La veille, au bureau, après la fin d'une enquête plutôt difficile.
- "Bon week-end patron, lundi je serais un peu en retard, j'ai RDV au dentiste à 8h".
- "Ok Tony, bon week-end à toi aussi, n'oublie pas ton justificatif ou t'es viré."
Rire de Tony.
- "Ok pas de souci, tu me connais."
Gibbs avec un regard en coin sur le jeune agent, voulant se faire menaçant sans en avoir l'air.
-"Justement.".
Sourire complice des deux agents et Tony disparu dans l'ascenseur avec une petite moue, sachant pertinemment que son patron ne mettrait jamais sa fameuse menace à exécution, étant son meilleur jeune élément, même si parfois il l'énervait, lui et ses autres collègues, avec ses clowneries.
Gibbs regarda son jeune ami s'engouffré dans l'ascenseur avec un petit sourire un tantinet moqueur, sachant pertinemment que même si DiNozzo était sans conteste un pitre, il ne le dégagerait pour rien au monde. C'était un excellent agent de terrain avec d'énormes qualités, mais aussi ses défauts, qui ne le manquait pas de le mettre quelques fois furibond, mais Tony savait se faire rattraper.
Il le considérait comme son fils, et tous deux avaient le même respect mutuel l'un envers l'autre.
A l'appart:
-"Joe, je suis rentré."
Tony lança cette phrase à la jolie jeune femme hôtesse de l'air qu'il avait rencontré quelques jours auparavant dans un bar, où il a l'habitude de trainé les soirs de temps libre pour se détendre.
Elle était assise là au bar, seule en train de siroter une vodka. Un siège libre à côté d'elle, et le jeune homme en profita pour sauter sur l'occasion qui lui était présenté sur un plateau en or pour aller faire plus ample connaissance avec cette belle inconnue.
Il s'assit donc et commanda une bière qu'il sirota en dévisageant sans vergogne la jeune femme, ce qui ne manqua pas de marquer l'attention de la fille.
-"Je peux vous aidait peut - être, demanda- elle en reluquant de la même manière le jeune homme qui s'était assis à côté d'elle.
-"Non ça peut aller", répondit Tony en se retournant d'un geste vif vers le comptoir comme un gamin pris sur le vif en train de manger des gâteaux avant le souper.
-"J'ai l'habitude que l'on me regarde ainsi, vous savez, je suis hôtesse de l'air."
-"Ah oui?".
-"Oui, et d'habitude cela me dérange, sauf quand ça vient de beaux mecs, et je puis vous dire que vous n'êtes vraiment pas mal dans votre genre, bien au contraire".
Tony se retourna vers la jeune dame avec un énorme sourire à lui décrocher la mâchoire. Il adorait ce genre de compliment, et fit le coq fier.
-"Je m'appelle Tony", en lui tendant la main sans se départir de son sourire ravageur.
-"Et moi Joe", répondit-elle en lui rendant son sourire.
Et c'est comme ça que commença leur liaison amoureuse.
Le jeune agent savait pertinemment que cette liaison n'allait pas durer longtemps, il allait l'apprendre au fur et à mesure de leur conversation, Joe étant affrétée sur les longs courriers.
Mais il s'en moquait pertinemment, n'étant pas du genre à avoir des relations amoureuses à long terme.
Et la jeune femme étant du même avis.
Ce soir-là, quand il entra dans l'appartement, il était quand même un peu triste, car c'était le dernier soir, Joe devant repartir travailler le lendemain.
La jeune fille, en entendant le jeune homme arriver, se cala dans l'embrasure de la porte de salle de bain dont elle sortait.
Elle portait une serviette autour de la taille et de la vapeur qui se dégageait autour d'elle lui donnant une aura brillante particulière.
Tony ne se priva pas de la regarder, et s'approcha d'elle.
Il adorait cette fille.
Sa peau métisse dégageait une agréable odeur de fleur d'oranger, son gel douche préféré.
Ses cheveux coupés courts d'un noir de jais étaient encore mouillés et des gouttelettes tombaient sur ses épaules nues.
Il plongea dans ses yeux noisette à en s'y noyer.
Il la caressa doucement sur tout le corps en passant ses mains sous la serviette et l'embrassa.
-"Le dîner est prêt mon chéri".
-"Le diner attendra", répondit celui-ci en l'empoignant amoureusement et lui enlevant la serviette.
-"Non, mais tu apprécieras le dessert, crois-moi".
-"Ok", dit-il avec une moue boudeuse.
Et elle rentra dans la salle de bain pour s'habiller, faisant sauter le jeune homme d'un pied sur l'autre comme un petit garçon prit d'une envie pressante.
La jeune femme, française d'origine, lui avait préparé un excellent repas bien de chez elle.
-"Je sais que c'est notre dernier soir, alors je nous ai préparé un repas pantagruesque".
En effet sur la table, était étalé un buffet à en faire salivé.
Canapé de foie gras aux truffes, canapés de saumon, saisisse cocktail...
Tony ne se fit pas prier pour manger.
Finis les amuse bouches, Joe alla dans la cuisine et en ressortie avec deux assiettes de bouchées à la reine garnies de blanquette de veaux.
Les uns avec des champignons, les autres sans, car la jeune femme avait une sainte horreur de ces légumes.
A côtés des bouchées, était disposé un dôme de riz aromatisé à la cannelle.
-"Miam, tu nous à sortie le grand jeu ce soir, on va se régaler, j'ai hâte de voir le dessert".
-"Patience, mange déjà ça, je les ai fait moi-même, je viens quand même du grand pays de la gastronomie".
Ils se mirent à rire tous les deux, et entamèrent le dîner.
A la fin du repas, Joe débarrassa les assiettes.
-"Je reviens tout de suite avec le dessert, le temps de mettre tout ça dans la machine".
-"Ok, mais dépêche-toi".
Le jeune homme était tombé sur une jeune femme belle, intelligente, mais maniaque.
Celle-ci ressortie de la cuisine avec la bouteille de chocolat et un bocal de cerise confites.
-"Il n'y a pas d'assiettes?"
-"C'est toi mon assiette".
Elle se précipita vers lui, ce qui le fit tomber à la renverse, et commença à le déshabiller.
Elle adorait touchait ses muscles saillant, preuve d'un grand sportif.
Elle lui barbouilla la poitrine de chocolat et mis des cerises confites dessus.
Ensuite elle se mit à le lécher avec de petits coups de langues, ce qui fit augmenter la température de la pièce de plusieurs degrés.
-"Tu trouves pas qu'il fait chaud d'un coup?"
- "Non", lui dit-elle en lui posant un doigt recouvert de chocolat noir sur la bouche.
Il lui saisit la main et mangea le chocolat qui était dessus.
Elle s'était accroupie sur lui et se dandinait dessus au niveau des bijoux. Elle sentit son sexe qui montait en érection.
Tony commença à déboutonner son chemisier et lui caressa les seins qui se mirent en pointe.
Elle descendit un peu, dégrafa son pantalon et lui caressa le sexe, ce qui mit Tony dans tous ces états.
Son pénis en érection était brandit tel un glaive. Elle le porta à sa bouche et commença à le sucer et le masturber
Tony poussa des gémissements de pure satisfaction. Cette fille savait vraiment y faire.
Après quelques minutes de ce traitement, il lui éjacula en pleine bouche avec un puissant râle de plaisir.
Elle se redressa et fit pénétré le pénis dur tel une barre de fer en elle, ce qui ne manqua pas de faire à nouveau gémir le jeune homme, et elle avec.
Il caressa et embrassa son corps svelte et un tantinet musclé au rythme d'une salsa horizontale endiablée.
Une longue nuit très chaude où ils firent l'amour jusqu'à très tard.
Le lendemain:
Tony était un peu triste de quitter la jeune femme qu'il ne reverrait peut - être jamais.
Il n'avait jamais eu de relations amoureuses aussi intenses que celle - là.
Mais il fallait se rendre à l'évidence, leur métier respectif ne leur laissé guère le temps pour ce genre de liaison.
- "Bon ben c'est le jour du grand départ, dit Tony, je t'accompagne jusqu'à l'aéroport?"
- "Tu ne travailles pas?"
- "Non j'ai rendez- vous au dentiste aujourd'hui. J'ai profité d'y aller, juste à la fin de notre dernière enquête, C'était juste, car je ne pense pas que mon patron m'aurait lâché comme çà, avant de l'avoir bouclée pour de bon."
- "Difficile?"
- "Oui très, une histoire de marin meurtrier pédophile qui sévissait pendant ces quartiers libres. Il a violé cinq jeunes enfants de moins de dix ans avant de les battre, les étranglés et de les enterrés dans les bois. Il aurait pu continuer longtemps comme çà. Mais il a été confondu grâce à son ADN laissé par inadvertance sur le dernier gamin.".
- "Ouf, oui en effet, c'était pas la joie."
- "Enfin, au moins il finira ces jours en prison, Je te ramène alors?"
Il ne voulait pas continuer cette histoire sordide où il avait bien failli tuer le mec à coups de poings si Ziva ne l'en avait pas empêché de peu. Il lui avait fracassé le nez, et péter la mâchoire, plus quelques autres hématomes.
Il n'était pas du genre violent, mais ce type-là ne méritait pas de vivre après ce qu'il avait fait endurer aux pauvres gosses.
- "Avec plaisir", répondit Joe, qui comprit bien la situation de son amant.
Le jeune homme mis les bagages de Joe dans la voiture, tandis qu'elle finissait de se repoudrez le nez.
- "Tu es prêtes?" lui demanda- il.
- "Pas tout à fait, tu peux venir m'aider, s'il te plait? J'ai la fermeture de ma robe coincée."
- "J'arrive."
Il n'eut pas le temps de franchir le pas de la porte, que la jeune femme le saisie par le bras.
- "Qu'est-ce qui te prends?"
- "On a encore un peu de temps devant nous", répondit- elle en commençant à le déshabiller.
- "Le dentiste pourra bien attendre quelques minutes de plus, c'est sûr" dit -il en commençant à la déshabiller aussi.
Et ils firent l'amour une dernière dans la véranda, se caressant et se dandinant dans une valse d'enfer dans des gémissements de plaisir infinis, n'attendant pas d'aller sur le canapé.
Rapide mais torride, car quand ils se relevèrent pour se rhabiller, ils étaient tous les deux en sueur.
- "Bon, va falloir vraiment partir maintenant."
- "Oui je le crains".
Ils se dirigèrent vers la voiture.
En grand gentleman qu'il était, Tony ouvrit la portière à Joe.
- "Merci mon beau prince charmant", lui dit- elle en lui faisant un furtif baiser sur la bouche.
- "Mais de rien ma chère damoiselle", répondit le jeune homme en refermant délicatement la portière derrière elle.
Il démarra et se mit en route vers l'aéroport, qui ne se trouvait pas tout à fait à vingt minutes de trajet. Mais le dernier rapport sexuel qu'il avait eu avec la jeune femme, l'avait fait prendre un peu de retard, mais ce n'était pas pour autant qu'il appuya sur le champignon loin de là, ce qui était contraire à son habitude.
Il voulait juste profité du dernier moment avec sa déesse, jusqu'au bout.
La jeune fille, en jupe courte, ne se priva pas de le laisser se rincer l'œil et releva même la jupe.
Il alla caresser cette endroit magique où il avait tant de fois pénétrer son glaive en érection avec pure satisfaction.
Elle lui dégrafa la braguette, sortit son pénis qui pointé déjà, se mit à le caresser et à le masturber. Tony avait toutes les peines du monde à rester concentrer sur la route, heureusement presque déserte à une heure pareille.
Il fit même un écart quand il jouit dans un râle, mais il maîtrisa son véhicule presque aussitôt.
Ils arrivèrent non sans mal à l'aéroport.
Il alla même jusqu'à porter ses valises jusque dans l'accès réservé au personnel, qui avec sa carte et l'aide de la jeune femme, put y avoir accès.
- "Merci, dit- elle, avec un soupçon de sanglot dans la voie, j'espère qu'on se reverra à ma prochaine escale".
- "J'espère bien, tu m'appelles."
- "Pas de soucis".
Et ils s'embrassèrent fougueusement avant que Tony ne s'en aille avec une pincée au cœur.
Joe le regarda s'éloignait, elle était un peu triste.
"C'est bien dommage que je ne te reverrais plus, Tony Dinozzo, tu étais un bon parti, et je commencé même à être vraiment fou de toi."
Tony se dépêcha pour aller à son rendez-vous, il était un peu en retard, et le dentiste n'était pas la porte à côté.
En route il se remémora cette jeune fille ténébreuse qu'il venait de quitter avec un peu de tristesse, sachant pertinemment depuis longtemps à l'avance l'issue en queue de poisson de cette histoire d'amour passionnel sans lendemain.
Il en était tombé vraiment amoureux, mais Joe devait rentrer en France pour son boulot et retrouver sa famille qu'elle n'avait pas revue depuis un moment.
"Dommage quand même, tu étais vraiment très belle. Mais cette histoire devait se terminer comme çà à un moment ou un autre. Je te retrouverais sûrement un jour."
Le jeune homme était ainsi plongé dans ses pensées quand un 4X4 sorti tout d'un coup de nulle part et lui fit une tête à queue.
Il freina brusquement pour éviter le choc, mais le gros véhicule accéléra d'un coup.
Furieux, Tony appuya sur l'accélérateur et doubla le 4X4.
A sa hauteur, il descendit la vitre côté passager et fit signe au conducteur de s'arrêter.
Mais les vitres étant teintées et le chauffeur ne ralentissant pas, Tony se mit à klaxonner.
Il vit enfin la vitre s'abaisser. Mais quelle ne fût pas sa surprise quand il vit apparaitre le canon luisant d'un revolver.
D'instinct, il accéléra pour éviter de justesse le coup de feu qui fit voler en éclat la lunette arrière.
Une course poursuite enragée s'engagea alors entre les deux voitures.
Les carrosseries s'entrechoquèrent à plusieurs reprises, les coups de feu fusèrent, et les sorties de routes fréquentes.
"Putain le con, il est doué, mais je suis encore plus doué que toi, attends voir."
Il freina d'un coup sec, et le 4x4 se retrouva devant. Le jeune agent le percuta pour déséquilibrer la voiture, mais le conducteur était plutôt agile et évita le coup.
Et cette fois ci le 4x4 freina d'un coup sec, la voiture de Tony emboutissant l'arrière dans un étourdissant bruit de ferraille, étant trop proche pour l'éviter.
Ils étaient maintenant arrêter tous les deux, des morceaux de voitures éparpillés un peu partout autour d'eux sur plusieurs mètres, le choc ayant été d'une extrême violence, due à la vitesse excessive.
Tony, sonné par le choc, n'eut pas le temps de réagir quand le conducteur qui était descendu de son véhicule, arriva à sa hauteur en marchant tranquillement vers le véhicule pulvérisé, arme au poing.
Celui-ci enleva sa casquette et ses lunettes de soleil pour faire apparaitre son visage au jeune homme.
Celui-ci, bien qu'à moitié inconscient le reconnu immédiatement. Une moue de stupéfaction et de peur se peignit sur le visage contusionné de l'agent.
"-Mais tu étais..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que deux coups de feu déchirèrent le silence de la paisible route de campagne où ils se trouvaient.
Et ce fut le trou noir quand il sombra dans les méandres.
12h passeé, au bureau.
"-Tony n'est toujours pas arrivé?" Demanda un Gibbs légèrement énervé.
-"Toujours pas, patron, j'essaye de le joindre?", Demanda McGee.
-"Oui, et s'il arrive, mettait le aux arrêts".
-"Ça ne va pas lui plaire."
"Et moi j'ai horreur qu'on arrive en retard sans prévenir".
Gibbs était très inquiet. En règle générale, Tony arrivait toujours à l'heure, et même un rendez-vous au dentiste ne prenait pas autant de temps. Il était plutôt du genre à appeler en cas de pépin.
"J'espère pour toi que ce n'est pas à cause d'une fille que tu n'es toujours pas là", marmonna-t-il, mais sans grande conviction.
Il attendit quand même un peu pour vraiment s'inquiéter pour de bon, connaissant son jeune agent.
Sur la route de campagne, un tracteur qui allait tranquillement cultiver son champ, remarqua une voiture cabossée et sans plaque dans le fossé.
Il descendit de son tracteur, s'approcha et vit un jeune homme bien amoché, mais qui respirait encore, mais péniblement.
"-Nom d'une cornemuse, tiens bon jeunot, j'appelle les secours, ne me claque pas dans les doigts, que je n'aimerais pas çà du tout".
L'agriculteur courra à son engin et appela les urgences avec son portable.
Il décrivit l'état critique du jeune homme, ainsi que les blessures par balle à la poitrine.
L'urgence était absolue et un hélicoptère de secours arriva dans les dix minutes à peine.
Ils médicalisèrent le jeune homme sur place, mais il était coincé dans le tas de carcasse.
Ils durent donc attendre le véhicule de désincarcération pour le transporter.
Celui-ci arriva sirène hurlante quelques minutes plus tard, et durent rapidement écarter les tôles froissées pour en extraire le corps du pauvre homme, qui tentait de retenir la mince ficelle de vie qui s'effilochait au fur et à mesure des secondes passées, malgré tous les soins des urgentistes présent à ses côtés.
Ces derniers essayèrent de le stabiliser le plus possible avant l'évacuation, pendant que la police, arrivait entre temps, essayait de découvrir son identité, avec le plus grand mal, car les papiers inexistants.
Le temps de soigner comme ils purent le jeune accidenté, les urgentistes laissèrent libre un champ aux policiers pour prélever ses empreintes.
-"C'est bon les gars, on peut l'embarquer, il faut se dépêcher, prévenait l'hôpital le plus proche qu'on arrive avec un cas désespéré, et qu'ils libèrent un bloc d'urgence."
Tandis qu'il se battait comme il le pouvait contre la faucheuse, le jeune homme fut transporté dans l'hôpital civil le plus proche en quelques minutes.
Radios et Scanner passer en triple urgence pour voir l'étendue des dégâts, il fut dirigé au bloc opératoire pour stopper l'hémorragie et prier qu'un donneur compatible avec le jeune homme arrive pour une greffe de la plus grande importance, car son foie et ses reins ne fonctionnaient plus.
15h de l'après-midi.
-"McGee, Ziva, allait au domicile de Tony et allait voir ce qui cloche chez lui."
-"Il n'a toujours pas appelé?"
-« Non c'est pour le plaisir que je vous dit d'y aller. »
-« Ok, on y va Gibbs. »
Les deux jeunes agents allèrent au garage récupérer la voiture et filèrent sans plus tarder au domicile de leur collègue.
Là ils trouvèrent porte close, personne ne leur répondait. Ils allèrent vers son garage et virent son que son véhicule était absent.
Ziva décida d'appeler son patron.
-« Allo Gibbs, c'est Ziva, Tony n'est pas là et son véhicule non plus. Il a dû se rendre à son rendez-vous au dentiste. »
-« Ok, vous connaissez l'adresse ? »
-« Euh non, mais je vais entrer voir son carnet d'adresse. Permission de crocheter la serrure ? »
-« Permission accordée, faites ca vite. »
-« Ok patron, on vous rappelle. »
-« Ca va pas plaire à Tony qu'on pénètre chez lui comme çà, Ziva. »
-« Je sais McGee, mais au son de la voix de Gibbs, il est très inquiet. Et moi aussi, ça ne ressemble pas à Tony de disparaitre comme çà. »
Son amie avait raison, McGee était tout aussi inquiet.
A l'hôpital, tout le personnel soignant était sur le cas du jeune homme sérieusement blessé.
Il avait plusieurs fractures aux jambes et au visage dues à un violent choc frontal avec une autre voiture, et plus surprenant, deux balles dans le corps qui avait occasionnées pas mal de dégâts en particulier sur le foie qui était explosé et pire de tous ses reins ne fonctionnait plus.
C'était encore un miracle qu'il soit encore en vie dans pareil état.
Après les examens, il fut dirigé en urgence vers le bloc opératoire où il subit une longue opération pour réparer les fractures et maintenir une activité sur ses organes blessés et mis sous appareil respiratoire artificiel.
Pendant ce temps-là, les flics essayaient en vain de découvrir son identité avec ses empreintes, comme si cet homme n'avait jamais exister.
De tous les fichiers existants, il n'était nulle part inscrit.
A son appart, Ziva et McGee était en quête du carnet d'adresse de Tony.
Son appart était bien rangé, même un peu trop au goût de Ziva.
Ils ne le trouvèrent pas, et ils décidèrent de retourner au bureau.
-« Je suis désolée Gibbs, on a encore rien trouvé, même pas son carnet d'adresse. Va falloir qu'on appelle tous les dentistes pour voir où était son rendez-vous. »
Gibbs, passablement énervé :
-« Quesque vous attendez alors, faites le. »
Ils revinrent ainsi au bureau, la conduite de Ziva laissant à désirer, et McGee légèrement nauséeux rentrèrent au NCIS et d'un pas pressant se dirigèrent vers leur bureau, et Ziva confie la moitié de la liste des dentistes à McGee.
Ils se mirent aussitôt au travail, en commençant par le plus logique, la base militaire médicale de Bethesda, sachant par avance que Tony se rendait rarement là-bas, étant coutumier d'avoir son propre monde à lui.
Après plusieurs tentatives infructueuses, Ziva réussi enfin à mettre la main sur le nom du dentiste de son collègue.
-« Arrête tout McGee, je l'ai, docteur Bassiri Michael, Fairfax, prends les clefs de voiture, on va y faire un tour. »
McGee, n'attendant pas la réaction de Gibbs, s'empressa de descendre au garage préparé la voiture, qui les conduisit jusqu'au cabinet dentaire du spécialiste.
Les policiers qui s'occupait de l'affaire de Tony, eu l'idée de recourir à la presse pour diffuser un portrait du jeune homme. Une dessinatrice était arrivée et commença un esquisse du jeune homme en essayant de se rapprocher le plus possible, sans l'appareil respiratoire et les pansements.
Elle était coutumière de ce genre de fait, et au bout de plusieurs dizaine de minutes, présenta son dessin aux policiers.
-« Ça devrait aller, merci Mary. »
-« De rien, le pauvre gars est bien amoché, mais les traits de son visage n'étaient pas abimés. Un beau jeune homme, je suis sûre qu'il devait en faire craquer plus d'une. J'espère qu'on retrouvera vite son identité, j'adorerais le connaître. »
-« Pour ça, il faut déjà qu'il s'en sorte, et les médecins sont très pessimistes à son sujet. Tu risques fort de ne jamais bien le connaître. »
-« Ça serait bien dommage. Enfin, je prierais pour lui. »
-« Y'a plus que çà à faire maintenant. »
Il était déjà 21h passé quand les policiers eurent en mains le portrait du jeune homme. Trop tard pour envoyer au point presse aujourd'hui.
-« Tiens John, tu feras parvenir ce dessin à la première heure demain à la presse. Plus le temps presse, plus ceux qui lui ont tirés dessus ont le temps de s'enfuir loin d'ici. »
Il était un peu plus tôt quand les agents David et McGee arrivèrent au cabinet du dentiste de Tony. Ils rentrèrent et allèrent à l'accueil pour les renseignements.
-« Bonjour, je suis l'agent spéciale Ziva David, du NCIS, c'est moi que vous avez eue au téléphone. Et voici l'agent spécial McGee. »
-« Oui je me rappelle, c'est au sujet de votre collègue, Mr Dinozzo. »
-« C'est bien çà. »
-« Comme je vous l'ai dit au téléphone, Mr Dinozzo n'est pas venue à son RDV ce matin, et il n'a pas appelé, ni pour s'excuser, ni pour annuler le RDV. C'est bizarre, car d'habitude il prévient ou appelle. Je sais que dans votre métier, ça arrive souvent d'annuler. Mais lui avait toujours la courtoisie d'appeler. Ce qui n'est malheureusement pas le cas de ce matin. »
-« Pour quel motif avait – il RDV? »
-« Une couronne à remettre en place. »
-« D'accord, merci beaucoup. Au revoir. »
-« Au revoir. »
Les deux agents retournèrent au bureau, désappointés.
-« On a rien Gibbs. Aucune piste. Tony s'est envolé », dit Ziva à son patron.
-« Ok, allez-vous reposer, demain s'il n'est pas là, on ouvrira une enquête. »
Gibbs, ainsi que ses amis collègues étaient terriblement inquiet. Tony n'avait pas l'habitude de disparaître ainsi toute une journée sans donner la moindre nouvelle.
Il prit ses affaires, et au lieu de se rendre à son domicile, alla à celui de son jeune agent, et décida de l'attendre toute la nuit s'il le fallait.
« Si tu rentres ce soir, t'as intérêt d'avoir une bonne raison pour ne pas que je t'expulse manu militari du NCIS. T'auras du mal à retrouver un travail après le rapport salé que j'écrirais à ton encontre. »
Gibbs marmonnait ses paroles, mais n'était pas convaincu que son ami était certainement en train de cuver quelques part, après une beuverie de week – end, dont il avait l'habitude. Tony avait 36 ans, mais avait toujours gardé une âme d'enfant gai luron, ce que lui envié parfois son patron, sans que jamais celui – ci ne lui en fasse la moindre remarque.
Il était jeune, et pouvait se détendre, même après des enquêtes difficiles comme la dernière. Sortir, voir d'autres personnes, ne plus penser au boulot ne serait-ce que l'espace d'un week – end, c'est le caractère de Tony.
Lui était du genre vieux loup solitaire, construisant un bateau dans sa cave, avec une aventure par ci par là, des femmes rousses de préférences, en souvenir de sa femme tragiquement disparue. Mais c'était était rare.
C'est vrai que l'odeur de la sciure de bois n'était pas du goût de beaucoup de femme.
C'est sûre, il devrait s'arrangeait et se caser, à 53 ans, il devrait sérieusement y penser.
Le boulot qu'il fait lui prenait une grande partie de son temps, et n'en avait guère pour rechercher une moitié. La plupart de ses conquêtes étant rencontrées lors des enquêtes.
Il adorerait rentré chez lui, retrouver une femme, qui lui ferait de bons petits plats, le temps de se détendre sous une douche.
Mais ce n'était pas dans ses priorités. Peut-être un jour, quand il se retrouverai derrière le bureau de Léon Vance, son grand patron.
Mais ça aussi ce n'était qu'un lointain projet, préférant de loin le travail de terrain à celui de gratte papier.
L'aventure plutôt que la bureaucratie. Il n'était pas prêt à avoir une vraie vie posée, à ce stade-là.
Toujours dans ses pensées, il arriva au domicile de son ami, frappa, sait-on jamais que ce pitre soit rentré d'ici là. Mais aucune réponse ne lui parvenant de l'intérieur, décida de forcer la porte et rentrât dans l'appart.
Il en fit le tour de celui-ci et, comme sa collègue Ziva David, remarqua l'impeccable propreté de l'appart.
Aucune traces de doigts sur les meubles, pas de poussière, le lit propre et changer récemment.
Il ne s'inquiéta pas plus que çà, sachant que Tony avait une femme de ménage qui passait régulièrement.
Il devra se renseigner ci elle est passé aujourd'hui.
« Vu l'état de ton appart, et la propreté de celui – ci, j'aimerais avoir la même femme de ménage que toi, Dinozzo », se dit-il en se dirigeant vers la bibliothèque et choisi un livre parmi ceux présent.
Entre les revues de lingerie, le jeune homme ne changera donc jamais, et autres magazines de charmes ou de navy, il y'avait quand même quelques livres qui traînaient, dont les romans de McGee.
Il en prit un de celui-ci, ayant lui-même acheté les livres de son ami par plaisir et par curiosité, car il savait que le jeune agent s'inspirait en grande partie de la vie de son patron pour écrire ses histoires.
Mais Gibbs n'avait jamais eu trop le temps de les lire, et il profita de cette occasion pour s'atteler à la lecture de l'un de ces livres. Il se prépara du café dans la cuisine et alla confortablement s'installer sur le canapé du salon avec une tasse et quelques biscuits trouvé dans un placard.
A l'hôpital, John Doe comme l'ont appelés les infirmières, se battait toujours contre la Madame la Mort. Sa vie ne tenait plus qu'à un minuscule fil, mais il tenait bon.
Du fond de son coma, il vit les êtres chers disparus qui défilaient au fur et à mesure dans des lieux familiers.
En premier, se fut sa mère, disparue alors qu'il n'était qu'un jeune enfant, des suites d'une longue maladie. Son père ayant pris soins de lui comme il le pouvait après la mort de celle-ci.
Elle était là, dans sa chambre d'enfant, assis sur son lit en forme de voiture de course (et oui Tony adorait les voitures, comme tout gamin de son âge qui se respecte).
Elle était belle, rayonnante, entourée d'une aura éblouissante. Elle était encore plus jolie que dans les souvenirs du jeune homme.
-« Viens mon chéri, viens t'asseoir à côté de maman », lui dit celle-ci, d'une voie aussi belle que suave.
-« Maman ? », s'entent-il dire, avec une voie de gosse. « Je suis mort ? Tu m'attends pour passer de l'autre côté ? »
-« Non Anthony, tu n'es pas encore mort, ton heure n'est pas encore arrivée, il faut que tu te battes. Tu sais, je t'ai suivie toute ta vie quand j'étais là-haut. »
-« Ah oui ? »
-« Oui, et j'ai vu tes défauts et tes faiblesses. Tes faiblesses te rendent encore plus fort. Tu ressembles beaucoup à ton père de ce côté-là. Je le vois dans tes yeux. Tu fais le pitre devant tes amis pour donner le change, mais attention à ce que ça ne se retourne pas contre toi. Tu as des amis qui t'aimes et qui comptent sur toi. Alors ne les déçoient pas en te laissant attrapés par la lumière. »
-« J'aurais tellement aimé t'avoir auprès de moi toutes ses années. Pourquoi tu m'as abandonné ? »
-« Je ne t'ai jamais abandonné, la maladie a été la plus forte, je me suis battue pour mon petit homme, mais je nai pas réussie à la vaincre, malgré mes effort. Crois-moi bien sur ce point-là. Et je ne t'abandonnerais jamais. Je serais toujours là à côté de toi, je serais ton ange gardien, et je veillerais sur toi. Maintenant je dois partir. Au revoir Anthony. »
-« Attends maman ne t'en vas pas, j'ai encore besoin de toi. »
Mais celle-ci disparut dans une lumière en murmurant cette phrase.
-« Ne t'inquiète pas mon chéri, je t'aime et je serais toujours là auprès de toi. »
Et ce fut de nouveau le trou noir.
Le lendemain, à 7h30 au bureau.
Gibbs était déjà arrivé et faisais les cent pas devant le MTAC.
Le directeur Vance s'approcha de lui.
-« Quelques chose ne va pas, agent Gibbs ? »
-« Je peux vous voir en privé dans votre bureau ? »
-« Bien sûr. »
Ils se dirigèrent tous deux vers le bureau du grand patron.
Gibbs avaient deux grands gobelets de café dans les mains, preuve d'une très grande nervosité chez lui.
-« Asseyez-vous, vous commencez à me donner le tournis. »
-« Je ne peux pas Léon, un de mes agents à disparu depuis hier. Il devait aller à un rendez-vous au dentiste hier matin, il n'y est pas allé, il n'a pas téléphoné pour se décommander, et plus inquiétant encore, il ne m'a pas prévenu non plus. »
-« C'est le jeune agent Tony Dinozzo ? Oui j'ai remarqué son absence hier, et votre inquiétude ainsi que celle de votre équipe. »
-« Oui et c'est contraire à son habitude. C'est un pitre, mais sérieux quand il s'agit de bosser. J'ai attendu ce matin pour voir s'il venait. Il n'est pas encore là. »
-« Il n'est que 7h40, il est peut-être arrivé depuis. Qui sait s'il ne s'est pas pris une bonne cuite du week-end et n'a pas pu venir hier », disait Vance en essayant de rassurer son agent le plus expérimenté qu'il est pu rencontrer.
Mais il savait que quand Gibbs était dans pareil état, c'est qu'il y avait une bonne raison.
-« Si c'est le cas, il va se prendre le ronflons de sa vie, avec un de ses blâmes qu'il risque de pointer au chômage,» lui répondit Gibbs, sans un seul trait d'humour dans la voix.
Et la phrase que redoutait le directeur arriva quand même.
-« Mais cela m'étonnerais, je suis allé chez lui toute la nuit l'attendre, il n'est pas rentré à son appart. »
-« Je vous autorise à ouvrir une enquête s'il n'est pas arrivé à 8h, je vous laisse libre champ. »
-« Merci Léon, je vous le revaudrais. »
-« De rien Leroy, je sais que vous tenait beaucoup à vos agents, et la perte de l'agent Dinozzo, me ferais très mal à moi aussi. J'en ai entendu beaucoup de bien et je sais aussi que c'est un excellent élément. Faites pour le mieux et retrouver le moi, en entier et vivant si possible, parce que moi aussi je lui passerais l'envie de faire peur. »
Rire nerveux de Gibbs qui sortit du bureau.
Il fit un tour rapide par la machine à café où il refit le plein de café et croisa en chemin son vieil ami, le médecin légiste Ballard.
Affectueusement appelé Ducky par ses amis, celui-ci remarqua le grand abattement de son ami.
Il s'approcha de lui.
-« Pourquoi cet état, Jethro, tu t'inquiètes pour Tony ? »
-« Les nouvelles circulent vite à ce que je vois. »
-« Oui Abby m'en a parlé. Elle le tient de Timothy, qui est venu la voir avec Ziva. Ils étaient extrêmement inquiets pour leur jeune ami, tout comme toi. »
-« C'est pas normal Ducky. Ça ne lui ressemble pas de disparaitre ainsi sans donner de nouvelles. »
-« Tu as essayés d'aller chez lui ce matin ? »
-« J'y ai passé toute la nuit. Il n'est pas rentré, pas de coup de téléphone, rien. Je vais ouvrir une enquête sur sa disparition. C'est étrange, mais je présage le pire. »
-« Il ne faut pas, pas de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit. »
-« J'espère me tromper Ducky. »
-« Moi aussi, Jethro, moi aussi. Mais tes jeunes agents ont déjà fait leur petite enquête. Descend au labo voir Abby. »
-« Merci Ducky. »
Ils s'enlacèrent en signe d'amitié, étant tous deux dans un grand désarroi face à la mystérieuse disparition de Dinozzo.
A l'hôpital, alors que tout était tranquille, un long son strident se fit entendre dans le bureau des infirmières des soins intensifs.
C'était un des patients en arrêt cardio-respiratoire.
Ce patient était Tony, qui avait fini par lâché le fil de la vie.
-« Vite, le brancard de réanimation. »
Le médecin qui était là, ainsi que plusieurs infirmières se dirigèrent au pas de charge vers la chambre du jeune homme, débranchèrent le tube d'oxygène pour brancher et le ballonner, en attendant que le médecin préparait les palettes de chocage.
-«Reculez. »
Les infirmières s'exécutèrent pour ne pas prendre le jus et le médecin choqua Tony.
Rien n'y fit.
Il recommença l'opération plusieurs fois en injectant une dose d'adré.
Mais le cœur du jeune patient ne réagissait toujours pas.
