid.


Voilà, on arrive à la fin de ce petit OS.

En espérant que ça vous a plu et que ça vous a fait rire.

Honnêtement, je suis plutôt triste pour Omaeda, mais c'est tellement drôle de le tourner en ridicule...

A plus pour la prochaine j'espère !

Reviews ? ;)

Clo'